Lucie Aubrac (film)
Réalisation | Claude Berri |
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Scénario | Claude Berri et Lucie Aubrac |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Pierre Grunstein |
Pays de production |
![]() |
Genre |
Drame Biographique |
Durée | 115 minutes |
Sortie | 1997 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Lucie Aubrac est un film français réalisé par Claude Berri, sorti en 1997.
SynopsisModifier
Ce film retrace l'histoire de la vie de Lucie Aubrac pendant la résistance à l'occupation nazie, dont un "coup d'éclat" : l'organisation d'un commando pour faire évader son mari Raymond Aubrac.
Fiche techniqueModifier
- Titre : Lucie Aubrac
- Réalisation : Claude Berri, assisté de Frédéric Auburtin
- Scénario : Claude Berri, d'après le livre de Lucie Aubrac Ils partiront dans l'ivresse : Lyon, mai 43, Londres, février 44, paru en 1984
- Production : Pierre Grunstein
- Musique : Philippe Sarde
- Photographie : Vincenzo Marano
- Cadreur : Marc Koninckx
- Montage : Hervé de Luze
- Décors : Olivier Radot
- Costumes : Sylvie Gautrelet
- Pays d'origine : France
- Format : couleurs
- Genre : drame, biographique
- Durée : 115 minutes
- Budget : 140 millions de francs[1]
- Date de sortie :
DistributionModifier
- Carole Bouquet : Lucie Aubrac
- Daniel Auteuil : Raymond Aubrac
- Patrice Chéreau : Max (Jean Moulin)
- Jean-Roger Milo : Maurice
- Éric Boucher : Serge Ravanel
- Heino Ferch : Klaus Barbie
- Bernard Verley : Charles-Henri
- Jean Martin : Paul Lardanchet
- Marie Pillet : Marie
- Maxime Henry : Booboo
- Alain Maratrat (en) : André Lassagne
- Franck de la Personne : Henri Aubry
- Pascal Greggory : René Hardy
- Jean-Louis Richard : Mr. Henry
- Grégoire Oestermann : Pierrot
- Jacques Bonnaffé : Pascal
- Hubert Saint-Macary : Dr. Dugoujon
- Julia Levy-Boeken : Julia
- Andrzej Seweryn : Lt. Schlondorff
- Roland Amstutz : Attornay
- Bernard Musson : légiste morgue
Lieux de tournageModifier
- Lyon (Fort de Loyasse, montée de l'Observance (attaque convoi), rue Joseph Serlin (boutique), Place des Terreaux, Prison Montluc, Parc de la Tête d'Or[2]...) et périphérie ;
- Caluire-et-Cuire
- Tournus
- Cuisery
- Bugey
- Frémainville
- Château de Franconville
- Paris
ProductionModifier
Le livre de Lucie Aubrac avait déjà été adapté au cinéma six ans plus tôt, dans le film Boulevard des hirondelles, qui était passé inaperçu du public français.
À l'origine Juliette Binoche devait interpréter le rôle de Lucie Aubrac, mais le réalisateur et elle se sont séparés pour divergence artistique après trois mois de tournage[3].
Le film prend plusieurs libertés par rapport à la réalité historique. Ainsi, Raymond Aubrac n'a jamais participé à un déraillement de convoi[4]. Plusieurs critiques reprochent au film d'occulter des éléments clivants, comme l'engagement à l'extrême-gauche des époux Aubrac ou les conflits au sein même de la Résistance, qui se trouve idéalisée[1].
Le film relance la critique historique contre les époux Aubrac ainsi que sur le rôle de René Hardy à l'arrestation de Caluire[1].
La famille de René Hardy porta plainte contre Claude Berri, accusant le film de lui faire porter la responsabilité de l'arrestation de 1943[5]. En juin 1999, Berri et sa société Renn productions sont condamnés à payer solidairement 40 000 francs à la famille Hardy, ainsi qu'à faire apparaître sur les différents supports du film la mention des deux acquittements de René Hardy[6].
AccueilModifier
Le film réalise 1 693 840 d'entrées en France. Il devint le film sur la Résistance le plus vu en France mais son résultat au box-office annuel est en deçà des attentes[1].
Le film a été présenté en sélection officielle en compétition lors de Berlinale 1997[7],[8].
Notes et référencesModifier
- Laurence Alfonsige, « La réception du film Lucie Aubrac », Communication et langages, no 116, , p. 39-57 (lire en ligne)
- « Lucie Aubrac », sur rhone-alpes-cinema.fr (consulté le )
- « Lucie Aubrac : pourquoi Juliette Binoche a-t-elle été évincée du film ? », sur CinéSéries,
- Gérard Lefort et Olivier Seguret, « Critique. Papy Berri fait de la résistance. Lucie Aubrac », Libération, (lire en ligne)
- « «Lucie Aubrac» (suite) : la famille Hardy poursuit Claude Berri », Libération, (lire en ligne)
- AFP, « Le film "Lucie Aubrac" condamné », Allociné, (lire en ligne).
- (en) Programme 1997, site officiel de la Berlinale.
- « Reportage FESTIVAL DE BERLIN. « Lucie Aubrac », et trois contes de Kira Muratova. L'histoire Aubrac et autres histoires », sur Libération,
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 45, 85.
Liens externesModifier
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (en) Metacritic