Classique de Saint-Sébastien 2015

édition 2015 de la Classique de Saint-Sébastien, course cycliste espagnole
Classique de Saint-Sébastien 2015
Généralités
Course35e Classique de Saint-Sébastien
CompétitionUCI World Tour 2015 1.UWT
Date1 août 2015
Distance219 km
PaysESP Espagne
Lieu de départSaint-Sébastien
Lieu d'arrivéeSaint-Sébastien
Équipes19
Partants150
Arrivants96
Vitesse moyenne39,774 km/h
Site officielSite officiel
Résultats
VainqueurGBR Adam Yates (Orica-GreenEDGE)
DeuxièmeBEL Philippe Gilbert (BMC Racing Team)
TroisièmeESP Alejandro Valverde (Movistar Team)
Meilleur grimpeurAUS Nathan Haas (Cannondale-Garmin)
Meilleur sprinteurAUS Nathan Haas (Cannondale-Garmin)
Meilleure équipeKAZ Astana
◀20142016▶
Documentation

La 35e édition de la Classique de Saint-Sébastien a eu lieu le . C'est la dix-neuvième épreuve de l'UCI World Tour 2015[1],[2].

L'épreuve a été remportée en solitaire par le Britannique Adam Yates (Orica-GreenEDGE), devenant le premier coureur de son pays vainqueur de la Classique[3], qui s'impose quinze secondes devant un groupe d'une quinzaine de coureurs réglés au sprints par le Belge Philippe Gilbert (BMC Racing) devant l'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar)[4].

L'Australien Nathan Haas (Cannondale-Garmin) gagne le classement de la montagne[4] et celui des sprints[4] tandis que la formation kazakhe Astana s'adjuge le classement par équipes.

Présentation modifier

La course a lieu à l'intérieur et autour de la ville de Saint-Sébastien sur une distance de 219 kilomètres. L'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar), vainqueur en solitaire de l'édition 2014 est le tenant du titre.

Parcours modifier

 
La ville de Saint-Sébastien vue depuis la Bordako Tontorra, l'ascension finale de la course.

La course commence à Saint-Sébastien avec 3,7 km de départ fictif et quitte la ville à l'ouest, le long de la côte du Golfe de Gascogne. Après 22,6 km, à Zarautz, la course se tourne vers le sud pendant 24 km, jusqu'à Azpeitia. À partir de là, la route tourne à l'est et commence la montée vers la première ascension classée de la journée. La route grimpe progressivement sur plus de 13 km, mais seulement les derniers 3,5 km sont répertoriés au classement de la montagne. Cette section de la route, l'Alto de Iturburu, a une pente moyenne de 5 % et est une montée de première catégorie. Le sommet de la montée vient après 59,5 km de course.

Après la descente, il y a une section de plat. Cela amène les coureurs au nord pendant environ 60 km par le biais de Hernani, Oiartzun et Lezo avant la première des deux ascensions de l'Alto de Jaizkibel. Il s'agit également d'une ascension de première catégorie, longue de 7,8 km avec une pente moyenne de 5,8 %. Le sommet de la montée vient après 125 km depuis le départ et 94 km à parcourir. Après la descente, le parcours est plat sur environ 20 km jusqu'à Irun. La montée suivante est l’ascension de deuxième catégorie : l'Alto Arkale. Long de 2,7 km à 6,3 % de moyenne, le sommet se situe à 71,2 km de la ligne d'arrivée. La descente emmène les coureurs dans Oiartzun, puis dans une seconde boucle qui comprend les ascensions de l'Alto de Jaizkibel et l'Alto Arkale. Au deuxième sommet de l'Alto Arkale, il reste 30,8 km à parcourir.

La section suivante est plate sur environ 20 km. Au cours de cette partie de la course, les coureurs reviennent à Saint-Sébastien et franchissent la ligne d'arrivée. À ce point il reste encore 16 km. Les coureurs repartent de la ville pour faire face à la montée finale de la journée, la côte de deuxième catégorie, la Bordako Tontorra. Ceci est une montée de 2,5 km à 9 % de moyenne. Au sommet, l'arrivée est située à 7,1 km sur un parcours en descente et sur des routes plates[5]. La montée finale est introduite lors de l'édition 2014 et comprend des pentes maximales à 20 %. En 2014, le groupe de tête s'était formé sur cette ascension, l'Espagnol Alejandro Valverde avait alors attaqué lors de la descente et maintenu un écart suffisant jusqu'à la ligne d'arrivée[6].

Équipes modifier

Dix-neuf équipes participent à cette Classique de Saint-Sébastien - dix-sept WorldTeams et deux équipes continentales professionnelles :

Équipes continentales professionnelles
Nom de l'équipe Pays Code
Caja Rural-Seguros RGA   Espagne CJR
Cofidis   France COF

Primes modifier

Favoris modifier

 
Tenant du titre, Alejandro Valverde est considéré comme le favori de la course.

La Classique de Saint-Sébastien est la plus importante classique disputée en Espagne. Elle intervient une semaine après la fin du Tour de France. Certains coureurs, notamment le Britannique Christopher Froome (Sky), le vainqueur du Tour de France, choisissent de ne pas participer à la course. Les coureurs qui sortent de cette épreuve se présentent dans des conditions variables : certains sont en bonne forme, tandis que d'autres sont épuisés[7]. Un autre des principaux coureurs du Tour de France, l'Espagnol Alberto Contador (Tinkoff-Saxo), avait initialement prévu de participer, mais a été forcé de se retirer en raison d'une fièvre[8].

Le principal favori pour la course est l'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar), récent troisième du Tour de France. Valverde est également le tenant du titre de la Classique de Saint-Sébastien, après avoir remporté l'épreuve grâce à une attaque sur la descente finale. Il a aussi gagné au sprint la course 2008 au sein d'un petit groupe. En plus de sa place sur le podium du Tour de France, Valverde a remporté la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège en 2015. L'autre principal favori est son compatriote Joaquim Rodríguez (Katusha). Rodríguez a remporté deux étapes sur le Tour de France et devrait être plus frais que Valverde, comme il n'a pas eu à jouer de place au classement général[7].

Plusieurs autres coureurs sont considérés comme ayant de fortes chances de victoire. Parmi ceux-ci, figurent le Belge Philippe Gilbert (BMC Racing), vainqueur en 2011, l'Espagnol Mikel Landa (Astana), troisième du Tour d'Italie 2015, et le Français Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step), qui avait terminé deuxième derrière Valverde de la Flèche wallonne et de Liège-Bastogne-Liège[7].

Récit de la course modifier

Une échappée de huit coureurs se forme dans la première partie de la course. On y retrouve les Belges Thomas Degand (IAM), Dennis Vanendert (Lotto-Soudal) et Maarten Wynants (Lotto NL-Jumbo), les Italiens Valerio Agnoli (Astana) et Manuele Boaro (Tinkoff-Saxo), l'Australien Nathan Haas (Cannondale-Garmin), le Français Romain Hardy (Cofidis) et l'Espagnol Lluís Mas (Caja Rural-Seguros RGA). Ces coureurs restent ensemble pendant environ 160 km, pendant que la formation Movistar contrôle le peloton et maintient l'avance de l'échappée à environ trois minutes. Boaro attaque le groupe lors de la deuxième ascension de l'Alto de Jaizkibel et creuse un écart sur les autres coureurs. Mais, son attaque trop loin de l'arrivée ne lui permet pas de tenir jusqu'à la ligne finale[9].

 
Adam Yates (ici en 2014) remporte la course après avoir attaqué dans la dernière côte.

Lors de la dernière montée de l'Alto de Jaizkibel, plusieurs attaques ont lieu dans le peloton principal. Les attaquants sont groupés lors de l'avant-dernière difficulté de la journée, l'Alto Arkale et forment un groupe de seize coureurs[9]. Ce groupe comprend les Belges, tous les deux équipiers, Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet (BMC Racing), les Espagnols Alejandro Valverde (Movistar) et Joaquim Rodríguez (Katusha), le Français Warren Barguil (Giant-Alpecin), l'Irlandais Daniel Martin (Cannondale-Garmin) et le Britannique Adam Yates (Orica-GreenEDGE)[10]. Il y a beaucoup de confusion lors de la montée finale : les derniers coureurs de l'échappée matinale sont repris et la couverture télévisuelle ne fonctionne plus, de sorte que les équipes comptent sur la radio de la course pour suivre les positions des coureurs[11].

Les premières attaques sur la montée finale sont celles de Barguil et Van Avermaet. Ils sont suivis par Yates, tandis que Rodríguez et Valverde attendent dans le groupe principal[9]. Yates passe Barguil et poursuit Van Avermaet, qui est en tête de la course avec quelques mètres d'avance. Cependant, en haut de la montée, Van Avermaet est heurté par derrière et chute à cause d'une moto. Il est jeté à terre et le châssis de la moto est brisé. Van Avermaet, incapable de terminer la course, doit abandonner[12]. Yates se retrouve seul en tête au sommet de la montée finale. Lors de la descente finale qui mène à Saint-Sébastien, contrairement à la course de 2014 où il avait chuté au sein du groupe de tête, Yates augmente son avance à quinze secondes et conserve cet avantage jusqu'à la fin de la course[9]. Lorsqu'il franchit la ligne d'arrivée, il ne sait pas s'il a gagné la course, car il pense que l'échappée initiale n'a pas été reprise. Il lui faut un certain temps pour comprendre qu'il a gagné[10]. Dans le groupe derrière, Gilbert remporte le sprint pour la deuxième place devant Valverde[9],[13].

La victoire de Yates est la première victoire UCI World Tour de sa carrière[10] et la première victoire d'un Britannique sur la Classique de Saint-Sébastien[14]. Van Avermaet et l'équipe BMC Racing, cependant, mécontents de l'accident qui l'avait éliminé de la course à la victoire ont publié une déclaration de Jim Ochowicz, leur manager. Celui-ci déplore que « Greg a été volé et l'équipe BMC Racing a été volé » et que l'équipe « explore toutes les options juridiques »[15]. Simon Yates - le frère d'Adam et son coéquipier au sein de la formation Orica-GreenEDGE - décrit ces commentaires comme « tout à fait irrespectueux ». Van Avermaet précise par la suite qu'il considère la victoire de Yates comme bien méritée[16]. L'organisateur de la course a écrit plus tard une lettre d'excuses à Van Avermaet pour l'incident. Van Avermaet a été incapable de lire la lettre, car elle était écrite en espagnol[17].

Classements modifier

Classement final modifier

Classements annexes modifier

Classement de la montagne modifier

Classement de la montagne[4]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Nathan Haas   Australie Cannondale-Garmin 5 points
2e Stéphane Rossetto   France Cofidis 3 pts
3e Manuele Boaro   Italie Tinkoff-Saxo 3 pts

Classement des sprints modifier

Classement des sprints[4]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Nathan Haas   Australie Cannondale-Garmin 30 points
2e Dennis Vanendert   Belgique Lotto-Soudal 16 pts
3e Manuele Boaro   Italie Tinkoff-Saxo 14 pts

Classement par équipes modifier

Classement par équipes[4]
  Équipe Pays Temps
1re Astana   Kazakhstan en 16 h 32 min 0 s
2e Orica-GreenEDGE   Australie + min 18 s
3e Katusha   Russie + min 33 s

UCI World Tour modifier

Cette Classique de Saint-Sébastien attribue des points pour l'UCI World Tour 2015, par équipes uniquement aux équipes ayant un label WorldTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam.

Position[18],[19] 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e
Classement général 80 60 50 40 30 22 14 10 6 2

Classement individuel modifier

Ci-dessous, le classement individuel de l'UCI World Tour à l'issue de la course[20].

Classement individuel
Rang Coureur Équipe Points
1   Alejandro Valverde Movistar 532
2   Christopher Froome Sky 422
3   Alberto Contador Tinkoff-Saxo 407
4   Nairo Quintana Movistar 365
5   Joaquim Rodríguez Katusha 322
6   Richie Porte Sky 314
7   Geraint Thomas Sky 283
8   Rui Costa Lampre-Merida 274
9   Simon Špilak Katusha 269
10   John Degenkolb Giant-Alpecin 265

Classement par pays modifier

Ci-dessous, le classement par pays de l'UCI World Tour à l'issue de la course[21].

Classement par pays
Rang Pays Points
1   Espagne 1 491
2   Royaume-Uni 973
3   Colombie 787
4   France 752
5   Australie 696
6   Italie 694
7   Pays-Bas 692
8   Belgique 461
9   Allemagne 455
10   Tchéquie 306

Classement par équipes modifier

Ci-dessous, le classement par équipes de l'UCI World Tour à l'issue de la course[22].

Classement par équipes
Rang Équipe Points
1   Sky 1 219
2   Movistar 1 142
3   Katusha 1 070
4   Etixx-Quick Step 903
5   Tinkoff-Saxo 777
6   Astana 663
7   BMC Racing 613
8   Orica-GreenEDGE 507
9   Giant-Alpecin 488
10   AG2R La Mondiale 479

Liste des participants modifier

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur cette Classique de Saint-Sébastien Pos Position à l'arrivée de la course
    Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ de la course
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé la course HD Indique un coureur qui a terminé la course hors des délais
Movistar
MOV
Num Coureur Pos
1   Alejandro Valverde (ESP)   (Route) 3e
2   Winner Anacona (COL) 44e
3   Rubén Fernández Andújar (ESP) AB
4   Jesús Herrada (ESP) AB
5   Javier Moreno (ESP) AB
6   Rory Sutherland (AUS) AB
7   José Joaquín Rojas (ESP) 79e
8   Giovanni Visconti (ITA) 90e
Directeur sportif : José Luis Jaimerena
Katusha
KAT
Num Coureur Pos
11   Joaquim Rodríguez (ESP) 5e
12   Daniel Moreno (ESP) 4e
13   Pavel Kochetkov (RUS) 78e
14   Tiago Machado (POR) 74e
15   Egor Silin (RUS) 45e
16   Simon Špilak (SLO) 82e
17   Yury Trofimov (RUS)   (Route) 85e
18   Ángel Vicioso (ESP) 63e
Directeur sportif : José Azevedo
Sky
SKY
Num Coureur Pos
21   Nicolas Roche (IRL) 16e
22   Nathan Earle (AUS) 30e
23   Sebastián Henao (COL) 32e
24   Christopher Sutton (AUS) AB
25   Lars Petter Nordhaug (NOR) 49e
26   Danny Pate (USA) AB
27   Kanstantsin Siutsou (BLR) 35e
28
Directeur sportif : Gabriel Rasch
Etixx-Quick Step
EQS
Num Coureur Pos
31   Rigoberto Urán (COL) 10e
32   Zdeněk Štybar (CZE) 38e
33   Julian Alaphilippe (FRA) 8e
34   Stijn Vandenbergh (BEL) AB
35   Pieter Serry (BEL) 50e
36   Matteo Trentin (ITA) 87e
37   Julien Vermote (BEL) 51e
38   Martin Velits (SVK) AB
Directeur sportif : Brian Holm
Tinkoff-Saxo
TCS
Num Coureur Pos
41   Christopher Juul Jensen (DEN) 88e
42   Manuele Boaro (ITA) 69e
43   Jesús Hernández Blázquez (ESP) 64e
44   Roman Kreuziger (CZE) 13e
45   Matteo Tosatto (ITA) AB
46   Sérgio Paulinho (POR) 47e
47   Pavel Brutt (RUS) AB
48   Oliver Zaugg (SUI) AB
Directeur sportif : Patxi Vila
Astana
AST
Num Coureur Pos
51   Mikel Landa (ESP) 65e
52   Jakob Fuglsang (DEN) 11e
53   Luis León Sánchez (ESP) 21e
54   Valerio Agnoli (ITA) AB
55   Alessandro Vanotti (ITA) AB
56   Miguel Ángel López (COL) 96e
57   Michele Scarponi (ITA) 15e
58   Rein Taaramäe (EST) 62e
Directeur sportif : Alexandr Shefer
BMC Racing
BMC
Num Coureur Pos
61   Philippe Gilbert (BEL) 2e
62   Rick Zabel (GER) AB
63   Damiano Caruso (ITA) 86e
64   Manuel Quinziato (ITA) 72e
65   Samuel Sánchez (ESP) 18e
66   Greg Van Avermaet (BEL) AB
67   Loïc Vliegen (BEL) AB
68   Danilo Wyss (SUI)   (Route) 33e
Directeur sportif : Yvon Ledanois
Orica-GreenEDGE
OGE
Num Coureur Pos
71   Adam Yates (GBR) 1er
72   Simon Yates (GBR) 14e
73   Sam Bewley (NZL) AB
74   Luke Durbridge (AUS) AB
75   Michael Hepburn (AUS) AB
76   Jens Keukeleire (BEL) 39e
77   Cameron Meyer (AUS) 59e
78   Pieter Weening (NED) 76e
Directeur sportif : Neil Stephens
Lampre-Merida
LAM
Num Coureur Pos
81   Rui Costa (POR)   (Route) 95e
82   Jan Polanc (SLO) AB
83   Mário Costa (POR) AB
84   Ilia Koshevoy (BLR) AB
85   Luka Pibernik (SLO)   (Route) AB
86   Rubén Plaza (ESP) 52e
87   Nélson Oliveira (POR) 12e
88   José Serpa (COL) 67e
Directeur sportif : Philippe Mauduit
AG2R La Mondiale
ALM
Num Coureur Pos
91   Romain Bardet (FRA) 84e
92   Alexis Vuillermoz (FRA) 17e
93   Jan Bakelants (BEL) 22e
94   Mikaël Cherel (FRA) AB
95   Hugo Houle (CAN) 77e
96   Matteo Montaguti (ITA) 70e
97   Alexis Gougeard (FRA) AB
98   Blel Kadri (FRA) AB
Directeur sportif : Didier Jannel
FDJ
FDJ
Num Coureur Pos
101   Thibaut Pinot (FRA) 20e
102   Mickaël Delage (FRA) AB
103   Kévin Réza (FRA) AB
104   Arthur Vichot (FRA) AB
105   Pierre-Henri Lecuisinier (FRA) 34e
106   Anthony Roux (FRA) 23e
107   Jérémy Roy (FRA) AB
108   Benoît Vaugrenard (FRA) 60e
Directeur sportif : Marc Madiot
Lotto-Soudal
LTS
Num Coureur Pos
111   Pim Ligthart (NED) AB
112   Tiesj Benoot (BEL) 19e
113   Stig Broeckx (BEL) AB
114   Sean De Bie (BEL) AB
115   Tosh Van der Sande (BEL) AB
116   Dennis Vanendert (BEL) 54e
117   Jelle Vanendert (BEL) 36e
118   Tim Wellens (BEL) 31e
Directeur sportif : Frederik Willems
Trek Factory Racing
TFR
Num Coureur Pos
121   Bauke Mollema (NED) 6e
122   Laurent Didier (LUX) AB
123   Julián Arredondo (COL) 73e
124   Stijn Devolder (BEL) 68e
125   Fabio Felline (ITA) 43e
126   Markel Irizar (ESP) 57e
127   Bob Jungels (LUX)   (Route) 80e
128   Jasper Stuyven (BEL) AB
Directeur sportif : Josu Larrazabal
Giant-Alpecin
TGA
Num Coureur Pos
131   Warren Barguil (FRA) 9e
132   Koen de Kort (NED) AB
133   Thierry Hupond (FRA) AB
134   Chad Haga (USA) 56e
135   Fredrik Ludvigsson (SWE) AB
136   Tobias Ludvigsson (SWE) 89e
137   Lars van der Haar (NED) AB
138   Zico Waeytens (BEL) AB
Directeur sportif : Christian Guiberteau
Cannondale-Garmin
TCG
Num Coureur Pos
141   Daniel Martin (IRL) 7e
142   Ryder Hesjedal (CAN) 66e
143   Nathan Brown (USA) 83e
144   André Cardoso (POR) 29e
145   Nathan Haas (AUS) 92e
146   Kristjan Koren (SLO) AB
147   Tom-Jelte Slagter (NED) 27e
148   Ramūnas Navardauskas (LTU) AB
Directeur sportif : Johnny Weltz
Lotto NL-Jumbo
TLJ
Num Coureur Pos
151
152   Wilco Kelderman (NED) 48e
153   Tom Leezer (NED) AB
154   Nick van der Lijke (NED) AB
155   Jos van Emden (NED) AB
156   Steven Kruijswijk (NED) 24e
157   Maarten Tjallingii (NED) AB
158   Maarten Wynants (BEL) 75e
Directeur sportif : Erik Dekker
IAM
IAM
Num Coureur Pos
161   Stef Clement (NED) 46e
162   Thomas Degand (BEL) AB
163   Dries Devenyns (BEL) 71e
164   Aleksejs Saramotins (LAT)   (Route) 58e
165   Mathias Frank (SUI) 41e
166   Jarlinson Pantano (COL) AB
167   David Tanner (AUS) 37e
168   Marcel Wyss (SUI) 55e
Directeur sportif : Kjell Carlström
Caja Rural-Seguros RGA
CJR
Num Coureur Pos
171   David Arroyo (ESP) 42e
172   Amets Txurruka (ESP) 53e
173   Carlos Barbero (ESP) AB
174   Peio Bilbao (ESP) 93e
175   Omar Fraile (ESP) AB
176   Ángel Madrazo (ESP) 28e
177   Lluís Mas (ESP) AB
178   Miguel Ángel Benito (ESP) 91e
Directeur sportif : Eugenio Goikoetxea
Cofidis
COF
Num Coureur Pos
181   Daniel Navarro (ESP) AB
182   Julien Simon (FRA) 25e
183   Yoann Bagot (FRA) AB
184   Nicolas Edet (FRA) 94e
185   Romain Hardy (FRA) 81e
186   Luis Ángel Maté (ESP) 61e
187   Rudy Molard (FRA) 26e
188   Stéphane Rossetto (FRA) 40e
Directeur sportif : Stéphane Augé

Notes et références modifier

  1. « UCI confirm WorldTour Calendar 2015 », Cycling News (consulté le ).
  2. « 2015 UCI Calendar »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), UCI (consulté le ).
  3. Clasica San Sebastian: Adam Yates s'impose en solitaire sur lequipe.fr
  4. a b c d e f et g « Classique de Saint-Sébastien 2015 », sur procyclingstats.com.
  5. (en) Sari Nagusia, San Sebastian, Organizaciones Ciclistas Euskadi, , 4-6 p.
  6. Shane Stokes, « Roche on Clasica San Sebastian: ‘The new climb is one of the hardest all year’ | CyclingTips »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cyclingtips.com.au (consulté le ).
  7. a b et c Stephen Puddicombe, « Clásica de San Sebastián 2015 preview », Cycling Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Stuart Clarke, « Illness rules Alberto Contador out of Clasica de San Sebastian », Cycling Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a b c d et e Stephen Farrand, « Adam Yates takes solo win at Clásica San Sebastián », Cyclingnews.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a b et c Nigel Wynn, « Adam Yates wins Clásica de San Sebastián – without knowing itconsulté le=4 août 2015 », Cycling Weekly,‎ (lire en ligne)
  11. Kirsten Frattini, « Yates gets surprise victory at Clásica San Sebastián », Cyclingnews.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Kirsten Frattini, « TV motorcycle collides with Van Avermaet at Clásica San Sebastián », Cyclingnews.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (en) Kirsten Frattini, « Yates gets surprise victory at Clásica San Sebastián », sur cyclingnews.com, .
  14. Teddy Cutler, « Adam Yates claims prestigious Clasica San Sebastian win », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Simon Collis, « BMC call in the lawyers after 'scandalous' San Sebastián moto accident », Cycling Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Stuart Clarke, « Van Avermaet and Adam Yates bury the hatchet after San Sebastian incident », Cycling Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (nl) « Excuses na motorincident », De Telegraaf,‎ 11 août 2015trans-title=apologies for the motorbike incident (lire en ligne, consulté le )
  18. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 24 janvier 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur uci.ch (consulté le ).
  19. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 1er novembre 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur uci.ch (consulté le ).
  20. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Individual »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
  21. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Nation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
  22. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Team »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).

Liens externes modifier