Tour de France 2012

édition 2012 du Tour de France, course cycliste française

Le Tour de France 2012 est la 99e édition du Tour de France cycliste. Il s'est élancé le de Liège en Belgique et s'est achevé le à Paris.

Tour de France 2012
Généralités
Course99e Tour de France
CompétitionUCI World Tour 2012 2.UWT
Étapes21
Dates30 juin – 22 juillet 2012
Distance3 494,4 km
PaysFRA France
BEL Belgique
SUI Suisse
Lieu de départLiège
Lieu d'arrivéeParis
Équipes22
Partants198
Arrivants153
Vitesse moyenne39,9 km/h
Site officielSite officiel
Résultats
VainqueurGBR Bradley Wiggins (Team Sky)
DeuxièmeGBR Christopher Froome (Team Sky)
TroisièmeITA Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale)
Classement par pointsSVK Peter Sagan (Liquigas-Cannondale)
Meilleur grimpeurFRA Thomas Voeckler (Team Europcar)
Meilleur jeuneUSA Tejay van Garderen (BMC Racing Team)
Super-combatifDEN Chris Anker Sørensen (Saxo Bank-Tinkoff Bank)
Meilleure équipeLUX RadioShack-Nissan
◀20112013▶
Documentation

Ce Tour est remporté par le Britannique Bradley Wiggins (Sky), qui s'empare du maillot jaune à l'issue de la première étape de moyenne montagne, à la Planche des Belles Filles. Il devient le premier Britannique à remporter la course. Il succède à l'Australien Cadel Evans (BMC Racing), qui finit septième de cette édition (à 15 min 49 s). Les deuxième et troisième positions sont occupées respectivement par Christopher Froome (Sky), coéquipier et compatriote de Wiggins, et par l'Italien Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale).

Peter Sagan (Liquigas-Cannondale), vainqueur de trois étapes, devient le premier Slovaque lauréat du classement par points, tandis que le Français Thomas Voeckler (Europcar) s'adjuge le maillot à pois du classement de la montagne. L'Américain Tejay van Garderen (BMC Racing), 5e de l'épreuve, remporte le maillot blanc de meilleur jeune. L'équipe luxembourgeoise RadioShack-Nissan gagne le classement par équipes et le Danois Chris Anker Sørensen (Saxo Bank-Tinkoff Bank) le prix de super-combatif du Tour.

Présentation

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Parcours

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ASO annonce le que le Tour de France 2012 débute par un prologue le samedi à Liège[1]. C'est la quatrième fois que le Tour de France s'élance de Belgique après Bruxelles en 1958, Charleroi en 1975 et Liège 2004[2]. Le parcours est dévoilé le [3], après avoir été mis en ligne par erreur dès le 10 octobre sur le site internet du Tour de France[4],[5].

Le Tour débute par un prologue de 6,4 km tracé dans le centre-ville de Liège, les longues lignes droites du circuit favorisent les coureurs puissants. La première semaine du Tour est relativement plate avec des arrivées pour sprinteurs et pour puncheurs.

Ensuite, les favoris auront un terrain favorable pour créer des écarts. En effet, après une arrivée au sommet de la Planche des Belles Filles (7e étape) et une étape de moyenne montagne dans le massif du Jura, côté français et côté suisse (8e étape), se déroulera un contre-la-montre de 38 km à Besançon. Après la journée de repos, le col du Grand Colombier, suivi du col de Richemond, animera le final de la 10e étape, avant une arrivée à La Toussuire le lendemain. L'ascension finale sera précédée du col de la Madeleine, du col de la Croix-de-Fer et du col du Mollard.

Puis, les baroudeurs auront l'occasion de briller lors de la 12e étape, avant une étape de plaine, dont le final sera propice aux bordures. L'enchaînement du port de Lers et de l'inédit mur de Péguère pimentera le final de la 14e étape, même si le sommet de ce dernier est à près de 40 km de l'arrivée. Suivra alors une étape de transition.

Les Pyrénées seront au programme. La 16e étape sera marquée par le célèbre enchainement Aubisque-Tourmalet-Aspin-Peyresourde, puis les coureurs devront grimper le lendemain le port de Balès et la montée vers Peyragudes via le col de Peyresourde. Une étape de plaine, un contre-la-montre de 52 km et le circuit des Champs-Élysées concluront ce Tour de France[6].

Ainsi, cette Grande Boucle est vue comme présentant des opportunités pour tous les types de coureurs[7]. Il présente aussi plusieurs ascensions n'ayant jamais encore figuré au programme de la Grande Boucle : La Planche des Belles Filles, le col du Grand Colombier (première ascension hors catégorie du Jura), le mur de Péguère, Peyragudes et l'ensemble des petits cols traversés dans le Jura suisse. Le sommet du Tour de France 2012 est le col du Tourmalet, à 2 115 m d'altitude. Les journées de repos, habituellement les lundis, sont des mardis en 2012.

Équipes

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L'organisateur Amaury Sport Organisation a communiqué la liste des équipes invitées le [8]. 22 équipes participent à ce Tour de France — 18 ProTeams et 4 équipes continentales professionnelles :

UCI ProTeams
Nom de l'équipe Pays Code Marque de cycle
AG2R La Mondiale   France ALM Kuota
Astana   Kazakhstan AST Specialized
BMC Racing   États-Unis BMC BMC
Euskaltel-Euskadi   Espagne EUS Orbea
FDJ-BigMat   France FDJ Lapierre
Garmin-Sharp   États-Unis GRS Cervélo
Katusha   Russie KAT Canyon
Lampre-ISD   Italie LAM Wilier
Liquigas-Cannondale   Italie LIQ Cannondale
Lotto-Belisol   Belgique LTB Ridley
Movistar   Espagne MOV Pinarello
Omega Pharma-Quick Step   Belgique OPQ Specialized
Orica-GreenEDGE   Australie OGE Scott
Rabobank   Pays-Bas RAB Giant
RadioShack-Nissan   Luxembourg RNT Trek
Saxo Bank-Tinkoff Bank   Danemark STB Specialized
Sky   Royaume-Uni SKY Pinarello
Vacansoleil-DCM   Pays-Bas VCD Bianchi
Équipes invitées
Nom de l'équipe Pays Code Marque de cycle
Argos-Shimano   Pays-Bas ARG Felt Bicycles (en)
Cofidis   France COF Look
Europcar   France EUC Colnago
Saur-Sojasun   France SAU Time

Favoris

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Pour le classement général

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Deux des principaux protagonistes des derniers Tours de France sont absents de cette édition : Alberto Contador, vainqueur en 2007 et 2009, est suspendu pour dopage, et Andy Schleck, déclaré vainqueur du Tour de France 2010 après déclassement de Contador, souffre d'une fracture de la hanche, contractée lors d'une chute pendant le Critérium du Dauphiné.

En leur absence, les coureurs considérés comme les principaux favoris sont le Britannique Bradley Wiggins[9] et le tenant du titre Cadel Evans[10],[11], on peut aussi citer dans une moindre mesure, Vincenzo Nibali[12] et Robert Gesink[13],[14],[15].

Parmi les principaux outsiders et prétendants au podium final, les noms de Samuel Sánchez[16], Fränk Schleck[17], Christopher Horner, Jurgen Van den Broeck, Ryder Hesjedal[18], Levi Leipheimer[19], Alejandro Valverde[20], Juan José Cobo et de Denis Menchov[21] sont mentionnés[14],[22].

Les sprinteurs

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Les principaux candidats au maillot vert sont le Britannique Mark Cavendish vainqueur de ce classement en 2011, l'Espagnol José Joaquín Rojas, deuxième en 2011, le Slovaque Peter Sagan, l'Allemand André Greipel, meilleur sprinteur du Tour d'Espagne 2009, et l'Australien Matthew Goss[23].

Les autres principaux sprinteurs au départ de ce Tour de France sont Óscar Freire, maillot vert en 2008, Alessandro Petacchi, vainqueur de ce classement en 2010, Yauheni Hutarovich, Juan José Haedo et Tyler Farrar.

Règlement de la course

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Le règlement officiel général de l'épreuve est consultable sur le site officiel du tour.

  • Le port du casque est obligatoire pour tous dans la totalité des étapes.
  • Comme c’est le cas depuis 2005, en cas de chute dans les trois derniers kilomètres, les coureurs impliqués sont crédités du temps du groupe auquel ils appartenaient. Cette règle ne s’applique pas dans les étapes disputées en contre-la-montre et sur les arrivées au sommet d’une ascension.
  • Comme c'est le cas depuis 2008, aucune bonification n'est attribuée dans le tour.

Règlement du classement général

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Le leader du classement général, qui porte le maillot jaune, est déterminé par addition des temps individuels réalisés à chaque étape. En cas d’égalité de temps au classement général, les centièmes de seconde enregistrés par les chronométreurs lors des épreuves contre-la-montre « individuels » sont réincorporés dans le temps total pour départager les coureurs et décider de l’attribution du maillot jaune. En cas de nouvelle égalité, il est fait appel à l’addition des places obtenues à chaque étape et, en dernier ressort, à la place obtenue dans la dernière étape.

Règlement du classement par points

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À l'issue de chaque étape le leader du classement par points porte le maillot vert. Le classement par points a été modifié par rapport aux années précédentes concernant l'attribution du nombre de points et les sprints intermédiaires[24]. Par ailleurs, il n'y aura plus désormais qu'un seul sprint intermédiaire maximum par étape. Le classement par points est établi en fonction du barème suivant, identique à 2011 :

  • Pour les arrivées des étapes dites de « plat » : 45 points, 35, 30, 26, 22, 20, 18, 16, 14, 12, 10, 8, 6, 4 et 2 points pour les 15 premiers coureurs classés
  • Pour les arrivées des étapes dites de « parcours accidenté » : 30 points, 25, 22, 19, 17, 15, 13, 11, 9, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points pour les 15 premiers coureurs classés
  • Pour les arrivées des étapes dites de « haute montagne », les « contre-la-montre individuels » (y compris le prologue) et les sprints intermédiaires : 20 points, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point pour les 15 premiers coureurs classés

Un coureur qui arrive hors des délais (par exemple dans un éventuel gruppetto) à une étape et qui est repêché reçoit une pénalité équivalente au nombre de points attribués au vainqueur de l'étape. Cette pénalité est automatique et peut conduire à un solde de point négatifs.

En cas d'égalité de points au classement général, les coureurs sont départagés par le nombre de victoires d'étape, puis par le nombre de victoires dans les sprints intermédiaires comptant pour le classement général par point et enfin par le classement général individuel au temps en cas d'égalité absolue. Pour être déclaré vainqueur du classement par points, le coureur se doit de terminer le Tour de France.

Règlement du classement de la montagne

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Montée vers le Port de Balès, classé hors-catégorie

Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot à pois, a été modifié par rapport aux années précédentes concernant l'attribution du nombre de points[24]. Il est établi en fonction du barème suivant (modifié par rapport à 2011 pour revaloriser les côtes hors-catégorie) :

  • Côte hors-catégorie : 25, 20, 16, 14, 12, 10, 8, 6, 4 et 2 points aux 10 premiers coureurs classés
  • Côte de 1re catégorie : 10, 8, 6, 4, 2 et 1 point aux 6 premiers coureurs classés
  • Côte de 2e catégorie : 5, 3, 2 et 1 point aux 4 premiers coureurs classés
  • Côte de 3e catégorie : 2 et 1 point aux 2 premiers coureurs classés
  • Côte de 4e catégorie : 1 point au premier coureur classé

Comme en 2011, les points attribués à une arrivée sur une côte de deuxième, première ou hors-catégorie seront doublés. Ainsi, sur le Tour de France 2012, les points du classement de la montagne attribués à l'arrivée seront doublés pour les étapes 7, 11 et 17.

En cas d'égalité de points entre deux coureurs au classement général final, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des côtes hors catégorie est déclaré vainqueur. Si l'égalité demeure, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des côtes de première catégorie est déclaré vainqueur, et ainsi de suite jusqu'aux côtes de quatrième catégorie, puis enfin par le classement général individuel au temps en cas d'égalité absolue. Pour être déclaré vainqueur du classement de la montagne, le coureur se doit de terminer le Tour de France.

Règlement des autres classements annexes

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Le classement du meilleur jeune, dont le leader porte le maillot blanc, est réservé aux coureurs nés depuis le . Le premier d'entre eux au classement général individuel au temps est leader journalier des jeunes. À l'issue de la dernière étape, il est déclaré vainqueur du classement des jeunes. En cas d'ex æquo, les mêmes critères de départage que pour le maillot jaune sont appliqués.

Le classement général par équipes s’établit par l’addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe dans toutes les étapes. À l’issue de la dernière étape, l'équipe créditée du plus petit temps est déclarée vainqueur du classement par équipes. En cas d'ex æquo, les équipes sont départagées par leur nombre de victoires d’étapes par équipes, puis par leur nombre de places de deuxième par équipes et ainsi de suite. Les coureurs de l'équipe leader au classement par équipes portent un dossard jaune. Toute formation réduite à moins de 3 coureurs est éliminée du classement général par équipes.

Le prix de la combativité récompense « le coureur le plus généreux dans l'effort et manifestant le meilleur esprit sportif ». Ce prix, établi dans les étapes en ligne, est décerné par un jury présidé par le directeur de l'organisation. Le combatif de l'étape porte dans l’étape suivante un dossard rouge. À l'issue de la dernière étape un Super Combatif du Tour est désigné par les membres du Jury du Tour de France.

Bonifications

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Comme en 2011, aucune bonification ne sera accordée.

Au total, plus de 3,4 millions d'euros sont distribués lors de ce Tour. Au départ, chaque équipe recevra 51 243 , celles arrivant à Paris avec au moins sept coureurs recevront une prime de 1 600  par coureur. Le vainqueur du classement général final remporte 450 000 , une prime étant versée jusqu'au dernier coureur classé (400 )[25].

Prix pour les différents classements
Classement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Par jour
  Général 450 000  200 000  100 000  70 000  50 000  23 000  11 500  7 600  4 500  3 800  350 
  Points 025 000  015 000  010 000  04 000  03 500  03 000  02 500  2 000  300 
  Grimpeur 025 000  015 000  010 000  04 000  03 500  03 000  02 500  2 000  300 
  Jeune 020 000  015 000  010 000  05 000  300 
  Par équipes 050 000  030 000  020 000  12 000  08 000 
  Combatif 020 000 

Un vainqueur d'étape remporte 8 000 . Les prix des poursuivants sont dégressifs jusqu'au 20e coureur auquel sont attribués 200 . Lors d'un contre-la-montre individuel, le vainqueur remporte 10 000 , les prix étant dégressifs jusqu'à la 20e place qui rapporte 200 . Un prix est attribué aux trois premiers d'un sprint intermédiaire, qui a lieu une fois par étape. Des prix sont aussi attribués pour le passage d'une côte classée, pour le meilleur jeune de l'étape, pour le coureur le plus combatif d'une étape hors contre-la-montre, et pour la meilleure équipe de l'étape.

Prix pour les différentes étapes
Classement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
Étape 8 000  4 000  2 000  1 200  830  780  730  670  650  600 
Contre-la-montre 10 000  5 000  2 500  1 000  800  700  600  600  500  500 
Sprint intermédiaire 01 500  01 000  0500 
Côte classée HC 0800  0450  0300 
Côte classée 1re cat. 0650  0400  0150 
Côte classée 2e cat. 0500  0250 
Côte classée 3e cat. 0300 
Côte classée 4e cat. 0200 
Meilleur jeune 0500 
Combatif 2 000 
Équipe 2 800 

Deux prix spéciaux sont également attribués. Les premiers de l'ascension du col du Tourmalet et du col de la Croix-de-Fer remportent respectivement le souvenir Jacques-Goddet et le souvenir Henri-Desgrange, dotés chacun de 5 000 .

Déroulement de la course

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30 juin - 6 juillet : Cancellara en tête du général, Sagan, vainqueur de trois étapes

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Fabian Cancellara (en jaune) et son équipe, lors de la première étape.

Le prologue d'ouverture de 6,4 km à Liège a été remportée par Fabian Cancellara de l'équipe RadioShack-Nissan. Bradley Wiggins et Sylvain Chavanel se sont classés respectivement deuxième et troisième. Cancellara prend donc le maillot jaune en tant que leader du classement général. Lors de la première étape, dans la montée finale, la Côte de Seraing, Cancellara attaque à 1,5 km de l'arrivée, suivi de Peter Sagan et Edvald Boasson Hagen,c'est Sagan, qui remporte le sprint. L'étape suivante est gagnée par Mark Cavendish. La troisième étape, la première en France, a vu Sagan gagner à nouveau, franchissant la ligne d'arrivée avec une marge confortable sur la courte montée raide de Boulogne-sur-Mer. La quatrième étape s'est terminée avec un sprint de peloton qui a été gagné par André Greipel. La sixième étape a été remportée par Sagan dans un autre sprint du peloton.

7 - 9 juillet : Wiggins s'empare du maillot jaune

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Dans la septième étape, la première en altitude, la dernière des échappées de la journée a été rattrapée à 1,5 km de l'arrivée, lors de la montée finale vers La Planche des Belles Filles. Un groupe de cinq personnes - Wiggins et son compatriote et coéquipier Christopher Froome, Cadel Evans, Vincenzo Nibali et Rein Taaramäe - se sont ensuite affrontés dans le dernier kilomètre. Evans a attaqué avant que Froome ne contre et remporte l'étape. Cancellara a perdu près de deux minutes dans la journée et laisse le maillot jaune à Wiggins, qui devient le cinquième coureur britannique à porter le maillot . La huitième étape a vu Thibaut Pinot attaquer dans la montée finale, le col de la Croix, et s'imposer en solo à l'arrivée à Porrentruy, en Suisse, remportant la victoire par une marge de 26 secondes. Le contre-la-montre individuel de 41,5 km a été remporté par Wiggins.

11 - 14 juillet : Les Alpes avant les étapes de transition

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La dixième étape, première classée comme montagneuse, où Thomas Voeckler a remporté la victoire d'étape. Une autre étape de montagne a suivi le jour suivant, qui a de nouveau vu une grande échappée avec la victoire de Pierre Rolland à la station de ski des Sybelles. Le groupe des prétendants au classement général a suivi 55 secondes plus tard. Evans n'était pas dans le groupe des prétendants principaux et, en raison du temps perdu, est passé de la deuxième à la quatrième place du classement général, avec plus de trois minutes de retard. Dans l'étape suivante, une grande échappée s'est formée à 20 km, avant de se réduire plus tard à cinq coureurs au Col du Granier . Ils sont restés ensemble jusqu'à l'arrivée où, à un kilomètre de l'arrivée, David Millar s'est échappé pour remporter la victoire. L'étape suivante s'est terminée avec un sprint groupé remporté par Greipel.

15 - 19 juillet : L'écart se creuse dans les Pyrénées

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Dans la première étape des Pyrénées, la quatorzième étape, une grande échappée s'est formée au 50 km, et a pris une avance de quinze minutes. Parmi les cinq coureurs restants de la montée finale de Mur de Péguère, Luis León Sánchez a attaqué lors de l'ascension de 11,5 km et s'est rendu en solo à l'arrivée à Foix. Le peloton a passé le Mur de Péguère, et un grand nombre de coureurs ont subi des crevaisons; il a été découvert plus tard que la route avait été saboté avec des punaises. Evans a attendu plus d'une minute pour obtenir une roue de remplacement, puis a subi deux autres crevaisons dans la descente. Dans un esprit sportif, Wiggins a ensuite forcé le peloton à attendre qu'Evans revienne dans le groupe. L'étape suivante a traversé les contreforts des Pyrénées. Une échappée de cinq coureurs a atteint l'arrivée à Pau, où avec 6 km à parcourir, Christian Vande Velde et Pierrick Fédrigo se sont échappés, Fédrigo remportant l'arrivée au sprint.

 
Bradley Wiggins, lors du contre-la-montre.

Dans la seizième étape, la course est entrée en haute montagne avec l'étape reine traversant deux ascensions hors catégorie - le col d'Aubisque et le col du Tourmalet - suivies des ascensions de première catégorie du col d'Aspin et du col de Peyresourde. Une échappée de 38 coureurs a traversé l'Aubisque, avant de se fracturer dans le Tourmalet. Voeckler a attaqué le Peyresourde et a remporté la victoire d'étape avec une marge d'une minute et quarante secondes. Wiggins, Froome et Nibali sont arrivés sept minutes après Voeckler, tandis qu'Evans a perdu près de cinq minutes sur le trio, passant de la quatrième à la septième place du classement général. Dans la dernière étape des Pyrénées, après un certain nombre d'attaques dans le groupe de tête contenant les prétendants au classement général, Alejandro Valverde franchit le Port de Balès et conserve son avance jusqu'au sommet de la station de ski de Peyragudes. Dans le groupe derrière, Wiggins et Froome ont attaqué leurs rivaux pour terminer dix-neuf secondes plus tard. Nibali est arrivé septième, dix-huit secondes plus tard.

20 - 22 juillet : Wiggins, premier britannique vainqueur du Tour

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Dans l'étape suivante, six coureurs d'une échappée ont été rattrapés dans la dernière ligne droite d'arrivée à Brive-la-Gaillarde par Cavendish prenant la victoire devant Matthew Goss et Sagan. Wiggins a remporté le dernier contre-la-montre individuel de 53,5 km. Froome a terminé deuxième, une minute et seize secondes de retard, avec Sánchez encore 34 secondes derrière. Dans l'étape finale, Cavendish a gagné sa quatrième étape consécutive des Champs-Élysées, pour enregistrer sa troisième victoire d'étape. Wiggins devient le premier coureur britannique à remporter le Tour de France, devant son compatriote et coéquipier Froome. Nibali s'est classé troisième. Sagan remporte le classement par points, et Voeckler le classement de la montagne. Le meilleur jeune est Tejay van Garderen. RadioShack – Nissan termine vainqueur du classement par équipe. Sur les 198 partants, 153 ont atteint l'arrivée de la dernière étape à Paris.

Étapes

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Étape[26] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue sam. 30 juin   Liège (BEL)  Liège (BEL) 6,4   Fabian Cancellara   Fabian Cancellara
1re étape dim. 1er juillet   Liège (BEL)  Seraing (BEL) 198   Peter Sagan   Fabian Cancellara
2e étape lun. 2 juillet   Visé (BEL)  Tournai (BEL) 207,5   Mark Cavendish   Fabian Cancellara
3e étape mar. 3 juillet OrchiesBoulogne-sur-Mer 197   Peter Sagan   Fabian Cancellara
4e étape mer. 4 juillet AbbevilleRouen 214,5   André Greipel   Fabian Cancellara
5e étape jeu. 5 juillet RouenSaint-Quentin 196,5   André Greipel   Fabian Cancellara
6e étape ven. 6 juillet ÉpernayMetz 205   Peter Sagan   Fabian Cancellara
7e étape sam. 7 juillet TomblaineLa Planche des Belles Filles 199   Christopher Froome   Bradley Wiggins
8e étape dim. 8 juillet Belfort  Porrentruy (SUI) 157,5   Thibaut Pinot   Bradley Wiggins
9e étape lun. 9 juillet Arc-et-SenansBesançon 41,5   Bradley Wiggins   Bradley Wiggins
mar. 10 juillet Mâcon Journée de repos no 1
10e étape mer. 11 juillet MâconBellegarde-sur-Valserine 194,5   Thomas Voeckler   Bradley Wiggins
11e étape jeu. 12 juillet AlbertvilleLa Toussuire - Les Sybelles 148   Pierre Rolland   Bradley Wiggins
12e étape ven. 13 juillet Saint-Jean-de-MaurienneAnnonay - Davézieux 226   David Millar   Bradley Wiggins
13e étape sam. 14 juillet Saint-Paul-Trois-ChâteauxLe Cap d'Agde 217   André Greipel   Bradley Wiggins
14e étape dim. 15 juillet LimouxFoix 191   Luis León Sánchez   Bradley Wiggins
15e étape lun. 16 juillet SamatanPau 158,5   Pierrick Fédrigo   Bradley Wiggins
mar. 17 juillet Pau Journée de repos no 2
16e étape mer. 18 juillet PauBagnères-de-Luchon 197   Thomas Voeckler   Bradley Wiggins
17e étape jeu. 19 juillet Bagnères-de-LuchonPeyragudes 143,5   Alejandro Valverde   Bradley Wiggins
18e étape ven. 20 juillet BlagnacBrive-la-Gaillarde 222,5   Mark Cavendish   Bradley Wiggins
19e étape sam. 21 juillet BonnevalChartres 53,5   Bradley Wiggins   Bradley Wiggins
20e étape dim. 22 juillet RambouilletParis - Champs-Élysées 120   Mark Cavendish   Bradley Wiggins

Classements

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Classement général final

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Bradley Wiggins portant le maillot jaune.

Le coureur russe Denis Menchov a été disqualifié en par l'UCI pour des irrégularités dans son passeport biologique[27]. Initialement 15e à 27 min 22 s, sa place est laissée vacante.

Classement général[28]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Bradley Wiggins     Royaume-Uni Sky en 87 h 34 min 47 s
2e Christopher Froome   Royaume-Uni Sky + min 21 s
3e Vincenzo Nibali   Italie Liquigas-Cannondale + min 19 s
4e Jurgen Van den Broeck   Belgique Lotto-Belisol + 10 min 15 s
5e Tejay van Garderen     États-Unis BMC Racing + 11 min 4 s
6e Haimar Zubeldia   Espagne RadioShack-Nissan   + 15 min 41 s
7e Cadel Evans   Australie BMC Racing + 15 min 49 s
8e Pierre Rolland   France Europcar + 16 min 26 s
9e Janez Brajkovič   Slovénie Astana + 16 min 33 s
10e Thibaut Pinot   France FDJ-BigMat + 17 min 17 s
11e Andreas Klöden   Allemagne RadioShack-Nissan   + 17 min 54 s
12e Nicolas Roche   Irlande AG2R La Mondiale + 19 min 33 s
13e Christopher Horner   États-Unis RadioShack-Nissan   + 19 min 55 s
14e Chris Anker Sørensen     Danemark Saxo Bank-Tinkoff Bank + 25 min 27 s
15e Denis Menchov
Place vacante
  Russie
Katusha
16e Maxime Monfort   Belgique RadioShack-Nissan   + 28 min 30 s
17e Egoi Martínez   Espagne Euskaltel-Euskadi + 31 min 46 s
18e Rui Costa   Portugal Movistar + 37 min 3 s
19e Eduard Vorganov   Russie Katusha + 38 min 16 s
20e Alejandro Valverde   Espagne Movistar + 42 min 26 s
21e Jérôme Coppel   France Saur-Sojasun + 45 min 43 s
22e Sandy Casar   France FDJ-BigMat + 46 min 52 s
23e Michael Rogers   Australie Sky + 54 min 52 s
24e Michele Scarponi   Italie Lampre-ISD + 58 min 37 s
25e Ivan Basso   Italie Liquigas-Cannondale + 59 min 49 s

Classements annexes finals

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Classement par points

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Classement du meilleur grimpeur

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Classement du meilleur grimpeur[28]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Thomas Voeckler     France Europcar 135 points
2e Fredrik Kessiakoff   Suède Astana 123 pts
3e Chris Anker Sørensen     Danemark Saxo Bank-Tinkoff Bank 77 pts
4e Pierre Rolland   France Europcar 63 pts
5e Alejandro Valverde   Espagne Movistar 51 pts
6e Christopher Froome   Royaume-Uni Sky 48 pts
7e Egoi Martínez   Espagne Euskaltel-Euskadi 43 pts
8e Thibaut Pinot   France FDJ-BigMat 40 pts
9e Brice Feillu   France Saur-Sojasun 38 pts
10e Dan Martin   Irlande Garmin-Sharp 34 pts

Classement du meilleur jeune

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Classement du meilleur jeune[28]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Tejay van Garderen     États-Unis BMC Racing en 87 h 45 min 51 s
2e Thibaut Pinot   France FDJ-BigMat + min 13 s
3e Steven Kruijswijk   Pays-Bas Rabobank + h 5 min 48 s
4e Rein Taaramäe   Estonie Cofidis + h 16 min 48 s
5e Gorka Izagirre   Espagne Euskaltel-Euskadi + h 21 min 15 s
6e Rafael Valls   Espagne Vacansoleil-DCM + h 26 min 53 s
7e Peter Sagan     Slovaquie Liquigas-Cannondale + h 27 min 33 s
8e Dominik Nerz   Allemagne Liquigas-Cannondale + h 31 min 8 s
9e Edvald Boasson Hagen   Norvège Sky + h 41 min 30 s
10e Davide Malacarne   Italie Europcar + h 46 min 41 s

Classement par équipes

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Classement par équipes[28],[29]
  Équipe Pays Temps
1re RadioShack-Nissan     Luxembourg en 263 h 12 min 14 s
2e Sky   Royaume-Uni + min 46 s
3e BMC Racing   États-Unis + 36 min 29 s
4e Astana   Kazakhstan + 43 min 22 s
5e Liquigas-Cannondale   Italie + h 4 min 55 s
6e Movistar   Espagne + h 8 min 16 s
7e Europcar   France + h 8 min 46 s
8e Katusha   Russie + h 12 min 46 s
9e FDJ-BigMat   France + h 19 min 30 s
10e AG2R La Mondiale   France + h 41 min 15 s

Prix de la combativité

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Évolution des classements

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Évolution des leaders des classements par étape[30],[31]
Étape Vainqueur Classement général
 
Classement par points
 
Classement de la montagne
 
Classement du meilleur jeune
 
Classement par équipes
 
Prix de la combativité
 
P Fabian Cancellara Fabian Cancellara Fabian Cancellara non décerné Tejay van Garderen Sky non décerné
1 Peter Sagan Michael Mørkøv Nicolas Edet
2 Mark Cavendish Peter Sagan Anthony Roux
3 Peter Sagan Michael Mørkøv
4 André Greipel Yukiya Arashiro
5 André Greipel Matthieu Ladagnous
6 Peter Sagan David Zabriskie
7 Christopher Froome Bradley Wiggins Christopher Froome Rein Taaramäe Luis León Sánchez
8 Thibaut Pinot Fredrik Kessiakoff RadioShack-Nissan Fredrik Kessiakoff
9 Bradley Wiggins Tejay van Garderen non décerné
10 Thomas Voeckler Thomas Voeckler Thomas Voeckler
11 Pierre Rolland Fredrik Kessiakoff Pierre Rolland
12 David Millar Robert Kišerlovski
13 André Greipel Michael Mørkøv
14 Luis León Sánchez Peter Sagan
15 Pierrick Fédrigo Nicki Sørensen
16 Thomas Voeckler Thomas Voeckler Thomas Voeckler
17 Alejandro Valverde Alejandro Valverde
18 Mark Cavendish Alexandre Vinokourov
19 Bradley Wiggins non décerné
20 Mark Cavendish non décerné
Classements finals Bradley Wiggins Peter Sagan Thomas Voeckler Tejay van Garderen RadioShack-Nissan Chris Anker Sørensen

UCI World Tour

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Ce Tour de France attribue des points pour l'UCI World Tour 2012, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e 17e 18e 19e 20e
Classement général 200 150 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 24 20 16 12 10 8 6 4
Par étape 20 10 6 4 2
Classement individuel
# Coureur Équipe Points
1   Bradley Wiggins   Sky 266
2   Christopher Froome   Sky 206
3   Vincenzo Nibali   Liquigas-Cannondale 128
4   Jurgen Van den Broeck   Lotto-Belisol 114
5   Tejay van Garderen   BMC Racing 108
6   Cadel Evans   BMC Racing 100
7   Peter Sagan   Liquigas-Cannondale 98
8   Haimar Zubeldia   RadioShack-Nissan 90
9   Thibaut Pinot   FDJ-BigMat 84
10   André Greipel   Lotto-Belisol 80

Liste des participants

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198 coureurs répartis dans 22 équipes prennent part à ce Tour de France.

Plusieurs commentateurs ont souligné l'ennui d'une compétition entièrement dominée par une seule équipe et dont le déroulement était prévu. C'est notamment le cas de Patrick Chassé sur Rue89[32] ou de François Bégaudeau dans Le Monde[33].

Frédéric Portoleau, « calcule depuis les années 90 les puissances développées par les coureurs du Tour de France ». Il estime que « sur l’ensemble du Tour 2012, [la performance de Bradley Wiggins] se situe entre celle d’Evans l’an dernier et celle de Schleck en 2010 ». « Dans la hiérarchie des meilleures performances des vainqueurs du Tour, établie par Frédéric Portoleau, Wiggins se situe à égalité avec Cadel Evans (Alpe d’Huez 2006), Laurent Fignon (Superbagnères 1989) et Greg LeMond (Avoriaz 1985). Il est à distance raisonnable d’Andy Schleck (Tourmalet 2010) et Alberto Contador (Plateau de Beille 2007) »[34].

Le , l'UCI annonce que tous les contrôles antidopages effectués pendant le Tour de France 2012 se sont révélés négatifs[35].

Dopage et lutte antidopage

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Lors de la première journée de repos, Rémy Di Grégorio est arrêté à l'hôtel de l'équipe Cofidis à Bourg-en-Bresse dans le cadre d'une affaire liée au dopage et l'équipe Cofidis le suspend à titre conservatoire[36]. Lors de la seconde journée de repos, c'est Fränk Schleck qui est contrôlé positif à un diurétique[37] (la xipamide) après l'étape du . Il décide alors de lui-même de se retirer de la compétition. En 2018, un rapport parlementaire britannique accuse la Sky d'avoir contourné l'éthique et certaines règlementations antidopages pour remporter le Tour de France 2012. Le rapport reconnait en outre des défaillances de l’agence britannique de lutte contre le dopage[38].

Notes et références

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  1. « Le Tour 2012 partira de Liège », .
  2. « Liège lancera le Tour 2012 », sur eurosport.fr, .
  3. Le parcours du Tour officiellement dévoilé
  4. « TOUR DE FRANCE 2012. Les 21 étapes dévoilées par erreur sur Internet », sur nouvelobs.com, .
  5. « Dévoilé par erreur, le tracé du Tour-2012 fera escale 6 jours dans la région », sur ladepeche.fr, .
  6. « A l'Est et rien de nouveau », sur eurosport.fr, .
  7. « Un Tour pour tous », sur velochrono.fr, .
  8. « Europcar, Saur, Cofidis et Argos-Shimano invitées », sur cyclismactu.fr, .
  9. (fr) « Wiggins a tout pour lui », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  10. (fr) « Evans à double tour ? », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  11. (fr) « Evans-Wiggins, duel dans un mouchoir », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  12. (fr) « Nibali a un gros appétit », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  13. (fr) « Gesink, c'est l'heure », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  14. a et b (en) « Tour de France: Top-five general classification contenders », sur cyclingnews.com, (consulté le ).
  15. Philippe Bouvet, « Evans-Schleck-Wiggins-Nibali : qui sera le super-héros de juillet », Vélo Magazine, no 497,‎
  16. (en) « Tour de France 2012: Samuel Sanchez May Be Taking Final Shot At Title », sur sbnation.com (consulté le ).
  17. (fr) « Frank le grand frère », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  18. (fr) « Hesjedal s'attaque à l'Everest », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  19. (fr) « Leipheimer, sans faire de bruit », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  20. (fr) « Valverde, quatre ans après », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  21. (fr) « Menchov y croit encore », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  22. (en) « Rating the Tour de France favorites, from W(iggins) to Z », sur velonews.com, (consulté le ).
  23. (en) « 2012 Tour de France: Top five points classification contenders », sur cyclingnews.com, (consulté le ).
  24. a et b « Une réforme des classements annexes », sur cyclismactu.net, .
  25. « Liste des prix », sur letour.fr.
  26. « 2012 Route – Sporting aspects, stage cities – Tour de France 2012 » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le ).
  27. Nigel Wynn, « Denis Menchov given two-year doping ban », Cycling Weekly, Time Inc. UK,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. a b c d e et f « Classifications stage 20 – Rambouillet > Paris Champs-Élysées – Tour de France 2012 » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le ).
  29. « 99ème Tour de France 2012 - Les classements », sur memoire-du-cyclisme.eu, Mémoire du Cyclisme (consulté le ).
  30. « Tour de France 2012 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le ).
  31. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 2012 » [« Information about the Tour de France from 2012 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le ).
  32. Patrick Chassé, « Ce n’est plus le dopage qui menace le Tour de France mais l’ennui », Rue89, nouvelobs.com,‎ (lire en ligne)
  33. François Bégaudeau, « Le Tour est éternel », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  34. Frédéric Portoleau et Clément Guillou, « Puissances sur le Tour : Voeckler fait du Virenque, Wiggins moins fort que Contador : C'est les watts qu'ils préfèrent », Rue89, nouvelobs.com,‎ (lire en ligne)
  35. TdF : contrôles antidopage négatifs, Le Figaro, 17 août 2012.
  36. « Tour: Cofidis suspend Di Grégorio », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  37. Mathieu Simon, « Résultat d’analyse anormal pour F. Schleck », (consulté le ).
  38. « Cyclisme : « Team Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs » », sur Le Monde.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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