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Hermès International
Création 1837
Dates clés 1993 : introduction en bourse
Fondateurs Thierry Hermès
Personnages clés Thierry Hermès
Émile-Maurice Hermès
Jean-Louis Dumas
Patrick Thomas
Axel Dumas
Pierre-Alexis Dumas
Forme juridique Société en commandite par actions
Action Euronext : RMS
Siège social 24 rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris
Drapeau de la France France
Direction Axel Dumas
Actionnaires Groupe familial Hermès : 66,7 % du capital et 76,2 % des droits de votes
Activité luxe
Produits maroquinerie-sellerie
joaillerie
horlogerie
prêt-à-porter
parfumerie
cosmétique
Société mère Holding H51
Filiales Hermès Sellier
Effectif 17 000 (2022)
Site web hermes.com

Capitalisation 182,2 milliards d'euros ()
Chiffre d'affaires en augmentation 11,6 milliards d'euros (2022)
+29 %
Résultat net en augmentation 3,4 milliards d'euros (2022)
+38 %

Hermès International, utilisant comme appellation commerciale Hermès Paris ou simplement Hermès, est une entreprise française du secteur du luxe fondée à Paris en 1837, par Thierry Hermès. Elle est alors spécialisée dans le métier de sellier harnacheur, qui confectionne des équipements pour le cavalier et son cheval.

L'entreprise s'ouvre par la suite à de nombreux autres métiers, dont la maroquinerie, qui est aujourd'hui son activité principale, puis au prêt-à-porter, à la parfumerie, à l'horlogerie ou encore aux arts de la table. Elle a investi un seizième métier, la beauté, en 2020. Sa volonté de favoriser le savoir-faire artisanal et la qualité de ses produits, aux dépens de la production à la chaîne, en a fait l'une des maisons de luxe les plus célèbres et les plus fructueuses du monde.

La maison Hermès est toujours contrôlée par la famille Hermès, descendante du fondateur. Elle se divise en trois branches, les cousins Dumas, Guerrand et Puech, réunis au sein de la holding H51. À l'exception de la période 2003-2014, durant laquelle Patrick Thomas en a été le PDG, l'entreprise a toujours été dirigée par un descendant du fondateur Thierry Hermès. Elle emploie aujourd'hui environ 26 000 personnes, dont 7 000 artisans, principalement en France, où elle compte 54 manufactures et sites de production. En 2022, Hermès a réalisé un chiffre d'affaires de 11,6 milliards d'euros, pour un résultat net de 3,4 milliards d'euros.

Histoire modifier

La sellerie, origine de la maison Hermès : 1832-1922 modifier

 
Thierry Hermès, fondateur d'Hermès.
 
Réclame de 1923 dans le journal L'Illustration.
 
Façade du 24 rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris).

Thierry Hermès, fondateur de l’entreprise qui portera son nom, naît le à Krefeld[1]. Il s'installe en 1829 en Normandie, à Pont-Audemer, ville réputée pour le travail des peaux[2]. Il y est employé comme apprenti chez un artisan sellier harnacheur[2]. Devenu maître artisan harnacheur sellier, il regagne Paris en 1837 où il ouvre son premier atelier, au 56 rue Basse-du-Rempart (aujourd'hui disparue), près de l'église de la Madeleine[3]. Son métier consiste à concevoir, confectionner et vendre des harnais et autres équipements pour les chevaux[4]. Thierry Hermès est récompensé par la médaille de première classe lors de l’Exposition universelle de 1867, ce qui lui permet d’accéder à une clientèle prestigieuse, composée de dirigeants du monde entier, comme le tsar Nicolas II[4]. Il meurt à Neuilly-sur-Seine en 1878[5].

En 1880, Charles-Émile Hermès, fils de Thierry Hermès, prend la direction de l'entreprise[1]. Elle s'implante alors au no 24 rue du Faubourg-Saint-Honoré, où se situe encore aujourd'hui le siège d'Hermès International[6]. En 1889, secondé par ses deux fils, Adolphe et Émile-Maurice Hermès, l’activité de l’entreprise s’ouvre à la fabrication d'articles d'équitation et de maroquinerie pour les cavaliers, comme des couvertures de cheval ou des casaques de courses en soie[7].

Adolphe et Émile-Maurice succèdent à leur père en 1902 et créent l'entité Hermès Frères. Émile-Maurice crée le « sac haut à courroie » pour les cavaliers, pour le transport de leur selle et de leurs bottes[6]. Pendant la Première Guerre mondiale, il voyage en Amérique[1]. Le pays est en plein développement et les transports, au premier rang desquels l’automobile, progressent[1]. Émile-Maurice Hermès mise sur l’essor du marché des bagages. Avec son frère, ils y appliquent leur expertise d’harnacheur sellier, notamment la couture au « point sellier »[1]. Il revient également de ce voyage avec la fermeture à glissière qu’il introduit dans la maroquinerie et dans la mode[8].

L’ère de la diversification : 1922–2000 modifier

En 1919, Émile-Maurice Hermès reste seul à la tête de l’entreprise, après avoir racheté les parts de son frère[9]. Il l'ouvre aux accessoires pour le voyage mais aussi au sport, à l’automobile, la joaillerie et à la mode[10]. Dans les années 1920 et 1930, la styliste Lola Prusac crée et développe une ligne de vêtements adaptés aux sports émergents de l'époque, de plage ou de montagne[10],[11]. La mode Hermès touche alors une clientèle aisée de toutes nationalités[6].

Dans les années 1930, ses trois gendres, Robert Dumas, Jean René Guerrand et Francis Puech, rejoignent Émile-Maurice Hermès dans le développement de l'entreprise, notamment en l'orientant vers la voie du luxe, avec des inventions de renommée mondiale telles que le sac de dames à courroies qui sera revisité et baptisé "sac Kelly" dans les années 1950[9]. Jean René Guerrand développe le métier parfumerie, alors que Robert Dumas est l'artisan de la réussite de la maroquinerie et des carrés[9].

C'est durant la Seconde Guerre mondiale que le orange, imposé par les pénuries et ruptures de stock sous l’Occupation, devient la couleur officielle de la maison[12]. À cette même époque, Émile-Maurice Hermès choisit Le Duc Attelé pour illustrer le logo d’Hermès[13].

Robert Dumas prend la tête d’Hermès à la mort de son beau-père, en 1951[9]. Il travaille main dans la main avec Jean René Guerrand, avec lequel il développe notamment la conception des carrés de soie[6]. Quelques années après la création en 1947 du Comptoir Nouveau de la Parfumerie, lancé à l'initiative de ce dernier, sont produits en France les premiers parfums de la maison, comme le Calèche[14]. Eau d’Hermès, créé par Edmond Roudnitska, renvoie aux origines de l’entreprise, sa fragrance rappelant celle du cuir[15].

En 1956, le sac Kelly, alors simplement appelé petit sac à courroies pour dame, trouve son nom lorsqu’une photographie de Grace Kelly, nouvelle princesse de Monaco portant le sac, fait le tour du monde[16]. Les années 1960 et 1970 marquent l’apparition de la première ligne de prêt-à-porter féminin, dessinée par Catherine de Károlyi en 1967[17], mais aussi l’ouverture de magasins en Europe, en Asie et aux États-Unis[18].

Jean-Louis Dumas, fils de Robert, prend la tête de l’entreprise en 1978 et développe de nouveaux métiers au sein d’Hermès[19]. Il crée la filiale horlogère La Montre Hermès, à Bienne en Suisse, et pilote l’acquisition du bottier anglais John Lobb, des cristalleries Saint-Louis et de l'orfèvre Puiforcat[1]. En 1984, une discussion avec sa voisine durant un vol reliant Paris à Londres, Jane Birkin, le mène à concevoir le sac éponyme[4]. La première campagne de publicité, une jeune fille en jean portant un carré de soie, marque la volonté de séduire une nouvelle clientèle et rompt avec les codes traditionnels de la maison[20].

En 1989, Hermès prend le statut de commandite, avant d'être introduite en bourse quatre ans plus tard[9]. Jean-Louis Dumas recrute de nouveaux talents comme le styliste Martin Margiela pour moderniser les collections de prêt-à-porter et attirer une clientèle plus jeune[1].

Histoire récente d'Hermès : années 2000 à aujourd'hui modifier

 
Magasin Hermès situé sur l'avenue George-V dans le 8e arrondissement de Paris, en France.

Hermès prend une participation au capital de l'entreprise Jean Paul Gaultier en 1999, à hauteur de 35 %[21]. En 2004, Jean-Paul Gaultier est nommé à la direction du prêt-à-porter féminin, succédant ainsi à Martin Margiela[21]. Il y restera sept ans[22] et Hermès revendra finalement ses parts au barcelonais Puig[23]. Suivront les acquisitions de plusieurs établissements pour sécuriser les approvisionnements en matières premières mais aussi des tanneries, dont la Tannerie d'Annonay, rachetée à ses salariés en 2013[24] et les Tanneries du Puy-en-Velay, rachetées au chausseur J.M. Weston en 2015[25]. À partir des années 2010, Hermès multiplie aussi l'ouverture de manufactures en France, en particulier destinées à la maroquinerie. Cela afin de faire face à une demande croissante pour des produits demandant chacun plusieurs semaines de confection, mais aussi pour maintenir un haut niveau de qualité en profitant du savoir-faire de l'artisanat français[26].

Jean-Louis Dumas se retire du groupe pour des raisons de santé en 2006 et nomme Patrick Thomas, avec qui il gérait l'entreprise en tandem depuis 2004, à la tête d’Hermès International[27]. Celui-ci devient le premier dirigeant d’Hermès non issu de la famille du fondateur[28]. Pierre-Alexis Dumas, fils de Jean-Louis Dumas, devient le directeur artistique d’Hermès[29]. En trente ans, le chiffre d’affaires d’Hermès sera passé de 42 millions en 1978 d’euros à 1,9 milliard d’euros en 2009[28]. Jean-Louis Dumas meurt à Paris le à l’âge de 72 ans[28].

Le , le groupe LVMH monte à environ 17,1 % au sein du capital d'Hermès, sans volonté officielle de prise de contrôle[9]. S'engage alors une bataille financière, les héritiers de la famille Hermès soupçonnant Bernard Arnault de vouloir prendre le contrôle total de l'entreprise familiale[9]. La direction d'Hermès précise alors que son statut de gérance en commandite (par actions) la protège de toute opération financière hostile, comme les OPA[9].

Un nouveau holding, au nom de « H51 », composé de 52 des principaux héritiers actionnaires et regroupant 50,2 % du capital d'Hermès, est créé en 2011 afin de contrer le groupe LVMH[30]. Julie Guerrand, issue de la 6e génération, en prend la tête[31]. Fin 2014, ces affrontements entre LVMH et Hermès prennent fin avec un accord signé entre les deux groupes[32]. La majorité des actions Hermès acquises par LVMH sont redistribuées à ses propres actionnaires, dont la holding de Bernard Arnault, actionnaire majoritaire de LVMH[32]. En 2017, celui-ci annonce la vente de ses parts restantes dans Hermès[33].

En 2013, Axel Dumas, membre de la 6e génération des descendants de Thierry Hermès, est nommé gérant d’Hermès International en remplacement de Patrick Thomas[34]. Il avait été successivement directeur commercial France, puis directeur général des pôles joaillerie et maroquinerie-sellerie avant de devenir en 2011 directeur général des opérations du groupe[35]. Sous sa direction est notamment prise la décision de développer ses capacités de production et de distribution. L'entreprise réalise en 2012 un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros[36]. Le chiffre d'affaires se répartie sur cinq zones : 16 % pour la France, 17 % pour l'Amérique, 20 % pour l'Europe (hors France), 12 % pour le Japon et 33 % pour l'Asie hors Japon[34].

Hermès intègre officiellement le CAC40 le , avec 57 milliards d’euros de capitalisation boursière[37] contre 600 millions d'euros lors de l'entrée en bourse[36]. Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le groupe voit ses ventes chuter de 7 % et son résultat net de 9 % en 2020[38]. Il reprend néanmoins un rythme de croissance soutenue dès l'année suivante, et annonce un résultat net de 2,445 milliards d'euros pour 9 milliards d'euros de ventes, des chiffres supérieurs à ceux d'avant la pandémie[39]. En mars 2022, après le déclenchement du conflit russo-ukrainien, Hermès annonce la suspension de ses activités en Russie[40]. En décembre 2021, Hermès fait son entrée dans l’Euro Stoxx 50[41].

Métiers modifier

À fin 2022, les activités d'Hermès International, classées en proportion de leur contribution au chiffre d'affaires, se répartissent comme suit[42] :

  • Maroquinerie et sellerie  : 48,2 % ;
  • Vêtements, chaussures et accessoires : 27,2 % ;
  • Soie et produits textiles : 7,2 % ;
  • Horlogerie : 4,5 % ;
  • Parfums : 3,9 % ;
  • Autres (bijoux, art de la table...) : 14,4 %.

Maroquinerie-sellerie modifier

La maroquinerie-sellerie est le métier d’origine d'Hermès[43]. La branche maroquinerie-sellerie Hermès conçoit et fabrique toutes les familles d’objets en cuir de l'entreprise. Les artisans qui travaillent dans les manufactures du cuir en France fabriquent les articles d’équitation et de voyage, les sacs féminins et masculins, la petite maroquinerie et les agendas. Chaque produit est le plus souvent réalisé artisanalement et avec la matière première à disposition[44]. Cela explique que les délais soient très longs pour obtenir les confections les plus demandées comme les sacs Kelly ou Birkin, alors qu'on accuse souvent Hermès, à tort, d'organiser la pénurie[44]. Les artisans du métier maroquinerie-sellerie travaillent également pour les départements mode et accessoires, la bijouterie en cuir, les collections d’art de vivre et les fourreaux de parfums.

Vêtements et accessoires modifier

Les vêtements et accessoires Hermès sont la deuxième activité du groupe[42]. Ce département compose le prêt-à-porter féminin et masculin ainsi que les accessoires de mode. Plusieurs créateurs de mode reconnus l'ont dirigé, comme Martin Margiela, Jean-Paul Gaultier, Christophe Lemaire ou Nadège Vanhee-Cybulski[45].

Le prêt-à-porter pour femme naît chez Hermès dans les années 1920-1930, d’abord avec des vêtements de sport[10]. Puis, au cours des années 1940, Hermès se détourne peu à peu de l'accent sportif pour se tourner vers le prêt-à-porter, officiellement lancé en 1967 avec Catherine de Károlyi[17].

Le prêt-à-porter masculin est lancé en 1925. La première création est une casaque de golf en daim. Cette ligne disparaît néanmoins au moment de la Deuxième Guerre mondiale, pour ne réapparaître qu'à la moitié des années 1960. Dans les années 1970, le prêt-à-porter pour homme se développe autour d’un style sport.[réf. nécessaire] Véronique Nichanian est la créatrice de la mode masculine Hermès depuis 1988[4]. Elle est aussi directrice artistique déléguée pour l’univers masculin, incluant toutes les lignes masculines de la maison[4].

Les accessoires de mode apparaissent chez Hermès en 1922 avec les premières ceintures puis en 1937, avec les gants en tissu avec fermeture éclair. À partir des années 1930, les gammes s'élargissent aux chaussures, chapeaux et à la bijouterie fantaisie.[réf. nécessaire]

Soie et textiles modifier

La soie et les textiles représentent la quatrième activité du groupe Hermès[42]. Cette activité est chapeautée par Holding Textile Hermès (HTH), située à Pierre-Bénite, commune de la métropole de Lyon[46]. Elle comprend elle-même une demi-douzaine de filiales et emploie environ 800 salariés[46].

Le premier carré de soie, appelé "Jeu des omnibus et dames blanches" et qui illustre la ligne parisienne de voitures publiques Madeleine-Bastille, est créé en 1937[43]. Suivront des gammes variées : carrés, cravates, écharpes et châles. Depuis les années 1980, Hermès a la maitrise sur toute la chaîne de production de la soie et des textiles.[réf. nécessaire] Y compris l'élevage des vers à soie, qui fournissent la matière pour les carrés[47]. En 2020, une innovation technique, tenue secrète par Hermès, permet d'imprimer des carrés avec un dessin et des couleurs différentes sur le recto et le verso du foulard, en double-face[48].

Horlogerie modifier

Entre 1926 et 1978, Hermès commercialise des articles d'horlogerie en nouant des partenariats avec Jaeger-LeCoultre, Patek Philippe ou Rolex[49]. Elle apporte alors simplement ses compétences créatives et son savoir-faire du travail du cuir[49]. C'est sous l'impulsion de Jean-Louis Dumas, en 1978, que l'entreprise se lance réellement dans l'horlogerie avec l'installation d'un atelier à Bienne, en Suisse[49]. Les montres étant à cette époque quasi-exclusivement masculines, il décide de s'adresser aux femmes avec un design de rupture[49].

À partir des années 2000, Hermès acquiert des participations dans plusieurs entreprises d'horlogerie, comme en 2006 avec une prise de participation de 25 % dans le capital de Vaucher manufacture Fleurier pour 25 millions de francs suisses, déjà fournisseur de mouvements pour la maison Hermès, avec un investissement d'environ seize millions d'euros[50]. Elle rachète ensuite Natéber, un fabricant de cadrans, en 2012, et Joseph Erard, un spécialiste des boîtes de montre, l'année suivante[51]. Les premières montres dotées d'un mouvement maison sortent en 2012[49]. La reconnaissance de l'expertise horlogère d'Hermès survient en 2018, quand l'entreprise fait son entrée au Salon international de la haute horlogerie[18].

Parfumerie modifier

Depuis les années 1930, Hermès conçoit des parfums de manière confidentielle, via des commandes spéciales conçues sur-mesure pour certains de ses clients[52]. Le parfum apparaît véritablement chez Hermès avec la création du Comptoir Nouveau de la Parfumerie[14]. En 1951 est vendu en France le premier parfum Hermès : l’Eau d’Hermès, créé par Edmond Roudnitska[52]. Les premiers parfums féminins, Doblis et Calèche, sont respectivement lancés en 1955 et 1961[14].

Hermès est l’une des rares maisons de luxe en France à ne pas externaliser la production de ses parfums et à avoir son propre nez, à l'image de Jean-Claude Ellena, parfumeur exclusif d'Hermès de 2004 à 2016[43]. Il est à l'origine de plusieurs best-sellers comme Un jardin en Méditerranée, Terre d'Hermès ou les Hermessences[43]. Hermès produit toute sa parfumerie dans ses propres ateliers du Vaudreuil, en Normandie, ce qui explique la faible part de ce pôle dans le chiffre d'affaires total du groupe[44]. Christine Nagel le rejoint en 2014 puis, après son départ en 2016, lui succède à la création olfactive[53].

Autres métiers modifier

Parmi les autres métiers du groupe, on trouve la Maison d’Hermès, qui se compose des lignes de services de table, du linge de maison, des textiles de plein air, des objets de décoration, du mobilier, des collections de papiers peints et des tapis[54]. Les premiers objets Hermès pour la maison sont créés dans les années 1920. Un département « Arts de la table » est créé en 1984. Les collections s’organisent en fonction des différentes pièces de la maison.[réf. nécessaire]

Hermès possède également un métier bijouterie, qui trouve son origine dans la bouclerie équestre. Ce métier est apparu en 1927 avec les premiers bijoux pour femme, en argent et en cuir[réf. nécessaire]. En 1938, le bracelet Chaîne d’ancre, emblématique de la maison, est créé par Robert Dumas[55]. Les bijoux Hermès sont pensés autour des thèmes du monde équestre ou encore de l’univers nautique[55].

En 2020, le groupe se lance dans son seizième métier, la cosmétique, avec une collection de rouges à lèvres nommée Rouge Hermès et inspirée de ses carrés de soie[56]. Suivront en 2021 les fards à joues et les vernis à ongles, puis en 2022 les premiers produits pour le teint[52]. En 2023, Hermès lance le Regard, de nouvelles création dédiées aux yeux[57].

Stratégie de marque & savoir-faire modifier

La rentabilité exceptionnelle dont fait preuve aujourd'hui Hermès International est le résultat, selon Isabelle Chaboud dans The Conversation, d'une stratégie de long terme visant à valoriser le savoir-faire et la créativité de ses artisans, tout en maintenant un degré élevé d'innovation[6]. Le travail sur une identité de marque forte et le maintien de l'indépendance de l'entreprise familiale auraient également été des facteurs décisifs[6]. Cette stratégie est illustrée par la déclaration faite par Jean-Louis Dumas en 2007 au magazine Vanity Fair : « We don’t have a policy of image ; we have a policy of product » (« Nous n’avons pas de politique d’image ; nous avons une politique produit »)[1]. Hermès a d'ailleurs la particularité de considérer que sa meilleure publicité reste la qualité de ses produits, raison pour laquelle la maison ne possède ni égérie ni direction marketing[58].

Chez Hermès, l’artisan doit maîtriser l’intégralité des étapes de la réalisation, y compris le niveau de qualité finale[6]. C'est pourquoi la formation d'un artisan chez Hermès peut prendre jusqu'à six ans[18]. Une attention particulière est apportée dès le choix des matières premières, l'entreprise ayant par exemple intégré une activité de tannerie qui lui permet d’avoir un pôle dédié à l’achat, au tannage et à la teinture de peaux de qualité[59]. Elle investit également dans l'élevage, comme c'est le cas pour plusieurs fermes de crocodiles achetées et construites en Australie[60]. Elle ouvre à Pantin un centre de recherche, la Maison des savoir-faire Jean-Louis Dumas, pour mieux préserver et partager son savoir-faire[59]. Il faut en moyenne deux ans pour former un artisan sur le cuir et six ans sur les peaux précieuses[59]. Beaucoup exercent leur métier par vocation, mais de nombreux artisans de la maison ont embrassé cette carrière suite à une reconversion professionnelle, qu'Hermès encourage[61].

L'objectif du groupe est de maintenir un niveau de qualité élevé, même si cela se fait aux dépens de la croissance du chiffre d'affaires[62]. Le but est alors aussi de rééquilibrer le poids des différents pôles, la maroquinerie pesant encore cette année-là 47 % du chiffre d'affaires[62].

Rapport au monde équestre modifier

 
Le cavalier Kevin Staut pendant le saut Hermès 2012.

Tout au long de son existence, la marque Hermès entretient des rapports étroits avec le monde équestre[63], qu'illustre le bon mot qu'aurait un jour prononcé Jean-Louis Dumas : « Notre premier client, c’est le cheval. Le deuxième, le cavalier[47]. » C'est à l'origine un sellier harnacheur puisque Thierry Hermès, son fondateur, a l'idée de concevoir du matériel équestre de qualité en constatant, lors d'un voyage vers Paris, que les chevaux utilisés pour le transport sont entravés par des harnais mal qualibrés[43]. L'entreprise évoluera par la suite avec la disparition du cheval de la vie quotidienne en diversifiant son activité[64]. Néanmoins, elle vend encore aujourd'hui tous les équipements nécessaires au cavalier ou au cheval, comme la bombe ou la cravache et au premier rang desquels se trouve toujours la selle[43].

En 2009, Hermès crée le saut Hermès, une compétition internationale d'équitation tenue au Grand Palais et se déroulant chaque année au mois de mai[63]. Les trois disciplines olympiques du monde équestre y sont représentées : le saut d'obstacles, le dressage et le concours complet[63]. Au-delà des compétitions, l'événement est émaillé de spectacles et démonstrations équestres[65].

Les magasins Hermès modifier

Le réseau de distribution d’Hermès comprend plus de 300 magasins dans 45 pays, auxquels s’ajoute une présence en magasins spécialisés pour les montres, les parfums et les arts de la table[6]. Le magasin emblématique et fondateur d’Hermès, première « Maison » de la marque, se situe au 24 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris et existe depuis les débuts de l’entreprise en 1880[1].

Entre 1880 et 1920, les premières ouvertures de magasins se font en France dans des villes balnéaires, thermales et liées à l’équitation. L’expansion d’Hermès à l’international démarre à New-York, chez le chapelier Dobb’s en 1924, et se poursuit plus largement après la Seconde Guerre mondiale, avec le développement d’un réseau de magasins en propre.[réf. nécessaire]

Entre 1950 et 2000, ce réseau se consolide à l’international, Hermès procède à l’ouverture de nouvelles « Maisons » : en septembre 2000, la deuxième « Maison » Hermès après le 24 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris apparaît à New York sur Madison Avenue. D'autres « Maisons » Hermès suivront en 2001 dans le quartier de Ginza, à Tokyo, en 2006 à Séoul ou en 2014 à Shanghai.[réf. nécessaire]

En l'an 2000, Hermès est l'une des premières maisons de luxe à lancer son site Internet. Dix ans plus tard, l'entreprise se lance également dans l'ouverture d'un concept store dans la piscine Lutetia, dans le 6e arrondissement de Paris[6]. Ancienne piscine construite en 1935 et inscrite aux monuments historiques, il a fallu d'importants travaux de rénovation pour transformer le lieu en magasin[43]. Il se déploie sur deux niveaux et présente tous les métiers de l'entreprise, avec notamment une large place faite à l'univers de la maison[43]. L'espace compte aussi une librairie et un salon de thé[43].

Ateliers modifier

Le groupe Hermès compte une cinquantaine de sites de production qui assurent environ 60 % des réalisations totales, et la majeure partie se situe en France[66]. Ils emploient 7 000 artisans, sur les 20 000 employés que compte l'entreprise[66]. Parmi eux, 2 900 personnes travaillent au sein de l’activité maroquinerie-sellerie, qui représentant la moitié du chiffre d’affaires d’Hermès fin 2016[6].

Le premier atelier a ouvert au 24 rue du Faubourg Saint-Honoré en 1880 et ce n'est qu'en 1989 qu'ouvrira le premier atelier en dehors de Paris, à Lyon. Suivra le site de Pantin en 1992[16]. Chaque atelier est dédié à un métier en particulier, comme la parfumerie, le prêt-à-porter féminin ou la cordonnerie[16]. Hermès possède par exemple un atelier de travail du cuir dans le village de Saint-Vincent-de-Paul, près de Bordeaux, où elle emploie 180 personnes[67]. D'autres ont récemment ouvert à Louviers dans l'Eure, à Tournes dans les Ardennes ou à Riom dans le Puy-de-Dôme[67]. Une quinzaine d'ateliers sont également dédiés à la réparation d'environ 200 000 pièces de la maison par an[16].

Apportant une attention particulière à la transmission du savoir-faire, Hermès envoie à chaque ouverture de nouvel atelier environ 80 maîtres-formateurs, statut qui implique d'avoir travaillé au moins huit ans pour le groupe, pour former les nouveaux artisans[16]. Cette mission est complétée en moyenne en dix-huit mois[16]. Le travail à la chaîne est proscrit et l'accent est mis sur la qualité plutôt que la productivité[68]. En maroquinerie par exemple, chaque sac est réalisé entièrement par un seul artisan qui le signe discrètement[68]. En septembre 2021, Hermès ouvre l’École Hermès des savoir-faire, agréée par l’Éducation nationale, et délivre un diplôme de CAP maroquinerie[69]. En 2022 elle a également reçu l’habilitation de la Fédération française de la maroquinerie pour délivrer le Certificat de qualification professionnelle coupe et piquage[69].

petit h modifier

L’atelier « petit h » ou « atelier de re-création » est lancé en 2009 sous l'impulsion de Pascale Mussard, nièce de Jean-Louis Dumas, qui en deviendra la directrice artistique, et installé à Pantin dans les locaux d’Hermès[70]. C'est un laboratoire créatif d’objets basé sur la récupération et le détournement de matières[71]. Les matériaux utilisés proviennent des rebuts des ateliers d'Hermès, mais aussi de ceux des autres marques du groupe, comme les Cristalleries de Saint-Louis ou Puiforcat[70]. Il permet à une douzaine de jeunes et anciens artisans de donner une seconde vie aux chutes de cuir, de tissus, de soie ou encore aux boutons, boucles, au cristal Saint-Louis et toute autre matière de prestige ayant un défaut et étant vouée à ne plus être utilisée[71]. Au départ vendues de façon ponctuelle, les productions de petit h ont, depuis 2013, leur espace dédié dans la boutique Hermès du 17 rue de Sèvres à Paris[71].

Fondation modifier

La fondation d'entreprise Hermès est créée en 2008 à l'initiative de Pierre-Alexis Dumas[72]. Elle a pour vocation de soutenir des actions en faveur de la création artistique, de l’éducation, de la promotion et de la transmission des savoir-faire, de la solidarité et de la préservation de la biodiversité. [73]. Elle est divisée en deux axes : savoir-faire et création d’une part, savoir-faire et transmission d’autre part. Elle développe ses propres programmes comme des expositions et résidences d'artistes pour les arts plastiques[72].

La fondation a lancé le Prix Émile Hermès en 2008, qui récompense tous les deux ans un projet innovant dans le domaine du design[72]. En 2016, elle est par exemple à l'origine de Manufacto, un programme de formation permettant de sensibiliser les jeunes générations aux métiers de l’artisanat en milieu scolaire[73]. Les élèves conçoivent leur propre objet comme des porte-monnaies, des tabourets ou des lampes, en découvrant la technique, les gestes et les outils des artisans[73].

Les autres marques du groupe modifier

John Lobb modifier

John Lobb crée l'entreprise à laquelle il donnera son nom en 1866, à Londres[74]. Elle fabrique et commercialise principalement des bottes et des souliers sur-mesure pour homme, mais aussi des collections de prêt-à-porter et d'accessoires en cuir[74]. Il s'implante en France à partir de 1900, avant que le magasin de Paris soit racheté par Hermès en 1976, seule la boutique londonienne restant détenue par la famille du fondateur[74]. Hermès développe alors la marque John Lobb et ouvre des magasins dans le monde entier. Les deux sociétés continuent de maintenir leur tradition de fabrication de chaussures sur-mesure, avec l'atelier d'origine de la famille Lobb à Londres et l'atelier appartenant à Hermès à Paris[75].

Puiforcat modifier

Puiforcat est une maison d'orfèvrerie fondée en 1820 à Paris, par les frères Émile et Joseph-Marie Puiforcat et leur cousin Jean-Baptiste Fuchs[76]. Au départ simple coutellerie, Puiforcat étend sa spécialité à la création d'objets d’usage et d’art de vivre, de style classique, art déco et contemporain[77]. L'entreprise passe sous le contrôle intégral d'Hermès en 1993[77]. Elle maintient depuis, comme le reste du groupe, une tradition de savoir-faire et d'artisanat pour toutes ses pièces, dont certaines nécessitent plusieurs centaines d'heures de travail[77].

Compagnie des Cristalleries de Saint-Louis modifier

La Compagnie des Cristalleries de Saint-Louis, fondée en 1586 à Saint-Louis-lès-Bitche en Moselle, est la plus vieille cristallerie d'Europe[47]. À l'époque, elle ne produit pas encore de cristal, mais du verre, car le cristal ne sera découvert en France qu'en 1781[78]. En 1767, elle obtient le titre de Verrerie Royale de Saint-Louis, par ordre du roi Louis XV[78]. Elle abandonne le verre pour ne se consacrer qu'au cristal à partir de 1825[78]. C'est elle qui introduit la notion d'arts de la table dans le langage courant[78]. Rachetée en 1989 par Hermès, elle est depuis spécialisée dans le cristal soufflé bouche et taillé main dans le domaine de la cristallerie de table, du luminaire et de la décoration[47].

Direction de l'entreprise modifier

Depuis sa création en 1837 à Paris par Thierry Hermès, Hermès International a été quasi exclusivement dirigé par lui et ses descendants[6]. La maison Hermès est aujourd'hui détenue majoritairement par trois familles, toutes héritières du fondateur : les Guerrand, Dumas, et Puech. La famille Dumas, par l'intermédiaire de Robert, de 1959 à 1978, puis de son fils Jean-Louis de 1978 à 2004 et Axel, neveu de Jean-Louis, depuis 2013, va diriger la maison Hermès pendant plus de cinquante ans[9]. Une dizaine de membres de ces familles travaillent effectivement au sein d'Hermès[79].

Direction administrative modifier

  • Axel Dumas, gérant ;
  • Florian Craen, directeur général commercial ;
  • Charlotte David, directrice générale communication ;
  • Pierre-Alexis Dumas, directeur artistique général ;
  • Olivier Fournier, directeur général en charge de la gouvernance et du développement des organisations ;
  • Catherine Fulconis, directrice générale des métiers maroquinerie-sellerie et petit h ;
  • Wilfried Guerrand, directeur général métiers, systèmes d’information et data ;
  • Sharon MacBeath, directrice des ressources humaines du groupe ;
  • Éric du Halgouët, directeur général finances ;
  • Guillaume de Seynes, directeur général pôle amont et participations ;
  • Agnès de Villers, présidente directrice générale Hermès Parfum et Beauté

Direction artistique modifier

  • Pierre-Alexis Dumas, directeur artistique général
  • Priscila Alexandre, directrice de création de la maroquinerie
  • Axel de Beaufort, directeur de création d’Hermès Horizons
  • Clémande Burgevin Blachman, directrice de création des accessoires de mode
  • Philippe Delhotal, directeur de création et du développement d’Hermès Horloger
  • Chistophe Goineau, directeur de création de la soie masculine et dessins univers homme
  • Pierre Hardy, directeur de création de la chaussure et de la bijouterie Hermès
  • Charlotte Macaux Perelman et Alexis Fabry, directeurs artistiques de l’univers maison
  • Christine Nagel, directrice de création et du patrimoine olfactif d’Hermès Parfum
  • Véronique Nichanian, directrice artistique de l’univers masculin
  • Cécile Pesce, directrice de création de la soie féminine
  • Gregoris Pyrpylis, directeur de création de la beauté
  • Nadège Vanhéé-Cybulski, directrice artistique du prêt-à-porter féminin
  • Godefroy de Virieu, directeur de création de petit h

Données financières modifier

Le groupe Hermès International est coté sur Euronext Paris et entre dans la composition du CAC 40 :

Données financières (en millions d'euros)[42]
Années 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Chiffre d'affaires 4 118 4 840 5 202 5 549 5 966 6 682 6 683 8 962 11 602
Résultat d'exploitation 1 299 1 541 1 697 1 922 2 075 2 339 1 981 3 530 4 697
Résultat net part du groupe 859 973 1 100 1 222 1 405 1 528 1 385 2 445 3 367

Actionnaires modifier

La société Hermes International est contrôlée, par l’intermédiaire de la société Emile Hermès SARL, par le groupe familial Hermès, lequel détient par ailleurs, notamment par l’intermédiaire de la société H51 SAS, une participation majoritaire au capital de la société en qualité d’associé commanditaire.

En date du [42] :

Nom %
H51 (holding familial) 66,10 %
Nicolas Puech 4,91 %
Famille Arnault 1,87 %
The Vanguard Group 1,10 %
Hermès International (autocontrôle) 0,97 %
Fondation Nicolas Puech 0,85 %
The Capital Group Companies 0,79 %
Fonds souverain de Norvège 0,68 %
Morgan Stanley 0,43 %
BlackRock 0,39 %

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i Laura Jacobs, « From Hermes to Eternity », Vanity Fair,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  2. a et b Lou Garçon, « Thierry Hermès à Pont-Audemer, une histoire méconnue que la ville veut ressusciter », Le Parisien,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  3. Bénédicte Tassart, « Hermès, une marque de luxe au rayonnement mondial », RTL,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  4. a b c d et e Marie Léger et Marie Courtois, « L'histoire de la maison Hermès, de 1837 à aujourd'hui », Vogue,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  5. Pierre Sommet, Sur les traces de Thierry Hermès : Une histoire franco-allemande par excellence, Paris, Éditions Complicités, (ISBN 235120543X)
  6. a b c d e f g h i j et k Thibault Lieurade, « Hermès : dans les coulisses d’une perle du luxe français », The Conversation,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  7. À ce propos, Jean-Louis Dumas déclare plusieurs années après : « Notre premier client, c'est le cheval ; le deuxième, le cavalier » (voir (l'article de l'Express : Tout savoir sur la maisons Hermès)
  8. Nicolas Chaudun, « Dans le grenier d'Hermès », Challenges,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  9. a b c d e f g h et i Odile Esposito, « Hermès : les secrets et les failles d'une forteresse attaquée », La Tribune,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  10. a b et c Marie-Dominique Lelièvre, « En mode minimaliste », Libération,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  11. Manon Guarrigues, « Les carrés chromatiques d'Hermès/Julio Le Parc », Vogue,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  12. Antigone Schilling, « Dans le luxe, l'identité de marque passe aussi par la couleur », Slate,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  13. « Comment est née la marque Hermès ? », Ça m'intéresse,‎ (lire en ligne  , consulté le )
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  15. « Les parfums de la maison Hermès », Cosmopolitan,‎ (lire en ligne  , consulté le )
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  18. a b et c Isabelle Chaboud, « Pourquoi Hermès entre-t-il au CAC 40 ? », Les Échos,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  19. « Obsèques de l'ancien président d'Hermès Jean-Louis Dumas », La Dépêche,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  20. Hélène Guillaume, « Pascale Mussard, la discrète d'Hermès », Le Figaro Madame,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  21. a et b « Jean-Paul Gaultier passe chez Hermès », L'Obs,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  22. « Jean-Paul Gaultier n’habillera plus la femme Hermès », France 24,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  23. « Jean-Paul Gaultier passe sous le contrôle de l'espagnol Puig », Challenges,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  24. « Hermès rachète la Tannerie d'Annonay », L'Express,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  25. « Hermès rachète une tannerie du chausseur J.M. Weston », Les Échos,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  26. Ivan Letessier, « Accro au Made in France, Hermès inaugure une manufacture en Franche-Comté », Le Figaro,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  27. « Patrick Thomas tire sa révérence chez Hermès », Challenges,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  28. a b et c Florentin Collomp, « L'ancien président d'Hermès, Jean-Louis Dumas, est mort », Le Figaro,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  29. Florence Evin, « Pierre-Alexis Dumas, blanchi sous le harnais », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  30. Barbara Leblanc, « La holding familiale d’Hermès enfin constituée », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  31. « Elle bâtit la nouvelle forteresse d'Hermès », Challenges,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  32. a et b Nicole Vulser, « L’histoire secrète de l’accord LVMH-Hermès », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  33. Juliette Garnier, « LVMH compte racheter Christian Dior couture », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  34. a et b Thiébault Dromard, « Les 4 priorités du nouveau patron d'Hermès », Challenges,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  35. « Hermès choisit son futur patron dans la famille », Le Figaro,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  36. a et b « Axel Dumas nommé à la tête d'Hermès », Le Point,‎ (lire en ligne  , consulté le )
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  40. « Hermès ferme "temporairement" ses magasins en Russie », BFM TV,‎ (lire en ligne  , consulté le )
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  42. a b c d et e « Fiche Hermès International », sur Zone Bourse (consulté le )
  43. a b c d e f g h et i Katell Pouliquen, « Tout savoir sur la maison Hermès », L'Express,‎ (lire en ligne  , consulté le )
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  77. a b et c Marine de La Horie, « Vis ma vie d'artisan chez Puiforcat », Le Point,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  78. a b c et d Jules Boudier, « La cristallerie de Saint-Louis : dans les coulisses d'une fierté française », France Info,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  79. Sophie Lécluse, « Analyse : pourquoi Bernard Arnault tient tant à Hermès », La Tribune,‎ (lire en ligne  , consulté le )

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Jean-R. Guerrand, Souvenirs Cousus Sellier - Un demi-siècle chez Hermès, Paris, Olivier Orban, 1987.
  • Saphia Richou, Michel Lombard, Le luxe dans tous ses états, Paris, Economica, 1999, p. 86-90.
  • Jean Watin-Augouard, Les marques de luxe françaises, Paris, Eyrolles, 2009.
  • Yann Kerlau, Les dynasties du luxe, Paris, Perrin, 2010.
  • Pierre Sommet, Sur les traces de Thierry Hermès. Une histoire franco-allemande par excellence. Paris, Éditions Complicités, 2023.
  • Ménéhould du Chatelle (photogr. Koto Bolofo), La Maison, Göttingen (Allemagne), Steidl, , 1200 p. (ISBN 978-3-86521-912-1, présentation en ligne).

Liens externes modifier

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