Yul Brynner
Nom de naissance |
Juli Borissovitch Bryner Юлий Борисович Бриннер |
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Naissance |
Vladivostok/Sakhaline, République d'Extrême-Orient |
Nationalité |
d'origine ![]() naturalisé ![]() |
Décès |
(à 65 ans) New York, États-Unis |
Profession | Acteur |
Films notables | voir filmographie. |
Yul Brynner, né Juli Borissovitch Bryner (en cyrillique Юлий Борисович Бриннер) le à Vladivostok (ou sur l'île Sakhaline) et mort le à New York, est un acteur américain, d'origines mongole et russe.
BiographieModifier
Mystère sur ses originesModifier
Très mystérieux sur ses origines, Yul Brynner a rendu son existence encore plus exotique qu'elle ne l'a été. Il a souvent prétendu s’appeler Taidje Khan, être mi-japonais, mi-suisse, et être né sur l’île de Sakhaline en 1920. Parfois, il prétendait être originaire d'une famille gitane de l'île de Sakhaline. En France, durant les années 1930, on pouvait d'ailleurs l'entendre jouer des morceaux tziganes. Au moment de sa mort, on ignorait la vérité, elle ne sera dévoilée que des années plus tard par son fils Rock Brynner. Aujourd'hui encore, son année de naissance est sujette à débat.
Jeunesse et débutsModifier
Juli Borissovitch Bryner naît le à Vladivostok en Russie[1]. Il est le fils de Boris Bryner (un ingénieur d'origine suisse par son père Jules Bryner, ainsi que russe et de l'ethnie mongole des bouriates par sa mère), et de Marousia Blagovidova, fille d’un médecin d'origine russe[2]. Ses parents l'ont prénommé Juli en l'honneur de son grand-père paternel.
Au moment de la révolution Russe de 1917, sa famille, assez aisée, fuit l'Empire russe, et s'installe surtout à Nice, où existait déjà une communauté russe. Sa famille fera de nombreux aller-retours entre la France et la Russie, surtout aux périodes où la situation sera plus calme, par exemple, lors de la période de la nouvelle politique économique (NEP). Mais après l'avènement de Staline, à la fin des années 1920, sa famille quittera définitivement la Russie.
Le , alors qu'il était invité avec le comédien Fernandel à l'émission 36 Chandelles de Jean Nohain, ce dernier racontera que Yul Brynner avait le même âge que lui, et qu'il l'avait croisé en 1924 à l'ABC, une salle de spectacles de cabaret de Marseille, où il jouait de la musique Tzigane. Brynner déclarera avoir assisté à plusieurs spectacles de Fernandel, à l'Alcazar de Marseille, entre 1924 et 1927, et qu'ils étaient bons amis, avec Bréols et Andrex. Par l'intermédiaire de Fernandel, il fera la connaissance de Jean Cocteau et Marcel Pagnol.
En 1927, lorsque Boris Bryner quitte le domicile conjugal et abandonne sa famille, Marousia emmène ses enfants Yul et Vera à Harbin, en Chine, où ils fréquentent une école tenue par une Union chrétienne de jeunes gens (YMCA). Puis, en 1934, tous les trois s'installent à Paris.
Quand il arrive à Paris en 1934, Yul Brynner semble avoir bien plus que 14 ans, sans doute plus de 20 ans, et de plus, il s'exprimait déjà très bien en français, et en d'autres langues étrangères, dont l'anglais et l'allemand, preuves d'une éducation raffinée et complète, qui serait rare à trouver chez un jeune adolescent de soi-disant 14 ans à l'époque, un âge où normalement il devrait être en fin de collège, et plutôt surdoué, comme il parlait plusieurs langues étrangères.
Pour gagner sa vie, Yul Brynner joue de la guitare dans des clubs de nuit. Il rencontre des intellectuels tels que Jean Cocteau et devient apprenti au théâtre des Mathurins. Puis, il travaille comme trapéziste au Cirque d'Hiver. Une grave chute de trapèze lui cause une quarantaine de fractures, et il doit abandonner le cirque. Il devient machiniste dans la troupe de Georges Pitoeff.
Dès juin 1943, il part pour les États-Unis afin d’étudier le théâtre avec Michael Tchekhov. Lors de son entrée aux États-Unis, âgé de 40 ans, il aurait menti sur son âge, car les services de l'immigration acceptaient rarement des individus célibataires, âgés de plus de 30 ans, car il était difficile de prouver aux usines, ou entreprises, ou plus généralement, au marché du travail américain que l'individu avait une solide expérience professionnelle.
Il commence alors à se produire à Broadway sous le nom de Youl Bryner.
CarrièreModifier
Yul Brynner fait ses débuts au cinéma en 1949 dans La Brigade des stupéfiants, le seul film avec ses cheveux naturels. À partir de 1951, il se rend célèbre en interprétant son plus grand rôle, le roi de Siam Mongkut dans la comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, Le Roi et moi. Il interprète le rôle dans la production originale mais aussi dans sa reprise sur scène à Broadway en 1977, dans celle de London Production en 1979 et dans une autre reprise de Broadway en 1985. Pour ce rôle, il reçoit en 1952 le Tony Award du meilleur acteur de comédie musicale dans un second rôle. Il joue 4 525 fois au théâtre le Roi de Siam. La comédie musicale est transposée au cinéma en 1956 par Walter Lang, l'acteur y reprenant son rôle. Pour cette prestation, celui qui se fait désormais connaître sous le nom de Yul Brynner remporte l’Oscar du meilleur acteur. Le film fit l'objet d'une adaptation pour la télévision diffusée sur CBS en 1972. Yul Brynner fait partie des neuf acteurs à avoir gagné à la fois un Tony Award et un Oscar pour le même rôle.
En 1951, pour son rôle dans Le Roi et moi, il se rase la tête. À la suite de l'énorme succès de cette production à Broadway et du film au cinéma, il continue à se raser la tête pour le reste de sa vie, bien qu'il portât parfois une perruque pour certains rôles. Se raser la tête à cette époque était très inhabituel, ce qui contribua à lui donner une image d'icône de son temps. Par admiration, des fans se rasèrent aussi la tête et ce style de coupe prit le nom de « look à la Yul Brynner ».
À partir de 1964, il se rasera aussi les sourcils, ce qui aura pour effet de le rajeunir, ou de masquer son âge, alors que en 1964, certains médias et gens du métier du cinéma affirmaient qu'il avait plus de 60 ans.
En 1956, Yul Brynner connut un grand succès en apparaissant dans la version cinéma du Roi et Moi, mais aussi, cette même année, dans Les Dix Commandements avec Charlton Heston, et dans Anastasia avec Ingrid Bergman. Yul Brynner était préoccupé par sa présence à l'écran face à l'aura que dégageait Charlton Heston. Pour y remédier, il s'astreignit à un programme de musculation intensive.
Plus tard, il joue dans des films tels que l'aventure épique biblique Salomon et la Reine de Saba en 1959, Les Sept Mercenaires en 1960, Taras Boulba en 1962 et Les Rois du soleil en 1963. Il est la covedette avec Marlon Brando dans Morituri en (1965), avec Katharine Hepburn dans La Folle de Chaillot en 1969 et avec William Shatner dans une version cinématographique de Les Frères Karamazov en 1958. Il a joué le rôle principal dans New York ne répond plus en 1975 et joue avec Barbara Bouchet dans L'Ombre d'un tueur en 1976. Parmi ses dernières apparitions dans des longs métrages, on peut compter le film de Michael Crichton, Mondwest en 1973 et sa suite Les Rescapés du futur en 1976.
Avec le système des assurances, et les visites médicales obligatoires avant l'engagement dans un film avec des scènes d'action, Yul Brynner fut obligé de mettre en parenthèses sa carrière au cinéma, à partir de 1976, car les médecins, et surtout, les producteurs, le trouvaient trop vieux. En 1976, il avait certainement 73 ans, mais le comédien ne dévoilera jamais cet âge, pourtant abordé par certains médias, dont le New York Herald Tribune, avec insistance. Si Robert Clouse l'engagera en 1975 pour le film New York ne répond plus, c'était du fait que le comédien jouissait encore d'une certaine aura, mais il apparaîtra assez fatigué dans le film. Après 1976, la rumeur sur son âge se répandra à Hollywood et, blessé, le comédien se réfugiera à New York. Yul Brynner se consacrera alors au théâtre, reprenant son rôle fétiche dans Le Roi et moi à Broadway, New York.
Entre 1949 et 1976, il tourne dans environ une quarantaine de films.
Maladie et mortModifier
Au milieu des années 1980, Yul Brynner apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon dû à sa consommation excessive de tabac (cinq paquets par jour). Se sachant mourant, en janvier 1985, soit neuf mois avant sa mort, il donne un entretien dans l'émission Good Morning America, exprimant son désir de faire des courts-métrages publicitaires contre les risques du tabac. Un extrait de cet entretien très poignant sert d'annonce de prévention pour l'American Cancer Society et fut diffusé après sa mort. L'extrait contient le texte suivant : « Now that I'm gone, I tell you, don't smoke. Whatever you do, just don't smoke. If I could take back that smoking, we wouldn't be talking about any cancer. I'm convinced of that », ce qui veut dire : « Maintenant que je ne suis plus là, je vous le dis, ne fumez pas. Faites ce que vous voulez mais ne fumez pas. Si je pouvais revenir en arrière et ne pas commencer à fumer, nous ne serions pas en train de parler de cancer. J'en suis convaincu. »
Du 7 janvier au , il reprend son rôle du roi du Siam à Broadway pour une tournée d'adieu, ce qui porte ses représentations du rôle à 4 633[3].
À Los Angeles, quelques heures seulement avant sa 4000e représentation dans Le Roi et moi, il reçut les résultats du test indiquant qu'il avait un cancer du poumon. Hospitalisé au Cedar Sinai hospital, à Los Angeles, au début du mois de septembre 1985, les médecins qui avaient son dossier médical estimèrent qu'il était inopérable. Ce qui l'obligea ainsi que la troupe de la comédie musicale qui était en pleine saison de prendre quelques mois de congé lui permettant de suivre une radiothérapie, ce qui l'empêcha de chanter ou de parler facilement[4].
Yul Brynner meurt le à New York, à l’âge présumé de soixante-cinq ans, le même jour qu'Orson Welles, son partenaire dans le film La Bataille de la Neretva. Ses cendres reposent en France, dans le cimetière de l'Abbaye royale Saint-Michel de Bois-Aubry à Luzé.
Vie privéeModifier
Yul Brynner eut quatre épouses et cinq enfants. En 1944, il épouse l'actrice Virginia Gilmore, avec laquelle il a un fils, Yul Jr., né en 1946. Au début des années 1950, il entretient une relation avec Marlène Dietrich. Il divorce en 1960 pour se marier la même année avec Doris Kleiner, un mannequin chilien, qui lui donne une fille, Victoria, née en 1962. Après un divorce en 1967, il épouse Jacqueline Thion de La Chaume (veuve de Philippe Wiener de Croisset), une Française avec laquelle il adopte deux filles nées au Viêt Nam, Mia, née en 1974, et Melody, née en 1975. Il divorce en 1981 et épouse en 1983 la chanteuse Kathy Lee, avec laquelle il reste jusqu’à son décès. Il a également un enfant né hors mariage en 1958, Lark, et élevé par sa mère.[réf. nécessaire]
D'autre part, il était le parrain de la femme de lettres Nathalie Rheims et de l'actrice Charlotte Gainsbourg.[réf. nécessaire]
HyperpolyglotteModifier
Yul Brynner a déclaré parler 11 langues[5] dont l'anglais, le russe, le français, le hongrois, le japonais, l'hébreu et le yiddish. Sa maîtrise parfaite de la langue française lui permit de se doubler occasionnellement lui-même dans les versions francophones de ses films. Toutefois, dans le cas contraire, c'est Georges Aminel (connu notamment comme le comédien ayant doublé Dark Vador) qui lui prêtait sa voix, comme c'est notamment le cas dans Les Dix Commandements et Les Sept Mercenaires.
FilmographieModifier
ActeurModifier
Années 1940 et 1950Modifier
- 1949 : La Brigade des stupéfiants (Port of New York) de László Benedek : Paul Vicola
- 1956 : Le Roi et moi (The King and I) de Walter Lang : Le Roi
- 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille : Ramsès II
- 1956 : Anastasia (Anastasia) d’Anatole Litvak : Général Sergueï Pavlovitch Bounine
- 1958 : Les Frères Karamazov (The Brothers Karamazov) de Richard Brooks : Dmitri Karamazov
- 1958 : Les Boucaniers (The Buccaneer) d’Anthony Quinn : Jean Lafitte
- 1959 : Le Voyage (The Journey) d’Anatole Litvak : le commandant Surov
- 1959 : Le Bruit et la Fureur (The Sound and the Fury) de Martin Ritt : Jason Compson
- 1959 : Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba) de King Vidor : Le roi Salomon
- 1959 : Le Testament d'Orphée de Jean Cocteau : L’huissier
Années 1960Modifier
- 1960 : Chérie recommençons (Once more, with feeling) de Stanley Donen : Victor Fabian
- 1960 : Un cadeau pour le patron (Surprise Package) de Stanley Donen : Nico March
- 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges : Chris Adams
- 1961 : Aimez-vous Brahms… (Goodbye again) d'Anatole Litvak : lui-même
- 1962 : Les Fuyards du Zahrain (Escape from Zahrain) de Ronald Neame : Sharif
- 1962 : Tarass Bulba de J. Lee Thompson : Tarass Bulba
- 1963 : Les Rois du soleil (Kings of the Sun) de J. Lee Thompson : Chef Aigle Noir
- 1964 : Les Trois soldats de l'aventure (Flight from Ashiya) de Michael Anderson : Sgt.Mike Takashima
- 1964 : Le Mercenaire de minuit (Invitation to a Gunfighter) de Richard Wilson : Jules Gaspard d'Estaing
- 1965 : Morituri de Bernhard Wicki : Le Capitaine Muller
- 1966 : L'Ombre d'un géant (Cast a Giant Shadow) de Melville Shavelson : Asker Gonen
- 1966 : Opération Opium (The Poppy Is Also a Flower) de Terence Young : Le Colonel Salem
- 1966 : Le Retour des sept (Return of the Magnificent Seven) de Burt Kennedy : Chris Adams
- 1966 : La Fantastique Histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple Cross) de Terence Young : Baron von Grunen
- 1967 : La Griffe (The Double Man) de Franklin J. Schaffner : Dan Slater / Kalmar
- 1967 : Les Turbans rouges (The Long Duel) de Ken Annakin : Sultan
- 1968 : Pancho Villa (Villa Rides) de Buzz Kulik : Pancho Villa
- 1969 : Le Gang de l’Oiseau d’or (The File of the Golden Goose) de Sam Wanamaker : Peter Novak
- 1969 : La Bataille de la Neretva (The Battle of Neretva) de Veljko Bulajic : Ivan Vlado
- 1969 : La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) de Bryan Forbes : Le Président
Années 1970 et 1980Modifier
- 1971 : Adios Sabata (Adios Sabata) de Gianfranco Parolini : Sabata/Indio Black (film 2)
- 1971 : Le Phare du bout du monde (The Light at the Edge of the World) de Kevin Billington : Kongre
- 1971 : Le Roman d'un voleur de chevaux (Romance at Horsethief) d’Abraham Polonsky : Le Capitaine Stoloff
- 1971 : Catlow (Catlow) de Sam Wanamaker : Géd Catlow
- 1972 : Les Poulets (Fuzz) de Richard A. Colla : Le sourd
- 1973 : Le Serpent (The Serpent) d'Henri Verneuil : Vlassov
- 1973 : Mondwest (Westworld) de Michael Crichton : Le Cowboy-robot
- 1975 : New York ne répond plus (The Ultimate Warrior) de Robert Clouse
- 1976 : L'Ombre d'un tueur (Con la rabbia agli occhi) d'Antonio Margheriti
- 1976 : Les Rescapés du futur (Futureworld) de Richard T. Heffron : Le bandit armé
- 1980 : Lost to the revolution de Tim Forbes (court-métrage) : Narrateur
Voix françaisesModifier
Yul Brynner a été doublé par Georges Aminel la plupart du temps mais il lui est arrivé de se doubler lui-même, puisque le français était l'une des onze langues qu'il maîtrisait.
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Autres activitésModifier
Yul Brynner a publié deux ouvrages sur la photographie, sa grande passion, pour laquelle il était doué.
Il était également chanteur et guitariste. Il publia deux livres : Bring forth the children : A journey to the forgotten people of Europe and the Middle East en 1960 et The Yul Brynner Cookbook : Food Fit for the King and You, un livre de cuisine, en 1983.
Dans les années 1960, Yul Brynner a enregistré un disque de chansons tziganes The Gypsy and I, en duo avec Aliocha Dimitriévitch[6]. Disque Vanguard VSD-79256.
Yul Brynner était également un grand amateur d'art et collectionneur [7].
DistinctionsModifier
RécompensesModifier
- En 1952, Yul Brynner reçoit un Tony Award du « meilleur acteur dans un second rôle dans une pièce », pour son interprétation du roi dans la comédie musicale Le Roi et moi. En 1985, il reçoit un Tony Award spécial honorant ses 4 625 représentations de la pièce Le Roi et moi[8].
- En 1956, il remporte l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle du roi de Siam dans la version filmée du Roi et moi et entre dans la liste du « Top 10 Stars of the Year » en 1957 et 1958.
HommagesModifier
- Yul Brynner possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, au 6162 Hollywood Boulevard à Los Angeles, ainsi qu'à l'Orpheum Theatre (en) de Memphis, dans le Tennessee.
- Sa maison d’enfance de Vladivostok est aujourd’hui un musée qui lui est consacré.
- Ses cendres sont déposées en France, dans le cimetière orthodoxe privé de l’Abbaye royale Saint-Michel de Bois-Aubry en Indre-et-Loire.
- Il possède également son nom sur l'une des cabines de douches sur Les Planches de Deauville.
Etoile de Yul Brynner sur le Hollywood Walk of Fame.
Étoile de Yul Brynner à l'Orpheum Theatre (en) de Memphis, Tennessee.
Dans la culture populaireModifier
MusiqueModifier
- Yul Brynner était un grand fan du chanteur Michael Jackson ; en 1984, lors des American Music Awards, il a tenu à lui témoigner toute son admiration depuis son domicile, le message était alors projeté sur grand écran à l'auditoire.
- Le groupe Bérurier Noir lui rend hommage dans leur chanson Salut à toi :
- « Salut à toutes les mères qui gueulent, Salut aussi à Yul Brynner... »
- Serge Gainsbourg également dans la chanson Relax Baby Be Cool sur l'album Aux armes et cætera (1979) :
- « Bientôt désertée la boule, comme le crâne de Yul Brynner. »
- En 1987, le groupe de punk-rock The Toy Dolls a écrit une chanson humoristique intitulée Yul Brynner was a skinhead.
- Les Pelvis Enragés ont composé une chanson appelée Yul Brynner, Sa Vie, Mon Œuvre, qui figure dans leur album Il était Ma Sœur.
- Dans la chanson One Night in Bangkok de Murray Head, il est fait référence à l'acteur : « The creme de la creme of the chess world in a show with everything but Yul Brynner ».
- Sur son premier LP éponyme en 2001, Stephen Malkmus fait référence à Yul Brynner dans Jo Jo's Jacket. L'intro de la chanson est d'ailleurs une interview de l'acteur à propos de son crâne rasé :« In a funny way, the shaving of my head has been a liberation from a lot of stupid vanities, really. It has simplified everything for me. It has opened a lot of doors maybe. »
CinémaModifier
- Un des personnages principaux du film Rasta Rockett s'appelle Yul Brinner. Il a aussi le crâne rasé.
- En 1964, il était pressenti pour incarner Fantomas, le rôle-titre de la série de films de André Hunebelle, mais à l'époque, Yul Brynner était une immense star et demandait un cachet très élevé, que ne pouvait pas se permettre Hunebelle, qui portera finalement son choix sur Jean Marais. Yul Brynner, lui, tournera en 1965 dans le film Morituri, avec Marlon Brando.
Dans le langage courantModifier
Contrairement à la légende, Yul Brynner n'était pas chauve, mais comme il a fait toute sa carrière — sauf un seul film où il avait ses cheveux — avec un crâne chauve, on a fini par croire qu'il l'était naturellement. Or, c'était bien pour se démarquer des autres dans sa carrière cinématographique, et parce que cela lui allait très bien, qu'il a continué à se raser la tête ainsi, après l'avoir fait la première fois pour son rôle dans la pièce Le Roi et moi.
Yule est le nom donné dans le vocabulaire militaire à une coupe de cheveux très courte ou rasée. Le verbe dérivé est se faire yuler. On parle également de faire faire une coupe à la Yul Brynner ou une coupe Yul Brynner.
Notes et référencesModifier
- D'après l'inscription portée sur sa pierre tombale, située en pleine nature, près de Richelieu (Indre-et-Loire).
- Ethnicity of celebrities.
- « A King's Legacy », Cancer Today magazine, 2011.
- Rochman, Sue. "A King's Legacy", Cancer Today magazine, Winter 2011 (December 5, 2011). Lire.
- Interview télévisée de Yul Brynner le 10 novembre 1972 pour la sortie du film Le Serpent d'Henri Verneuil.
- https://itunes.apple.com/us/album/russkie-cyganskie-pesni-i/id351069215
- Article du journal Les Echos
- (en) profil IBDb, ibdb.com.
Liens externesModifier
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- Ressource relative au spectacle :
- (en) « Yul Brynner », sur Find a Grave
- L'encinémathèque