Wikipédia:Sélection/Pays de la Loire

Abbatiale Saint-Philibert de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

Façace de l'abbaye.
Façace de l'abbaye.

L'abbaye de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est l'abbatiale de l'ancienne abbaye fondée au IXe siècle par des moines bénédictins et située à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en France.

L'abbatiale, édifice de style carolingien, a accueilli un temps le corps de saint Philibert dont la commune tirera son nom. Suite à l'attaque du site par les Normands, les moines s'enfuient avec le corps du saint et se réfugient à Tournus. La communauté se reforme alors pour fonder un prieuré. Utilisée au XIXe siècle comme marché couvert, l'abbatiale ne sert alors plus à la célébration du culte. Des fouilles mettent à jour le sarcophage du saint et l'édifice est classé au titre des Monuments historiques en 1896. L'abbatiale est réaffectée au culte depuis 1936. C'est aujourd'hui l'un des monuments importants du pays de Retz ouvert aux visiteurs.

Candé

L'église dominant la vieille ville.
L'église dominant la vieille ville.

Candé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Jusqu'en 2015, la commune est le chef-lieu du canton de Candé. Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 2 909 habitants.

Candé fait historiquement partie de l'Anjou. Elle se trouve aux confins occidentaux de la province, face à la Bretagne. La ville est apparue vers l'an mil, c'était alors une place forte sur les Marches de Bretagne. Au cours du Moyen Âge, dotée d'un château et de remparts, elle a connu divers épisodes de l'histoire angevine et bretonne, avant le rattachement de la Bretagne à la France au XVIe siècle. Possédant le titre de baronnie, Candé a été sous l'Ancien Régime une petite ville d'institutions, puisqu'elle possédait un tribunal, un grenier à sel et plusieurs établissements religieux. La ville a aussi longtemps vécu du commerce, grâce à son marché et à sa foire aux bestiaux remontant au XIe siècle, cette dernière ayant disparu en 1990.

Pendant la Révolution, la ville a perdu ses institutions d'Ancien Régime et elle a été touchée par la Chouannerie. Elle s'est progressivement tournée vers la petite industrie au cours du XIXe siècle. Ce secteur, lié à l'agriculture, demeure la principale activité de la ville, à côté du petit commerce. Candé conserve plusieurs traces de son passé, comme plusieurs châteaux, une chapelle du XIIe siècle et un centre ancien fait de rues étroites, de maisons et d'hôtels particuliers typiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

Catherine de Parthenay

Portrait de Catherine de Parthenay.
Portrait de Catherine de Parthenay.

Catherine de Parthenay, née le au parc-Mouchamps et morte le dans le même lieu, est une humaniste française, femme d'un héroïsme antique, connue à son époque pour son engagement calviniste.

Parlant et écrivant le latin, le grec et l'hébreu, poétesse, dramaturge et mécène, elle est la descendante d'une lignée de femmes de la Renaissance, Michelle de Saubonne et Antoinette d'Aubeterre, qui alliaient l'érudition à la foi. Elle reçut vers onze ans les leçons du mathématicien François Viète, alors secrétaire de sa mère qui l'élevait. Mariée à quatorze ans au baron Charles de Quellenec, elle lui intentera (avec sa mère) un procès pour empêchement dirimant demeuré célèbre. Cependant, à la mort de son mari (lors de la Saint-Barthélemy), elle compose une élégie à sa gloire et à celle de l'Amiral de Coligny. Peu après, elle fait jouer dans La Rochelle assiégée une tragédie, Holopherne, dont il ne reste rien.

Douée pour les mathématiques et pour la littérature, elle fut mariée en secondes noces au vicomte René II de Rohan, dont elle eut six enfants. Veuve une seconde fois, elle se consacra à l'éducation de ses fils Henri II de Rohan et Soubise, et de ses filles, Anne, Catherine et Françoise, dans son château de Blain puis au parc-Mouchamps. Connue au grand siècle comme la mère des Rohan, elle reprocha son abjuration à Henri IV dans un pamphlet publié anonymement mais qui lui est unanimement attribué ; quelques années plus tard, elle déplorera sa mort dans un très beau poème. Tallement des Réaux en a laissé le portrait d'une femme lunatique et quelque peu décalée. Vers la fin de sa vie, elle combattra aux côtés de ses enfants pour faire respecter l'esprit de l'édit de Nantes, mais son parti sera vaincu à La Rochelle, après un siège héroïque, où l'on dit qu'elle et sa fille Anne mangèrent le cuir des chevaux. Emprisonnée puis exilée sur ses terres sur ordre de Louis XIII, elle mourra trois ans plus tard sur les lieux de sa naissance, âgée de soixante-dix-sept ans.

On la nomme, selon les époques de sa vie, Mlle Soubise, la baronne du Pont ou la mère des Rohan.

Château d'Angers

Vue de la façade sud, la porte des Champs et des fossés-jardins du château.
Vue de la façade sud, la porte des Champs et des fossés-jardins du château.

Le château d'Angers, aussi appelé château des ducs d'Anjou, est situé dans la ville d'Angers, dans le département de Maine-et-Loire, en France.

La forteresse est édifiée sur un promontoire de schiste ardoisier qui domine la Maine. Le site est occupé dès l'Antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d'Anjou y installent leurs demeures, jusqu'à la fin de l'empire Plantagenêt, qui voit le royaume de France conquérir le comté d'Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIe siècle, tandis que les ducs d'Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVe siècle. Yolande d'Aragon y donne naissance à René d'Anjou. Au XVIIe siècle, suite aux troubles des guerres de religion, le roi ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est, par la suite, transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début du XXIe siècle, il héberge la tenture de l'Apocalypse, et est un des sites touristiques les plus visités de Maine-et-Loire. Son ouverture au tourisme est gérée par le Centre des monuments nationaux.

Cheval Mallet

Le Cheval Mallet, d'après un montage sous le logiciel GIMP, en 2009.
Le Cheval Mallet, d'après un montage sous le logiciel GIMP, en 2009.

Cheval Mallet ou cheval Malet désigne un cheval fabuleux et maléfique mentionné dans le folklore français autour de la Vendée, du Poitou, et plus fréquemment dans le pays de Retz, près du lac de Grand-Lieu. Il était censé apparaître le soir ou au milieu de la nuit sous la forme d'un magnifique cheval blanc ou noir, sellé et bridé, et tenter les voyageurs épuisés par un long voyage. Plusieurs légendes circulent à propos des imprudents qui chevauchèrent cette monture, et ne revinrent jamais à moins de posséder sur eux la rançon du voyage ou un charme de protection comme une médaille de Saint Benoît. Une fête fut également connue sous le nom de cheval Merlette, Merlet ou Mallet dans la commune de Saint-Lumine-de-Coutais, elle avait une fonction militaire, cathartique, de célébration du renouveau ou de carnaval, et mettait en scène plusieurs acteurs autour d'un chêne, dont un déguisé en cheval. Elle fut combattue par les autorités ecclésiastiques et interdite en 1791.

Cimetières de Nantes

Vue d'une allée du cimetière Parc.
Vue d'une allée du cimetière Parc.

Les cimetières de Nantes sont des lieux d'inhumation qui se situent au moins en partie sur le territoire de la commune de Nantes en France. La plupart des tombes relèvent du rite catholique. Depuis la fin du XIXe siècle les adeptes d'autres religions ont la possibilité d'enterrer leurs morts selon leurs rituels propres.

Certains cimetières tels que ceux de Saint-Léonard, de Chamfleuri, ou encore des Huguenots, ont disparu. La place des morts étant à la fois souhaitée hors de la ville et proche des lieux de cultes, principalement des églises (voire à l'intérieur de celles-ci), l'emplacement des cimetières a été en évolution constante. Les considérations de salubrité publique, les choix politiques et économiques, les oppositions religieuses (contre les Juifs puis les Protestants), les guerres (guerre de Vendée, les deux guerres mondiales), ont modelé le nombre, l'organisation et l'apparence des nécropoles que les Nantais connaissent au XXIe siècle. Le respect des croyances, des convictions, des choix de sépultures, la situation géographique (sauf une exception) en pleine zone urbanisée, la réglementation actuelle sont le fruit d'un processus historique...

Domaine de la Garenne Lemot

Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot.
Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot.

Le domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant.

Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles.

Julien Gracq

Signature autographe de l’auteur
Signature autographe de l’auteur

Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, né le à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le à Angers, était un écrivain français.

Si Au château d’Argol, son premier roman, fortement influencé par le romantisme noir et par le surréalisme, avait attiré l’attention d’André Breton, c’est avec Le Rivage des Syrtes, et surtout le spectaculaire refus de son auteur de recevoir le prix Goncourt en 1951, que Julien Gracq s’est fait connaître du public. Reconnaissance paradoxale pour cet écrivain discret qui s’est effacé derrière une œuvre protéiforme et originale, en marge des courants dominants de la littérature de son époque (voire en opposition), qu’il s’agisse de l’existentialisme ou du nouveau roman. Après avoir abandonné l’écriture de fiction, Julien Gracq publie à partir de 1970 des livres qui mélangent bribes d’autobiographie, réflexions sur la littérature et méditations géographiques.

Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l’agrégation, publiées dans la Bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque.

Football Club de Nantes

Le Football Club de Nantes (FCN) est un club de football français, fondé à Nantes en 1943 par Marcel Saupin. Issu de la fusion de différents clubs nantais dans le but d’intégrer l’élite du football français, le FCN compte huit titres de championnat de France et trois coupes de France, ce qui constitue l’un des plus beaux palmarès du football français.

Ses équipes sont connues pour avoir développé, sous l’égide de José Arribas et de ses disciples Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix et grâce au talent de joueurs comme Philippe Gondet, Henri Michel, Maxime Bossis, José Touré ou encore Japhet N'Doram, un jeu vif et technique fondé sur le mouvement collectif et la rapidité d’exécution surnommé « jeu à la nantaise » par la presse et le public. À ce titre, les équipes du milieu des années 1960, de 1983 ou encore de 1995 sont particulièrement réputées.

Le FCN est également réputé pour son centre de formation, « La Jonelière », dont sont issus de nombreux internationaux français tels les champions du monde Didier Deschamps, Marcel Desailly, Christian Karembeu. Ces particularités ont permis au club de ne pas connaître de relégation jusqu’en 2007, après une série record de 44 saisons d’affilée en première division.

D’abord résident du stade Malakoff, devenu stade Marcel-Saupin en 1965, le FC Nantes utilise depuis 1984 le stade de la Beaujoire, le sixième plus grand en France à l’heure actuelle. Le club est présidé par Waldemar Kita depuis 2007. L’équipe première, entraînée par Claudio Ranieri depuis juin 2017, évolue en championnat de Ligue 1 depuis la saison 2017-2018.

Grand Prix automobile de France 1906

Automobile de compétition décapotable. Le pilote est assis à droite et son mécanicien du côté gauche.
Léon Théry, vainqueur des coupes Gordon Bennett de 1904 et 1905 au volant d’une Richard-Brasier.

Le Grand Prix automobile de France 1906, officiellement dénommé Grand Prix de l'Automobile Club de France 1906, est le premier Grand Prix automobile organisé par l'Automobile Club de France (ACF). Il est créé à l'initiative de l'industrie automobile française dans le but de disposer d'une alternative aux coupes Gordon Bennett, dont le nombre de participants par pays est limité quelle que soit la taille de son industrie. La France ayant à cette époque la plus importante industrie automobile en Europe, le Grand Prix se tient sans limite de participants, de façon à mieux refléter la domination des Français en compétition automobile.

Disputé au Mans les 26 et sur le circuit de la Sarthe, le tracé, d'une longueur de 103,18 km, est essentiellement composé de routes poussiéreuses mais goudronnées, sur lesquelles chaque participant va rouler à six reprises par jour ; le Grand Prix se déroulant sur deux jours, la distance de course totale est ainsi de 1 238,16 km. Au bout d'un peu moins de 12 heures et 15 minutes, l'épreuve est remportée par le Hongrois Ferenc Szisz au volant d'une Renault AK. Le célèbre pilote italien Felice Nazzaro, sur Fiat, termine deuxième devant le Français Albert Clément.

Paul Baras, pilote Brasier, réalise le meilleur tour en course lors de son premier tour. Il conserve la tête de la course jusqu'au troisième tour, avant que Szisz ne s'empare de la première position, la défendant jusqu'à l'arrivée. La chaleur ayant fait fondre le goudron de la route, la course est vite rendue dangereuse et les crevaisons sont fréquentes. Néanmoins, le manufacturier de pneumatiques Michelin a conçu une jante amovible avec un pneu déjà posé, ce qui permet des échanges de roues rapides et donc d'économiser une quantité importante de temps. Cela a permis, le deuxième jour, à Nazzaro de passer devant Clément dont la Clément-Bayard 100 HP n'était pas équipée du système, contrairement à la Fiat 130 HP Corsa de Nazzaro.

Gros-plant-du-pays-nantais (AOVDQS)

Bouteille de gros-plant-du-pays-nantais.
Bouteille de gros-plant-du-pays-nantais.

Le gros-plant-du-pays-nantais (connu aussi sous le nom simplifié de gros-plant) est une appellation d'origine vin de qualité supérieure (AOVDQS) du vignoble de la vallée de la Loire qui produit des vins blancs secs principalement issus du cépage folle-blanche.

Il couvrait, en 2008, une superficie de 1 372 hectares dans la région Pays de la Loire, principalement au sud de Nantes dans le département de la Loire-Atlantique et déborde sur celui du Maine-et-Loire et de la Vendée. Ce vin est aujourd'hui, avec 79 380 hectolitres, le premier vin de qualité supérieure de France en volume.

Comme son voisin le muscadet, le gros-plant-du-pays-nantais peut être élevé sur lie. Élaboré depuis plus longtemps que ce dernier, le vin est aussi plus sec avec une certaine fraîcheur (acidité) ; il se caractérise par une robe pâle à reflet vert et dégage des arômes à dominante florale (fleur blanche, aubépine...), agrume (citron...) voire fruit exotique, avec parfois quelques notes minérales. Il est particulièrement connu pour accompagner les fruits de mer, notamment les huîtres de Cancale, moules et autres bigorneaux.

Guerre de Vendée

Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet, 17 octobre 1793, peinture de Paul-Émile Boutigny, Musée d’histoire de Cholet
Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet, 17 octobre 1793, peinture de Paul-Émile Boutigny, Musée d’histoire de Cholet

La guerre de Vendée est le nom donné à la guerre civile qui opposa partisans et adversaires du mouvement révolutionnaire, entre l’An I et l’An IV (1793 et 1796) au cours de la Révolution française, et plus particulièrement pendant la Première République.

Comme partout en France, la Vendée a connu des manifestations paysannes, entre 1789 et 1792. Mais c’est au moment de la levée en masse, en 1793, que la révolte ou rébellion vendéenne, aussi appelée insurrection vendéenne, s’est déclenchée dans un premier temps comme une jacquerie paysanne classique, avant de prendre la forme d’un mouvement contre-révolutionnaire.

Étalée sur trois années, la guerre a connu plusieurs phases, avec une brève période de paix, au printemps 1795. Elle ne s’est arrêtée qu’au début de 1796, après bien des combats, bien des morts et bien des destructions.

Lac de Grand-Lieu

Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).
Photo satellite du lac (crédit : CNES - Spot Image).

Le lac de Grand-Lieu est un lac situé en France, au sud-ouest de Nantes, à une dizaine de kilomètres au sud de la Loire, en presque totalité sur le territoire de la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, dans le département de la Loire-Atlantique.

Du fait de la très faible déclivité du terrain qu'il recouvre, il est caractérisé par une superficie très fluctuante, une faible profondeur, et un fonctionnement qui évoque plutôt celui de grands lacs peu profonds comme le lac Tchad, que celui de la plupart des autres grands lacs de France. Il s'agit en hiver du plus grand lac naturel de plaine français.

La faune et la flore du lac sont remarquables. Ce sont 270 espèces d'oiseaux, 19 espèces de reptiles et batraciens, 30 espèces de poissons et une cinquantaine de mammifères qui peuplent le site. C'est notamment un milieu très favorable pour l'anguille d'Europe. La zone du lac abrite 250 espèces de végétaux et 220 d'algues. Huit plantes s'y trouvant sont protégées au niveau international. La majeure partie du lac est recouverte d'herbiers flottants. Il a été classé en 1995 comme zone humide d'importance internationale par la convention de Ramsar.

Le Peuple breton

Le Peuple breton est un magazine d'actualité mensuel fondé à Rennes en janvier 1964 lors de la constitution de l'Union démocratique bretonne (UDB), un parti politique autonomiste à sensibilités socialiste et écologiste. Le magazine dépend financièrement du parti politique, mais la majeure partie de sa rédaction n'en est pas membre et ses colonnes sont ouvertes à d'autres courants de pensée. Média généraliste, Le Peuple breton reste toutefois un magazine d'opinion qui entend proposer à ses lecteurs de « regarder et comprendre le monde à partir de la Bretagne ».

Classé en presse périodique régionale, Le Peuple breton couvre l'information de la région depuis cinquante ans. Il a publié son numéro 600 en janvier 2014. D'un quatre pages noir et blanc au format tabloïd à ses débuts, il est passé au format A4 dans les années 1970, à la couleur dans les années 1990 et comporte 36 pages. Imprimé à 15 000 exemplaires au plus fort de son succès, son tirage mensuel moyen s'élève en 2013 à 4 000 exemplaires.

Le mensuel a pour sous-titre la traduction du titre en breton : Pobl Vreizh. Ce sous-titre provient d'un autre mensuel, entièrement brittophone, et publié par l'UDB parallèlement au Peuple breton entre 1970 et 1982. Cessant sa parution en raison de problèmes financiers, Pobl Vreizh est réapparu en 1984 sous la forme d'un cahier encarté chaque mois dans la publication francophone.

Muscadet (AOC)

Muscadet Muscadet-Sèvre et Maine sur lie.
Muscadet Muscadet-Sèvre et Maine sur lie.

Le muscadet est une appellation d'origine contrôlée (AOC) du vignoble de la Vallée de la Loire qui produit des vins blancs secs issus d'un cépage unique : le melon de Bourgogne. Cette appellation est classée AOC depuis 1937 (dernières modifications par le décret du 19 septembre 2001) et couvre une superficie de 13 000 hectares dans la région Pays de la Loire, principalement au sud de Nantes dans le département de la Loire-Atlantique et débordant sur ceux du Maine-et-Loire et de la Vendée.

Le vignoble du muscadet comporte plusieurs appellations : le Muscadet-Sèvre-et-Maine, le Muscadet-côtes-de-grandlieu, le Muscadet-coteaux-de-la-loire et le muscadet sans dénomination particulière. Le muscadet est un vin sec aux arômes floraux et fruités qui peut être élevé sur lie d'où il tirera une légère effervescence dite « perlante ». Ce vin s'accorde particulièrement bien avec les fruits de mer.

Nantes

Le Marité amarré au quai Ernest Renault (à coté du quai de la Fosse). L'île de Nantes est à droite. La grande tour située un peu plus au fond de l'image est la tour Bretagne.
Le Marité amarré au quai Ernest Renault (à coté du quai de la Fosse). L'île de Nantes est à droite. La grande tour située un peu plus au fond de l'image est la tour Bretagne.

Nantes est une commune française de l'Ouest de la France. Chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et préfecture de région des Pays de la Loire, elle est l'élément central de la communauté urbaine Nantes Métropole. Ses habitants sont appelés les « Nantais ». Située au sud du massif armoricain à 50 km de l'océan Atlantique, soumise à un climat océanique, elle s'étend sur les rives de la Loire.

Ville d'art et d'histoire, Nantes est la capitale des Namnètes, puis elle devient le siège d'un évêché au Ve siècle, puis le chef-lieu d'un comté franc, illustré par la personnalité semi-légendaire de Roland. Point d'appui de la résistance franque à la poussée des Bretons, Nantes est conquise en 851 par Nominoë. S'ouvre alors l'histoire bretonne de la ville, dont subsiste le château des ducs de Bretagne, résidence ducale du XVe siècle, époque où Nantes était véritablement la capitale du duché de Bretagne et où commença la construction de sa cathédrale actuelle. La duchesse Anne, de par ses mariages, contribuera à l'union de la Bretagne à la France…

Rezé

Le centre-ville de Rezé avec, de gauche à droite, l'hôtel de ville, l'église Saint-Pierre et la Cité Radieuse.
Le centre-ville de Rezé avec, de gauche à droite, l'hôtel de ville, l'église Saint-Pierre et la Cité Radieuse.

Rezé est une commune située en France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, chef-lieu d'un canton qui porte son nom. Située en Bretagne dans le Pays nantais, Rezé donne par ailleurs son nom au pays de Retz, pays traditionnel dont elle était le premier chef-lieu. Toutefois elle ne s'est pas retrouvée dans le doyenné médiéval de Retz mais dans le pagus Taifali, puis doyenné de Clisson, dit communément Outre-Loire, le primitif Pagus ratiatensis ayant été scindé en deux (Ouest et Est, Côte / Vignoble), sans doute en raison de la proximité de Nantes et de l'installation des Taifales).

La position de la ville, au confluent de la Loire et de la Sèvre Nantaise, en fait dès l'Antiquité, alors qu'elle portait le nom de ratiatum, un site militaire et économique privilégié. Sa situation stratégique entre Nantes et les Marches méridionales de la Bretagne, non loin de la frontière avec l'Anjou et le Poitou, et sa proximité avec la Vendée lui ont valu un passé tumultueux, notamment au cours des guerres de succession de Bretagne (entre Bretons, mais aussi entre la Bretagne, l'Anjou, l'Angleterre et la France), et de la guerre de Vendée lors de la Révolution française. Rezé fut plusieurs fois détruite.

Ancienne commune semi-rurale, très dépendante de l'évolution de Nantes, Rezé s'est fortement urbanisée en moins d'un siècle sous l'influence de celle-ci. S'étant développée autour de ses différents bourgs et hameaux, la ville au passé paysan et ouvrier a dû trouver la voie de son homogénéité, de la maîtrise de sa croissance. Elle affirme son identité dans l'agglomération nantaise par deux symboles : l'ancien village de pêcheurs de Trentemoult et la Maison radieuse de Le Corbusier. En 2019, l'Insee recense 42 919 Rezéens, ce qui fait de la commune la 4e plus peuplée du département.

Siège de Pouancé (1432)

Château de Pouancé (reproduction d’une gravure de 1694).
Château de Pouancé (reproduction d’une gravure de 1694).

Le siège de Pouancé de 1432 (également appelé troisième siège de Pouancé) est lié au différend qui opposa Jean II d’Alençon à son oncle, Jean V de Bretagne. Il fait suite aux sièges qu’a subis la ville de Pouancé en 1066 et en 1379.

Bien qu’il voit s’affronter Anglais, Bretons et Français dans le contexte de la guerre de Cent Ans, ce conflit trouve son origine dans une dispute familiale de nature financière.

Site archéologique de Jublains

Fragment de fresque représentant un pigeon trouvé sur le site du sanctuaire (Musée archéologique départemental de Jublains)
Fragment de fresque représentant un pigeon trouvé sur le site du sanctuaire (Musée archéologique départemental de Jublains)

Le site archéologique de Jublains est un ensemble de vestiges, datés principalement de l'époque romaine, présents sur le territoire de l'actuelle commune française de Jublains, située dans le département de la Mayenne (région des Pays de la Loire).

Lieu d'un sanctuaire du peuple celte des Diablintes, une ville du nom de Noviodunum est créée par les Romains, devient la capitale de ce peuple au moment de l'organisation administrative augustéenne et s'urbanise dans la seconde moitié du Ier siècle. La cité est dotée d'une parure monumentale, avec un ensemble de monuments publics témoignant de la diffusion du mode de vie romain : théâtre, forum et thermes, outre le sanctuaire celte qui est reconstruit en dur. La cité témoigne aussi des difficultés rencontrées à partir du IIIe siècle, avec la construction d'un élément fortifié qui constitue encore l'élément le plus impressionnant du site. Durant l'Antiquité tardive, la cité perd son statut de capitale, lorsque l'entité diablinte est rattachée au territoire des Cénomans.

Essentiellement connu pour le camp romain, classé monument historique en 1840, le site recèle d'autres vestiges intéressants tels que le théâtre, les thermes et le temple romain. Même si un simple bourg a remplacé la cité romaine, les vestiges remarquablement conservés font de Jublains un site considéré comme exceptionnel dans l'Ouest de la France. Le département de la Mayenne a ainsi décidé de procéder à de nombreuses acquisitions foncières afin que les recherches puissent se poursuivre.

Une chambre en ville

Une chambre en ville est un film musical dramatique français de Jacques Demy, sorti en 1982.

Sur fond de grèves et de conflits sociaux, à Nantes, François, un ouvrier en lutte, et Edith, une fille d'aristocrate, mal mariée à un bourgeois, s'aiment éperdument sous l'œil désabusé et impuissant de la veuve d'un colonel, mère d'Edith, chez qui François a pris la chambre en ville du titre.

Salué par la critique, mais boudé par le public à sa sortie, Une chambre en ville, entièrement chanté comme le sont Les Parapluies de Cherbourg, est beaucoup plus sombre que la plupart des films de Demy. Il exprime sa part d'ombre et permet de reconsidérer l'œuvre du réalisateur sous une autre perspective.

Virée de Galerne

La déroute de Cholet, octobre 1793
La déroute de Cholet, octobre 1793

La Virée de Galerne est une campagne militaire de la Guerre de Vendée pendant la Révolution française qui s’est déroulée dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Elle tire son nom de gwalarn, mot breton qui désigne le vent de noroît (nord-ouest).

Il s’agit de l’expédition effectuée par l’armée vendéenne qui, ayant traversé la Loire après la défaite de Cholet le , se rend à Granville dans l’espoir d’y trouver des renforts en provenance d’Angleterre.

N’ayant pu prendre Granville le , elle se replie vers Savenay où elle est anéantie par l’armée républicaine le . La bataille de Savenay marque la fin de ce qui sera appelé la première guerre de Vendée.