Honfleur

commune française du département du Calvados
(Redirigé depuis Siège de Honfleur (1590))

Honfleur
Honfleur
Le Vieux Bassin en 2007.
Blason de Honfleur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville
(siège)
Maire
Mandat
Michel Lamarre
2020-2026
Code postal 14600
Code commune 14333
Démographie
Gentilé Honfleurais
Population
municipale
6 761 hab. (2021 en diminution de 9,3 % par rapport à 2015)
Densité 495 hab./km2
Population
agglomération
21 258 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 08″ nord, 0° 13′ 59″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 117 m
Superficie 13,67 km2
Unité urbaine Honfleur
(ville-centre)
Aire d'attraction Honfleur
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Honfleur-Deauville
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Honfleur
Liens
Site web ville-honfleur.com

Honfleur est une commune française située dans le département du Calvados, en région Normandie. Ville portuaire, elle est située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie.

Elle est peuplée de 6 761 habitants[Note 1].

Elle est surtout connue pour son Vieux Bassin, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l'École de Honfleur. Ces peintres et d'autres se retrouvent à ferme Saint-Siméon sur les hauteurs de la ville et contribuent à l'apparition du mouvement impressionniste. Alphonse Allais et Erik Satie y sont nés dans la même rue.

La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris et bénéficie selon une étude d'une des plus fortes attractivité parmi les villes française de mille à dix mille habitants, avec Arcachon, Noirmoutier-en-l'Île, Étretat et Deauville[1].

Géographie modifier

Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, au nord du pays d'Auge. Elle se trouve géologiquement à la limite des formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est. Son agglomération est à 15 km au nord-est de Trouville-sur-Mer, à 16 km au nord de Pont-l'Évêque, à 24 km à l'ouest de Pont-Audemer et à 25 km au sud-est du Havre (par le pont de Normandie)[2].

La ville est accessible en transport en commun par les lignes 20, 39, 50 des bus verts du Calvados.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gatien-des-Bois à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 920,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Honfleur est une commune urbaine[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Elle appartient à l'unité urbaine de Honfleur, une agglomération inter-départementale regroupant douze communes[14] et 21 258 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Honfleur, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe onze communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,2 %), zones urbanisées (19,9 %), forêts (7,3 %), terres arables (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), eaux maritimes (0,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes : Hunefleth en 1025, Hunefloth vers 1062, Honneflo en 1198[23],[24], Honflue en 1246, Honnefleu, encore au XVIIIe siècle.

La prononciation dialectale est /ɦɔ̃'flø/ ou /xɔ̃'flø/, "honfleu", éventuellement /ɦɔ̃fjø/ ou /xɔ̃fjø/, "honfieu"[25], avec un h initial fortement expiré proche du Ach-Laut allemand ou de la jota espagnole.

L'appellatif fleur, jadis fleu, est assez commun en Normandie sous forme de terminaison (cf. Barfleur, Vittefleur, Harfleur, Crémanfleur, Fiquefleur et la Gerfleur, rivière du Cotentin). Son sens est donné par un document du XIIIe siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire « la rivière de Lestre », Lestre étant une actuelle commune du Cotentin située à l'embouchure de la rivière Sinope.

L'identification de la langue d'origine du terme fleu a donné lieu à diverses hypothèses : le vieux norrois[26], l'anglo-scandinave[27], le saxon[28] et enfin l'anglo-saxon[29].

Dans le nom de Barfleur qui est plus riche en formes anciennes, -fleur est attesté successivement sous les formes : -flueth en 1066-77, -floth en 1081-1087, -fluet au XIIe siècle, -flo en 1160-1174, -flet en 1200, -flue en 1227, -flu en 1359, puis -fleu, etc.

 
Honfleur vue du haut.

Le vieux norrois flóð « flux, marée, flot » (cf. islandais flóð « inondation, marée haute », anglais flood, même sens) suggéré dans la première hypothèse convient assez mal sur le plan phonétique et sémantique, même s'il s'est hypothétiquement croisé avec l'ancien scandinave flói « rivière qui se jette dans la mer », ce sens est d'ailleurs rendu par l'ancien scandinave fljót « (grande) rivière, fleuve » (islandais fljót « grande rivière, fleuve » cf. Markarfljót, l'islandais flói signifiant « baie, golfe, terrain marécageux », ce qui fait douter pour flói du sens de « rivière qui se jette dans la mer »). Fljót correspondrait mieux pour la forme et pour le sens[Note 4]. Certes, phonétiquement, il explique difficilement les formes anciennes en -flet, -fluet, -fleth que l'on retrouve aussi pour les autres noms en -fleur. Quant au vieil anglais flōd « flux, marée, flot » (> anglais flood, même sens) proposé dans la seconde hypothèse, il ne se justifie pas davantage pour des raisons analogues.

On doit sans doute leur préférer le vieil anglais flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer » et « flot » (cf. anglais fleet)[30] qui convient mieux, tant sur le plan phonétique que sur le plan sémantique. En effet, seule la diphtongue assez instable de l'anglo-saxon peut expliquer le flottement entre les formes flueth / fleth / floth au XIe siècle. À partir du XIIIe siècle, l'évolution en -flo / -flue, puis -fleu au XVe siècle va engendrer une confusion avec la prononciation dialectale du mot fleur[29], d'où cette réécriture « officielle » en -fleur.

On constate, comme pour d'autres appellatifs et toponymes de Normandie, une analogie avec les noms de lieux anglo-scandinaves d'Angleterre (Yorkshire notamment) qui se terminent par -fleet : Adlingfleet (Adelingesfluet 1086), Marfleet (en) (Merefluet 1086), Ousefleet (en) (Useflete 1100–1108), etc.

L'élément Hon- serait issu, quant à lui, d'un nom de personne anglo-saxon Huna ou vieux norrois Húni (variante Húnn)[31] que l'on retrouve probablement à La Rivière-Saint-Sauveur (commune contiguë à Honfleur) dans le nom de Honnaville, homonyme du hameau de la Honneville à Saint-Georges-du-Mesnil.

Une autre explication a été proposée pour l'élément Hon-, c'est-à-dire l'étymon vieux norrois horn « corne », d'où également « coin », « angle », et donc pour Honfleur le sens hypothétique de « la rivière du tournant ». Il est vrai que la rivière de Claire fait un angle de 90° degrés à l'embouchure de la Seine[32]. Cependant, cette interprétation se heurte à une difficulté de taille : aucune attestation ancienne ne la confirme, ni la présence d'un [r], ni d'un [n] géminé (du moins avant le XIIIe siècle), trace de son assimilation. Elle différerait en cela des autres toponymes d'origine scandinave comportant un [r] devant [n], tel que Barneville par exemple[29].

De plus, un élément semblable peut souvent être reconnu dans deux toponymes contigus, ce qui suggère une relation entre les deux : ainsi Honfleur peut être associé à Honnaville, tout comme Crémanfleur l'est à Crémanville ou encore Barfleur à Barbeville. Ce genre de relation se retrouve par ailleurs fréquemment dans la toponymie normande : Muneville-sur-Mer (Manche, Mulevilla s. d., Mulleville 1349, toponyme en -ville basé sur le nom de personne norrois Muli) et le ruisseau le Mulambec qui arrose la commune[33]. En revanche, l'association d'un appellatif vieux norrois avec l'élément -ville est très rare, voire douteuse.

La ressemblance avec le nom de la baie de Húnaflói en Islande est sans doute fortuite[34].

Le gentilé des habitants de Honfleur : les Honfleurais n'est donc pas étymologique, alors que l'on nomme les habitants de Barfleur le plus souvent les Barflotais.

Histoire modifier

 
 
Dessin anonyme XIXe siècle. La route de Lisieux.

Selon Guy Le Hallé, la ville portuaire fut une ancienne saline gallo-romaine[35].[Information douteuse].

Moyen Âge modifier

La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Richard II, duc de Normandie, en 1025[réf. nécessaire]. Il est également avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre[réf. nécessaire]. Place fortifiée sous Charles V, le noyau de la ville est dès le XIIIe siècle entouré de murailles[Note 5], protégeant dans cet espace restreint les paroisses Saint-Étienne et Notre-Dame[35].

Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire. Cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. En 1357 ou 1358, Honfleur est cependant prise par un routier anglais, Robert Knolles avec l'aide de gens d'armes dont le bâtard de Mareuil, Jacques de Pipes, Friquet de Friquant, messire de Foudriguais, à la solde des Anglais[36]. La ville est occupée et le sera à nouveau de 1419 à 1450. L'armée royale de Charles VII reprend la ville au bout de trente-neuf jours[37]. Au XVIe siècle on reconstruira la porte de Caen, flanquée de deux tours rondes (actuelle Lieutenance). C'est le seul vestige encore existant des fortifications de la ville[35].

En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les Anglais eurent quitté la Normandie à la suite de la défaite de Formigny[38].

Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de Religion dans la seconde partie du XVIe siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590[39].

Renaissance modifier

Dans le même temps, la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes[40], avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet, s'illustrera dans la guerre de course.

Époque moderne modifier

 
Plan de Honfleur en 1789.

À partir de cette période, le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement à partir de 1664 d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert permettant d'agrandir le vieux bassin[35]. Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684 et agrandi entre 1720 et 1725[35], que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux. D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard.

 
Le Port Vieux vers 1787. La traite négrière est alors à son apogée[41].

Le port prend aussi une part importante à la traite négrière occidentale, et devient, avec 142 expéditions organisées et environ 50 000 captifs déportés, le 7e port négrier français[42],[41]. En 1717, reconnaissant l'importance de la situation géographique du port de Honfleur, la compagnie du Sénégal y est établie, et des travaux commencent pour la construction d'un nouveau bassin du côté de l'Ouest[43]. Honfleur sert également de port de secours face à l’engorgement du port du Havre, en particulier pendant son apogée négrier de 1783 à 1791[44],[45]. Parmi les noms des capitaines ou armateurs négriers honfleurais les plus impliqués, on retrouve Prémord, Picquefeu de Bermon ou Lacoudrais[42]. Particularité de ce port : les compagnies maritimes ont davantage installé leurs comptoirs sur les rives de la Sierra Leone, où de nouveaux marchés étaient à prendre. Pour réduire la durée des expéditions, certaines compagnies s'approvisionnent en esclaves directement auprès de sociétés anglaises. Elles ont aussi préféré Saint-Domingue, la « perle des Antilles » (actuelle Haïti), où se sont installés des planteurs honfleurais[46].

XIXe siècle modifier

La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du Nord de l'Europe.

Cet essor économique du port fut limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore aujourd'hui. Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge.

Le peintre pré-impressionniste Eugène Boudin, dans les années 1850, a présenté le port comme une plaque tournante pour le transfert des marchandises et une gare pour les voyageurs, démontrant comment les marchandises étaient acheminées de Rouen via Honfleur vers l'Angleterre[47]. Claude Monet réside pendant un an à la ferme Saint-Siméon.

Le paysagiste Paul Huet lors d'un séjour à Honfleur en 1861 réalise une toile Grande marée d'équinoxe aux environs de Honfleur, conservée au Musée du Louvre[48].

XXe siècle modifier

Lors des étés 1923, 1924 à 1925 se tiennent à Honfleur des rencontres internationales pacifistes réunissant des jeunes femmes et hommes de nombreux pays[49].

Honfleur a été libérée le par l'armée belge (brigade Piron)[50]. La ville n'a subi aucune destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, la faisant figurer parmi les rares cités normandes épargnées.

XXIe siècle modifier

Le , la reine Élisabeth II visite Honfleur et déjeune dans le plus ancien restaurant de la ville et un des plus anciens de France, Le Vieux Honfleur.

Le , un Français, Baptiste Cianelli, 20 ans, termine une course-défi de 272 kilomètres le long de la Seine, au départ de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) jusqu'à Honfleur (Calvados) en près de 48 heures, en s'autorisant un sommeil d'une heure sur les deux jours[51][pertinence contestée].

Politique et administration modifier

 
Une rue de Honfleur.

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[52].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

En 1973, Honfleur a fusionné avec la commune de Vasouy (159 habitants en 2007), qui dispose depuis lors du statut de commune associée.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 octobre 1947 Albert Patin[53]
(1879-1949)
SE Dirigeant d'une usine de charbonnage, résistant
octobre 1947 mars 1971 Maurice Delange[54]
(1904-1984)
RPF
puis DVD
Boucher
Conseiller général d'Honfleur (1945 → 1951)
mars 1971 juin 1995 Marcel Liabastre
(1923-2007)
DVD Chef d'entreprise
Conseiller général d'Honfleur (1976 → 1994)
juin 1995 En cours Michel Lamarre[55] ECO[56]
puis DVD[57]
Agent de gestion
Conseiller général d'Honfleur (1994 → 2015)
Vice-président du conseil général du Calvados
Président de la CC du Pays de Honfleur (2003 → 2016)
Président de la CC du Pays de Honfleur-Beuzeville (2017 → )
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.

Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints[55]. L'un de ces conseillers représente la commune associée de Vasouy et en est le maire délégué.

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

En 2021, la commune comptait 6 761 habitants[Note 6], en diminution de 9,3 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %). L'évolution du nombre d'habitants suit une certaine constance. Le maximum de la population a été atteint 1866 avec 9 946 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 2568 6649 7249 6378 8889 1309 5809 9129 361
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 1299 5539 9469 0619 2719 6019 7269 4509 297
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 6109 4519 2988 7078 4918 0317 8617 9318 661
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
9 1419 2929 1888 4958 2728 1788 1398 1778 163
2014 2019 2021 - - - - - -
7 4406 7336 761------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 249 hommes pour 3 889 femmes, soit un taux de 54,48 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,9 
7,2 
75-89 ans
12,3 
18,1 
60-74 ans
20,7 
20,8 
45-59 ans
20,4 
16,4 
30-44 ans
15,3 
18,7 
15-29 ans
13,8 
18,1 
0-14 ans
14,7 
Pyramide des âges du département du Calvados en 2020 en pourcentage[64]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,1 
75-89 ans
10,1 
18 
60-74 ans
19 
19,5 
45-59 ans
19 
17,8 
30-44 ans
17 
18,9 
15-29 ans
17,1 
18 
0-14 ans
15,8 

Écologie et environnement modifier

La ville de Honfleur a inauguré, le , une nouvelle station d'épuration, qui utilise le procédé phytorestauration pour la dépollution.

La commune est une ville fleurie (quatre fleurs) au concours des villes et villages fleuris[65].

Le bassin des chasses est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I, sous le no 250020106[66].

Économie et industrie modifier

 
La salle de bain d'un hôtel à Honfleur. Septembre 2015.
  • Siège de la chambre de commerce et d'industrie du pays d'Auge, qui gère en partie le port de Honfleur et l'aéroport de Deauville - Saint-Gatien.
  • L'usine Ceca, ouverte en 1895 est située avenue du Président-Duchesne. C'est le premier employeur de la commune avec 110 salariés. Depuis 1975 elle est spécialisée dans la production de tamis moléculaires pour l'adsorption et la filtration. Elle s'étend sur environ 9 hectares.
  • L'usine Tolsa, entreprise espagnole, constituée de trois lignes de production de litières pour chat. Elle emploie 45 salariés et fournit près d'un tiers du marché français.
  • L'entreprise de prêt à porter Anne Fontaine est située avenue du Canada, depuis 1998.
  • L'entreprise Karver Systems, systèmes d'accastillage (créé en 2004 par Marin Clausin), 15 p.[67].
  • L'entreprise Buronomic, ouverte en 1981 est située route Samuel-Champlain. Elle fabrique du mobilier pour professionnels.
  • Normandy Outlet, un village des marques, a ouvert en .
  • Commerce : art, restauration, etc.
  • L'Hôtel des ventes de Honfleur, fondé en 1968 par Francis Dupuy, situé dans une ancienne raffinerie de sucre datant de 1824 (rue Saint-Nicol) et devenu la maison de ventes aux enchères MYTIKA[68] en 2021.
  • Tourisme.

Patrimoine modifier

La commune compte 57 monuments historiques, parmi lesquels l'église Sainte-Catherine, l'église Saint-Étienne, l'église Saint-Léonard, deux greniers à sel, la Lieutenance et la plupart des maisons du quai Sainte-Catherine.

Vieux bassin modifier

Bâtiments religieux modifier

Église Sainte-Catherine modifier

L'église Sainte-Catherine a été classée monument historique par liste de 1875[69].

Église Saint-Étienne modifier

L'église Saint-Étienne a été classée monument historique par arrêté du [70].

Ancienne église paroissiale de style gothique, en partie des XIVe et XVe siècles. C'est la plus ancienne de la cité. Elle est construite en pierre calcaire crayeuse avec silex et en pierre de Caen, la ville de Honfleur étant située à la limite de ces deux types de formations calcaires. Le clocher est recouvert d'un essentage en bois de châtaignier. De nos jours, elle abrite le musée de la Marine.

Église Saint-Léonard modifier

L'église Saint-Léonard a été classée monument historique par arrêté du [71].

Chapelle Notre-Dame-de-Grâce modifier

La chapelle Notre-Dame-de-Grâce est située sur les hauteurs dominant la ville, mais sur le territoire d'Équemauville. Cet édifice reconstruit à la suite de l'effondrement de la falaise abrite des ex-voto, maquettes de bateaux et un orgue réalisé par le facteur d'orgue Dupont en 1990[72]. À l'extérieur, on peut voir les cloches des pèlerinages.

Autres bâtiments modifier

Greniers à sel modifier

Deux greniers subsistent sur les trois d'origine, l'un ayant été détruit par un incendie. Ces deux édifices contenaient 1 000 tonnes de sel, destinées à conserver le poisson de ce port de pêche important. Ils furent construits au XVIIe siècle, après que les habitants de la ville en ont reçu l'autorisation de Colbert. Le sel provenait essentiellement de Brouage. Les murs sont construits en gros moellons de calcaire crayeux et les charpentes de bois, construites par les charpentiers de marine évoquent des coques de vaisseaux du XVIIe siècle.

Ils ont été classés monuments historiques par arrêtés des et [73].

Musées modifier

 
Plaque sur le musée Alphonse-Allais.

Maisons natales de personnalités modifier

 
Plaque sur la maison natale de Lucie Delarue-Mardrus.

Maisons de personnalités modifier

Statues modifier

  • Un buste représentant Eugène Boudin situé dans le mur à l'angle de la rue aux Chats et la rue Bourdet.
  • Un buste représentant Jean Doublet situé dans le mur à l'angle de la rue des Capucins et la rue Jean-Doublet.
  • Un buste représentant Samuel de Champlain réalisé par Alphonse Camille Terroir, situé au nord de la façade sud-est de la Lieutenance. Il est inauguré le par Jean Pelletier. La plaque commémorative sous le buste est inaugurée le .
  • La fontaine des Moulières réalisée par Jean-Marc de Pas. Elle est située sur le rond-point de la place de la Porte-de-Rouen. Elle est inaugurée en 2004.
  • Un buste en bronze représentant Eugène Boudin réalisé par Ernest Guilbert, situé dans le jardin public. Sur le piédestal en granit sont sculptés une palette, un pinceau et une branche de laurier.
  • Le monument Albert Sorel réalisé par Jules Chaplain. Il est inauguré le par Raymond Poincaré. Le , le médaillon en bronze est démonté et fondu, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
  • La statue de Kachtanka, située sur une pierre au milieu d'un étang dans jardin public. Elle est réalisée par Alexander Taratynov (nl) et inaugurée en .

Jardins modifier

  • Jardin du Tripot, inauguré en .

Bateaux modifier

Activité et manifestations modifier

Jumelages modifier

Arts modifier

Honfleur héberge un grand nombre d'artistes peintres, d'ateliers d'artistes et de galeries d'art.

Sports modifier

Le Club sportif honfleurais fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[75].

La 2e étape du Tour de France 1919 a emprunté le territoire de la commune.

Personnalités liées à la commune modifier

Naissances modifier

 
Eugène Boudin.

Décès modifier

Autres modifier

 
Plaque commémorative des départs de Champlain dans le port de Honfleur.

Héraldique modifier

Les armes de la commune de Honfleur se blasonnent ainsi :

De gueules à la tour donjonnée d'argent maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[83].

Honfleur dans les arts modifier

Peinture modifier

En dehors de Boudin, natif de la ville, Honfleur a attiré de nombreux peintres souhaitant travailler sur le motif, notamment au XIXe siècle. Les différents points de vue offerts par la ville ont ainsi largement été utilisés.

Littérature modifier

Plusieurs poèmes du recueil La nuit remue, publié par le poète belge et français Henri Michaux en 1935, se déroulent à Honfleur (principalement "Projection" et "Intervention").

Cinéma modifier

De nombreux films ont été tournés en tout ou partie à Honfleur, notamment :

Depuis 1995, chaque année fin novembre, Honfleur accueille le Festival du cinéma russe à Honfleur, il s'agirait du plus important festival français consacré au cinéma russe[87]. Des réalisateurs, producteurs ou acteurs des films en compétition y sont invités.

Musique modifier

  • Honfleur apparaît dans les paroles de la chanson Vesoul, écrite, composée et interprétée par Jacques Brel en 1968.
  • Charles Dumont (un des compositeurs d'Édith Piaf), a composé et interprété la chanson écrite par Sophie Makhno : Nuit blanche à Honfleur. Cette chanson a été écrite et composée dans les années 1970, à l'hôtel du Cheval Blanc à Honfleur.
  • Le chansonnier québécois (et artiste peintre) Pierre Calvé a écrit, composé, chanté et enregistré la chanson Honfleur au sein de l'album Aquarelles (2003).
  • Le chanteur Henri Salvador a écrit, composé et enregistré la chanson Mourir à Honfleur pour son dernier album Révérence (2006).

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Quitte à imaginer une influence de plusieurs étymons différents, il convient sans doute davantage de proposer l'ancien scandinave fljót « (grande) rivière, fleuve », qui aurait été influencé phonétiquement par flóð « flux, marée, flot » à l'origine du mot français flot au sens de « marée montante », ce terme plus spécialisé s'étant perpétué dans la langue courante, en outre, il semble que l'ancien français connaissait une forme fluet « fleuve, flot » attesté au milieu du XIIe siècle in CNRTL : étymologie de flot (1) [1]
  5. Entre le vieux bassin à l'ouest, la rue Montpensier (anciens fossés du sud) et l'ancien fossé du centre à l'est. ; la rue de la ville en était le centre
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. 10 petites villes françaises prisées pour les vacances d'été 2021, dans Géo [2]
  2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  7. « Orthodromie entre Honfleur et Saint-Gatien-des-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  23. Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066 (suite) » in Annales de Normandie, 1953, Volume 3, Numéro 3-1, p. 26 (lire en ligne) [3]
  24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2, Librairie Droz, Genève 1991. p. 1012 / 18239
  25. Prononciation avec palatalisation de [l] après consonne, attestée à date ancienne par la graphie Honneflieu en 1419 et 1422; cf. Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, Éditions de la Lieutenance, Honfleur, 2006, p. 123 et 125). Cependant, cette palatalisation a fortement régressé vers l'ouest, et n'est généralement plus sensible dans la région d'Honfleur.
  26. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses universitaires de Caen / éditions Charles Corlet 1993, p. 58.
  27. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard, 1986, p. 46 et 74.
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologiques des noms de lieux en France, éditions Larousse, 1968, p. 354.
  29. a b et c Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, éditions de la Lieutenance, Honfleur, 2006. p. 124-125.
  30. T. F. Hoad, English Etymology, Oxford University Press 1993. p. 174.
  31. Origine du nom Húnn (Anglais)
  32. René Lepelley, op. cit., p. 148.
  33. François de Beaurepaire, Op. cit. p. 74 - 75-166.
  34. Jean Renaud, Les vikings et la Normandie, éditions Ouest-France université, 1989, p. 168.
  35. a b c d et e Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 65 (Honfleur).
  36. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 79.
  37. Beck 1986, p. 89.
  38. Aujourd'hui les villes de Sandwich et de Honfleur sont jumelées.
  39. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 368.
  40. Le départ en 1503 de Binot Paulmier de Gonneville de Honfleur jusqu'aux côtes du Brésil, ainsi que sa découverte des terres australes est un récit purement mythique.
  41. a et b Jean Mettas, « Honfleur et la traite des Noirs au XVIIIe siècle », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 60, no 218,‎ , p. 5–26 (DOI 10.3406/outre.1973.1653, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Pierre Philippe Urbain Thomas, Histoire de la ville de Honfleur, 1840
  • Élizabeth Noël Le Coutour, Le Honfleurais aux sept naufrages, Jean Doublet, L'Harmattan 1996 (ISBN 2-7384-4745-7)
  • Pierre Boiteau (Piboi)
    • Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome I, préface de Claude Dulong, La Lieutenance, 2000 (ISBN 978-2-91-204407-5)
    • Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome II, La Lieutenance, 2001 (ISBN 978-2-91-204408-2)
    • Votez Démarais ?, La Lieutenance, 2001 (ISBN 978-2-86-743399-3)
    • La Fête des Marins à Honfleur des origines à nos jours, éditions de la Lieutenance (collection "Les carnets d'Honfleur"), Honfleur, 2011 (ISBN 2-912044-20-0)
  • Dominique Bougerie, Honfleur et les Honfleurais : cinq siècles d'histoires, cinq tomes, Honfleur, 2002-2009
  • Dominique Bougerie, Honfleur, terre d'élection d'une littérature normande, deux tomes, Honfleur, 2005-2007
  • Halwart Schrader, Honfleur - La Ville de nos Rêves, (ISBN 978-2-911870-17-0)
  • Jean Mettas, « Honfleur et la traite de noirs au XVIIIe siècle », Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973. [lire en ligne]
  • Éric Saunier (dir.), Esclavage, mémoires normandes : Les ports normands dans la traite atlantique (XV-XXIe siècles), Silvana Editoriale, , 400 p. (ISBN 9788836654680)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier