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1 429 articles sont actuellement liés au portail Les peuples autochtones du Canada sont les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Plusieurs centaines de nations autochtones sont présentes au Canada depuis plusieurs milliers d'années, faisant vivre autant de sociétés, cultures, langues, spiritualités. La culture métis est issue des rencontres au XVIIe siècle entre les Premières Nations et les Inuits avec des colons européens. Différents traités et lois fixent les statuts des Autochtones et leurs relations avec les gouvernements du Canada. Le droit à l'autonomie gouvernementale permet à des groupes autochtones de disposer de leurs propres gouvernements afin d'exercer certaines compétences et protéger leurs cultures et modes de vie. Selon le recensement de 2011, il y aurait plus d'un million de Canadiens autochtones, soit 4 % de la population. Parmi eux, 64 % font partie des Premières Nations, 30 % sont métis et 4 % inuits. |
Lumière sur…
L’économie des Iroquois, telle qu’elle est apparue aux premiers colons européens, reposait sur une organisation collective de la production qui combinait l’agriculture et des activités de type chasse et cueillette. Ce système économique était commun dans ses grands traits à toutes les tribus de la Confédération iroquoise – les Iroquois proprement dit – et plus largement à l’ensemble des peuples iroquoiens du nord - dont les mieux connus sont les Hurons – qui vivaient dans la région correspondant aujourd’hui à l’État de New York et à la zone des Grands Lacs. La Confédération iroquoise s’était constituée peu de temps avant la venue des Européens par le regroupement de cinq tribus, les Cinq-Nations (Sénécas, Cayugas, Onondaga, Oneidas et Mohawks), auxquelles une sixième (les Tuscaroras) s’adjoignit plus tard. Quant aux peuples hurons, bien qu’ennemis traditionnels des Iroquois, ils appartenaient à la même famille linguistique et pratiquaient une économie similaire. Ces peuples étaient avant tout agriculteurs et se nourrissaient des « trois sœurs » communément cultivées parmi les groupes amérindiens : le maïs, le haricot et la courge. Semi-sédentaires, ils complétaient leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse, pour laquelle les hommes quittaient les villages de l’automne à l’hiver. Ils avaient élaboré des formes culturelles spécifiques, en rapport avec leur mode de vie. Au nombre de ces créations figuraient leurs conceptions de la nature et de la gestion de la propriété. Les Iroquois avaient développé une économie très différente du système occidental aujourd’hui dominant. Elle se caractérisait notamment par la propriété collective du sol, une division du travail selon le genre et un mode d’échange fondé principalement sur l’économie de don. Dans cette société relativement homogène, les conflits endémiques avec les nations voisines entretenaient un élément de différenciation interne par le flux de captifs qu’ils produisaient et dont le statut pouvait aller de l’esclavage à l’adoption… |
Une personnalité marquante
Leona Aglukkaq, née le 28 juin 1967 à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, est une femme politique canadienne. Membre du Parti conservateur, elle est élue députée à la Chambre des commune en 2008 et est nommée ministre de la Santé dans le gouvernement de Stephen Harper. Elle est la première femme inuite membre d'un cabinet fédéral canadien. Lire la suite |
Histoire
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Gouvernement et politique
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Une image…
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Une communauté autochtone
Ekuanitshit (aussi appelée Mingan) est une réserve innue située sur Côte-Nord à l'embouchure de la rivière Mingan, à 200 km à l'est de Sept-Îles, au cœur de l'archipel de Mingan. Elle est accessible par la route 138. Mingan était autrefois un lieu de rassemblement estival pour les Innus, où de nombreuses familles se retrouvaient après avoir passé l'hiver dans leurs territoires de chasse respectifs. La Compagnie du Nord-Ouest puis la Compagnie de la Baie d'Hudson (de 1807 à 1873) ont tenu des postes de traite sous le nom de Mingan. Le nomadisme des Innus commence à prendre fin durant la Seconde Guerre mondiale alors que des compagnies minières et forestières s'y établissent. Après la guerre, incités par un programme gouvernemental de construction de maisons, les Innus s'y installent de façon permanente. Le 30 avril 1963, le gouvernement du Québec transfère 18 km2 de terre au gouvernement du Canada pour y établir une réserve. Le recensement de 2011 y dénombre 453 habitants, soit 11,3 % de plus qu'en 2006. |