Wikipédia:Oracle/semaine 38 2014

Semaines : 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 



Déficit de la France modifier

Hello Oracléens et Oracléennes

Je ne comprends pas en quoi le déficit de la France est un problème, quoi qu'il advienne la France rembourse ses prêts bancaires. Et si elle se trouve en rupture de paiement qu'est-ce qui se passe? Il n'y aura pas d'huissier qui viendra saisir ses biens il me semble ! A-t-on une idée des scénarios possibles qui se dérouleraient si la France était encore plus endettée. Et si elle ne l'était pas du tout voire bénéficiaire, ça changerait quoi- à part payer moins d'impôts ? --

Merci déjà pour vos lumières, en plus si vous connaissiez un bouquin où on m'expliquerait tous ça, je vous en serai profondément reconnaissant Le ciel est par dessus le toit (discuter) 15 septembre 2014 à 16:44 (CEST)[répondre]

Bonjour Le ciel est par dessus le toit,
Figure-toi que c'est une question que je me suis moi aussi déjà posée. Il se trouve que lorsque j'étais jeune lycéen découvrant l’économie en 2006, j'apprenais que la dette publique de la France était de plus de 1 100 milliards d'euros (soit 64 % du PIB d'après ce graphique). Or, il est clair qu'à l’époque, ni les politiques, ni les médias (ni pas énormément d'économistes d'ailleurs) ne semblaient véritablement préoccupés par cette question (vous avez une fois entendu Chirac dire qu'il fallait réduire la dette vous ?) D'ailleurs en 2007, à part Bayrou, je ne crois pas que qui que ce soit durant la campagne traitait de cette question. Bref, du coup, déjà à l'époque je ne comprenais pas bien cette indifférence. Et puis les différentes crises sont arrivées et depuis cela devient un sujet de conversation quasiment quotidien. J'avoue que parfois je me demande, s'il n'y avait pas eu ces crises, si on n'aurait pas continué à ne jamais parler de ces dettes et de ces déficits qui se creusaient pour bon nombre de pays (car on n'était pas les seuls dans ce cas là, y compris l’Allemagne, avec le même niveau que nous en 2007...). --Floflo (discuter) 15 septembre 2014 à 17:01 (CEST)[répondre]
Le problème serait au niveau de la confiance. Si un pays ne peut plus rembourser ses prêts, plus aucune banque ne lui achètera ses emprunts (sauf à des taux d'usure), ce qui remettrait en cause le fonctionnement de base de l'État, car presque tout est financé à partir de prêts (que ce soit à 3 mois ou à 20 ans). Je pense que Crise de la dette publique grecque doit pouvoir éclairer ces mécanismes. Cæruleum (discuter) 15 septembre 2014 à 17:15 (CEST)[répondre]
Il me semble que l'Islande, elle n'a pas payé ses dettes et s'en est plutôt bien sortie - a vérifier, mais j'ai le souvenir de ça.
Pourquoi acheter ces emprunts ? je ne comprends pas.
De plus, il me semble que les états ont financé les banques lors de la dernière grande crise des subprimes - je suis pas sûr que ça s'écrive comme ça. Je dis dernière grande crise car depuis 1973, j'ai toujours entendu dire qu'on était en crise !!!
On peut aussi, comme le font souvent les pays pauvres, demander nous aussi à ce qu'on nous supprime notre dette.
Ce que je ne comprends vraiment pas, c'est en quoi est-ce si important que ça, ça change quoi ?
@floflo, c'est bien ce qui me semblait que Bayrou était le seul à en parler, et qu'à l'époque tout le monde s'en fichait comme de sa première dent.
--Le ciel est par dessus le toit (discuter) 15 septembre 2014 à 17:29 (CEST)[répondre]
J'étais parti pour donner mon opinion, mais je ne suis pas un spécialiste. Cependant, le cas de l'Islande est très particulier, expliqué dans crise financière de 2008 en Islande. En gros, ce n'est pas du tout l'État qui a fait faillite, mais les banques. Celles-ci (encouragées par l'État et la banque centrale islandaise) ont fait n'importe quoi en termes d'offre de spéculation proposée à ses clients européens particuliers, notamment britanniques et néerlandais (jusqu'à 7% de taux d'intérêt sur des comptes d'épargne). Cela a déclenché une mini-guerre économique entre l'Islande et le Royaume-Uni, ce dernier prenant l'initiative de rembourser ses ressortissants de l'argent perdu dans la banque Icesave, désormais nationalisée. Et du coup, le fameux vote islandais portait sur la question : « faut-il rembourser le gouvernement britannique ? ». C'est assez technique, mais on peut voir que cela n'a strictement rien à voir avec la situation française. Turb (discuter) 15 septembre 2014 à 18:20 (CEST)[répondre]
>Pourquoi acheter ces emprunts ? je ne comprends pas.
Quand l'État a besoin d'argent en cours d'année pour payer les salaires des fonctionnaires ou la sécurité sociale, il met en vente des Obligation (finance). Une banque, un fonds d'investissement ou un particulier peuvent acheter ces titres, c'est-à-dire qu'ils prêtent de l'argent à l'État en espérant une rémunération en intérêts au bout d'un certain temps (en plus du remboursement du capital). Le taux d'intérêt est fixé par le marché. Si l'État ne peut pas rembourser ses dettes, les banques/investisseurs/particuliers en sont pour leurs frais (ils perdent les intérêts voire leur investissement) et vont éviter de prêter à nouveau à ce mauvais payeur. La prochaine fois que l'État aura besoin d'argent, les taux d'intérêt (fixés par l'offre et la demande) vont beaucoup monter, car ils reflètent le risque plus élevé de perdre sa mise. L'État payera donc très cher ses futurs emprunts (voir Service de la dette ; les paiements coutent déjà 130 milliards par an au gouvernement français). Quand le taux de la dette à 10 ans dépasse les 6-7 % (valeur un peu arbitraire mais utilisée), le gouvernement sait qu'il ne pourra jamais rembourser un emprunt fait à un tel taux et doit donc trouver une autre solution (demander l'aide du FMI ou faire faillite).
>depuis 1973, j'ai toujours entendu dire qu'on était en crise !!!
Si tu as été élevé en France, c'est en effet le sentiment répandu, mais il ne correspond pas du tout à ce qu'on ressenti les pays qui se sont intégrés à l'Union européenne dans les années 1980 (Espagne, Portugal, etc.) qui ont connu 25 ans de croissance avant cette crise.
>On peut aussi, comme le font souvent les pays pauvres, demander nous aussi à ce qu'on nous supprime notre dette.
Le gouvernement français peut annuler une dette de quelques centaines de millions qu'il avait prêtés à un gouvernement pauvre. Mais d'une part, la dette des pays développés est beaucoup plus élevée (centaines de milliards d'euros) et d'autre part elle est détenue par des acteurs privés (grandes banques) qu'il serait très risqués d'envoyer à la faillite (ce serait envoyer des dizaines de milliers de clients particuliers à la rue sans le sou). Cæruleum (discuter) 15 septembre 2014 à 18:31 (CEST)[répondre]
Si j'ai bien compris, corrigez-moi si je me trompe. Il faut que les banques soit rassurée sur la solvabilité du pays à qui elles prêtent, sinon elles le font à des taux d'intérêt élevés, ou ne prêtent plus du tout.
Si elles le font à des taux élevés, la dette augmente.
Si elle ne prêtent plus, cela met en péril l'action de l'état.
Je ne comprends pas comment un état peut faire faillite, je comprendrai aisément qu'il soit en rupture de paiement, à moins que le mot faillite à ce sens là.
J'ai plein d'autres questions sur ce sujet ou sur des sujets annexes, car j'ai beaucoup de mal à trouver un documentation exhaustive et simple sur cela. Mais comme je ne veux pas monopoliser l'Oracle, je vous remercie pour les précisions apportés. Merci de me dire au moins si mes conclusions exposé juste au-dessus sont les bonnes. --Le ciel est par dessus le toit (discuter) 15 septembre 2014 à 18:47 (CEST)[répondre]
Oui c'est « cessation de paiement » qui est utilisé plutôt que faillite. Je ne sais pas si les conclusions sont correctes, mais tout au moins elles correspondent à ce que j'ai compris de la situation (sans être un spécialiste), et dans l'attente qu'un autre contributeur de l'Oracle apporte de meilleures précisions. Cæruleum (discuter) 15 septembre 2014 à 19:15 (CEST)[répondre]

Déficit de la France (2) modifier

Oui, le terme technique est "faire défaut" et pas "faire faillite", parce qu'un Etat n'est pas une entreprise ou un particulier, et il ne peut donc pas faire faillite au sens commun du terme. Il n'y a pas de liquidateur judiciaire qui vend ce qui peut être vendu, ni d'huissier qui vient saisir ce qui peut être saisi. Un Etat qui a fait défaut continue à faire ce qu'il a fait auparavant : un Etat ne cesse pas d'exister parce qu'il ne paye pas ses dettes.
Sinon, l'essentiel a été dit. Premièrement, ce ne sont pas les banques qui prêtent à l'Etat, mais des investisseurs privés qui achètent les dettes (obligations) de l’Etat sur les marchés financiers (il y a parmi eux des banques, mais pas seulement). Deuxièmement, un Etat qui fait faillite risque de devoir payer très cher les emprunts qu'il fera dans l'avenir, parce que les prêteurs seront échaudés. Troisièmement, un autre risque est l'effet de contagion systémique : si l'Etat ne rembourse pas ses dettes, le risque est qu'il plonge dans la faillite les acteurs financiers (dont les banques) à qui il devait les rembourser, qui eux mêmes vont plonger dans faillite d'autres acteurs envers qui, à leur tour, ils étaient endettés, etc. A la fin, on peut avoir ainsi détruit le système financier du pays -et ça, c'est un vrai problème…
Une fois cela dit, il faut complexifier la réponse : une grande partie du problème est la confiance que peut inspirer l'Etat. Si les acteurs financiers considèrent que l’Etat qui fait défaut ne pouvait pas rembourser sa dette, sauf à détruire l'économie du pays à force d'impôts, mais que si on lui efface sa dette, il est de nouveau en capacité d'honorer ses obligations : alors les acteurs peuvent prendre leur perte, et recommencer à prêter à des taux raisonnables. Pour trancher cette question, il faut rentrer dans des détails techniques (la question est, en particulier, de savoir si l'Etat a un déficit primaire faible, ou nul : si oui, recommencer à lui prêter est un bonne idée pour un prêteur).gede (d) 15 septembre 2014 à 21:06 (CEST)[répondre]

Il manque une considération très importante à ces commentaires : le déficit cumulé coûte une fortune à l’État, le service de la dette (c'est à dire le remboursement simplement des intérêts, même pas du capital) est le premier budget public en France ! Autrement dit, quand on paye nos impôts, l'argent de ce premier budget de l’État ne sert même pas à faire des investissements qui amélioreront l'économie et la richesse de la collectivité, même pas à faire de l'entretien et payer le quotidien des services étatiques : c'est de l'argent que l’État collecte avec toute son pouvoir régalien, pour le redonner aux banques qui lui prête de quoi couvrir ses emprunts. C'est ça le scandale permanent (et bien caché) du déficit : dans la circulation des budgets étatiques, l'argent qui devrait servir à satisfaire des intérêts collectifs est en fin de compte redistribué à des intérêts privés (et c'est pour ça que beaucoup de grands financiers « votent à gauche », parce qu'il est dans leur intérêt direct que l’État se creuse des déficits, et use ainsi sa puissance publique à leur servir de collecteur de taxes récupérées pour des intérêts privés).
Par rapport à des circuits économiques donnés, le problème du déficit est que par ces prélèvements de sangsue, il « plombe » la capacité de l’État à agir pour le bien public. Plus l’État accumule des déficits, et plus il perd sa force d'intervention sur les investissements : les lendemains qui chantent de mettent à chanter de plus en plus faux. Au bout d'un moment, on attaque l'os, et l’État n'est même plus capable d'entretenir au quotidien l'appareil étatique à l'identique (et en France, ça se traduit par la dégradation des réseaux routiers, des capacités militaires, des prestations de protection sociale,...) - là, ça déchante.
Traditionnellement, un gouvernement se sort de cette impasse par une dévaluation, qui a pour effet que par rapport à une vie économique et des circuits donnés, le poids de la dette (inscrit en unité monétaire) s'allège. L'arme de l'inflation est un moyen pour l’État d'être mauvais payeur sans que ça se voie trop. Mais ça ne marche pas en continu (c'est la spirale de l'inflation) et dans la construction européenne, les règles sont telles que les états ne peuvent plus dévaluer (c'est au fait pour ça que la grande finance, en plus d'être complaisant avec les politiques de gauche et les relance par la consommation, regarde d'un très bon œil la construction européenne... - prolétaires de tous les pays laissez-nous vous plumer tranquillement  )
Mais quand on passe ce point mortel où l'entretien à l'identique n'est même plus assuré, et où donc la capacité de l’État à faire rentrer correctement les impôts n'est même plus garantie, c'est le commencement de la fin. Parce que l’État couvre son déficit non pas par des emprunts à très long terme (comme le ferait une société anonyme proposant des actions sur le marché), mais par des emprunts à moyen et court terme. Quand l’État n'assure plus la rentrée de ses impôts, quand l'entretien du tissu social n'est même plus garanti, l’État devient mauvais payeur (ça se voit déjà avec les délais de payement des marchés publics) et les sommes prêtées à l’État risquent de ne pas être remboursées, ou de l'être avec retard : c'est un défaut de paiement. Du coup, les investisseurs considèrent que l'emprunt d’État est un risque financier, et n'acceptent de prêter qu'à des taux plus élevés. Mais les taux étant plus élevés, le service de la dette augmente d'autant, qui passe de premier budget de l’État à ... bé encore plus premier, quoi.
L’État ne peut plus investir, ne peut plus tenir son rang, et au bout d'un moment c'est l'implosion. Il perd son triple A (déjà fait pour la France), glisse sur la pente savonneuse, et si des réformes énergiques ne sont pas entreprises (essentiellement, réduction drastique du traitement des fonctionnaires) le pays finit par se retrouver en tutelle économique (la France est déjà sous "surveillance" européenne, au fait) et la tutelle prendra à sa place mais sans finesse les mesures qui s'imposent (donc, réduction drastique du traitement des fonctionnaires, mais cette fois ci à la hache).
Bien sûr, il faut prendre ici « fonctionnaire » dans un sens métaphorique. Le point est que le budget étatique destiné à l'entretien courant de la société est d'une manière ou d'une autre redistribué, donc sert en fin de compte à payer des gens. Tant que c'est pour produire du travail utile, OK, mais la tentation constante du politique est de faire du clientélisme, donc de payer un peu plus des gens qui leur sont favorable et qui tendent à voter pour eux. Macroscopiquement, ça revient à dire que la politique sociale d'un État peut se pervertir à détourner l'argent des travailleurs productifs pour le rediriger vers des personnes « socialement défavorisées », pauvres, et qui ont (oh surprise) « besoin » de la protection de l’État - et quand la protection consiste à les enfermer dans un système d'aide, les clients sont fidélisés. Mais ça ne peut pas marcher indéfiniment ; et le jour où le soufflé économique retombe, ce sont toutes ces catégories « défavorisées » qui se retrouvent sur le bord de la route : l’État n'a plus les moyens de sa politique sociale / de son clientélisme.
Voilà pourquoi c'est important, la finance. Et voilà pourquoi la France est aujourd'hui dans une situation assez catastrophique. Michelet-密是力 (discuter) 16 septembre 2014 à 06:38 (CEST)[répondre]
Le défaut de paiement est le fonctionnement normal des États, et le fait qu'un État puisse pendant plus de quarante ans, comme le font presque tous les États développés en ce moment, ne pas restructurer sa dette pour effacer la moitié ou les trois-quarts de l'ardoise est une situation anormale, jusqu'à la seconde guerre mondiale les États faisaient défaut tous les vingt ou vingt-cinq ans, généralement à l'occasion d'une guerre mais pas toujours, et ça n'a jamais empêché les prêteurs de leur prêter.
Faut comprendre la logique : si pendant vingt ans un État rembourse, disons, dans les 20% à 25% de sa dette chaque année, cela implique qu'environ tous les quatre à cinq ans un prêteur se rembourse et, au-delà, fait du profit ; s'il prête à dix ans, il est pratiquement certain de doubler ou tripler sa mise au bout de ce délai ; bien sûr, certaines fois il aura prêté moins de quatre ans avant le défaut de paiement et perdra tout ou partie de sa mise, mais entre-temps il aura déjà prêté deux ou trois fois dans des cas où il aura doublé sa mise, l'un dans l'autre il s'en sera plutôt bien tiré, et tant pis pour la fois où ça aura mal marché, ça ne l'empêchera pas de prêter de nouveau au même État juste après le défaut de paiement, puisque cette fois il a la quasi-certitude de doubler ou tripler sa mise.
À date récente on peut très bien voir ça, par exemple, avec certains États d'Amérique Latine, en tout premier l'Argentine : elle a fait défaut trois fois au cours des quarante dernières années, et à chaque fois, n'a éprouvé aucune difficulté à lancer des emprunts juste après, ce qui prouve donc que le défaut de paiement n'est pas du tout dissuasif pour les prêteurs, puisque donc il savent que par la suite un État se trouvera pendant une durée suffisamment longue un des meilleurs payeurs de la place. Et pour la France ou les États-Unis ou la Grande-Bretagne ou l'Allemagne, par exemple, tous ces États ont failli entre la fin des années 1920 et le début des années 1930, et effacé la plus grande partie voire la totalité de leur dette, et juste après ont pu le plus aisément du moins lancer de grands emprunts. C'est ainsi, malgré des pertes un fois de loin en loin, les prêteurs savent que le plus souvent le prêt aux États est le plus sûr et le plus rentable des investissements. >O~M~H< 16 septembre 2014 à 09:41 (CEST)[répondre]
Bonjour, vous pouvez consulter cet article : Arrêt des activités gouvernementales fédérales de 2013 aux États-Unis qui détaille certaines conséquences. A noter, que cet article concerne les Etats-Unis et que cet arrêt des activité n'est pas dû à un problème de refinancement sur le marché, mais en raison de négociations difficiles sur le budget 2014. Mais il illustre quelque peu l'impact d'un "défaut de paiement". Cordialement --Ours [Causer avec un ours] 16 septembre 2014 à 11:13 (CEST)[répondre]
Merci pour vos nombreuses participations mais je dois avouer que je suis encore plus perdu qu'avant. --Le ciel est par dessus le toit (discuter) 16 septembre 2014 à 17:04 (CEST)[répondre]
Je vais essayer une explication un peu simplifié. Si un pays se trouve en rupture de paiement, on peut annoncer une hausse du chômage au vu des fonctionnaires qui ne seraient plus payés. Ensuite, vu qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses, toutes les tâches dont l'état s'occupe s'arrête comme : la défense, les infrastructures, les écoles, etc. Ce qui crée de nombreux problèmes à beaucoup de niveaux. Si l'on examine du point de vue de l'éducation, on peut supposer, que dans notre système, une entreprise privée pourrait remettre sur place des écoles, toutefois à un coût bien plus élevé, créant ainsi un déséquilibre très grand entre les très riches et la classe moyenne/pauvre avec toutes les conséquences qu'un tel déséquilibre peut laisser entrevoir. Ceci est un scénario très extrême et beaucoup de choses sont liés, il est, de ce fait difficile d'en rester à une explication "simple". J'espère avoir pu vous éclairer un peu. Cordialement --Ours [Causer avec un ours] 17 septembre 2014 à 15:16 (CEST)[répondre]
C’est très orienté idéologiquement. Vous êtes en contradiction flagrante avec plusieurs des intervenants que vous prétendez résumer. Je ne peux que conseiller au ciel par dessus le toit de relire Gede et Olivier, qui sont, il me semble, assez clairs – et généralement compétents sur ces sujets. rv 17 septembre 2014 à 16:15 (CEST)
Je ne prétendais résumer personne. Si ce n'est pas clair mes propos ci-dessus n'engage que moi. Après, je voulais juste essayer d'amener une approche, mais autant pour moi si j'ai échoué, je laisse les gens compétents le faire. Cordialement --Ours [Causer avec un ours] 17 septembre 2014 à 16:57 (CEST)[répondre]
Au risque de paraître prétentieux, j'ai le sentiment qu'il y a beaucoup d'erreurs techniques plus ou moins graves, d'affirmations floues ou infondées, dans certaines réponses. J'ai bien dit certaines : les réponses de Caruleum sont très bonnes, par exemple. Après tout, l'économie est un sujet technique, et le niveau des journalistes économistes en France est assez faible, ce qui affecte le niveau de connaissance générale des gens qui n'ont pas fait d'étude dans le domaine.
Au-dessus, Ours dit "si un pays se trouve en rupture de paiement" : c'est une confusion entre "pays" et "Etat". Un pays en cessation de paiement n'est pas un Etat qui fait défaut. Les deux n'ont rien à voir, et les problèmes économiques auxquels ces deux situations renvoient ne sont pas du tout les mêmes.
Dans la réponse de Michelet, on apprend que la dévaluation est un instrument en cas de crise de la dette publique : c'est l'inverse qui est vrai. Pour le cas des pays en développement, qui empruntent souvent en devises étrangères, la dévaluation conduit soit à la crise de la dette publique, soit l'aggrave (c'est le cas de l’Argentine, en 2001, par exemple). Pour les autres Etats, l'impact direct est nul (et il est positif si la dévaluation permet une relance de l'économie, mais c'est indirect).
Dans sa réponse, on a également l'impression (c'est suggéré) que la France est sur le point de faire faillite. On a également l'impression qu'elle doit emprunter, par conséquent, de plus en plus à court terme. C'est totalement faux : la maturité (durée) des emprunts de l’Etat français n’a jamais été aussi élevée qu'aujourd'hui. En fait, la durée des emprunts résulte d'un arbitrage complexe entre sécurité financière (emprunter à long terme) et coût (les emprunts à court terme coûtent moins cher). L'Etat français, dans les années 1990 et 2000, grâce à l'instrument financier appelé swap, avait tenté de concilier les deux, ce qui l'avait conduit à emprunter à plus court terme. Avec la baisse des taux longs, cette politique a été inversée, et la maturité a augmenté.
Au-delà de ce point technique, les taux que paie l'Etat français n'ont jamais été aussi faibles : cela veut dire que les prêteurs pensent que l’Etat français ne va pas faire faillite (et eux, ils savent de quoi ils parlent : c'est leur métier de le savoir). Brandir la menace d'une faillite de l'Etat français est tout simplement dire n’importe quoi.
Il faut, à ce sujet, donner un ordre de grandeur, pour savoir de quoi on parle : le remboursement des emprunts ne représente que 16% du budget de l'Etat (administrations centrales) : ce n'est pas rien, mais ce n’est pas exactement la situation dans laquelle se trouve un Etat au bord de la faillite. D'ailleurs, en fonction du type de ventilation des dépenses publiques que l'on adopte, ce n’est pas non plus le premier poste de dépenses. Le premier est l’éducation publique (21% du budget).
Dans la pertinente réponse d'Olivier ont apprend des choses néanmoins fausses : ni l'Etat français, ni l'Etat britannique, ni l’Etat américain n'ont fait défaut dans les années 1920-1930. L'Etat français n'a pas fait défaut depuis 1797 (faillite dite des deux tiers). L'Etat britannique n'a jamais fait faillite (j'ai bien dit britannique, pas anglais), et il avait une dette supérieure à 150% du PIB dans l'entre deux guerre, qu'il a continué à honorer. Comme en France, la dette publique britannique a fortement baissé grâce à une inflation importante après 1945 (et une forte croissance, surtout pour la France), mais ce n’est pas, au sens précis du terme, un défaut.
Pour revenir à la question initiale, et redire ce qui a été dit : le problème de la dette publique est que son remboursement se fait au détriment du reste des autres dépenses, en particulier d'investissement. Si l'Etat français pouvait mettre 16% de son budget dans les investissements (recherche fondamentale, infrastructures, etc.), notre situation serait vraiment meilleure. Certains historiens et économistes, par exemple, pensent que le fait que l'Etat britannique ait honoré tout au long du XIXe siècle une dette considérable (250% du PIB en 1815 ; 100% 50 ans plus tard : la France est à 94% : cela situe les choses), au détriment de dépenses publiques, en particulier dans son système éducatif, est une des raisons du recul britannique à partir de la fin du XIXe siècle. C'est cela le problème de la France : nous perdons des marges de manœuvre.
Mais, pour assurer la stabilité de notre système financier (voir ma première réponse), la stabilité de la construction européenne, il est hors de question de faire faillite, "juste" pour retrouver ces marges de manœuvre. La solution optimale serait sans doute d'avoir une inflation à 4 ou 5% sur 30 ans, qui nous permettrait de faire "fondre" sans trop de douleur notre dette publique.
L'autre risque est l'effet "boule de neige" de la dette : le fait que l'accroissement rapide de la dette publique devienne incontrôlable, et que l'on finisse par emprunter pour rembourser les dettes précédentes, puis par ne plus pouvoir rembourser du tout. Le risque n'est pas nul, notamment parce que la charge de la dette remontera avec les taux d'intérêt (leur hausse aura lieu s'il y a une reprise économique), et les déficits qui sont élevés. Mais : l’État français a fait des efforts considérables (en fait). Son déficit structurel a fortement baissé depuis 4 ans (il est inférieur à 2%). Cela permet d'être raisonnablement optimiste à horizon 20 ans (et sans crainte à court terme).
On peut, par ailleurs, penser que l’Etat français dépense trop, qu'il serait bon de lui faire subir une bonne cure de libéralisme (pourquoi pas : c'est une autre question, qui n’a pas de réponse absolue). Mais utiliser la menace de la dette publique pour prôner cette politique est tout simplement de la mauvaise foi. gede (d) 17 septembre 2014 à 17:55 (CEST)[répondre]
  Oursdesmontagnes : L'impact sur les fonctionnaires n'est pas de les mettre au chômage (ça ne se voit que dans des cas extrêmes) mais de réduire leur traitement. Idem pour les aides publiques diverses à telle ou telle catégorie de nécessiteux. En pratique, la réduction du « train de vie » de l’État a un effet sur tout le monde, parce qu'un fonctionnaire qui achète moins, ça fait moins de voitures neuves en vente, etc... et le chômage ne touche pas tellement la fonction publique, mais tout le secteur privé, du fait de la récession économique induite par la réduction (imposée) des dépenses étatiques.
  Gede :, tu es gonflé de dire que « la dévaluation [n'est pas] un instrument en cas de crise de la dette publique », étant donné ses effets sur l'inflation (et le fait que la planche à billets fonctionnera lourdement en cas de dévaluation). Du temps où les emprunts d’État étaient rédigés en franc, une dévaluation de 50% du franc par rapport aux devises extérieures réduisait mécaniquement la dette étatique de 50% par rapport aux devises extérieures. D'autre part, par rapport aux besoins de circulation monétaire interne, si le doublement des flux monétaires vers l'étranger (pour régler les dettes inscrites en franc) . L'effet sur l'économie interne n'est évidemment pas nécessairement de 50%, mais en pratique une dévaluation s'accompagne d'inflation (ne serait-ce que par le renchérissement des biens étrangers), et cette inflation là, mécaniquement, revient à diminuer d'un même facteur la dette étatique. L'autre effet d'une dévaluation est de doper les exportations et de restreindre les importations, ce qui améliore un peu la compétitivité du pays vis à vis du reste du monde, et donc favorise les entreprises qui exportent au détriment de celles qui importent, mais ne change pas radicalement l'économie intérieure par ailleurs.
  Gede :, si les taux que paye l’État français sont aujourd'hui faible, c'est parce que la France est liée à l'Europe, et que si la réforme ne vient pas de l'intérieur elle sera de toute manière imposée au nom des traités, et sans impact sur la valeur de l'Euro : de ce point de vue, les engagement signés par la France sont toujours du bon papier, mais ça ne veut pas dire pour autant que les français ne vont pas déguster sur les mesures administratives et économiques qui vont être prises dans les deux-trois prochaines années.
A bon entendeur, salut, donc, et rendez-vous dans deux ou trois ans   Michelet-密是力 (discuter) 17 septembre 2014 à 20:53 (CEST)[répondre]
Premier point : ton raisonnement est véritablement un défi au bon sens. Exemple fictif : en t0, l'Etat français doit 100 €. L'euro vaut 1 dollars. La dette de l'Etat français vaut donc 100 $. En t1, l'€ baisse de 50% par rapport au dollars. L'Etat français doit toujours 100€, c'est-à-dire maintenant 50 $. Mais l’Etat français a emprunté en euros. Il se moque de savoir combien cela fait en dollars. Il s'en moque parce sa dette est toujours strictement identique dans la monnaie dans laquelle il reçoit ses recettes fiscales, qui est la même que celle dans laquelle il la rembourse : 100 €.
Par contre, imaginons une autre situation : l’Etat argentin a une dette de 100 dollars en t0 (où 1 pesos = 1 $), car il a emprunté en dollars et pas en pesos. Le pesos baisse de 50% par rapport au dollars. L'Etat argentin est très mal : il doit toujours 100 dollars, mais il faut, pour les payer, qu'il trouve maintenant non plus 100 pesos, mais 200 pesos. Sa dette a donc doublé par rapport à la monnaie dans laquelle il reçoit ses recettes fiscales. Il a suivi ton conseil, il a fait une grosse erreur...
Autrement dit, la dévaluation a provoqué une augmentation de la dette. Cette situation est celle de beaucoup d'Etats de pays en développement qui empruntent en monnaie étrangère. C'est pour cela que la dévaluation y cause ou aggrave la crise qui conduit au défaut (ex : l'Argentine).
Dans le premier type d'exemple, tu peux ensuite essayer de trouver des conséquences indirectes, type inflation importée. Mais cela ne renvoie à aucun exemple précis. Dans tous les cas, on est dans des effets de deuxième ordre, qui reposent sur de nombreuses hypothèses (par exemple, tu ne peux pas à la fois dire que c'est bon parce que cela génère de l'inflation, qui diminue la dette, et parce que cela rend le pays plus compétitif, ce qui accroît les rentrées fiscales. Le premier mécanisme détruit le second : l'inflation finit par faire remonter les prix des produits exportés, ce qui annule les gains de compétitivité.). La "planche à billet" n'a par ailleurs aucun rapport avec la dévaluation (où vas-tu chercher des choses pareilles ?).
Deuxième point : c'est totalement faux. Les prêteurs prêtent à l'Etat français, pas à l'Europe, et ils appliquent le taux d'intérêt qui leur semble pertinent étant donné leur évaluation du risque de défaut de l'Etat français. Ils appliquent un taux d'intérêt différent à chacun des autres Etats membres de l’euro, et ces taux n'ont aucun rapport les uns avec les autres, pour la simple raison qu'il n’existe pas d'union budgétaire entre les Etats membres, donc pas de lien entre leurs dettes. La France paye ainsi 1,41% à 10 ans, l'Allemagne (moins risquée) 0,95%, l'Italie (plus risquée) 2,63%, etc. C'est d'ailleurs cette situation qui est à l’origine de la crise des dettes souveraines, où les investisseurs ont joué contre certains Etats, dans une situation où la BCE ne faisait rien, et où il n’y avait aucune solidarité budgétaire (on a fait quelques pas mesurés dans cette direction, mais pas suffisants pour changer vraiment la situation). Durant cette crise, les taux d'intérêt de l’Etat français, même s'ils ont augmenté, sont restés dans des niveaux historiquement bas. gede (d) 17 septembre 2014 à 23:55 (CEST)[répondre]
  Gede :, avant de parler de "défi au bon sens", lis soigneusement ce qui est écrit, ça t'éviteras de te ridiculiser en public par tes erreurs manifestes de lecture : tu parles d'emprunts rédigés en dollars ou en euro, alors que je parles « Du temps où les emprunts d’État étaient rédigés en franc ». D'autre part, je n'ai pas dit que l'emprunt est fait par l'Europe, mais simplement que « la France est liée à l'Europe, et que si la réforme ne vient pas de l'intérieur elle sera de toute manière imposée au nom des traités » : c'est ça qui donne un effet stabilisateur aux emprunts français, qui ne sont néanmoins plus du "triple A" (et ça, c'est factuel). Et tu as beau dire que « tout va très bien madame la marquise », rendez-vous dans deux ou trois ans   Michelet-密是力 (discuter) 18 septembre 2014 à 07:59 (CEST)[répondre]
Premier point, je t'ai lu, et remplace euro par franc et dollar par n'importe quelle monnaie que tu veux de l'époque avant l'euro : tu verras, rien ne change. La seule possibilité que je vois, c'est que tu as confondu défaut d'un Etat et cessation de paiement d'un pays (deux situations qui n'ont rien à voir). Pour un pays en cessation de paiement, la dévaluation est, en effet, un outil de base.
Deuxième point : je t'ai lu, et je t'explique que l’appartenance à l'euro ne donne aucun effet stabilisateur à la dette de la France. Il n'y a pas d'union budgétaire : chaque Etat est seul pour lui-même, dans une situation encore plus mauvaise que s'il n’était pas membre de l’euro, parce qu’il n’a pas une banque centrale qui existe juste pour lui, et qui sera toujours prête à le soutenir, à faire marcher la "planche à billet", s'il est victime d'attaques spéculatives. C'est cela qui a failli emporter l'Espagne ou le Portugal en 2011-2012 (pour une analyse technique de la question, on peut lire cet article de P. de Grauwe et cet article Krugman).
Enfin, tu as raison de citer le triple A, parce que cela dit le contraire de ce tu affirmes. Avoir le triple A, cela signifie que l'agence de notation pense que l’Etat ne fera jamais faillite, qu'il n'y a aucun scénario possible où cela peut se produire. De fait, l'Etat français n'est plus dans cette situation. Toutefois, comme je l'expliquais, il est absurde de dire qu'il est sur le point, ou qu'il y a de forts risques, qu'il fasse faillite (ce qui correspond à des notes C ou B-). Non : il est peu probable que l'Etat fasse faillite, mais le risque n'est pas nul (ce qui est mon constat). Cela correspond à une note double A (dette de haute qualité) : précisément celle qu'a la France. Pour le dire différemment, les agences de notation pensent que la dette française est de haute qualité, et pas de première qualité… gede (d) 18 septembre 2014 à 17:45 (CEST)[répondre]

Déficit de la France (3) modifier

Merci gede, toutefois je ne voulais pas que ma question cause une empoignade entre contributeurs, il me semble avoir compris un peu de quoi il retournait, mais faut avouer que tout cela est bien compliqué pour le citoyen, moi j'avais cru comprendre en lisant la presse que la dette causait aussi du chômage, ne permettait pas la croissance et j'avoue que j'ai l'impression que la presse mélange un peu tout, où alors il me manque simplement les connexions neuronales nécessaire pour être en mesure d'y voir plus clair. En tous cas Merci à vous tous. --Le ciel est par dessus le toit (discuter) 17 septembre 2014 à 19:26 (CEST)[répondre]

En fait, sur le lien entre dette et chômage, celui-ci est fait un peu par raccourci sur le fait que pour rembourser la dette et réduire le déficit il faut des recettes, donc des impôts/charges/taxes, ce qui peut à la fois causer des licenciements (baisse des marges voire carrément dépôt de bilan des entreprises) ou freiner les embauches (en partie à cause des charges sur salaires). --Floflo (discuter) 17 septembre 2014 à 19:43 (CEST) Et pour la croissance, il est vrai aussi que payer des impôts pour rembourser la dette et payer ses intérêts a moins d'impacts sur la croissance que s'ils étaient utilisés pour financer des investissements. --Floflo (discuter) 17 septembre 2014 à 19:46 (CEST)[répondre]
(conflit) Un peu après le début de la crise, au moment où les Etats ont commencé à mener des politiques d'austérité, une étude de deux économistes importants (Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff) affirmait que, au delà de 90% de dette publique, la croissance économique diminuait de moitié (ce qui, indirectement, provoque du chômage). L'article ne précisait pas par quel biais cela se produisait, mais les mécanismes les plus évidents sont : 1) une hausse de la fiscalité, qui entrave l’activité économique ; 2) une baisse des investissements publics (voir ma deuxième réponse au-dessus) 3) plus un effet d'éviction. Cette étude a beaucoup été reprise par les gouvernements qui cherchaient à justifier leurs politiques d'austérité, et par les éditorialistes (surtout libéraux).
Le problème est que cette étude est fondée sur plusieurs erreurs graves (les auteurs ont fait une erreur de formule dans leur tableau excel, ils ont omis des pays…). Elle est considérée aujourd'hui comme sans valeur.
Il n'existe donc aucune étude qui montre, de manière claire, ce que tu as cru comprendre dans la presse. Les mécanismes que j'identifie au dessus existent sans doute. Ils ont un impact, probablement. Mais on ne sait pas à partir de quel niveau de dette publique. Ce qui est sûr est qu'il n'y a pas de seuil de 90% de dette publique où les choses deviendraient très problématique. Pour le dire autrement, l'économie française a, actuellement, de graves difficultés. Parmi ces difficultés, la dette publique n'est pas la première. -- gede (d) 17 septembre 2014 à 19:51 (CEST)[répondre]
Ok, je saisi un peu plus. Merci pour votre patience avec moi. --Le ciel est par dessus le toit (discuter) 17 septembre 2014 à 20:43 (CEST)[répondre]

Déficit de la France (4) modifier

« Et si elle ne l'était pas du tout voire bénéficiaire, ça changerait quoi- à part payer moins d'impôts ? -- » Est-ce que tu parles de pas du tout de déficit ou pas du tout de dette ? Si le budget était excédentaire (c'est le terme, plutôt que plutôt que bénéficiaire), la dette serait toujours là, quoiqu'elle diminuerait lentement, sur plusieurs décennies. Autrement dit réduire le déficit, ça n'est pas encore réduire la dette. Si, donc le budget était excédentaire Ça réduirait la charge de la dette, mais aussi lentement que cette dette. Ensuite on peut faire confiance à la société pour trouver quoi faire de cet argent économisé.

Mais également ça donnerait une marge de manœuvre en laissant la possibilité à l'État d'augmenter à nouveau son budget (ou de réduire des charges) en le finançant par l'emprunt (passer à nouveau en déficit, ré-augmenter la dette) en cas de coup dur, genre le prix du pétrole multiplié par 4 entraînant une récession nettement plus sévère que la crise actuelle.

Il me semble qu'il y a un autre point implicite dans la façon de considérer le déficit, rarement développé : c'est la barre des 3% à atteindre. Pourquoi 3% [de déficit du budget de l'État par rapport au PIB] ? D'où vient le chiffre ? Quand il est discuté, c'est à peu près uniquement pour dire qu'il est trop strict, qu'il faut tolérer plus. Je crois que le chiffre a fait consensus il y à 20 ou 30 ans, en considérant avec différents éléments que la croissance moyenne et durable qu'on pouvait attendre était de 3 %. Dès lors, avoir un déficit du même order (en moyenne) faisait qu'en pourcentage du PIB, la dette restait stable, et c'était un déficit raisonnable. Faire moins aurait été faire preuve de trop de prudence et retarder inutilement les investissements qu'on avait les moyens de payer tout de suite. Le problème, c'est qu'en tendance longue, la croissance en Europe n'est plus du tout de 3% par an, plutôt entre 0 et 1%, voyez l'avant dernier graphique Donc même sans parler de rembourser la dette, le déficit acceptable sur le long terme devrait être de l'ordre de 0,5% plutôt que 3% du PIB. Ça doit être une question de perspective : lorsqu'on a une croissance de 0,5%, en gros certains considèreront que c'est l'accident, la crise par rapport aux 3 % de croissance normale, mais d'autres peuvent considérer qu'on est au milieu de la fourchette qu'on peut attendre, celle-ci allant par exemple de - 1% à + 2%. Et les conséquences de la différence de point de vue doivent être particulièrement importantes quand on se réclame d'une politique conjoncturelle (ou contracyclique) : dans le premier cas, on fait filer les déficits pour remédier à la crise, tandis que dans le second c'est une année normale, le seul budget raisonnable doit être tout près de l'équilibre (donc beaucoup plus strict que les 3 ou 5% de déficit dont on discute). Astirmays (discuter) 27 septembre 2014 à 23:37 (CEST)[répondre]

Hypnotisme instantanée & vie antérieure modifier

bonjour,svp decrivez moi quelques methodes pour hypnotiser rapidement,merci! — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Ibrahim halilou (discuter), le 15 septembre 2014 à 18:08 (CSET)

bjr,svp decrivez moi une technique de regression hypnotique avec pendule.l inventeur?beaucoup detailler.merci! -- Ibrahim halilou (discuter) 15 septembre 2014 à 18:30 (CEST)[répondre]

Bonjour. Peut-être regarder du côté de Hypnose et Histoire de l'hypnose? (pour l'étude sceptique du pendule, du côté de Effet idéomoteur et Michel-Eugène Chevreul). Sinon, je chercherais sur Youtube...   -- Xofc [me contacter] 16 septembre 2014 à 07:22 (CEST)[répondre]

Traduction de l'italien (scopare, scopo, scopa) modifier

Bonjour, qui pourrait traduire de l'italien cette chanson qui s'intitule "scopa"("le balais ??") :

"Non c'é piu niente da fare, non c'é piu niente da fare. Resta solamente da fare, quello che ti paresce. E a me mi paresce di scopare, e quindi allora scopo scopo scopo. Per tutta la vita scopo scopo, tanto ne rimane cosi poco. E quindi allora scopo scopo scopo, scopo scopo scopo..."

d'après Google, "scopare" et "scopo" est très vulgaire (=baiser, je baise), mais j'ai comme un doute, et ça ne colle pas avec "scopa" (balais), n'y aurait-il pas plusieurs sens possibles ?

Mille mercis. --88.141.105.44 (discuter) 15 septembre 2014 à 20:28 (CEST)[répondre]

Bon, je dirais : « Il n’y a plus rien à faire (bis), il reste seulement à faire ce que tu as envie, et moi j’ai envie de balayer/niquer, pour toute la vie je balaye/nique, il en reste si peu, et donc alors je balaye/nique... »
C’est d’une rare profondeur, comme on en rencontre peu en dehors de la variété italienne. rv1729 15 septembre 2014 à 21:38 (CEST)[répondre]
La fin est plutôt « Il n’y a plus rien à faire (bis), / Il n'y a plus qu'à faire ce dont tu as envie, / Et moi j’ai envie de baiser, et alors je nique nique rage ; / Toute ma vie je baise baise, au point qu'il ne reste pas grand chose d'autre / Et donc alors je baise et baise, et nique nique rage... » Oui, bof... Michelet-密是力 (discuter) 16 septembre 2014 à 06:59 (CEST)[répondre]
… ah ! ce n's'rait pas inspiré par Joan Baez sur l'air de Dominique ? … avec le sourire, bien-sûr  Hautbois [canqueter] 16 septembre 2014 à 08:19 (CEST)[répondre]
Dans le genre Je suis biaiseuse chez Paquin, je biaise du soir au matin… --Morburre (discuter) 16 septembre 2014 à 10:24 (CEST)[répondre]
Surprise ! C’est une chanson de Nino Ferrer ! rv 16 septembre 2014 à 11:35 (CEST)

pièce de théatre modifier

Bonjour, pourriez-vous me renseigner au sujet de la pièce de théatre de Maria Pacôme ( Et moi et moi), je la cherche absolument mais impossible de la trouver, merci de me renseigner car c'est très important pour moi de retrouver cette pièce. En attendant une réponse de votre part, je vous remercie d'avance.

Le texte ne semble pas avoir été publié. Il existe un DVD, mais il est signalé « épuisé » sur les sites marchands. Il vous reste à écumer le marché d’occasion et les vidéoclubs... rv 17 septembre 2014 à 10:55 (CEST)
Cette pièce est mentionnée à la page Maria Pacôme de Wikipédia : « 1990 : Et moi et moi de Maria Pacôme, mise en scène Jean-Luc Moreau, avec Marie-France Mignal, François Pacôme, théâtre Saint-Georges ». Elle est mentionnée sur la biographie de Maria Pacôme sur le site du théâtre Saint-Georges. Vous pouvez consulter l'affiche et le dossier de presse sur le site du Théâtre des Célestins à Lyon. Le DVD a été publié en 2004 par exemple chez le vendeur fnac et chez le vendeur amazon. Ces deux sites vendent des DVD d'occasion lorsque des clients en ont. Ce n'est pas le cas en ce moment, il vous reste donc comme dit pus haut à voir les boutiques de quartier qui pourraient en avoir un exemplaire invendu depuis plusieurs années. Vous pouvez aussi aller à la bibliothèque municipale de votre ville. Une recherche rapide ne donne pas de résultats dans les médiathèques municipales de Lyon et Bordeaux, mais si vous vous rendez sur place dans votre ville les bibliothécaires peuvent faire une consultation nationale et faire venir un exemplaire d'un autre endroit pour emprunt, s'il existe. Bonne chance. Cæruleum (discuter) 17 septembre 2014 à 11:11 (CEST)[répondre]

Concernant les lave-vaisselle. modifier

 
Le parfait lave-vaisselle : eau à volonté, bon espace de stockage, ventilation naturelle, personnel suffisant et très officiellement rémunéré (pas comme les femmes), et silence radio (sous surveillance).

Bonsoir Oracle, après un programme de lave-vaisselle vaut-il mieux laisser sécher la vaisselle dans le lave-vaisselle fermé, ouvert ou l'essuyer à la main dès la fin du programme? Et quels effets cela a t-il sur la dite vaisselle.

Merci de prendre le temps de répondre à toutes nos questions. Bonne soirée à vous. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 80.236.251.253 (discuter), le 17 septembre 2014 à 20:40 (CSET)

Indépendamment de la question, le Torchon mériterait également une 'étude approfondie'.   -- Xofc [me contacter] 18 septembre 2014 à 05:56 (CEST)[répondre]
… à bien-sûr ne pas mélanger avec les serviettes… comme remettre à deux mains ce que l'on peut faire d'une seule...  Hautbois [canqueter] 18 septembre 2014 à 07:52 (CEST)[répondre]
Le lave-vaisselle est une machine extraordinaire. Je savais déjà qu'il faut laver la vaisselle avant de la confier à la machine sinon ça ne lave pas bien, et qu'il faut souvent re-laver la vaisselle en sortant les objets de la machine quand ils ont été mal lavés, on découvre à présent qu'il faut aussi essuyer la vaisselle après le programme ... Biem (discuter) 18 septembre 2014 à 08:03 (CEST) [répondre]
Le lave-vaisselle est un meuble pratique pour cacher sa vaisselle sale, sinon ça aurait l’air de quoi, tout empilé dans l’évier ? Sans compter que ça nettoie quand même le plus gros, et que si on attend assez, ça sèche. --Morburre (discuter) 18 septembre 2014 à 09:54 (CEST)[répondre]
Pourquoi tout le monde chuchote ici ?   --Floflo (discuter) 18 septembre 2014 à 10:02 (CEST)[répondre]
Un bon lave-vaisselle est silencieux.--Doalex (discuter) 18 septembre 2014 à 10:16 (CEST)[répondre]
Parce qu'un lave-vaisselle silencieux, qui lave bien sans qu'on ait lavé auparavant à la main et qu'on ne doive relaver après parfois, qui sèche sans laisser de traces, qui est agencé de telle sorte qu'on puisse vraiment avoir la possibilité d'y cacher la vaisselle sale au fur et à mesure de sa production, qui annonce le temps restant de lavage, et qui soit d'un prix abordable avec une durée de vie correcte… c'est encore et toujours une utopie. Amclt, Égoïté (discuter) 18 septembre 2014 à 10:38 (CEST)[répondre]
Il faudrait encore y ajouter un filtre anti-odeur qui évite les bouffées nauséabondes   à chaque ouverture de l'appareil tant que le programme n'a pas été mis en route... - Cymbella (discuter chez moi) - 18 septembre 2014 à 10:56 (CEST)[répondre]
Le lave-vaisselle d'Egoïté existe : Ça s'appelle une femme. Désolé et mes excuses à toutes les femmes et à Egoïté en particulier... (mais il coûte cher à l'entretien) --Serged/ 18 septembre 2014 à 13:01 (CEST) (  Hautbois [canqueter])[répondre]
  serged : tu es sûr qu'il est vraiment silencieux ce lave-vaisselle-là   ? - Cymbella (discuter chez moi) - 18 septembre 2014 à 14:01 (CEST)[répondre]

Réponse à voix haute :
Entrouvrir la porte du lave-vaisselle peu après la fin du programme de lavage-rinçage permet l'évaporation d'une bonne partie de l'eau résiduelle et évite de devoir utiliser plusieurs torchons (car l'essuyage avec des torchons trempés n'est pas le top) ; pour faire disparaitre les traces (surtout sur les verres et lames de couteau), l'essuyage est également préféré, l'huile de coude coutant généralement moins cher que les produits spécifiques à ajouter mais qui ne donnent pas entière satisfaction quoi qu'en disent les annonceurs.
En résumé pour un lave-vaisselle de gamme moyenne : lancer le lave-vaisselle, estimer le temps de lavage (ou rester près de lui à tendre l'oreille), compter jusqu'à 300 crocodiles après la fin des programmes pour que l'égouttage se fasse correctement, entrouvrir la porte et lancer un chrono de 5 minutes sur son GSM/portable, aller corriger quelques fôtes d'ortografe sur WP, sursauter lors de la sonnerie, abandonner le début de rédaction d'article auquel on n'avait pas encore pensé, retourner près de la machine et l'ouvrir franchement. Commencer par essuyer la vaisselle du compartiment du bas (pour éviter que des résidus d'eau d'objets concaves placés dans le compartiment du haut ne s'écoulent sur ce qui était presque sec en bas) en vérifiant préalablement pour chaque objet s'il a été correctement lavé (si non le placer à côté de l'évier ou à tout endroit ad hoc) ; ranger au fur et à mesure la vaisselle essuyée à la place attribuée dans votre chez vous (de l'intérêt de ne pas avoir son lave-vaisselle au garage ou dans la buanderie mais bien à proximité des placards de rangement et aussi de ne pas confier le rangement à quelqu'un d'autre qui pourrait supposer que les verres à pèkèt se rangent près des tasses de café et les couverts à salade dans les saladiers, par exemple), s'offrir une pause très très courte pause pour reposer les poignets et attaquer l'essuyage du compartiment du haut et le rangement qui en découle.
Effet sur la vaisselle : si on a utilisé un torchon propre avec des mains propres et que l'huile de coude n'a pas suinté, la vaisselle ne présente aucune trace de séchage mais bien un superbe aspect de propreté digne des meilleures maisons.
Effet sur le moral : apaisant. Avoir bonne conscience est apprécié par tout le monde. Et cette façon de procéder vous évitera de devoir frotter hâtivement les taches d'égouttage avec un essuie de vaisselle juste au moment de dresser la table ou de servir un verre pour le copain/la copine ou les parents/beaux-parents.
Amclt, Égoïté (discuter) 18 septembre 2014 à 16:03 (CEST)[répondre]
Oubli de ma part : à la toute fin des opérations, ne pas laisser le torchon/essuie de vaisselle humide en boule sur le plan de travail mais l'étendre ou le suspendre pour qu'il puisse sécher allègrement. Cela fera plaisir à votre lave-linge.

Ca valait le coup d'attendre. Ca c'est de la précision. Et ça sent le vécu. Merci Égoïté de nous avoir fait partager ton expérience ancilliaire. Cordialement, Biem (discuter) 18 septembre 2014 à 16:17 (CEST)[répondre]
  Égoïté (discuter) 18 septembre 2014 à 18:13 (CEST)[répondre]
… et Égoïté toujours à voix haute d'ajouter : « « C'est ben vrai ça ! » »   Hautbois [canqueter] 18 septembre 2014 à 18:24 (CEST)[répondre]
  Puis-je me permettre d'ajouter quelques astuces tirées d'une longue cohabitation avec ces engins sournois :
pour nos amis du nord : essuyez la bassine à friture de son huile avant de la mettre au lave vaisselle...
pour nos amis pêcheurs : les antennes et les pattes de crustacés, ça bouche les trous des pales tournantes ! Si l'eau ne gicle plus, la fourchette a crustacés sera votre arme fatale.
pour nos amis gascons : le cassoulet figé et la graisse de confit, c'est pas mieux que l'huile à friture !
pour nos amis dauphinois : faites tremper le plat du gratin une nuit et enlevez le plus gros avant de le mettre à laver
à tous les bricoleurs : petits malins qui avez branché l'alimentation sur l'eau très chaude pour gagner du temps (plus de 60°), remettez-le vite sur l'arrivée d'eau froide. Cela rend les verres opaques !
à tous les gagnants du loto : offrez-vous un L.V. récent ! Curieusement, un appareil tout neuf, même milieu de gamme, est vachement plus silencieux et efficace que ma vieille carcasse rouillée de 25 ans d'âge qui pourtant tournait encore comme une horloge avant que le programmateur ne s'effondre dans le bandeau de commandes ! Plus rien à relaver, plus rien à essuyer, on s'ennuierait presque... à moins d'être belge, pêcheur, gascon, dauphinois ou bricoleur  . -- Amicalement, Salix [Converser] 18 septembre 2014 à 21:53 (CEST)[répondre]
Je ne sais pas pour les autres, mais chez moi, on finit les plats et on lèche les assiettes, rien dans le lave-vaisselle, tout dans les artères, et alors ? --Morburre (discuter) 18 septembre 2014 à 23:59 (CEST)[répondre]
En plus, les paniers ne sont pas bien conçus pour la vaisselle en carton. Où est le progrès ?--PatSchW (discuter) 20 septembre 2014 à 00:59 (CEST)[répondre]

Souriez modifier

 
Une plage californienne prise avec un smartphone.
 
Un lac aux États-Unis, photo prise avec un smartphone.

Bonjour. Je me pose la question mais pas au point de passer des heures sur internet. Comment fonctionne l’appareil photo (voire les deux) d’un téléphone ou d’une tablette ? Dans un appareil normal et civilisé, il y a un objectif et, à une certaine distance (qui dépend de la focale dudit objectif, un plan focal où se trouve la pellicule argentique ou le capteur numérique. Mais dans un téléphone, l’épaisseur n’est que de quelques millimètres, donc le capteur doit être microscopique, et pourtant on arrive maintenant à des millions de pixels, autant que dans des reflex professionnels. Quelqu’un peut m’expliquer le détail qui m’échappe ? Je déroule à ses pieds le moelleux tapis de mes remerciements. --Morburre (discuter) 18 septembre 2014 à 13:11 (CEST)[répondre]

voir là un exemple sur iPhone 6 Plus (déjà commandé   … comment ça, bobo ?   )Hautbois [canqueter] 18 septembre 2014 à 13:27 (CEST)[répondre]
Dans de bonnes conditions d'éclairement et avec un sujet qui s'y prête, il n'y a aucune différence visible de qualité entre un appareils de haut de gamme et un appareil économique. C'est le cas depuis plusieurs dizaines d'années, et l'arrivée des smartphones n'a pas changé cette assertion. Les photos sur Commons montrent d'ailleurs qu'un smartphone récent peut produire des images surprenantes de qualité. Dans les cas pratiques cependant, les « bonnes conditions d'éclairement » sont rares.
Le capteur des smartphones étant beaucoup plus petit que celui d'un appareil dédié, chaque pixel récolte moins de lumière. La statistique sur le détecteur est donc moins bonne, ce qui limite la gamme dynamique de ces appareils. La performance des petits capteurs en faible éclairage est aussi nécessairement moins bonne.
De plus les smartphones souffrent de grandes limitations pour les travaux un peu sérieux : impossible de changer d'objectif ; impossible de contrôler manuellement le focus, impossible de jouer sur la profondeur de champ (en particulier pas de contrôle manuel du diaphragme), sur la vitesse d'obturateur (photos d'objets en déplacement sans flou, ou au contraire en ajoutant du flou), mauvaise performance en faible lumière, post-procédé indésirable (compression des images avec pertes au format jpeg, ajout automatique de filtres p.ex. pour l'« amélioration » du contraste). Enfin, même si certains contrôles pourraient à l'avenir être présents sur certains appareils, l'ergonomie de l'utilisation, de la prise en main et l'impossibilité de montage sur trépied standard limitent aussi l'utilisation des smartphones. Cæruleum (discuter) 18 septembre 2014 à 14:50 (CEST)[répondre]
Pour résumer très grossièrement : pour le portrait, le reflex à 3000 € a un intérêt, pour le paysage, pas tellement... rv1729 18 septembre 2014 à 15:11 (CEST)[répondre]
Ma question était plus basique et l’indication de Hautbois suffisante pour confirmer qu’il n’y a pas de détail qui tue, c’est toujours un ensemble de lentilles face à un capteur, le tout très miniaturisé. Le reste n’est que technologie et littérature. Je ne lâche pas encore mon reflex, pour tout un tas de bonnes raisons, mais je vais considérer mon nouveau téléphone avec quelque intérêt. --Morburre (discuter) 18 septembre 2014 à 17:49 (CEST) (  Hautbois [canqueter] ) …qui n’est pas un iPhone, allô, bobo. --Morburre (discuter) 18 septembre 2014 à 19:07 (CEST) … pffffff ! t'es jaloux ? — Hautbois [canqueter][répondre]
Pas spécialiste, mais le principe de la photographie est dérivé de la chambre noire et du sténopé. La taille de l'objectif ne change rien à ce principe optique (un simple trou suffit), et la réponse serait dans la question, les capteurs et lentilles sont de plus en plus miniaturisés. Cordialement, — JoleK (discuter) 18 septembre 2014 à 22:44 (CEST) Ça me rappelle qu'un ami photographe m’avait raconté qu'on pouvait transformer une pièce entière en chambre noire, avec un trou donnant sur l'extérieur, et ce qui se passait à l'extérieur se projetait, à l'envers, dans la pièce. Expérience renversante j'imagine.  . Cordialement, — JoleK (discuter) 18 septembre 2014 à 23:10 (CEST)[répondre]
Y’a plus qu’à ajouter deux pots de yaourt réunis par une ficelle et on a un téléphone-appareil-photo sophistiqué pour trois fois rien. --Morburre (discuter) 19 septembre 2014 à 00:06 (CEST)[répondre]
 . — JoleK (discuter) 19 septembre 2014 à 00:11 (CEST)[répondre]
Il y a quand-même une grosse différence entre les appareils photos inclus dans les smartphones et les « vrais » appareils, même bon marché : l’objectif ne contient pas de pièce mobile. La mise au point est faite numériquement : l’image floue est traitée par déconvolution. rv1729 19 septembre 2014 à 08:32 (CEST) PS: refsou, car je ne trouve rien sur le net... PPS: Bon, apparemment j’ai déliré ? cf en:Fixed-focus lens[répondre]
… je ne te le fais pas dire  , et outre la technologie Focus Pixels, l'iPhone 6 Plus possède une stabilisation optique de l’image, c'est l'une des différences importantes avec l'iphone 6 plus petit. Et je sais que certains smartphones en matière de photo ont des technologies encore plus évoluées qu'Apple… si,si, c'est possible. — Hautbois [canqueter] 19 septembre 2014 à 09:22 (CEST)[répondre]
Pas complètement peut-être ?! [1] rv1729 19 septembre 2014 à 09:38 (CEST)[répondre]
… c'est vrai que les tests comparatifs font souvent ressortir l'Iphone, par exemple ici, l'article du Monde avec un Iphone 5s (mai 2014), mais certains ont des "prouesses techniques supérieures comme le Nokia 1020 et ses 40 méga-pixels (iPhone n'en a toujours que 8)… pour le reste, cela devient trop technique pour moi. — Hautbois [canqueter] 19 septembre 2014 à 12:27 (CEST)[répondre]
  Morburre : Je me suis aussi posé la question  . Je possède à la fois un smartphone parmi les meilleurs en photos (Sony Xperia Z1) et un excellent appareil photo compact (Sony RX100 II). La différence de qualité est flagrante, peu importe les conditions, mon smartphone fait de très bonnes photos par rapport à la concurrence, mais ne sera jamais à la moitié de mon appareil compact dès qu'on agrandit l'image (la faute au post-traitement, au bruit, au lissage...) malgré un nombre de pixels quasi-identique. Les photos de mon appareil photo ont toujours un niveau de détail ahurissant, pas du tout comme mon smartphone où certains "disparaissent". Dans les deux cas il y a de nombreuses lentilles pour former l’objectif, celles des smartphones sont miniaturisées à l’extrême en effet. D'ailleurs, il me semble que le capteur du Xperia Z1 (comme ses successeurs et dérivés Z1C, Z2, Z3 et Z3C) est celui d'un véritable appareil photo compact milieu de gamme Sony, le HX-50V. Ce compact fera aussi des meilleures photos (meilleur objectif et post-traitement) que le smartphone. Sony est un bon exemple pour comparer, puisque c'est la seule marque qui à ma connaissance fabrique à la fois des smartphones, des appareils photo, des objectifs et des capteurs numériques (capteurs qu'on retrouve chez Samsung, Apple, Canon, Nikon, Meizu...). Et pour info, Panasonic vient d'annoncer ce qui pourrait être le futur meilleur smartphone avec un bon capteur photo, mais là ce Panasonic CM1 est un appareil photo très compact avec une électronique de smartphone. Nemesis III (me contacter), le 23 septembre 2014 à 00:29 (CEST).[répondre]

Ce qui m’intéresse, pardon de revenir à ma question, c’est ce qui se passe dans les millimètres et fractions de millimètres entre les lentilles et le capteur, quelles que soient les performances des unes et de l’autre. Mon smartphone fait une mise au point quasiment macro sur un objet très proche, et sur l’infini, la différence entre le net et le flou étant très visible, ce que je n’imaginais pas possible. J’imaginais une focale fixe et donc une profondeur de champ très large. Ou alors cette mise au point est uniquement numérique, et alors là j’en bave des ronds ce chapeaux, ou alors il y a mise au point optique, donc déplacement des lentilles, et j’en rebave des reronds de rechapeaux. Mais bon, je suis très occupé par ailleurs et je n’ai pas le temps d’étudier la question pour le moment. Merci à tous. --Morburre (discuter) 23 septembre 2014 à 15:29 (CEST)[répondre]

Pas trouvé mieux que cette source (qui fera plaisir à Hautbois  ) et qui mène à regarder du coté des articles Autofocus à détection de phase, Autofocus à mesure de contraste et Stabilisation d'image. Je crois comprendre qu'il y a bien déplacement de lentilles (comme je l’ai vu mentionné dans d'autres sources que je ne retrouve plus). Cordialement, — JoleK (discuter) 23 septembre 2014 à 16:09 (CEST)[répondre]
Explication technique ici (en anglais). Cordialement, — JoleK (discuter) 23 septembre 2014 à 16:42 (CEST)[répondre]

Dévaluation modifier

Bonsoir à tous,

Suivant les discussions précédentes, j'en viens à une question qui me trotte dans la tête depuis longtemps : mais fichtre, comment ça marche une dévaluation ?

L'article idoine (et tout ce que j'ai pu trouver sur le net) parle d'une décision des autorités monétaires de modifier un taux de change, en utilisant les réserves monétaires. Fort bien, mais en pratique, comment cela se passe ? Qu'est-ce qui empêche le marché d'ignorer cette injonction, ou plus précisément, qu'est-ce qui empêche la banque truc (et tous les acteurs financiers) de continuer d'échanger avec la banque machin 5 dinars bordures contre 4 francs syldaves ? Turb (discuter) 19 septembre 2014 à 00:23 (CEST)[répondre]

En régime de change flottant, la dévaluation n'a pas tellement de sens, parce que ce sont les opérateurs qui fixent le taux d'échange au jour le jour. Il faut une référence à un étalon fixe pour que ça puisse marcher facilement : dollar, ou masse d'or donnée si c'est l'étalon or. Si le franc-or valait initialement « 0,3225 g d'or à 900/1000e, soit 0,290 g d'or fin », c'est une référence légale.
Une dette de 100F, dans ce cas, peut se régler par la remise de 29g d'or fin à la banque de France, qui a des réserves métalliques : on apporte un billet, on repart avec de l'or. C'est ce que l'on voit encore par exemple sur des billets de 10£ : « I promise to pay the bearer on demand the sum of ten pounds », ce sont techniquement des billets au porteurs, qui permettent de se faire payer par la banque (d'où leur nom de billet de banque). Mais payer en quoi? en espèces sonnantes et trébuchantes, sinon ça n'a pas de sens. Avec un billet de dix livres, on a donc théoriquement le droit à dix livres d'argent fin - en réalité, à dix pièces d'une livre ce qui est beaucoup moins.
Mais si le gouvernement décide ensuite que finalement, le franc ne représentera dorénavant plus que 20g d'or fin, c'est la loi : une dette de 100F reste à 100F, mais du jour au lendemain elle ne représente plus que 69% de sa valeur primitive. Bien sûr un autre opérateur peut priser les francs plus ou moins que ça, et il y a donc de petits écarts entre le taux de conversion en or et le taux d'échange effectivement pratiqué par les opérateurs en fonction de leurs besoins, mais la référence légale reste un point d'attraction très puissant pour la fixation du cours.
De nos jours, la régulation des cours ne se fait pas par un taux de change légal, mais en jouant sur le taux de réescompte (à court terme) et sur la masse monétaire (à plus long terme), donc plus sur l'inflation différentielle avec les autres références monétaires.
Cordialement, Biem (discuter) 19 septembre 2014 à 07:33 (CEST)[répondre]
Merci, c'est extrêmement clair sur la partie pré-contemporaine — il faudrait mettre à jour les articles idoines ;) — je sais (crois) que la manipulation de masse monétaire (et l'effet sur l'inflation et les changes) se fait en prêtant plus ou moins aux banques qui servent alors d'agents à la banque centrale, mais cette histoire de réescompte, ça devient technique. Surtout qu'en lisant cet article, je crois comprendre que le changement de taux d'escompte n'est qu'un instrument parmi d'autres. Dans cet exemple, qu'a fait le gouvernement algérien ? Turb (discuter) 19 septembre 2014 à 10:06 (CEST)[répondre]
Il ne faut pas confondre étalon or et régime de change fixe (l'étalon or implique le change fixe, mais l'inverse n'est pas vrai. Comprendre la question est très complexe en cas d'étalon. Je vais donc me concentrer sur le système monétaire contemporain, où il n'y a plus d'étalon or). Il y a deux types de régimes de change : le fixe et le flottant. Les mécanismes de gestion y sont, en fait, les mêmes -sauf que dans le cas du régime flottant la Banque centrale ne cherche pas, la plupart du temps (pas toujours), à contrôler le taux de change de sa devise.
Le taux de change se fixe sur le marché des changes, selon un jeu d'offre et de demande. Le taux de change est littéralement le prix d'une monnaie quand on l’achète avec une autre. Par conséquent, si une Banque centrale veut fixer un taux de change quelconque, elle doit être capable d'influencer cette offre et cette demande, pour obtenir le cours qu'elle souhaite.
La première solution -la plus radicale- est, en fait, de quasiment détruire ce marché du change, ou du moins de le restreindre à si peu de chose, qu'il est simple de le contrôler. C'est ce but que poursuivent tous les pays qui interdisent que l’on convertisse leur devise, ou qui limite les sommes que l’on peut convertir. C'est, de la même façon, ce but que poursuivent les pays qui interdissent les échanges de capitaux entre leur pays et le reste du monde. Par exemple, la Chine qui pratique un taux de change fixe limite très fortement les flux de capitaux, et fait qu'il est très difficile (légalement) de convertir sa monnaie. Le marché du change du yuan est donc tout petit, et il est possible, avec des petites sommes, de le contrôler.
Une fois cela fait, si une banque centrale veut faire baisser sa monnaie, c'est pour elle, extrêmement simple : la banque centrale a autant de sa monnaie qu'elle en veut, puisqu'elle la crée elle-même. Autrement dit, il lui suffit de créer, puis de vendre contre une autre devise, autant de monnaie qu'il est nécessaire pour produire une offre de sa monnaie telle que son "prix" baisse jusqu'au niveau qu'elle souhaite.
Elle peut également faire baisser le taux d'intérêt du marché monétaire à l'intérieur du pays, en baissant le taux auquel elle prête sa monnaie aux autres banques du pays. Si le taux d'intérêt baisse dans le pays, alors il sera moins intéressant d'y placer des fonds, et les acteurs financiers iront dans d'autres pays pour les placer. Pour cela, ils convertiront leurs fonds dans une autre monnaie : cela les conduira à vendre de la monnaie du pays pour en acheter de celle d'autres pays -ce qui va faire baisser le taux de change.
Il est, par contre, beaucoup plus compliqué pour une banque centrale de faire monter un taux de change. En effet, elle doit accroître la demande pour sa monnaie dans des monnaies étrangères qu'elle ne crée pas. Pour cela, elle utilise des stocks de monnaies étrangères qu'elle a accumulé (les "réserves de change"), en les revendant sur le marché des changes pour acheter de sa monnaie. Mais ce type d'action est forcément limitée, puisque les réserves ne sont pas inépuisables. De la même façon, elle va faire augmenter les taux d'intérêt du pays, pour produire un afflux de capitaux dans le pays, qui conduira à une hausse de taux de change (inverse du mécanisme de tout à l'heure). Là encore, il y a une limite : le risque est que cela conduise à l'asphixie de l'économie du pays, et à la récession, parce emprunter coûte très cher (donc il y aura moins d'investissement, de consommation à crédit, etc.). Par conséquent, pour être capable de manipuler à la hausse un taux de change, il vaut mieux avoir limité la capacité de conversion de la monnaie et les flux de capitaux (ce que j’expliquais au début). -- gede (d) 19 septembre 2014 à 17:11 (CEST)[répondre]
Merci ! Si je te comprends bien, une « grosse » dévaluation (22% d'un coup comme dans l'exemple algérien ou 11% en France en 1969) n'est possible que dans un système monétaire plutôt verrouillé (je vois que le dinar algérien est « convertible mais non exportable »), qui est moins courant aujourd'hui. Une dévaluation de l'euro, par exemple, nécessiterait des moyens (mobilisation de réserves de changes — en dollars ?) bien plus considérables pour que la BCE soit plus forte que le court naturel du marché. Ai-je bon ? Turb (discuter) 19 septembre 2014 à 19:48 (CEST)[répondre]
Presque ! A l'époque on était bien dans le régime de change de "Breton Woods", qui était un régime de change fixe, et dans lequel les flux de capitaux étaient totalement limités, pour justement contrôler les taux de change entre les monnaies. Tous les pays du monde qui ont des changes fixes aujourd'hui sont dans une situation de contrôle de ce type (c'est le cas de l'Algérie). Mais, même dans ce type de régime, il est très simple de dévaluer la monnaie (comme je l'explique au-dessus dévaluer est facile : c'est réévaluer qui est difficile).
Si la monnaie est dévaluée dans ce type de régime à taux de change fixe, c'est en fait parce qu'il n’était plus possible, malgré le contrôle du change, de maintenir le taux de change à son niveau antérieur. C'est ce qui se passe quand la balance commerciale du pays a un déficit qui s'accroît. En effet, un déficit de la balance commerciale, cela veut dire que les importations sont plus importantes que les exportations. Autrement dit, ce que l'on achète en monnaie étrangère (les importations) est plus important que ce que l'étranger nous achète dans notre monnaie. Donc, nous vendons plus de notre monnaie pour nous procurer les autres monnaies (pour acheter nos importations) que les étrangers ne vendent de leur monnaie pour acheter de la nôtre (de manière à se procurer nos exportations). Autrement dit, l'offre de notre monnaie est plus forte que la demande. Donc le taux de change doit baisser. Comme le marché du change est sous contrôle (taux de change officiel, convertibilité limitée, contrôle des capitaux) la situation est tenable un certain temps (même si cela peut générer des marchés de change au noir), mais la Banque centrale y use quand même ses réserves de devises. Mais surtout, cela veut dire que, du point de vue même des équilibres économiques profonds, l'économie n’est pas concurrentielle avec ce taux de change, qu'il faut donc dévaluer, que cela est dans l’intérêt du pays. Donc, généralement, la Banque centrale finit par dévaluer, ce qui n'est pas du tout difficile, puisque le cours était maintenu artificiellement haut. gede (d) 19 septembre 2014 à 20:32 (CEST)[répondre]
Merci beaucoup, je comprends beaucoup mieux, et ça donne des éclairages sur tous les sujets connexes. Anecdotiquement, je crois savoir qu'il existe un marché noir du change euro-dinar algérien où le taux n'est pas du tout le même : tiens, voir un exemple d'article. Turb (discuter) 19 septembre 2014 à 23:36 (CEST)[répondre]

Voix d'écart modifier

On parle toujours en politique de «voix d'écart» (exemple ici ou ). En réalité, il suffit que la moitié de ces «voix d'écart» se reporte de l'un à l'autre des candidats pour faire basculer l'élection. Du coup, est-ce bien correct mathématiquement, et quel est l’intérêt de déclaré untel gagnant avec 25 voix d'écart, alors que 13 votants seulement pouvaient changer le résultat? D’où proviennent ces voix virtuelles?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 19 septembre 2014 à 10:38 (CEST)[répondre]

Bonjour, prenons un exemple (celui des 26 voix que vous citez).
A = 7595 (votants A)
B = 7569 (votants B)
R = 1574 (votants restant)
TE = 16 738 (votes exprimés)
T = 29 186 (inscrits)
On se rend compte ici qu'il y a pas que A d'un coté et B de l'autre. Il y a également les votes pour les autres listes et les abstentionnistes. Il n'y a donc pas que deux choix. Aussi représenter la différence pour que B dépasse A uniquement en comptant le nombre de votants A devant voter B, exclu les votants R, et les abstentionnistes. On peut donc également dire que si 26 personnes du groupe R vote B le résultat change.
Je trouve que cette notation en voix d'écart est donc assez juste. --NexRezzo (discuter) 19 septembre 2014 à 12:00 (CEST)[répondre]
Tu éclaircis mon sentiment de malaise: on devrait donc plutôt parler de «voix d'avance», vu que les personnes du groupe R n'ont rien à voir avec les voix d'écart, non?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 19 septembre 2014 à 12:39 (CEST)[répondre]
À mon avis, c'est une question d'utilisation approximative d'expression, la bonne serait « l'écart de voix entre X et Y est de (N) » et non « X a (N) voix d'écart avec Y », qui ne veut pas dire grand chose sinon rien, mais qui se comprend. C'est un peu comme l'expression « inverser la courbe du chômage » qui ne signifie rien d'un point de vue arithmétique ou géométrique, même si on comprend l'intention de celui qui émet ce syntagme incongru. Cela dit, on ne requiert pas des journalistes et des politiciens d'être ni des mathématiciens émérites ni (hélas !) des grammairiens scrupuleux. >O~M~H< 19 septembre 2014 à 13:47 (CEST)[répondre]
Oui, d'ailleurs «voix d'avance» est, il me semble, également utilisé en France et a la même signification que «voix d'écart» (une petite recherche Google m'a validé l'utilisation dans la presse de voix d'avance).--NexRezzo (discuter) 19 septembre 2014 à 13:58 (CEST)[répondre]
Dans votre question, vous faites porter le sort de l'élection sur les indécis, et dans ce cas c'est en effet la moitié de ces voix (arrondie à l'entier supérieur) qui compte. On peut cependant imaginer que le raisonnement derrière l'expression « écart de voix » porte plutôt sur l'abstention, de la façon suivante : pour que le résultat soit différent, « il aurait suffit que X personnes aient choisi de ne pas voter pour A », ou bien que « il aurait suffi que X partisans de B supplémentaires aient fait le déplacement ». Dans le cas d'une question de confiance, la lecture est : « il aurait suffi que X députés choisissent de s'abstenir ».
Cette interprétation correspond assez bien au comportement des électeurs. Dans les élections au suffrage universel, les abstentionnistes constituent le pool d'électeur le plus nombreux, et leur plus ou moins forte mobilisation pourrait aisément changer le résultat d'une élection. Dans le cas d'un vote au Parlement, les députés préfèrent souvent s'abstenir plutôt que de voter contre les consignes de leur parti. Cæruleum (discuter) 20 septembre 2014 à 18:46 (CEST)[répondre]

Église Saint-Brice de Girancourt modifier

Bonjour ô grandes Pythies pleines de savoir, j'aimerais savoir de quel Brice nous parlons quand on évoque l'église Saint-Brice de Girancourt ; voici les trois candidats :

  • Brice de Tours, évêque de Tours, succède à saint Martin de Tours ; il mourut en 444 (fêté le 13 novembre).
  • Brice de Nice, évêque de Nice (ajout de blague intempestif par Classiccardinal (d · c · b))
  • Brice (VIe siècle), moine à l'abbaye de Micy-Saint-Mesmin près d'Orléans, puis ermite dans une forêt du diocèse de Sées ; fêté le 9 juillet.

Merci d'avance.--Mique88 (discuter) 19 septembre 2014 à 16:45 (CEST)[répondre]

Je mettrais largement en tête Brice de Tours, d’autant qu’il semble y avoir plusieurs localités Saint-Brice dans cette région. Le petit ermite ne fait pas le poids. Il y a un autre saint Brice en Italie qui ne pèse pas lourd non plus. Indice qui marche parfois, la date d’une fête locale, patronale ou autre. --Morburre (discuter) 20 septembre 2014 à 01:53 (CEST)[répondre]
Le petit ermite est le patron de Saint-Brice-sous-Rânes--lassiccardinal [réf. nécessaire] 20 septembre 2014 à 11:08 (CEST)[répondre]
Il s'agit probablement de saint Brice de Tours, l'ancienne annexe paroissiale de Girancout, Dommartin, étant dédiée elle-même à saint Martin. --Mistig (discuter) 20 septembre 2014 à 11:58 (CEST)[répondre]

Logement sociaux modifier

Bonjour je voudrais savoir si des logements sociaux (une cité) peuvent être construits à proximité d'un quartier résidentiel ou c'est interdit ? Alexich (discuter) 20 septembre 2014 à 14:53 (CEST)[répondre]

Salut. Comprends pas trop ta question : les logements sociaux sont dans des quartiers résidentiels, par nécessité, et le plus souvent désormais les bailleurs tendent à faire de la « mixité sociale », c'est-à-dire en ce cas mélanger logements sociaux et « non sociaux » (pour autant qu'un logement puisse être asocial, ce qu'on n'ose croire...). >O~M~H< 20 septembre 2014 à 15:41 (CEST) P. S. En fait je comprends assez bien ta question : tu te demandes si on mélange les pauvres avec les gens normaux et convenables, et la réponse est oui. >O~M~H< 20 septembre 2014 à 15:47 (CEST)[répondre]
En faite la question si vous habitez dans un quartier tranquille avec des maisons, on peut avoir une cité comme voisin ou bien c'est interdit à cause du bruit qu'ils peuvent faire et tout ça. Alexich (discuter) 20 septembre 2014 à 15:53 (CEST)[répondre]
Autre manière de dire la même chose : mélange-t-on les gens bien et les autres... >O~M~H< 20 septembre 2014 à 16:14 (CEST)[répondre]

Alexich : Des logements sociaux peuvent-ils être construits à proximité d'un quartier résidentiel?
Olivier : Oui, la mode est à la mixité sociale.
Orpi dit: À vendre, villa dans quartier vivant, idéal pour démarrer nouvelle vie.

Être pauvre, vivre dans une cité pourrie, n’est pas considéré juridiquement comme une nuisance… En fait, c'est le contraire, il y a une loi ancienne (et récemment durcie) qui impose de construire 25% de logements sociaux dans chaque agglomération de plus de 3500 habitants. Ces 25% il faut bien les placer quelque part… (On peut bien sûr s’asseoir sur la loi, comme ne manquent pas de le faire un certain nombre de maires, notamment sur la côte d'azur, notamment de droite, notamment en promettant plus ou moins explicitement à leurs électeurs d'agir ainsi…). -- gede (d) 20 septembre 2014 à 16:47 (CEST)[répondre]
Oui mais, avec le bruit et l'odeur, tout ça... Cobra Bubbles Dire et médire 20 septembre 2014 à 17:24 (CEST)[répondre]
En tout cas, dans ma commune l'on trouve en effet des barres d'immeubles à proximité (parfois séparés par une rue) de pavillons, si ça peut être un autre sens de la question. --Floflo (discuter) 21 septembre 2014 à 15:42 (CEST)[répondre]
J’ajoute à ce qui a été dit que le logement social n'équivaut d'ailleurs pas non plus à construire des grandes barres ou des grandes tours : il y a des préemptions et rénovations d’immeubles existants en centre-urbain, parfois même simplement quelques logements dans un immeuble, ou bien encore la construction d'immeubles à taille réduite, espacés les uns des autres, aérés et avec des espaces verts. On a un peu appris à faire mieux depuis les années 60/70 même si ce n’est pas toujours mis en œuvre. Cordialement, — JoleK (discuter) 22 septembre 2014 à 13:03 (CEST)[répondre]
Il y a des villes dans lesquelles les logements sociaux sont des immeubles neufs parfaitement intégrés à leur environnement, ce qui fait qu'on ne sait même pas que ce sont des HLM, ils pourraient être une nouvelle construction normale, on pourrait à peine faire la différence. Éventuellement on peut les distinguer à leur décoration plus sobre que les constructions normales neuves du même quartier, et encore. Donc bien sûr qu'ils peuvent construits dans ou à côté d'un quartier résidentiel. Des HLM, ce ne sont pas forcément des barres. Et, comme le fait remarquer très justement Jolek, des immeubles anciens sont parfois convertis en logements sociaux. Je me souviens avoir lu qu'à Neuilly-sur-Seine, ville "célèbre" pour avoir peu de logement sociaux, la commune était forcée de faire comme ça pour avoir quelques % de HLM, car il n'y quasiment aucun terrain constructible et leur prix est plus que dissuasif. Quand on regarde les prix de l'immobilier là-bas, on peut estimer qu'un immeuble coûte facilement une dizaine de millions d'euros, voire bien plus (20, 30, 40, 50 millions ?). Et donc la ville rachetait progressivement tous les appartements de certains immeubles pour ensuite les convertir en HLM. Une petite recherche sur internet m’a fait trouver ça [2]: sur l'île de la Jatte à Neuilly, ce qui me semble un bon exemple de nouveaux logements sociaux, qui semblent être dans un quartier résidentiel, ne ressemblent pas à des barres moches, sont mélangés avec des commerces... Pour répondre exactement à ta question, il me semble que non, je ne suis pas juriste, mais rien ne justifierai une telle interdiction. On peut tenter d'empêcher l'implantation d'une activité bruyante ou odorante (usine, boîte de nuit...), mais des logements sociaux ce ne sont pas des activités. Cordialement, Nemesis III (me contacter), le 23 septembre 2014 à 00:57 (CEST).[répondre]
Bonjour,
Par rapport à mon intervention précédente, je me permets de préciser, à NemesisIII (d · c) mais éventuellement à d'autres, que je ne suis pas fermé d'esprit au point de m’imaginer que tous les logements sociaux de ce pays sont des barres, et ma ville en compte d'ailleurs effectivement de très beaux aujourd'hui (généralement immeubles mixtes en fait). C'est juste que j’ai envisagé que sa question pouvait être d'ordre architectural (tours au milieu de pavillons ?) et j'ai répondu en ce sens pour varier. Cela-dit, le demandeur parlait aussi de « cité », qu'on imagine souvent en barres et tours. --Floflo (discuter) 23 septembre 2014 à 09:55 (CEST)[répondre]
J’avais bien compris   et tu m'as fait penser à apporter aussi cette réponse à la question. Tu n'étais pas cité à la barre, c'était juste un détour  . Cordialement, — JoleK (discuter) 23 septembre 2014 à 10:51 (CEST)[répondre]
Gnnn, je n'avais même pas vu que tu avais répondu après moi aussi... Dans tous les cas, je suppose bien sûr entièrement votre bonne foi à tous les deux, mais cette précision était « au cas où » disons  . --Floflo (discuter) 23 septembre 2014 à 11:00 (CEST)[répondre]
Ah mais non,   Floflo, tu as dû mal interpréter ma réponse, je n'ai jamais cru que pour toi logement social était quasi synonyme de cité. Pour moi ta réponse était justement un très bon contre-exemple pour la question de départ. C'était donc juste un malentendu  . Cordialement, Nemesis III (me contacter), le 23 septembre 2014 à 15:38 (CEST). [répondre]

Chanson espagnole ou mexicaine modifier

Bonjour,cherche une chanson en espagnol des années 80/90 où il est question d'une chenille . Reprise parait il par le Président Bill Clinton dans un avion ...ça ressemble à garganella ,Merci Bernard Blanc

Macarena, son hymne de campagne (http://www.chartsinfrance.net/actualite/news-74302.html et http://sfrlive.sfr.fr/actualites/top-10-des-tubes-de-lete-legendaires-718195) Cobra Bubbles Dire et médire 20 septembre 2014 à 18:18 (CEST)[répondre]

Peintre d'Aberdeen - Question sur l'art et la mythologie grecque modifier

Bonjour

L'infobox de l'article Perséphone offre en illustration le Fichier:Triptolemos Kore Louvre G452 full.jpg avec un en légende lien rouge se référant au Peintre d'Aberdeen. Il n'y a rien sur la wp francophone, et j'ai fait chou-blanc avec la recherche Peintre d'Aberdeen (j'ai tenté aussi en écrivant Aberdeen Painter) que ce soit sur en:wp ou sur internet.

Art et mythologie grecque : je suis ignare dans ces deux domaines. Je vire le lien rouge ou quelqu'un peut il me dire ou nous pourrions trouver des sources mentionnant ce peintre ?

Merci, --Ickx6 20 septembre 2014 à 18:11 (CEST)[répondre]

Si tu raffines un peu la recherche sur Google, tu trouveras plein d'occurrences -essentiellement des œuvres qui lui sont attribuées (j’ai cherché : "aberdeen painter" greek). Voici ce que j'ai trouvé de mieux comme source centrée sur lui. Mais je n'ai pas cherché longtemps non plus. Ce qui est sûr est qu'il existe, qu'il y a un certain nombre d'oeuvres qui lui sont attribuées. Pourquoi ce nom ? Aucune idée, par contre. Les anglophones ont une liste intéressante de peintrse sur poterie grec (son nom y est tout aussi rouge que chez nous). -- gede (d) 20 septembre 2014 à 18:38 (CEST)[répondre]
Merci Gede   Suite à ton message, sur la PDD du portail mythologie Grecque, Bibi Saint-Pol vient de m'expliquer qu'il est courant pour les peintres sur vases grecs de leur attribuer un nom en fonction de la ville ou sont conservés les vases, et dans le cas cité c'est la ville écossaise Aberdeen qui en est dépositaire. --Ickx6 20 septembre 2014 à 20:05 (CEST)[répondre]
Pourtant ce vase est conservé au Louvre, pourquoi pas "peintre de Paris" ? --Serged/ 21 septembre 2014 à 07:59 (CEST)[répondre]

Gravité modifier

 
pression (bleu) et température (rouge) de l'atmosphère en fonction de l'altitude

Bonjour grand oracle ;) Est ce que l'entrée d'un corps en atmosphère a un impact conséquent sur l'accélération de ce corps. Est ce que c'est progressif ou y'a t'il un choc? Un exemple ; Un homme se trouvant en dehors de l'atmosphère qui se dirige vers " l'entrée de l'atmosphère" subit il un choc dans l'accélération quand il passe la première couche de l'atmosphère?

Merci pour vos réponses! :) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 193.253.141.64 (discuter), le 20 septembre 2014 à 21:50 (CSET)

Bonjour. Peut-être regarder du côté de Rentrée atmosphérique (encore lacunaire) et Accélération. (Je dirais que c'est progressif parce que la transition de milieu n'est pas aussi nette que quand on fait un 'plat' lors d'un plongeon (l'article parle de 'machine à bulles' pour adoucir la transition) -- comme la vitesse diminue (par rapport à nous), if faut peut-être parler de décélération (?)) -- Xofc [me contacter] 21 septembre 2014 à 07:44 (CEST)[répondre]
Pression En effet, la pression atmosphérique change continument avec l'altitude selon différentes formules de nivellement barométrique. L'établissement d'un modèle de pression de l'atmosphère terrestre#Densité et masse en fonction de l'altitude nécessite la connaissance d'un modèle de température en fonction de l'altitude, mais en pratique on peut tenir pour assuré que la masse volumique de l'air décroit de façon exponentielle avec l'altitude, du moins sur les 100 premiers kilomètres. Nous approchons la courbe bleue (pression) plus haut par un modèle exponentiel :  , avec   Pa,   m. La courbe rouge (densité) évolue selon la même décroissance.
Pesanteur La pesanteur terrestre évolue lentement avec l'altitude. La valeur bien connue de 9,81 m/s² aux latitudes tempérées au niveau du sol, la valeur à 40 km d'altitude est à peine plus basse, à 9,685 m/s² (en utilisant la formule de pesanteur#Pesanteur terrestre).
Chute Lors de la chute (qui n'est pas libre puisque nous considérons le frottement avec l'atmosphère), subit la force de pesanteur et la friction. Nous modélisons la friction par frottement fluide. La formule simple de l'article n'est valable que dans le cas de l'écoulement laminaire à faible vitesse, ce qui ne risque pas d'être le cas pour une chute à grande vitesse (voir aussi nombre de Reynolds). À grande vitesse, on suppose donc que la force de frottement est   avec Cx le coefficient de traînée sans unité qui dépend de la forme du solide (environ 0,01 à 1,5 selon son aérodynamisme), ρ la densité du fluide, v la vitesse et S la section. Pour une vitesse très grande (ce qui peut être notre cas pour une entrée dans l'atmosphère), c'est alors une puissance encore plus élevée de la vitesse qu'il pourrait falloir considérer, mais là il n'y a pas vraiment de formule exacte, donc sans autre indication nous allons garder la formule connue.
On se place dans le référentiel du laboratoire que l'on suppose galiléen, c'est-à-dire que l'on néglige le mouvement de la Terre durant la chute (qui ne dure que quelques minutes). On suppose que la trajectoire du solide est verticale, c'est-à-dire que dans un repère cartésien, sa position à tout instant est donnée par  . Sa vitesse instantanée est   et l'accélération  . Le principe fondamental de la dynamique s'écrit  , que nous projetons sur un axe vertical ascendant (et en remplaçant les grandeurs dérivée par leur expression) :
  (valable depuis le moment du saut jusqu'à ce que la vitesse trouvée rejoigne la vitesse du son#En fonction de l'altitude, moment à partir duquel il faudrait utiliser une autre expression pour la force de frottement ou bien, comme dans le document cité plus bas, simplement utiliser deux valeurs numériques différentes pour le coefficient Cx selon que la vitesse est au-dessous ou au-dessus de 0,75 mach).
C'est l'équation différentielle du problème à résoudre pour répondre à la question posée, avec : m la masse du solide (on peut prendre m = 120 kg 118 kg pour un parachutiste en combinaison spatiale), g0 la constante de pesanteur au sol (9,81 m/s²), α le coefficient linéaire de changement avec l'altitude (  d'après Pesanteur#Pesanteur terrestre), H un coefficient de friction (  dans les conventions données au point précédent, avec ρ0 la masse volumique de l'air au sol,   (d'après Masse volumique de l'air, valeur à 25 °C) ; S est l'aire projetée du solide, par exemple 0,75 m² 0,8 m² pour un parachutiste les pieds les premiers, et dans l'hypothèse d'un cylindre long Cx = 0,82 d'après en:Drag coefficient).
L'équation différentielle à résoudre fait intervenir l'altitude en facteur simple et dans une exponentielle, la vitesse au carré et l'accélération, donc probablement pas de solution analytique, et là j'ai franchement la flemme de sortir un logiciel de résolution numérique. En revanche toutes les valeurs numériques sont spécifiées, donc si quelqu'un a un logiciel à portée de main, on pourra obtenir la courbe de vitesse en fonction du temps, qui répond à la question intiale.
L'article Red Bull Stratos (voir aussi la version anglaise en:Red Bull Stratos, plus détaillée) raconte le saut de Felix Baumgartner à 38 900 mètres d'altitude depuis une capsule stratosphérique, aurait pu répondre à la question, si le monde était parfait. On y trouve une table avec l'ascension du ballon, mais malheureusement aucune courbe de vitesse sur la descente, qui est pourtant le principal sujet… Bonne journée. Cæruleum (discuter) 21 septembre 2014 à 15:36 (CEST)[répondre]
Quelqu'un a pris la peine d'étudier la vidéo pour déterminer la vitesse à partir de la vidéo : Mechanical Analysis of Baumgartner's Dive (Part II).
La courbe commence à vitesse nulle à 40 km d'altitude (au moment du saut), avec une accélération constante due à la pesanteur (il n'y a pas d'air). La vitesse augmente jusqu'à 350 m/s (légèrement au-delà de la vitesse du son) à 27 000 mètres d'altitude (alors que la pression de l'air devrait être autour de 17 hPa). C'est le moment critique où, la pression augmentant exponentiellement avec la descente, la force visqueuse augmente beaucoup, conduisant à un plus fort freinage.
Je copie ses points en altitude et vitesse, ce qui permet de calculer l'accélération et la freinage ressenti, dû au frottement de l'air.
Temps (s) Altitude (km) Vitesse (m/s) Accélération
a = (vt-v(t-1))/Δt (m/s²)
Freinage dû à l'air
= (abs(a)-g)/g (unité de g)
0 38,9 0 --- 0
10 38,5 96,9 9,7 -0,01
20 37,1 192,8 9,6 -0,02
30 34,7 278,9 8,6 -0,12
40 31,8 339 6 -0,39
45 30,4 348,9 2 -0,8
50 29 348,9 0 -1
60 26 298,6 -5 -0,5
100 16,8 158,7 -3,5 -0,64
150 10,8 78,9 -1,6 -0,83
200 7 69,0 -0,2 -0,98
260 3 54,7 -0,24 -0,98
Ce que le freinage ressenti montre : au début (à 40 km), il est en chute libre, il n'est pas freiné (et ne ressent pas son poids). À 50 secondes, sa vitesse ne bouge plus, à ce moment la force (due à l'air) qui le freine correspond à une unité de g vers le haut. C'est donc une force très modérée. À partie de là la force diminue transitoirement à sa moitié (0,5 unité de g vers le haut), puis rejoint à nouveau 1 unité de g vers le haut alors qu'il atteint 3 km, où il atteint la vitesse limite habituelle des sauts en parachute (54,7 m/s ≈ 200 km/h ; la vitesse étant alors constante, le freinage est de 1 unité de g vers le haut).
À part cela dans ce document donne la masse et l'aire à 118 kg et 0,80 m² (je mets à jour les valeurs plus haut), étudie le coefficient de trainée pendant le saut et montre qu'il vaut 1 en dessous de 0,75 mach et 2 au-dessus (ce qui permet donc de simuler le problème dans toute la gamme de vitesses avec l'équation donnée plus haut).
J'espère que cette fois votre question a sa réponse, sinon n'hésitez pas à demander des explications sur les points qui ne sont pas clairs. Cæruleum (discuter) 21 septembre 2014 à 22:12 (CEST)[répondre]

Sens de la vie! modifier

Bonjour Oracle, quel est le sens de la vie, d'après vous? Nous n'en sommes pas encore à la semaine 42, et pourtant je vous pose la question ;) . Evidemment je ne m'attend pas à une réponse péremptoire et définitive mais je suis un jeune homme de 24 ans qui a beaucoup réfléchi à la question et qui, au final, se retrouve dans le nihilisme : je pense que rien n'a de sens, que toutes les valeurs portées par notre société sont des inventions purement humaines et subjectives. Cette perspective est véritablement effrayante.

Avez vous un auteur à me conseiller, ou des idées à m’insuffler, pour pousser plus loin ma réflexion? Car je suppose que je ne suis pas le premier à me confronter à cette idée, et que d'autres l'ont déjà repoussée.

Merci :)

Pour les auteurs, il y en a beaucoup mais leurs conceptions sur le sens de la vie divergent souvent. Sinon, et bien, c'est une question récurrente sur l'Oracle et les pythies ont plutôt tendance à dire qu'il n'y a pas de sens à la vie ni de sens de la vie.
Cela posé, la manière dont les pythies suppose que la vie n'a pas de sens particulier n'en fait pas pour autant des tenantes du nihilisme, je ne sais pas pour les autres mais pour mon compte je donne beaucoup d'importance à certains valeurs qui sont la base de la société. Où je suis d'accord avec toi, elles « sont des inventions purement humaines et subjectives », c'est précisément ce qu'on nomme la culture et la civilisation, et je pense qu'être cultivé et civilisé est une bonne option. En fait, selon moi la vie n'a pas de sens particulier mais c'est la spécificité des humains que de lui en donner une, ergo les valeurs sociales ont de l'importance et du sens, ce qui n'a pas de sens est de ne pas les respecter, malheureusement il y a beaucoup trop d'humains insensés, peut-être parce qu'ils constatent que la vie n'a pas de sens et refusent donc d'en donner à la leur. Pour moi encore ce n'est pas un problème, même sachant qu'elle n'en a pas je préfère en donner un la mienne. >O~M~H< 21 septembre 2014 à 04:24 (CEST)[répondre]
Il y a pourtant bien une page d'homonymie   sur ça... Voir l'ouvrage le plus connu de cette sélection... --Serged/ 21 septembre 2014 à 08:02 (CEST)[répondre]
… sans oublier que, d'après Pierre Dac, le sens de la vie est devant soi, mais on l'aura dans le dos chaque fois qu'on fera demi-tour. — Hautbois [canqueter] 21 septembre 2014 à 09:03 (CEST)[répondre]
et réciproquement.
Ou encore : il existe deux types différents d'approches concernant la vie, celles téléologiques, le plus souvent le fait de penseurs idéalistes mais il existe aussi des penseurs matérialistes (entre autres Lamarck,Hegel, Marx, Kelvin, Fukuyama...) qui supposent que la vie a un sens et se dirige vers un fin, et celles qu'on peut décrire généralement comme cybernétiques ou écologiques pour qui la vie est prise entre deux principes, le hasard et la nécessité, pour reprendre un titre célèbre de Jacques Monod, et dans ces approches la vie n'a pas de sens ni de finalité stricto sensu, ce qui ne signifie pas que les êtres vivants, individuellement ou collectivement, n'ont pas de but, simplement que ce but est contingent et non pas finaliste. >O~M~H< 21 septembre 2014 à 11:07 (CEST)[répondre]
Bienvenu dans le relativisme ! Sinon dans le genre de citation pour s'inspirer, je suggère l'explicit de Le Hasard et la Nécessité (1970) : « l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. » Cæruleum (discuter) 21 septembre 2014 à 15:43 (CEST)[répondre]
@   Olivier Hammam, serged, Hautbois et Cæruleum : et notre IP. Avez-vous songé à prendre le sujet à l'envers ? Cela prend alors une tournure bien plus motivante : [3] ou mieux [4]  . -- Amicalement, Salix [Converser] 21 septembre 2014 à 19:10 (CEST)[répondre]
… ouiiiii ! et en contrepèterie, cela nous rappelle les flatulences de notre chien fidèle… — Hautbois [canqueter] 21 septembre 2014 à 19:30 (CEST)[répondre]
  -- Amicalement, Salix [Converser] 21 septembre 2014 à 20:17 (CEST)[répondre]
C'est le désir de jouir de la vie (au sens de : atteindre ses objectifs) qui donne son sens à la vie, mais le refus des limites à cette jouissance est le Mal en soi pour l'homme qui se voudrait "l'égal de Dieu". Philgin (discuter) 21 septembre 2014 à 21:55 (CEST)[répondre]

J’ajoute à ce qu’ont dit mes petits camarades le conseil de vous reporter à l’article existentialisme, qui vous donnera des pistes de lectures. rv1729 21 septembre 2014 à 22:25 (CEST)[répondre]

Et puis, il faut avant tout savoir de quoi l'on parle. Est-ce qu'on parle de la vie d'un individu entre sa naissance et sa mort, ou bien de la vie au sens large, comme dans l'apparition de la vie sur Terre ou sa découverte éventuelle sur Mars ? Le sens qu'on donne au terme Vie déterminera le champ des interprétations données au « sens de la vie ». -- Amicalement, Salix [Converser] 22 septembre 2014 à 12:59 (CEST)[répondre]

Objet inconnu modifier

J'ai acheté cette bouteille dans un marché aux puces. J'aimerais savoir d'où elle vient et à quoi elle sert? Faire de verre elle porte l'insigne de la fleure de lys et mesure 4 pied. Je ne trouve rien sur internet. Pouvez-vous me répondre ou me diriger vers des sites qui le pourront? merci — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 184.160.64.65 (discuter), le 21 septembre 2014 à 17:37‎

… les bouteilles marquées d'une fleur de lys sont généralement réservées au vignoble de la vallée de la Loire, (Coteaux du Layon, Bonnezeaux, Quarts de Chaume, Saumur-Champigny, Anjou, Crémant de Loire… ). Si la bouteille mesure environ 1,2 mètre (4 pieds), cela peut être un primat (27 L) ou un melchizédech (30 L), la contenance dépend de la forme des bouteilles. Si elle ressemble à une grosse bonbonne, c'est plutôt une dame-jeanne… — Hautbois [canqueter] 21 septembre 2014 à 18:58 (CEST)[répondre]
Néanmoins une photo serait bienvenue, qu'on voit de quoi elle retourne... 4 pied, ça fait combien en unités normales ? Rappelons que seuls 3 pays n'utilisent pas le système métrique, le Canada (ni les autres pays francophones) n'est pas dedans... --Serged/ 22 septembre 2014 à 12:40 (CEST)[répondre]
1 pied égale 3 pommes, soit environs 30,5 centimètres.--lassiccardinal [réf. nécessaire] 22 septembre 2014 à 14:01 (CEST)[répondre]

Disney Infinity 2.0 modifier

Bonjour très chère Oracle

J'aimerais savoir quelle est la date de la sortie de Disney Infinity 2.0 sur support PC Car pour l'instant seul la version 1.0 et téléchargeable sur le site officiel.

Merci d'avance pour votre réponse Ô Oracle. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2a02:8420:5a2d:c500:9441:8737:6a72:9bf (discuter), le 21 septembre 2014 à 17:39‎

Bonjour, d'après le site jeuxvideo.com le jeu est déjà sortie (18/09/2014). source --NexRezzo (discuter) 22 septembre 2014 à 11:45 (CEST)[répondre]