Philippe Sarde
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Philippe Sarde, né le [1],[2] à Neuilly-sur-Seine, est un compositeur français de musique de film.
Il est le frère aîné du producteur Alain Sarde.
Biographie Modifier
Son père, Henri Sarde, exerce la profession d'antiquaire[3] tandis que sa mère, Andrée Gabriel, est chanteuse à l'Opéra de Paris[4]. Il accompagne très tôt cette dernière aux répétitions et cherche à imiter le chef d'orchestre en utilisant un spaghetti comme baguette[5]. Dès 5 ans, son père l'inscrit à des cours de solfège puis il entre au conservatoire[3]. Il y suit des études d'harmonie, de contrepoint, de fugue et de composition avec Noël Gallon[6]. Il a deux frères : Frédéric et le futur producteur de cinéma Alain Sarde. Philippe Sarde a également pour parrain Georges Auric qui était à l'époque directeur de l'Opéra. Tout jeune, il s'intéresse énormément au cinéma et collectionne des bobines de vieux films français oubliés de nos jours, comme Fantômas (1947) de Jean Sacha, avec Simone Signoret[5],[7].
À 17 ans, il réalise Florence, un court-métrage noir et blanc en 35 mm dont il compose la musique et demande à Vladimir Cosma de l'aider à l'orchestrer[8]. Il hésite alors entre la réalisation cinématographique et la musique. Après avoir demandé à cinquante personnes de son entourage de visionner son court-métrage, et suite à leurs réflexions admiratives concernant sa musique, il décide d'opter pour une carrière de compositeur de cinéma[9]. À 18 ans, il rencontre Claude Sautet qui lui propose de signer la musique de son film Les Choses de la vie grâce à une recommandation de son producteur qui avait vu le fameux court-métrage du jeune musicien[9]. Écrite en un mois seulement pour quelques 70 musiciens, Les Choses de la vie est le premier coup de maître d’un compositeur alors seulement âgé de 20 ans : c'est le début d'une longue carrière[4],[10],[11].
Sarde est un homme fidèle à certaines valeurs comme l'amitié et, outre Claude Sautet, il va développer une collaboration très suivie avec certains cinéastes, dont André Téchiné, Jacques Doillon, Pierre Granier-Deferre, Georges Lautner, Marco Ferreri, Laurent Heynemann ou Bertrand Tavernier. Il est très rare qu'un seul musicien parvienne à fidéliser plusieurs metteurs en scène simultanément comme l'a fait Philippe Sarde et cette situation apparaît comme presque unique en France[12]. Certains d'entre eux comme Bertrand Tavernier, Yves Boisset, Alain Corneau ou Nadine Trintignant ont témoigné de son caractère entier, de son regard toujours pertinent sur le montage des films[13], ou sur la place réservée à la musique voire aux silences quand les notes ne sont pas nécessaires[14]. Cette relation privilégiée avec les cinéastes, mais aussi avec certains acteurs comme Alain Delon qui a travaillé à sept reprises avec le musicien[15], a parfois entraîné des jalousies, de la méfiance de la part de certains producteurs comme Ralph Baum[16] ou encore des critiques assassines comme celles de l'historien du cinéma Alain Garel qui, sans les nommer explicitement, fustige les musiciens les plus populaires des années 70 et 80 (essentiellement Philippe Sarde et Vladimir Cosma) en les accusant de n'être que des « bons techniciens », écrivant de simples « musiquettes », et dénonçant une régression vers le « concept archaïque » de musique d'accompagnement lorsque ces derniers font travailler de grands solistes de jazz[17].
Sa personnalité exigeante et son perfectionnisme musical ne connaissent pas (ou peu) de limites et Sarde n'hésite pas à demander aux musiciens ou orchestres les plus renommés de venir travailler sur ses partitions : le saxophoniste Stan Getz (sur Mort d'un pourri), le trompettiste Chet Baker (sur Flic ou Voyou), le violoniste Stéphane Grappelli, le London Symphony Orchestra, etc.
Il se définit lui-même comme un « scénariste musical », dont le rôle est d'exprimer musicalement ce que le réalisateur ne peut traduire par les images[18].
Toujours à la recherche de nouvelles sonorités où le répertoire classique côtoie une écriture contemporaine parfois proche de l'atonalité, la musique de Sarde combine souvent différentes instrumentations assez singulières. À ce titre, sa partition pour le film La Guerre du feu constitue un point d'orgue dans sa filmographie imposante, où il combine deux orchestres, des chœurs, des solistes et des percussions dans un style avant-gardiste.
Il n'hésite pas non plus à retravailler certains de ses thèmes musicaux pour en proposer de nouvelles variations sur d'autres films : c'est le cas pour le thème musical du film Le Chat qui sera ré-exploité sur un autre film, ou du thème pour le film Le Choc, réutilisé sur The Manhattan Project et dans Le Bossu (Les noces de Caylus) par exemple.
Le succès de sa musique pour le film Tess et sa proposition pour l'Oscar de la meilleure musique en 1981 lui ouvrent les portes de Hollywood avec le film Le Fantôme de Milburn.
Mais toujours fidèle à son éthique qui lui dicte ses choix professionnels, il ne mènera qu'une carrière timide aux États-Unis, contrairement à ses illustres aînés tels Georges Delerue ou Maurice Jarre.
Depuis plusieurs années, quelque peu déçu par le cinéma français, il a considérablement ralenti sa cadence. Il n'accepte plus que des projets qui lui tiennent à cœur et il se consacre prioritairement à des œuvres expérimentales et confidentielles.
Philippe Sarde se marie avec Florence Nave (fille de Jacqueline Nave et Marcel Anthonioz[19]) en , mais ils divorcent 6 mois plus tard. En 1994, il épouse Clotilde Burrer, avec qui il a deux filles : Ponette (née en 1998) et Liza (née en 1999).
Depuis 2010, le nom de Philippe Sarde n'apparaît pas ou plus au générique des films. Les réalisateurs de prédilection ont disparu : Lautner, Ferreri, Granier-Deferre, Boisset. Quant à Jacques Doillon et André Téchiné, ils ne semblent plus faire appel à lui, préférant se tourner vers des musiciens issus de la nouvelle génération.
Compositions Modifier
Années 1960 Modifier
- 1966 : Florence (court-métrage) de Philippe Sarde
Années 1970 Modifier
- 1970 : Les Choses de la vie de Claude Sautet
- 1970 : La Liberté en croupe d'Édouard Molinaro
- 1970 : Sortie de secours de Roger Kahane
- 1971 : Max et les Ferrailleurs de Claude Sautet
- 1971 : Le Chat de Pierre Granier-Deferre
- 1971 : La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre
- 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet
- 1972 : Le Train de Pierre Granier-Deferre
- 1972 : Le Fils de Pierre Granier-Deferre
- 1972 : Hellé de Roger Vadim
- 1972 : Liza de Marco Ferreri
- 1972 : Le Droit d'aimer de Éric Le Hung
- 1973 : La Grande Bouffe de Marco Ferreri
- 1973 : Le Mariage à la mode de Michel Mardore
- 1973 : Deux Hommes dans la ville de José Giovanni
- 1973 : Charlie et ses deux nénettes de Joël Séria
- 1973 : La Valise de Georges Lautner
- 1973 : Les Corps célestes de Gilles Carle
- 1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier
- 1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet
- 1974 : Touche pas à la femme blanche ! de Marco Ferreri
- 1974 : La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre
- 1974 : Les Seins de glace de Georges Lautner
- 1974 : Lancelot du Lac de Robert Bresson
- 1974 : Dorothea de Peter Fleischmann
- 1974 : La confession d'un enfant du siècle Téléfilm en 2 parties de Claude Santelli
- 1975 : Souvenirs d'en France d'André Téchiné
- 1975 : Sept Morts sur ordonnance de Jacques Rouffio
- 1975 : La Cage de Pierre Granier-Deferre
- 1975 : Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre
- 1975 : Un divorce heureux de Henning Carlsen
- 1975 : Le Locataire de Roman Polanski
- 1975 : Les Galettes de Pont-Aven de Jöel Séria
- 1975 : Pas de problème ! de Georges Lautner
- 1975 : Un sac de billes de Jacques Doillon
- 1976 : Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier
- 1976 : Barocco d'André Téchiné
- 1976 : La Dernière Femme de Marco Ferreri
- 1976 : Le Juge Fayard dit « le Shériff » de Yves Boisset
- 1976 : Mado de Claude Sautet
- 1976 : Marie-poupée de Jöel Séria
- 1976 : On aura tout vu de Georges Lautner
- 1977 : Violette et François de Jacques Rouffio
- 1977 : Un taxi mauve d'Yves Boisset
- 1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner
- 1977 : Le Diable probablement… de Robert Bresson
- 1977 : … Comme la lune de Joël Séria
- 1977 : Le Crabe-Tambour de Pierre Schoendoerffer
- 1977 : La Vie devant soi de Moshé Mizrahi
- 1977 : Des enfants gâtés de Bertrand Tavernier
- 1978 : Rêve de singe de Marco Ferreri
- 1978 : Une histoire simple de Claude Sautet
- 1978 : Les Sœurs Brontë d'André Téchiné
- 1978 : Flic ou Voyou de Georges Lautner
- 1978 : Ils sont fous ces sorciers de Georges Lautner
- 1978 : Le Sucre de Jacques Rouffio
- 1978 : La Clé sur la porte d'Yves Boisset
- 1978 : Passe montagne de Jean-François Stévenin
- 1979 : Buffet froid de Bertrand Blier
- 1979 : L'Adolescente de Jeanne Moreau
- 1979 : Loulou de Maurice Pialat
- 1979 : Pipicacadodo de Marco Ferreri
- 1979 : Tess de Roman Polanski
- 1979 : Chère inconnue de Moshé Mizrahi
- 1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre
Années 1980 Modifier
- 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner
- 1980 : La Femme flic d'Yves Boisset
- 1980 : Est-ce bien raisonnable ? de Georges Lautner
- 1980 : Un mauvais fils de Claude Sautet
- 1981 : Allons z'enfants d'Yves Boisset
- 1981 : Il faut tuer Birgitt Haas de Laurent Heynemann
- 1981 : Une étrange affaire de Pierre Granier-Deferre
- 1981 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier
- 1981 : Beau-père de Bertrand Blier
- 1981 : Les Ailes de la colombe, réalisé par Benoît Jacquot d'après le roman éponyme de Henry James
- 1981 : Hôtel des Amériques d'André Téchiné
- 1981 : La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud
- 1981 : Conte de la folie ordinaire de Marco Ferreri
- 1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau
- 1981 : Le Fantôme de Milburn (Ghost Story) de John Irvin
- 1981 : La Nuit ensoleillée de Patrick Segal
- 1982: L'Étoile du Nord de Pierre Granier-Deferre
- 1982 : J'ai épousé une ombre de Robin Davis
- 1982 : Mille milliards de dollars d'Henri Verneuil
- 1982 : Que les gros salaires lèvent le doigt ! de Denys Granier-Deferre
- 1982 : Le Choc de Robin Davis
- 1982 : L'Honneur d'un capitaine de Pierre Schoendoerffer
- 1983 : Attention, une femme peut en cacher une autre ! de Georges Lautner
- 1983 : Garçon ! de Claude Sautet
- 1983 : Lovesick de Marshall Brickman
- 1983 : Premiers Désirs de David Hamilton
- 1983 : Stella de Laurent Heynemann
- 1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre
- 1983 : L'Histoire de Piera de Marco Ferreri
- 1983 : Une jeunesse de Moshé Mizrahi
- 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner
- 1984 : La Garce de Christine Pascal
- 1984 : La Pirate de Jacques Doillon
- 1984 : Fort Saganne d'Alain Corneau
- 1985 : Signé Charlotte de Caroline Huppert
- 1985 : Le Cowboy de Georges Lautner
- 1985 : L'Été prochain de Nadine Trintignant
- 1985 : Hors-la-loi de Robin Davis
- 1985 : Rendez-vous d'André Téchiné
- 1985 : Joshua Then and Now de Ted Kotcheff
- 1985 : Ça n'arrive qu'à moi de Francis Perrin
- 1985 : Le Dernier Civil de Laurent Heynemann
- 1985 : Harem d'Arthur Joffé
- 1985 : La Tentation d'Isabelle de Jacques Doillon
- 1985 : L'Homme aux yeux d'argent de Pierre Granier-Deferre
- 1986 : Pirates de Roman Polanski
- 1986 : Cours privé de Pierre Granier-Deferre
- 1986 : I love you de Marco Ferreri
- 1986 : Le Lieu du crime d'André Téchiné
- 1986 : Le Projet Manhattan (The Manhattan Project) de Marshall Brickman
- 1986 : Mon beau-frère a tué ma sœur de Jacques Rouffio
- 1986 : Every Time We Say Goodbye de Moshé Mizrahi
- 1986 : La Puritaine de Jacques Doillon
- 1986 : L'État de grâce de Jacques Rouffio
- 1986 : Devil in the Flesh (beyond Innocence) de Scott Murray
- 1986 : Qui c'est ce garçon ? de Nadine Trintignant
- 1987 : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann
- 1987 : Comédie ! de Jacques Doillon
- 1987 : Ennemis intimes de Denis Amar
- 1987 : Les Deux Crocodiles de Joël Séria
- 1987 : Funny Boy de Christian Le Hémonet
- 1987 : De guerre lasse de Robert Enrico
- 1987 : Les Innocents d'André Téchiné
- 1988 : La Travestie d'Yves Boisset
- 1988 : La Maison assassinée de Georges Lautner
- 1988 : Noyade interdite de Pierre Granier-Deferre
- 1988 : Mangeclous de Moshé Mizrahi
- 1988 : Quelques jours avec moi de Claude Sautet
- 1988 : L'Ours de Jean-Jacques Annaud
- 1988 : La Maison de jade de Nadine Trintignant
- 1988 : La Couleur du vent de Pierre Granier-Deferre
- 1989 : L'Invité surprise de Georges Lautner
- 1989 : Hiver 54, l'abbé Pierre de Denis Amar
- 1989 : L'Ami retrouvé (Reunion) de Jerry Schatzberg
- 1989 : Le Carrefour des innocents (Lost Angels) d'Hugh Hudson
- 1989 : Chambre à part de Jacky Cukier
- 1989 : Music Box de Costa-Gavras
Années 1990 Modifier
- 1990 : La Baule-les-Pins de Diane Kurys
- 1990 : L'Île oubliée (Lord of the Flies) de Harry Hook (en)
- 1990 : Le Petit Criminel de Jacques Doillon
- 1990 : Faux et Usage de faux de Laurent Heynemann
- 1990 : La Fille des collines de Robin Davis
- 1991 : La Tribu d'Yves Boisset
- 1991 : Pour Sacha d'Alexandre Arcady
- 1991 : La Vieille qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann
- 1991 : J'embrasse pas d'André Téchiné
- 1991 : L'ange de la destruction de Duncan Gibbins (en)
- 1992 : Un cœur en hiver de Claude Sautet (direction musicale)
- 1992 : La Voix de Pierre Granier-Deferre
- 1992 : L.627 de Bertrand Tavernier
- 1992 : Room Service de Georges Lautner
- 1992 : Le Jeune Werther de Jacques Doillon
- 1992 : Max et Jérémie de Claire Devers
- 1993 : La Petite Apocalypse de Costa-Gavras
- 1993 : Ma saison préférée d'André Téchiné
- 1993 : Taxi de nuit de Serge Leroy
- 1993 : Poisson-lune de Bertrand Van Effenterre
- 1994 : La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier
- 1994 : Le Fils préféré de Nicole Garcia
- 1994 : Qui a tué le chevalier(Uncovered) de Jim McBride
- 1995 : Dis-moi oui d'Alexandre Arcady
- 1995 : Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet
- 1995 : Le Petit Garçon de Pierre Granier-Deferre
- 1996 : Les Voleurs d'André Téchiné
- 1996 : Ponette de Jacques Doillon
- 1996 : Lucie Aubrac de Claude Berri
- 1997 : Le bossu de Philippe de Broca
- 1997 : K d'Alexandre Arcady
- 1997 : Le Rouge et le Noir de Jean-Daniel Verhaeghe
- 1997 : Un frère de Sylvie Verheyde
- 1998 : Je suis vivante et je vous aime de Roger Kahane
- 1998 : Alice et Martin d'André Téchiné
- 1999 : Princesses de Sylvie Verheyde
Années 2000 Modifier
- 2000 : Là-bas... mon pays d'Alexandre Arcady
- 2000 : Mademoiselle de Philippe Lioret
- 2001 : Et Dieu créa Sœur Mary (Sister Mary explains it all) de Marshall Brickman
- 2002 : Same player, shoot again (court-métrage) de Jean Berthier
- 2002 : Entre chiens et loups d'Alexandre Arcady
- 2003 : Claude sautet ou la magie invisible (documentaire) de N.T. Binh
- 2003 : Le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès
- 2003 : Raja de Jacques Doillon
- 2003 : Les Égarés d'André Téchiné
- 2004 : A Less Bad World (en) (Un mundo menos peor) d'Alejandro Agresti
- 2004 : Les Sœurs fâchées d'Alexandra Leclère
- 2005 : Le Parfum de la dame en noir de Bruno Podalydès
- 2006 : Je m'appelle Élisabeth de Jean-Pierre Améris
- 2006 : Le Grand Meaulnes de Jean-Daniel Verhaeghe
- 2007 : Les Témoins d'André Téchiné
- 2007 : Marco Ferreri : Il registra che venne dal futuro (documentaire) de Mario Canale
- 2009 : La Fille du RER d'André Téchiné
Années 2010 Modifier
- 2010 : Le Mariage à trois de Jacques Doillon
- 2010 : Streamfield, les carnets noirs de Jean-Luc Miesch
- 2010 : La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier
- 2012 : E la chiamano estate de Paolo Franchi
- 2013 : Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier
- 2013 : Young Couples de Marc di Domenico
- 2015 : Les Deux amis de Louis Garrel
- 2017 : Rodin de Jacques Doillon
- 2018 : L'Homme fidèle de Louis Garrel
Années 2020 Modifier
- 2022 : Juliette dans son bain de Jean-Paul Lilienfeld (TV)
Compilation Modifier
- Anthologie de musiques de films - 50 ans de cinéma, Label BMG, 2022. Coffret de cent musiques de film de Philippe Sarde, qui en a composé au total plus de deux cents[4].
Distinctions Modifier
César Modifier
Toutes les récompenses et nominations concernent le César de la meilleure musique originale.
Avec 10 nominations, Philippe Sarde détient le record de la catégorie.
- 1977 : lauréat pour Barocco
- 1977 : nommé pour Le Juge et l'Assassin
- 1978 : nommé pour Le Crabe-tambour
- 1979 : nommé pour Une Histoire simple
- 1980 : nommé pour Tess
- 1982 : nommé pour La Guerre du feu
- 1988 : nommé pour Les Innocents
- 1995 : nommé pour La Fille de d'Artagnan
- 1996 : nommé pour Nelly et M. Arnaud
- 1998 : nommé pour Le Bossu
- 2011 : nommé pour La Princesse de Montpensier
Autres récompenses Modifier
- Oscars 1981 : nommé pour l'Oscar de la meilleure musique de film pour Tess
- Genie Awards : proposition pour Joshua Then and Now (1985)
- Grand Prix national du Cinéma (1985)
- Victoires de la musique : proposition pour L'Ours d'après La Barcarolle extraite des Saisons op. 37a de Tchaïkovski
- 7 d'or : proposition pour le 7 d'or de la meilleure musique originale pour Le Rouge et le Noir (1998)
- Prix ESEC - Festival de Cannes 1986
- Trophée Radio France - 1988 : meilleur compositeur pour le cinéma
- Prix Fondation SACEM : Meilleur compositeur pour le film Music Box (Cannes-1990)
- Prix Joseph-Plateau Music Award (International Flanders Film festival Ghent-1993)
- Lifetime Robard Achievement Award 2018 - Word Sound Track Awards (International Flanders Film festival Ghent-2018)
- Prix Alphonse-Allais 2019 pour l’ensemble de sa carrière remis par l’Académie Alphonse-Allais
- Prix de la meilleure musique originale pour le téléfilm Juliette dans son bain réalisé par Jean-Paul Lilienfeld lors du Festival TV de Luchon 2022
Décorations Modifier
- 1984 : chevalier des Arts et Lettres[6]
- 1989 : officier des Arts et Lettres[6]
Notes et références Modifier
- Philippe Sarde sur Les Gens du cinéma.
- « IMDB me donne 3 ans de plus que je n'ai réellement (je suis né en 1948, et non 1945) », Philippe Sarde interviewé par Benoît Basirico le 10 septembre 2005.
- Christian Lauliac, « Philippe Sarde, ou le goût de surprendre » (consulté le )
- Nathalie Simon, « Philippe Sarde, le scénariste musical », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous, 16-17 avril 2022, p. 43 (lire en ligne).
- Perrot 2002, p. 79.
- « Biographie de Philippe Sarde », sur Universal Music France (consulté le )
- Larriba 2020, p. 13.
- Elhaïk 2018, p. 561.
- Perrot 2002, p. 87.
- « Biographie et actualités de Philippe Sarde France Inter - Page 1 », sur www.franceinter.fr (consulté le ).
- « Philippe Sarde : biographie, actualités et musique à écouter », sur France Musique (consulté le ).
- Perrot 2002, p. 46.
- Perrot 2002, p. 46-47.
- Basirico 2018, p. 152.
- « La musique de mes films a toujours constitué pour moi un élément essentiel de leur identité. Dès la première écoute du thème de « La veuve Couderc », j'ai su que Philippe Sarde allait devenir un partenaire musical d'exception. », dédicace d'Alain Delon datée du 15/10/2021 et figurant sur le livret du coffret Anthologie de musiques de films - 50 ans de cinéma, Label BMG, 2022
- Bastie 2014, p. 85.
- Alain Garel, « Au-delà du mépris », dans François Porcile et Alain Garel (dir.), La Musique à l'écran, Éditions Corlet / SACEM / Télérama, 1992 (ISBN 2854803760), p. 27-29
- documentaire de Frédéric Chaudier et Frédéric Zamochnikoff Un voyage musical avec Philippe Sarde (2013).
- « Fiche généalogique de la première épouse de Philippe Sarde » (consulté le )
Voir aussi Modifier
Bibliographie Modifier
- Vincent Perrot, B.O.F. : Musiques et compositeurs du cinéma français, Paris, Dreamland, , 304 p. (ISBN 2-910027-93-7).
- Daniel Bastié, Philippe Sarde, des notes pour l'écran, Mariembourg, Grand Angle, , 228 p. (ISBN 978-2-87334-029-2).
- Alain Lacombe et François Porcile, Les musiques du cinéma français, Paris, Bordas, , 328 p. (ISBN 978-2-04019-792-6).
- Michel Chion, La musique au cinéma, Paris, Fayard, , 475 p. (ISBN 978-2-21359-466-8).
- Thierry Jousse, B.O. ! Une histoire illustrée de la musique au cinéma, Vanves, EPA, , 288 p. (ISBN 978-2-37671-077-6).
- Benoît Basirico, La musique de film : compositeurs et réalisateurs au travail, Paris, Hémisphères, , 256 p. (ISBN 978-2-37701-020-2).
- Serge Elhaïk, Les Arrangeurs de la chanson française : 200 rencontres, Paris, Textuel, , 2162 p. (ISBN 978-2-84597-655-9).
- Gérard Dastugue, « Philippe Sarde by side : profils d'un scénariste musical », dans Jérôme Rossi (dir.), La musique de film en France : courants, spécificités, évolutions, Lyon, Editions Symétrie, , 470 p. (ISBN 978-2-914373-98-2, lire en ligne), p. 271-286.
- Gérard Dastugue, « Philippe Sarde, l'auteur et le populaire ou les voyages de la mélodie », dans Philippe Gonin et Jérôme Rossi (dir.), Le cinéma populaire français et ses musiciens, Dijon, Editions Universitaires de Dijon, (ISBN 978-2-36441-379-5, lire en ligne), p. 309-324.
- Luc Larriba, « Entretien avec Philippe Sarde : Composer pour des films et non coller de la musique sur des images », Revus & Corrigés, no 9, , p. 12–25 (ISSN 2609-9942).
- Alexandre Poncet, « Entretien avec Philippe Sarde : Les choses de sa vie », Classica, no 226, , p. 62–66 (ISSN 1966-7892).
Liens externes Modifier
- Site officiel
- Analyse de sa musique sur Cinezik.org
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) AllMusic
- (en) Bandcamp
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb