Luxeuil-les-Bains

commune française du département de la Haute-Saône

Luxeuil-les-Bains
De haut en bas, de gauche à droite : les Thermes de Luxeuil-les-Bains, l'hôtel Thiadot, le clocher de la basilique Saint-Pierre, le clocher de l'hôpital, la tour des échevins et le cloître du monastère de Luxeuil.
Blason de Luxeuil-les-Bains
Blason
Luxeuil-les-Bains
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Luxeuil
(siège)
Maire
Mandat
Frédéric Burghard
2020-2026
Code postal 70300
Code commune 70311
Démographie
Gentilé Luxoviens
Population
municipale
6 659 hab. (2021 en diminution de 2,38 % par rapport à 2015)
Densité 305 hab./km2
Population
agglomération
12 171 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 01″ nord, 6° 22′ 53″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 395 m
Superficie 21,81 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Luxeuil-les-Bains
(ville-centre)
Aire d'attraction Luxeuil-les-Bains
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Luxeuil-les-Bains
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Luxeuil-les-Bains
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Luxeuil-les-Bains
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Luxeuil-les-Bains
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Luxeuil-les-Bains
Liens
Site web ville-luxeuil-les-bains.fr

Luxeuil-les-Bains est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.

Commune principale de la communauté de communes du Pays de Luxeuil, elle est la quatrième la plus peuplée du département après Vesoul, Héricourt et Lure. Réputée pour ses spécialités culinaires, sa dentelle et principalement ses thermes, elle fait partie des villes portes adhérentes du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

La cité est connue dès l'époque celtique grâce aux sources d'eaux chaudes. Les thermes ont permis l'installation et le développement de la vie artisanale sur le territoire de Luxeuil. À la fin de l'Antiquité, Luxeuil voit se développer un fort épisode spirituel et intellectuel par Colomban de Luxeuil, qui a évangélisé la ville et la région. Lors de la Renaissance, la ville est dotée d'un riche patrimoine architectural et ornemental. Durant l'époque contemporaine, le thermalisme se développe considérablement. Les thermes et les eaux de Luxeuil-les-Bains sont alors renommés nationalement. La ville est également connue pour être l'emplacement de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur qui constitue le second employeur du département. De multiples équipements culturels, sportifs (tel que le Club Haltérophile Luxovien, possédant une équipe en Nationale 1 et plusieurs inter-nationaux) et sanitaires offrent à la population des activités diversifiées.

Luxeuil-les-Bains se situe à 27,5 kilomètres au nord-est de Vesoul.

Géographie modifier

Localisation modifier

Luxeuil-les-Bains est située dans le nord du département de la Haute-Saône, dans le pays des Vosges saônoises qui s'étire sur quelque soixante kilomètres d'ouest en est et quarante kilomètres du nord au sud, au bord du Breuchin et forme un écrin naturel autour de la ville. Dans le nord de la Franche-Comté et au contact de la Lorraine, ce territoire culmine à l'est au ballon de Servance (1 216 mètres) et se trouve à demi englobé dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges. Luxeuil est à l'entrée de cette vaste entité géographique d'environ 3 000 km2 qui touche quatre départements (Haute-Saône, Vosges, Territoire de Belfort et Haut-Rhin)[1].

À vol d'oiseau, la commune se trouve à 27,5 kilomètres au nord-est de Vesoul[2], 319,7 km de Paris[3], 508,0 km de Marseille[4], 257,1 km de Lyon[5], 604,7 km de Toulouse[6] et 461,9 km de Nice[7].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communs limitrophes modifier

Luxeuil-les-Bains est limitrophe de huit communes :

Géologie et relief modifier

 
Carte géologique de Luxeuil et des communes limitrophes.

La superficie de la commune est de 2 181 hectares ; son altitude varie de 260 à 395 mètres[8].

Luxeuil-les-Bains est construite sur le plateau de Haute-Saône dans la dépression sous-vosgienne[9] et s'appuie sur le versant méridional du massif des Vosges[10]. Elle est située à proximité du bassin houiller stéphanien sous-vosgien. Le sol de la commune est majoritairement composé d'alluvions du Quaternaire reposant sur le Trias. La vallée de l'Ognon présente un modelé glaciaire avec une forme en auge caractéristique d'une érosion provoquée par un important glacier. Celui-ci a laissé des moraines et des verrous[11].

La partie sud et la partie urbanisée du territoire communal se trouvent dans une plaine tandis que la partie nord est vallonnée.

Hydrographie modifier

Dans les Vosges saônoises, les sources, nombreuses et abondantes, alimentent un dense réseau hydrographique. Elles ramènent parfois à la surface de la terre chaleur et minéraux.

Les rivières descendent des contreforts vosgiens et se dirigent principalement vers le sud-ouest pour rejoindre le bassin de la Saône. Tantôt elles forcent les obstacles naturels comme au saut de l'Ognon, haut de 14 mètres (commune de Servance), tantôt, tel le Breuchin entre Faucogney et Raddon[1], elles se glissent paresseusement dans une ancienne vallée glaciaire et servent de gîte aux truites, voire aux écrevisses.

Les étangs parsèment par centaines le plateau délimité par l'Ognon et le Breuchin. D'origine glaciaire (comme les moraines et les blocs erratiques bien visibles) ou aménagés par l'homme au cours des siècles passés, ils confèrent à cette région dite des « Mille Étangs » un charme particulier, encore rehaussé à l'automne par les coloris flamboyants des forêts qui les sertissent. Le circuit des étangs est présenté sur un panneau à Beulotte-Saint-Laurent.

Les tourbières enfin témoignent de l'évolution des auges glaciaires au moment du dégel.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 132 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur à 1 km à vol d'oiseau[14], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 977,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,9 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].

Statistiques 1991-2020 et records LUXEUIL (70) - alt : 271m, lat : 47°47'13"N, lon : 6°21'49"E
Records établis sur la période du 01-11-1944 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,2 −1,1 1,3 3,9 8,1 11,7 13,5 13,2 9,5 6,4 2,4 −0,2 5,6
Température moyenne (°C) 2,2 3,2 6,8 10,1 14,2 17,8 19,7 19,5 15,4 11,3 6,2 3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,6 12,3 16,4 20,2 23,9 26 25,8 21,3 16,2 9,9 6,2 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−25,9
16.01.1966
−25,4
02.02.1954
−20,2
04.03.1949
−7,2
08.04.03
−5,6
11.05.1949
−0,1
03.06.1962
0,8
01.07.1960
0,2
13.08.1949
−3
25.09.1972
−8,2
30.10.1955
−13,6
26.11.1989
−22,6
03.12.1973
−25,9
1966
Record de chaleur (°C)
date du record
18
01.01.23
22,5
27.02.19
25,2
31.03.21
29
28.04.12
31,8
25.05.09
37,3
26.06.19
38,9
25.07.19
38,5
12.08.03
34
03.09.1962
29,2
03.10.1985
23,5
07.11.15
19,1
04.12.1953
38,9
2019
Ensoleillement (h) 687 934 1 511 1 826 2 066 2 334 2 498 2 317 1 817 1 203 701 585 1 848
Précipitations (mm) 79,7 68,4 69,5 66,2 93,1 83,3 81,1 77,3 80,9 93,2 89,8 94,8 977,3
Source : « Fiche 70473001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
−1,2
79,7
 
 
 
7,6
−1,1
68,4
 
 
 
12,3
1,3
69,5
 
 
 
16,4
3,9
66,2
 
 
 
20,2
8,1
93,1
 
 
 
23,9
11,7
83,3
 
 
 
26
13,5
81,1
 
 
 
25,8
13,2
77,3
 
 
 
21,3
9,5
80,9
 
 
 
16,2
6,4
93,2
 
 
 
9,9
2,4
89,8
 
 
 
6,2
−0,2
94,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Urbanisme modifier

 
Développement urbain de Luxeuil et Saint-Sauveur[1].

Typologie modifier

Luxeuil-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luxeuil-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[22] et 12 171 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[23],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), zones urbanisées (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), prairies (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), eaux continentales[Note 4] (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers modifier

La ville est divisée en plusieurs quartiers. En dehors du centre-ville où se situe la majorité du patrimoine historique, les plus grands quartiers sont : à l'ouest, le Messier (1 582 habitants)[28], le Stade et le quartier Mieg ; à l'est le Mont Valot.

Logement modifier

En 2016, le nombre total de logements à Luxeuil-les-Bains était de 4 553 dont 3 377 résidences principales, 309 résidences secondaires et logements occasionnels et 867 logements vacants. La commune totalisait 1 638 maisons et 2 818 appartements, soit respectivement 36,0 % et 61,9 % des logements[A 1] parmi lesquels se trouvent 660 HLM. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 42,9 %[A 2]. On dénombrait 5,0 % de résidences principales constituées d'une seule pièce, 11,0 % de deux pièces, 23,2 % de trois pièces, 28,5 % de quatre pièces et enfin 32,2 % de cinq pièces ou plus[A 3].

Urbanisme et paysage modifier

La commune dispose d'un PLU[29] et fait partie du SCOT du pays des Vosges saônoises[30].

Risques naturels et technologiques modifier

La commune est installée sur une zone sismique de niveau 3. Il existe des risques liés au transport de matières dangereuses[31].

Transport et voies de communications modifier

 
La gare de Luxeuil-les-Bains.

Luxeuil est accessible par plusieurs grands axes routiers :

  • Vesoul à 31 km par la N 57 au sud-ouest ;
  • Remiremont à 33 km par la N 57 au nord-est ;
  • Thann à 77 km par la D 6 à l'est ;
  • Langres à 97 km par la D 6 à l'ouest ;
  • Lure à 20 km par la D 64 au sud ;
  • Vittel à 79 km par la D 64 au nord-ouest.

Luxeuil est desservie par les autobus du réseau interurbain de la Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo) reprenant anciennes les lignes saônoises[32]. La gare est placée sur la ligne reliant Lure et Épinal.

Toponymie modifier

Au cours de son histoire, le nom de Luxeuil est attesté sous des formes diverses : Luxovium au VIIe siècle ; Luxuy, Lyxui, Luxui, Lixuy, Lixeuil, Lixeui, Lexui, Lysseu, Lisseu, Luxeu, Leuxeus au XIIe siècle ; Luxovia en 1228 ; Luxeye en 1258 ; Luxeul en 1477.

Le nom est issu de celui du dieu gaulois Luxovius à qui la station thermale était dédiée. La racine indo-européenne luk signifie lumière. Le nom de Luxeuil-les-Bains a ceci de paradoxal que les sources documentaires sont particulièrement bien attestées, même par l’archéologie, tout en restant pratiquement insolubles. En effet, le nom est connu depuis au moins le VIIe siècle sous la forme de Luxovium, et deux inscriptions sur pierre, trouvées en 1777 puis en 1938, ont révélé le lien de ce toponyme avec celui d’un dieu Lussoius ou Luxoius. Or, c’est bien l’interprétation du nom de ce dieu, reconnu comme gaulois, qui n’a pas trouvé à ce jour de solution certaine[33].

Le latin lux/lucem qui désigne la lumière a été évoqué, mais comme tous les dieux sont peu ou prou lumineux et que celui-là est celtique, et non pas latin, cette interprétation n’apporte pas grand-chose. Côté gaulois, on a aussi envisagé une assimilation au dieu Lug, celui de Lyon/Lugdunum. Mais cette graphie, comme le lien avec une source thermale, ne correspondent à rien de connu dans le dossier du plus populaire des dieux celtiques.

En parcourant attentivement les lignes du dictionnaire de la langue gauloise, nous trouvons toutefois la mention d’une divinité celtibérique Loxa dont le nom dérive du gaulois loxso et signifie « boiteux »[34]. L’exemple régional de Luxiol qui remonte à un toponyme Loposagio attesté à l’époque gallo-romaine confirme la possibilité d’une évolution phonétique du [o] au [u].

Il reste que l’idée d’un dieu « boiteux » peut surprendre. Rappelons donc que, dans les mythes celtes[35] et d’autres, les mutilations sont symboliques et révèlent en fait une capacité exceptionnelle. Ainsi du druide borgne, qui est clairvoyant, et du roi manchot qui est particulièrement habile au maniement de l’épée, donc à l’exercice du pouvoir temporel[36]. Dans cette logique, notre dieu « boiteux » a toutes les chances d’être un marcheur ou un coureur infatigable ou particulièrement rapide. Et cette particularité, comme son handicap symbolique, en fait un candidat idéal pour patronner une source thermale, réputée guérisseuse. À l'instar du don de Odile de Hohenbourg, Sainte Odile, les eaux de Luxeuil sont réputées rendre la vue aux aveugles. Cette croyance est peut-être née de l'étymologie décrite ci-dessus, à savoir que le non-voyant guéri recouvre la vision de la lumière.

Tout ceci n’est bien sûr qu’une hypothèse, mais elle est à ce jour la seule qui tienne sur le plan linguistique. Sur les plans religieux et historique, elle offre une piste de recherche sur ce dieu pour la compréhension de ce site thermal à l’époque gauloise[37].

Il faut signaler que, par chance, le double féminin de Luxoius, la déesse Bricta ou Brixta, dispose d’une étymologie parfaitement claire, puisqu’il s’agit du nom gaulois du « charme magique »[34]. Cette déesse a sans doute laissé son nom au Breuchin.

Histoire modifier

Antiquité modifier

Le site de Luxeuil-les-Bains était connu bien avant la conquête de la Gaule par les Romains pour ses sources thermales et tirant sans doute son nom du dieu celtique Luxovios ou Lussoius, la ville prospéra à l'époque gallo-romaine sous le nom de Luxovium.

Développée à cette époque autour de son forum probablement proche des thermes, soit dans la partie septentrionale de la ville actuelle, elle se situe au carrefour de sept voies romaines. Les fouilles du XXe siècle ont mis au jour plusieurs fours de potiers, en activité au IIe siècle.

Dévastée par Attila en 451[38], elle tombe dans l'oubli pendant près d'un siècle et demi, jusqu'à la redécouverte des sources par le moine irlandais saint Colomban et ses compagnons moines irlandais qui y fondent vers 590 le monastère de Luxeuil et y introduisent la règle colombanienne[39].

Moyen Âge modifier

 
Armoiries de Luxeuil sculptées sur du bois / le lion (sur fond azur) : armoiries de Franche-Comté / le soleil (sur fond de gueules) : association d'idée avec le mot latin LUX qui signifie lumière.

En 731, les Sarrasins traversent la Bourgogne[40], pillent le monastère de Luxeuil et massacrent l'essentiel de la population (732)[41].

Le monastère et la petite bourgade ne résistent pas à l'attaque des Normands au IXe siècle, et la ville est à nouveau pillée plusieurs fois.

Une bourgade va se développer au haut Moyen Âge. Au XIIIe siècle la ville, qui compte environ 1 500 habitants, est ceinte de remparts. Elle possède trois églises et quatorze chapelles.

La fin du Moyen Âge et la Renaissance verront la prospérité de la ville s’accroître, comme en témoignent les édifices construits à cette période (tour des Échevins, hôtel Thiadot, hôtel Pusel, maison François-Ier, etc.).

Époque moderne modifier

Les franchises dont bénéficie la province en général et la ville en particulier offrent un âge d'or à la cité comtoise.

Avec la guerre de Dix ans, épisode comtois de la guerre de Trente Ans, la ville connaît les troubles et l'insécurité qui frappent l’ensemble de la province.

Bien qu’elle ait espéré préserver ses franchises par son acte de reddition lors de l'annexion française de 1674, Luxeuil et ses institutions sont progressivement intégrés au royaume de France.

Époque contemporaine modifier

Pendant la Révolution française, la ville devient le chef-lieu du district de Luxeuil de 1790 à 1795.

L'activité économique principale de la commune au début du XIXe siècle est la dentelle de Luxeuil qui se transforme en industrie textile avec la révolution industrielle. Au cours de la deuxième moitié du siècle, une activité de fonderie se développe grâce à l'énergie hydraulique disponible sur place et la proximité des houillères de Ronchamp pour la fourniture du combustible[B 1].

Au début du XXe siècle, des entrepreneurs et industriels de la ville lancent une campagne de prospection du sous-sol entre Lure, Fougerolles et Luxeuil-les-Bains[B 2]. Son but est de rechercher le prolongement du gisement de houille exploité dans le bassin minier ronchampois. Après des découvertes concluantes autour de Saint-Germain, une concession minière est accordée en à la Société anonyme des houillères de Saint-Germain. Mais il n'y eut aucune extraction de charbon, retardé par les guerres mondiales, les crises du charbon et l'incertitude d'une rentabilité[42].

Elle est libérée de l'occupant allemand le 16 septembre 1944 par le 3e Bataillon [43]du 143e Régiment d'Infanterie de la 36e Division d'Infanterie Américaine.

À la demande du ministre des Affaires étrangères Robert Schuman, un congrès international de saint Colomban organisé à Luxeuil du 20 au à l'occasion du 14e centenaire de la naissance de Colomban, car il fut premier à parler de l’Europe comme d’une communauté de peuples — « nous sommes tous membres d’un seul corps » — et non comme d’un territoire, dans deux lettres adressées aux papes Grégoire le Grand et Boniface IV, ce qui lui vaut d’être appelé le « père de l’Europe »[44]. Ces rencontres servent de paravent pour permettre aux dirigeants de huit états (France, Royaume-Uni, Italie, Irlande, Autriche, Luxembourg, Suisse, Vatican) de se réunir pour évoquer un projet européen[44]. Survenus peu après la fondation du Conseil de l'Europe le et la Déclaration du 9 mai 1950 de Robert Schuman, ces échanges préparent le traité de Paris fondant la CECA en 1951[44].

Politique et administration modifier

 
Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Luxeuil.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Luxeuil-les-Bains[45]. Celui-ci a été scindé en 1985 afin de permettre la création du canton de Saint-Sauveur, et celui de Luxeuil ne compte alors plus que deux communes, Luxeuil et Saint-Valbert[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, s'accroît et passe de 2 à 12 communes.

La commune se trouve dans le ressort du tribunal de proximité et du conseil de prud'hommes de Lure, des tribunaux judiciaire, de commerce et de la cour d'assises de Vesoul, du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort et de la cour d'appel de Besançon.

Dans l'ordre administratif, elle relève du tribunal administratif de Besançon et de la cour administrative d'appel de Nancy[47].

Intercommunalité modifier

La commune est le siège de la communauté de communes du Pays de Luxeuil créée le

Tendances politiques et résultats modifier

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du , le pourcentage d’habitants qui ont voté contre la constitution européenne est de 55,53 %[48], soit un résultat proche de la moyenne nationale (54,67 %)[49].

À l'élection présidentielle française de 2007, Nicolas Sarkozy (UMP) reçoit avec 34,84 % au premier tour et 55,31 % au second tour face à Ségolène Royal (PS)[50]. À l'élection présidentielle française de 2012, c'est François Hollande (PS) qui arrive en tête avec 30,17 % des suffrages exprimés, suivie de Nicolas Sarkozy qui totalise 29,40 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy obtient 51,43 % des suffrages exprimés[51]. Lors de l'élection présidentielle française de 2017, le premier tour donne un score serré entre Marine Le Pen (FN) avec 23,38 %, François Fillon (LR) avec 22,34 % et Emmanuel Macron (EM), 22,04 %. Au second tour, ce dernier récolte 60,12 % des votes contre 39,88 % pour Marine Le Pen[52].

Administration municipale modifier

 
La mairie.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[53].

Composition du conseil municipal de Luxeuil-les-Bains (2020-2026)[54]
Président de groupe Effectif Statut
LR Frédéric Burghard 26 Majorité
SE Jacques Aubry 3 Opposition

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[55] [réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1789 février 1790 Pierre Benoît Desgranges   Notaire royal, papetier à Saint-Bresson
décembre 1792 novembre 1794 Claude Joseph Desgranges   Avocat en parlement, négociant, papetier à Arches
avril 1800 avril 1800 Claude Joseph Desgranges   Avocat en parlement, négociant, papetier à Arches
    M. Vergain   Manufacturier (filateur de coton),
Conseiller général de Luxeuil (1848 → 1863)
Les données manquantes sont à compléter.
février 1831 décembre 1848 François Grégoire Léopold Desgranges   Négociant et papetier
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1875 janvier 1878 Charles Antoine de Perpigna   Ancien commandant du Corps franc des Vosges
maire en 1880   Constant-Victor Grisey ? Suppléant du juge de paix du Luxeuil
mai 1884 mai 1888 Charles Antoine de Perpigna   Ancien du Corps franc des Vosges[Quoi ?]
Les données manquantes sont à compléter.
1892 1924 Victor Genoux-Prachée[56] Rad. Pharmacien
Député de la Haute-Saône (1894 → 1898)
Sénateur de la Haute-Saône (1904 → 1920)
Conseiller général de Luxeuil (1893 → 1901 et 1910 → 1924)
Décédé en fonctions
1924 1929 Arthur Grille Rad. Hôtelier
Conseiller général de Luxeuil (1925 → 1931)
mars 1929 octobre 1942[57] André Maroselli[58],[59] Rad. Administrateur de sociétés
Sénateur de la Haute-Saône (1936 → 1944, 1952 → 1956 et 1959 → 1968)
Conseiller général de Luxeuil (1931 → 1940 et 1945 → 1970)
Révoqué par le Gouvernement de Vichy
Les données manquantes sont à compléter.
1945 avril 1970[60] André Maroselli[58],[59] Rad. Résistant, administrateur de sociétés
Ministre (1947 → 48, 1949 → 51, 1956 → 57 et 1958)
Sénateur de la Haute-Saône (1936 → 1944, 1952 → 1956 et 1959 → 1968)
Député de la Haute-Saône (1945 → 1951 et 1956 → 1958)
Conseiller général de Luxeuil (1931 → 1940 et 1945 → 1970)
Décédé en fonction
mars 1970[61],[62] 1989 Jacques Maroselli MRG Ancien préfet, fils du précédent
Député de la Haute-Saône (1967 → 1968)
Conseiller général de Luxeuil (1973 → 1979)
mars 1989 juin 1995 Bernard Hagemann UDF-FD Médecin généraliste
Conseiller général de Luxeuil (1992 → 1998)
juin 1995[63] 2008 Michel Gabillot DVG Vétérinaire
Exploitant agricole
Conseiller général de Luxeuil (1998 → 2011)
Président de la CC Pays de Luxeuil ( ? → 2008)
mars 2008 29 décembre 2015[64] Michel Raison UMP puis LR Agriculteur
Sénateur de la Haute-Saône (2014 → )
Député de la Haute-Saône (3e circ.) (2002 → 2012)
Conseiller régional de Franche-Comté (1998 → 2008)
Maire-adjoint de Saponcourt (2001 → 2005)
Démissionnaire pour cumul de mandat
janvier 2016[65],[66] En cours
(au 26 mai 2020)
Frédéric Burghard[67] LR Infirmier libéral
Conseiller général puis départemental de Luxeuil (2011 → )
Vice-président de la CC Pays de Luxeuil (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[68]

Finances locales modifier

En 2015, les finances communales de la commune était constituées ainsi[69] :

  • total des produits de fonctionnement : 8 948 000 , soit 1 207  par habitant ;
  • total des charges : 7 707 000 , soit 1 040  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 5 415 000 , soit 731  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 4 770 000 , soit 644  par habitant ;
  • endettement : 10 897 000 , soit 1 470  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,50 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 23,47 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 88,14 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Jumelages modifier

En 2009, la ville de Wallingford, Angleterre (Royaume-Uni) tenterait de briser son jumelage avec Luxeuil-les-Bains, les liens étant trop distendus selon le maire anglais. La demande de "divorce" a été faite auprès du Conseil des communes et régions d'Europe, responsable des jumelages[70],[71].

Population et société modifier

Démographie modifier

En 1614, on comptait 216 feux et 350 en 1718.[réf. nécessaire]

En 1896, la ville ne comptait que 4 959 habitants.

On voit ensuite la nette progression due à ses services publics et aux thermes.

Durant la Première Guerre mondiale, la commune compte 219 morts.[réf. nécessaire]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[73].

En 2021, la commune comptait 6 659 habitants[Note 5], en diminution de 2,38 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0073 0803 0403 3403 5823 6284 0363 6474 085
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7063 8553 9593 9084 1624 3764 9074 8114 959
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 2545 4745 5185 3725 4885 6955 6915 7246 691
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 1619 21610 1059 9518 7908 4147 5757 1266 726
2021 - - - - - - - -
6 659--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

 
École primaire du Boulevard Richet.

Luxeuil dispose de tous les établissements du système scolaire[75].

Écoles maternelles

  • École maternelle du Centre
  • École maternelle du Messier
  • École maternelle du Mont Valot
  • École maternelle du Stade
  • École maternelle privée Saint-Vincent

Écoles primaires

  • École primaire du Stade
  • École primaire du Mont Valot
  • École primaire du Boulevard Richet
  • École privée Saint-Vincent

Collèges publics

  • Collège des Thermes (fusion des collèges Mathy et Jean Rostand en 2017[76],[77])

Collège privé

  • Collège privé Saint Colomban

Lycée général, technologique et professionnel

  • Lycée Lumière (fusion avec le lycée professionnel Beauregard en 2013)

Autres études

  • Maison Familiale Rurale
  • Institut Médico-Educatif l'Espérance
  • ALEFPA-ITEP Leconte de Lisle
  • Institution Bourdault
  • Inspection de l'Éducation Nationale

Santé modifier

Un hôpital est fondé par Ferdinand de Grammont à Luxeuil-les-Bains en 1882[78]. Il traite des urgences de la ville et de ses alentours, ne comporte plus de service de chirurgie. Ses activités sont partagées avec l'hôpital de Vesoul dans le cadre du Groupe hospitalier de la Haute-Saône.

Sports modifier

 
Le stade de foot.

Luxeuil-les-Bains dispose d'une diversité sportive élevée. Grâce à sa cité thermale, la ville a pu accueillir de nombreuses équipes de haut niveau et des clubs internationaux séjournant aux thermes.

Parmi les principaux équipements sportifs, on peut citer le palais des sports doté de tribunes de 500 places, le stade André Maroselli équipé pour la pratique du football et de l'athlétisme, la halle des sports Beauregard, le complexe sportif intercommunal Les Merises et la piscine intercommunale des 7 Chevaux[79].

Médias modifier

La presse écrite est représentée par le quotidien régional L'Est républicain[80] ainsi que par le journal hebdomadaire Les Affiches de la Haute-Saône. La ville est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté[81].

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2016, 39 % des foyers fiscaux de Luxeuil-les-Bains étaient imposables[A 4].

La même année, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 067 [A 4] en dessous de la moyenne départementale de 19 747 [I 1].

Emploi modifier

La population travaille à la fois dans les environs de Luxeuil notamment dans la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur qui abrite l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes et qui constitue le second employeur en termes d'effectifs du département. D'autres habitants travaillent dans le secteur de Vesoul, Lure et de l'agglomération d'Héricourt-Belfort-Montbéliard concentre beaucoup d'emplois (environ 10 % de la population travaille dans ces deux dernières villes en 2004[I 2].

En 2016, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 010 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,6 % d'actifs dont 55,1 % ayant un emploi et 14,5 % de chômeurs[A 5].

On comptait 4 000 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 546 en 2011. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 255, l'indicateur de concentration d'emploi est de 177,4[A 6].

Le taux d'activité parmi les 15 ans ou plus a atteint 50,2 % en 2016[A 6].

Entreprises et secteurs d'activité modifier

Au , la commune de Luxeuil-les-Bains comptait 805 établissements dont 11 dans l'agriculture, 53 dans l'industrie, 40 dans la construction, 570 dans le commerce-transports-services divers et 131 relatifs au secteur administratif[A 7]. En 2018, 55 entreprises ont été créées à Luxeuil[A 8], dont 37 sous le régime auto-entrepreneur[A 9].

L'agriculture locale est orientée vers l'élevage bovin pour la production de lait de vache et de viande[82].

Culture et patrimoine modifier

 
Localisation des monuments historiques et des édifices remarquables dans le centre-ville :

Patrimoine architectural modifier

Hôtel particuliers modifier

 
Tour des échevins (XVe siècle).

De multiples hôtels particuliers remarquables, constituant le patrimoine civil, subsistent à Luxeuil. La plupart des édifices civils datent de la période médiévale (XVe siècle) comme la tour des échevins, la maison du cardinal Jouffroy et la maison espagnole. La façade et la toiture sur la place de la maison espagnole révèle une inscription aux monuments historiques depuis le . La maison à l'oriflamme est inscrite monument historique depuis le .

L'hôtel Thiebaut de Montureux a été construit au milieu du XVIe siècle. L'un des principaux édifices de la Renaissance qui a été conservées est la maison de François Ier (Luxeuil). La place de la Baille, dont la caractéristique remarquable est de faire se jouxter trois façades, respectivement des XVe siècle, XVIe et XVIIe siècles, compte quelques hôtels particuliers inscrit monument historique comme l'hôtel Bretons-d'Amblans (XVIIe siècle), l'hôtel Thiadot (XVe siècle) et l'hôtel Pusel qui est inscrit monument historique par arrêté du [83].

Édifices religieux modifier

La ville comporte de nombreux édifices religieux caractéristiques des différentes périodes historiques. Parmi les principaux édifices, on peut citer l'église Saint-Martin de Luxeuil-les-Bains, la basilique Saint-Pierre (ancienne abbatiale de la période médiévale) et le monastère de Luxeuil (période classique).

Des édifices religieux plus récents sont situés dans la ville comme la chapelle du Messier et la chapelle Notre-dame-des-Ailes.

Monuments commémoratifs modifier

Divers monuments commémoratifs sont présents sur la commune. Le monument aux morts principal, inauguré le , situé place de l'ancienne caserne, dans le centre-ville rend hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale, aux déportés et fusillés de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, aux soldats tombés lords de la guerre d'Indochine, pour la guerre d'Algérie ou encore en OPEX. Il est formé de sept stèles entourant une statue de l'artiste Joseph Rivière, réalisée avec des veuves de la Seconde Guerre mondiale[84],[85].

Dans le cimetière de la ville se trouve un carré militaire, un monument aux morts de la guerre de 1870 et un autre portant le nom des soldats tués lors de la Première Guerre mondiale[85].

Divers modifier

Depuis 2006, la place de la République, située sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Martin (détruite en 1796 ; saint Valbert y aurait été enterré) fait l'objet d'une campagne de fouilles archéologiques. Celles-ci ont mis au jour de nombreux sarcophages et ont permis de préciser l'historique du lieu depuis le Ier siècle apr. J.-C., ainsi que les plans successifs de l'église depuis le Ve siècle[86].

Le site dit « des fours de potiers » (Monument historique), découvert en 1881 et fouillé de 1980 à 1987, permet de découvrir dix fours appartenant à un atelier de céramique gallo-romain.

Musées modifier

La tour des Échevins est actuellement un musée comportant une section archéologique (stèles funéraires gallo-romaines, ex-voto, poteries sigillées du IIe siècle) et une salle consacrée au peintre Jules Adler et à d'autres artistes régionaux ; il organise aussi des expositions temporaires. Du sommet de la tour octogonale (146 marches), on découvre l'ensemble de Luxeuil et ses environs.

Le conservatoire de la dentelle (dentelle de Luxeuil), au centre de la ville, dans le superbe cadre des anciennes cuisines de l’abbaye jouxtant la basilique.

Le musée des Anciens Combattants se trouve dans l'Espace Charles-de-Gaulle.

Thermes de Luxeuil-les-Bains modifier

Les eaux de Luxeuil étaient déjà captées au moment de la conquête romaine. C'est sous le règne de Louis XV que fut construit l’actuel bâtiment d'architecture classique en grès rose des Vosges.

En 1936, la municipalité récupère les thermes ; une piscine thermale moderne est construite en 1938-1939. On comptait alors 18 sources (aujourd'hui captées) dans le parc, dont la fontaine d'Hygie déclarée d'intérêt public en 1858, et dont l'eau fut commercialisée.

Les eaux de Luxeuil sont de deux sortes. Eaux chaudes, sources hyperthermales, jusqu'à 63 °C pour la source Boursaux, et froides, oligométalliques très peu minéralisées et de radioactivité forte. Les cures à Luxeuil sont actuellement préconisées surtout pour les affections gynécologiques et rhumatismales[87].

Patrimoine naturel modifier

 
ZNIEFF de Luxeuil et des communes limitrophes :
1. zone Natura 2000 de la vallée de la Lanterne ;
2. vallée de la Lanterne et du Breuchin ;
3. étang du Beuchot ;
4. la grande Gabiotte.

Luxeuil-les-Bains est couverte d'une forêt de feuillus en partie située à l'étage collinéen du massif des Vosges. La commune compte 482 espèces indigènes (en particulier les genres Viola, Geranium, Euphorbia, Dryopteris, Carex, Leucanthemum vulgare, sapin, chêne), 24 espèces introduites dont 7 envahissantes et une espèce cryptogènes, la Grémille[88].

La commune fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges[89]. Il existe une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dite « vallée de la Lanterne et du Breuchin » qui regroupe plusieurs espèces d'oiseaux protégées dans un milieu humide dû à la subdivision des deux rivières de la Lanterne et du Breuchin sur un sol siliceux[90].

Gastronomie modifier

La spécialité culinaire la plus populaire est le jambon de Luxeuil, qui est un jambon fumé traditionnellement, que certaines boucheries de la ville produisent toujours.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Coupé au premier d’azur semé de billettes d’or au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout, au second de gueules au soleil d’or[92].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Dom Guillo, Histoire de l’illustre abbaye de Luxeuil, Manuscrit de la Bibliothèque municipale de Vesoul
  • Philippe Kahn, Luxeuil au Moyen Âge, recherches sur la topographie de la ville, Mémoire de maîtrise, Nancy, 1971
  • Gilles Cugnier, Histoire du monastère de Luxeuil à travers ses abbés, 590-1790, 2 tomes, Guéniot, Langres, 2004
  • Bernard Desgranges (autoédité à Luxeuil) :
Histoire des Thermes, 1981
Luxeuil pas à pas, t. I & II, 1991 et 1993
Luxeuil et la vallée du Breuchin, évolution industrielle, t. I & II 1995 et 2001
Colomban a-t-il existé ? : mythe et réalité, 2007
Chronique luxovienne, 2010

Articles connexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de pièces.
  4. a et b REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. a et b EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2018.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2018.
  • Autres références
  1. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2016 (département de la Haute-Saône) » (consulté le ).
  2. [PDF] Insee, Pays de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle : Les salariés résident de plus en plus en dehors des pôles d'emplois, coll. « L'essentielle » (no 115), (lire en ligne), p. 4.

Références aux ouvrages en bibliographie modifier

  1. Robert Chapuis 1967, p. 231.
  2. Louis Guillaume 1943, p. 8-9, Annexe I.

Autres sources modifier

  1. a b et c « Carte IGN de Luxeuil-les-Bains » sur Géoportail..
  2. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Vesoul" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Paris" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Marseille" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Lyon" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Toulouse" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Nice" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  9. « La dépression sous-vosgienne », sur caue-franche-comte.fr (consulté le ).
  10. [PDF] « Carte du massif des Vosges », sur massif-des-vosges.com (consulté le ).
  11. « Montbéliard : carte géologique », sur Académie de Besançon, .
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  15. « Station Météo-France « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Unité urbaine 2020 de Luxeuil-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
  23. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  28. « Quartier du Messier », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le ).
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  31. « Luxeuil-les-Bains : État des risques naturels, miniers et technologiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Avec Mobigo, vous voyagez pour 1,50 euro », sur Le Progrès, (consulté le ).
  33. Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Haute-Saône, Fontaine-lès-Dijon, A.B.D.O., 1987 (ISBN 2-904911-17-0).
  34. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2003.
  35. Les sculptures des façades
  36. F. Le Roux, Le guerrier borgne et le druide aveugle, in Revue Ogam, XIII 2-3.
  37. Bernard Lyonnet, Rubrique Toponymie de France Bleu Besançon.
  38. Pierre L. Maubeuge, « Les apports de plombières aux problèmes de l'hydrogéologie, de l'étude des gites minéraux et à la connaissance de la résolution de certains problèmes de l'hydrologie antique », Bulletin de l'Académie et de la Société lorraines des sciences, vol. 13, no 3,‎ , p. 225 (ISSN 0567-6576, lire en ligne).
  39. Bernard Desgranges, Colomban a-t-il existé ? : mythe et réalité, 2007, autoédité à Luxeuil.
  40. Jean-Paul Roux, op. cit., p. 72.
  41. Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province, vol. 5, Furne et Cie., (lire en ligne), p. 258.
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  43. (en) Douglas Boyd, Captain, 143rd Infantry Regiment, 143rd Infantry Regiment After Action Report (1943-1945), , p. 131 (Pdf)
  44. a b et c Francis Gouge, « Et si l’Europe était née dans un village de Haute-Saône ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  45. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Décret no 85-150 du 31 janvier 1985 portant création et modification de cantons dans le département de la Haute-Saône.
  47. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
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  51. « Résultats de l’élection présidentielle 2012 à Luxeuil-les-Bains », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  52. « Résultats de l’élection présidentielle 2017 à Luxeuil-les-Bains », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  53. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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  63. « Haute-Saône », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « I., 5 695 ; V., 4 052 ; A., 28,84 % ; E., 3 803. div. g. (Gabillot) 2 063 54,24 23 div. d. (Hagemann, UDF-PR, m.) 1 740 45,75 6 Nouveau conseil : 2 MDC, 1 PS, 1 Rad., 19 div. g., 1 RPR, 4 div. d., 1 App RPR ».
  64. Chantal Lavoine, « Michel Raison : le Sénat plutôt que la mairie de Luxeuil », L'Est républicain, édition de Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Michel Raison étant contre le cumul, surtout « si on veut bien faire son travail », il va se donner le temps, un an environ, pour procéder à la réorganisation de son équipe. Et laisser son fauteuil de maire de la cité thermale à Frédéric Burghard, « une personne très compétente, courageuse, et humaine ».
  65. La Presse de Vesoul, « Passage de témoin à la mairie de Luxeuil », sur La Presse de Vesoul (consulté le ).
  66. Olivier Bouras, « Frédéric Burghard, élu maire de Luxeuil. Il succède sans surprise à Michel Raison : Nouveau maire à Luxeuil : témoin transmis en douceur », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  67. Olivier Bouras, « Engagé depuis plus de 20 ans, Frédéric Burghard est le nouveau maire de Luxeuil : Nouveau maire à Luxeuil : « Le plus cool… », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Frédéric Burghard, né le 28 novembre 1968, à Luxeuil est infirmier de métier. « J’ai été quinze ans infirmier libéral. J’ai été représentant syndical de la FNI (fédération nationale des infirmiers), qui soit dit en passant est toujours présidée par un Luxovien, Philippe Tisserand » évoque Frédéric Burghard.
    Il l’a vite constaté, mener de fronts autant de responsabilités n’est pas sage : « En 2008, j’ai quitté cet engagement syndical pour me consacrer à mes fonctions d’élus ». Il venait d’accéder à un poste d’adjoint au maire, après la victoire de l’équipe Raison 1, à la mairie de Luxeuil »
    .
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