Garonne

fleuve d'Europe

Garonne
Illustration
La Garonne à Toulouse.
Carte.
Localisation du cours de la Garonne.
Caractéristiques
Longueur 529 km
Bassin 55 000 km2
Bassin collecteur Garonne
Débit moyen 650 m3/s (Bec d'Ambès, Gironde)
Nombre de Strahler 7[1]
Régime pluvio-nival
Cours
Source principale Pla de Beret
· Localisation Val d'Aran, Pyrénées, Espagne
· Altitude 1 860 m
· Coordonnées 42° 42′ 35″ N, 0° 56′ 43″ E
Source secondaire Flanc Est du pic d'Aneto
· Localisation Aragon, Pyrénées, Espagne
· Altitude 2 470 m
· Coordonnées 42° 39′ 15″ N, 0° 39′ 28″ E
Embouchure Golfe de Gascogne, Océan Atlantique
· Localisation Estuaire de la Gironde, France
· Altitude m
· Coordonnées 45° 35′ 08″ N, 1° 02′ 50″ O
Confluence Dordogne
· Localisation Gironde, France
· Altitude m
· Coordonnées 45° 02′ 30″ N, 0° 36′ 22″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Save, Gers, Baïse
· Rive droite Ariège, Lot, Tarn
Pays traversés Drapeau de l'Espagne Espagne Drapeau de la France France
Principales localités Toulouse, Agen, Marmande, Langon, Bordeaux

Sources : SANDRE:« O---0000 », Géoportail, Banque Hydro

La Garonne (prononcé en français : [ga.ˈʁɔn̪(ə)] ; Garona en occitan, catalan et espagnol) est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km[2] avant de se jeter dans l’océan Atlantique ; son estuaire commun avec la Dordogne est la Gironde. Elle a donné son nom aux départements français de la Haute-Garonne, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne.

Hydronymie modifier

Les formes anciennes de la Garonne sont bien connues[3] : - en grec, Garounas (Strabon, v. 10 ap. J.-C.), Garouna, Garuna, Garunas, Garina (Ptolémée, v. 150 ap. J.-C.), Garunna, Garounna (Marcien d'Héraclée v. 470); - en latin, Garumna (Jules César[4]. - 52 av. J.-C.), Garunna (Pline l'Ancien v.100 ap. J.-C.), Garumna, Garunna, Garonna, Garona (Pomponius Mela v.43 ap. J.-C.), Garunda (Sidoine Apollinaire v. 460), Gyrunda, Gyriunda 1242, Garunna 1480, Gironda 1557.

Garonne et Gironde seraient des variantes dialectales. L'alternance -nn- / -nd- a été souvent constatée en gaulois, et c'est elle qui différencie le celtique -onna et le latin unda « eau »[5].

Le premier élément de Garonne pourrait provenir soit d'un radical proto-basque (k)harr *gar- « pierre, rocher, montagne », variante de *kar- et de *gal-, soit, plus vraisemblablement, d'un radical bilabial[6] *gw-ar- qui expliquerait mieux les différentes variantes observées.

Le second élément est aussi un suffixe hydronymique -onna (onno « fleuve », est cité comme gaulois dans le Glossaire d'Endlicher[7]).

Selon la première hypothèse, Garonne signifierait « la rivière du roc, la rivière caillouteuse »[8]et aurait une origine proto-basque. Selon la seconde, elle signifierait « la rivière de (Celle de) l'Eau », divinisation du cours d'eau bien connue chez les Celtes[9],[10].

La Garonne s'appelle en occitan la/era Garona.

Remarque : garona dans le fabla aragonés (ou patois aragonais, fabla signifiant « patois ») est un nom commun. En effet, l'une des sources de la Garonne se trouve dans la Comarque de la Ribagorce, qui appartient à la province de Huesca, et donc à l'Aragon (communauté autonome). En fabla aragonés, garona possède plusieurs sens : « site inondé, détrempé ou rempli d'eau » (ex. : La cosina esta feta una garona « la cuisine est inondée »), « rivière torrentielle », « personne au fort tempérament ou colérique » . (ex. : La muller yera feta una garona)[11].

Géographie modifier

Le cours de la Garonne modifier

La Garonne est partagée en plusieurs parties, d'amont en aval :

  • un parcours montagneux de direction Sud-Nord, depuis sa formation dans les Pyrénées centrales espagnoles ;
  • un parcours de piémont de direction Ouest-Est, longeant la chaine centrale pyrénéenne ;
  • un premier parcours de plaine de direction Sud-Ouest - Nord-Est, jusqu'à la confluence avec l'Ariège et la ville de Toulouse ;
  • un second parcours de plaine de direction Sud-Est - Nord-Ouest jusqu'à Bordeaux ;
  • l'embouchure à partir de la ville de Bordeaux et de la confluence avec la Dordogne jusqu'au golfe de Gascogne.

Le point triple entre les trois lignes de partage des eaux de la Garonne, de la Loire et du Rhône se trouve en Lozère à un « sommet » du mont Planas (44° 33′ 12″ N, 3° 43′ 23″ E, altitude : 1 271 m) sur la commune d'Allenc très proche de la limite avec celle de Belvezet, au nord-ouest du « Carrefour de la Pierre Plantée » avec un menhir à proximité.

Les sources modifier

Selon les auteurs, trois sources distinctes peuvent être reconnues pour la Garonne :

Panorama de 150º du val d'Aran montrant la confluence des deux rivières : Ruda-Garona et Beret-Garona.

Montagne et piémont modifier

 
La Garonne dans sa traversée du village de Bossòst.

Le fleuve se dirige au nord, entre en France au Pont du Roy à Fos. La longueur de son parcours restant en France jusqu'à l'embouchure est de 521,9 km[15].

Il reçoit ensuite la Pique descendue des massifs de Luchon. Il quitte les Pyrénées après avoir arrosé le site antique de Saint-Bertrand-de-Comminges, puis il reçoit la Neste à Montréjeau, change de direction pour se diriger vers le nord-est en une large vallée (plaine de Rivière), il arrose Saint-Gaudens, franchit les Petites Pyrénées entre Saint-Martory et Martres-Tolosane, reçoit le Salat descendu de Saint-Girons.

La vallée de la Garonne modifier

La vallée très large s'étage en terrasses alluviales étagées sur la rive gauche (basse et relativement plate, par rapport à la rive droite plus haute et plus escarpée), cette dissymétrie traduisant, lors des phases de remblaiement fluviatile, une migration progressive du cours du fleuve vers le nord et vers l'est. « Déplacement encore mal expliqué : est-il lié à des apports alluviaux des cours d'eau pyrénéens et gascons tellement massifs qu'ils ont repoussé le fleuve sur sa droite ? Faut- il y voir un rejeu, au Quaternaire, de la flexure qui suit le tracé de la Garonne[16] ? »

Le fleuve traverse Muret, reçoit l'Ariège à Portet-sur-Garonne pour atteindre Toulouse où il change de direction en se dirigeant au nord-ouest pour se jeter dans l'Atlantique à son embouchure en commun avec la Dordogne où les deux fleuves forment l'estuaire de la Gironde.

Entre Toulouse et Bordeaux, le fleuve traverse Agen et reçoit ses principaux affluents sur la rive droite, le Tarn et le Lot issus du système hydrologique du Massif central.

Le fleuve est navigable de l'océan à Langon. Un canal latéral a été construit au XIXe siècle pour joindre Langon (Castets-en-Dorthe) à Toulouse (liaison avec le canal du Midi de Toulouse à Sète). La marée se fait sentir jusqu'à Casseuil, soit 12 km en amont de Langon[17]. Des oscillations caractéristiques sont aussi observables à La Réole, 5 km plus amont (lorsque le débit est suffisamment faible)[18].

Des Pyrénées à Toulouse, le fleuve est aménagé pour l'industrie hydroélectrique. Plus récemment, deux centrales nucléaires sont implantées sur les rives :


Départements et principales villes traversés modifier

Principaux affluents modifier

En descendant le cours du fleuve, on rencontre les affluents suivants, de plus de 50 km de long :

Diagramme comparatif des bassins versants des principaux affluents, supérieurs à 1 000 km2 :

L'Estuaire modifier

À Bordeaux, le fleuve est très large et sous l'influence des marées. À marée montante se forme un mascaret qui remonte le fleuve[19],[20],[21]. L'eau salée de l'océan remonte à Bordeaux en période d'étiage[17], quand le mascaret peut être observé jusqu'en amont de Cadillac en périodes de grandes marées.

Hydrographie modifier

 
La Garonne à la fin de l'été au sud de Toulouse.

Dans sa partie supérieure, à l'amont de Toulouse, son débit dépend de l'enneigement et de la fonte des neiges et, dans sa partie inférieure, elle a une alimentation pluviale due à ses principaux affluents.

La Garonne alimente aussi plusieurs canaux :

Le SANDRE attribue à la Garonne le numéro d'identité hydrographique 0---00000 et le code générique O---0000[23],[24].

Crues de la Garonne modifier

 
Vue sur un dégueuloir du Pont-Neuf de Toulouse. Grâce à son architecture, l'ouvrage tint bon lors de la crue de 1875.
 
Crue de la Garonne de 1930, rupture de la matte à Thivras (Marmande).

À Toulouse, la Garonne a subi de nombreuses crues, notamment depuis que sa rive gauche est habitée. Il y aurait ainsi eu des crues vers 1177, en 1220, en 1258, en 1430, en 1523, en 1536 et en 1589, en 1608, en 1658, en 1673, en 1675, en 1709, en 1712[25], en 1727, en 1750, en 1772, 1788, 1804 et 1810, et en 1827 et en 1835, en 1855, en 1856[26].

À Toulouse, en 1827, la Garonne à quatre mètres au-dessus du niveau ordinaire remplit les arches du pont de Pierre ou Pont neuf. En 1835, la Garonne monte à cinq mètres 35 au-dessus de l'étiage et passe par les quatre lunes du pont. En 1772, la Garonne atteint 8 mètres 50[26] .

  • Crue de la Garonne en 1835 : 7,50 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 1855 : 7,25 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 1875 : 9,70 m à Toulouse Pont-Neuf (ou 8m32 d'après vigicrue).
  • Crue de la Garonne en 1879 : 4,87 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 1890 : 3,30 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 1900 : 4,00 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 1905 : 4,24 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de 1927 en Aquitaine, particulièrement imposante après le confluent de la Garonne avec le Lot (dont elle est restée crue de référence), insignifiante en amont[27].
  • Crue de la Garonne en 1952 : 4,57 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 1977 : 4,31 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 2000 : 4,38 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 2004 : 3,52 m à Toulouse Pont-Neuf
  • Crue de la Garonne en 2022 : 4,31 m à Toulouse Pont-Neuf le 11 janvier [28]


En 1777, la Garonne subit une crue extraordinaire au point que le curé de Bourdelles prit la peine de retranscrire l'événement, à la fin des actes de l'année, dans le registre paroissial des baptêmes, mariages et décès :

« Soit pour mémoire que le dix sept May de cette présente année que la Rivière de Garonne étant débordée pendant trois diverses fois a noyé et perdu totalement la Récolte de la parroisse de Bourdelles qui obligea les habitants a faucher les Bleds foins, et qu'il ne ramasser que quatre boisseaux moins deux picotins froment, neuf de Bled d'Espagne, et du tout de vin[29]. »

Hydrologie - Les débits modifier

La Garonne au Mas-d'Agenais modifier

Le débit de la Garonne a été observé sur une période de 76 ans (1913-1988), au Mas-d'Agenais, localité du département de Lot-et-Garonne située à une douzaine de kilomètres en amont de la ville de Marmande[30]. La surface prise en compte est de 52 000 km2, ce qui correspond à près de 95 % du bassin versant total du fleuve qui fait plus ou moins 55 000 km2.

Le module du fleuve au Mas-d'Agenais est de 631 m3/s (plus que la Seine à son embouchure qui fait plus ou moins 540 m3/s).

La Garonne présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées[31], mais pas excessives. Les hautes eaux se situent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 832 à 1 030 m3/s, de décembre à mai inclus (avec un léger sommet en février). Dès fin mai, le débit diminue progressivement ce qui mène aux basses eaux d'été. Celles-ci ont lieu de juillet à octobre inclus, et s'accompagnent d'une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au niveau de 190 m3/s au mois d'août, ce qui reste considérable. Mais les fluctuations de débit sont plus importantes selon les années, ou observées sur de courtes périodes.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : Mas-d'Agenais
Source : Banque Hydro - MEDDE

Étiage ou basses eaux modifier

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusqu'à 77 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est loin d'être sévère. Le débit de la Garonne se maintient ainsi bien mieux que ceux de la Seine ou de la Loire, en période de sècheresse.

Crues modifier

D'autre part, les crues du fleuve peuvent être assez importantes, aggravées par la taille élevée de son bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 3 500 et 4 400 m3/s. Le QIX 10 se monte à 5 000 m3/s, et le QIX 20 en vaut 5 500 m3/s. Quant au QIX 50, il se monte à pas moins de 6 300 m3/s, soit presque le débit moyen ou module du Danube en fin de parcours. Ainsi la possibilité d'importants débordements menace constamment.

Le débit journalier maximal enregistré au Mas-d'Agenais a été de 5 700 m3/s le 5 mars 1930, lors de l'inondation historique de 1930. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX exposée plus haut, il apparaît que cette crue était un peu plus importante que la crue vicennale calculée par le QIX 20 (une crue vicennale a, chaque année, une probabilité de 1/20 de se produire).

On peut aussi noter les estimations de la crue de la Garonne en 1875 où au moins 10 000 m3/s auraient transité en aval du confluent avec le Tarn[32].

Lame d'eau et débit spécifique modifier

Bien qu'une bonne partie des plaines de son bassin soient peu arrosées, au point de nécessiter des ouvrages d'irrigation, la Garonne est un fleuve abondant, puissamment alimenté par les fortes précipitations des hauts sommets des Pyrénées centrales, et d'une bonne partie du Massif central. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant se monte à 384 millimètres annuellement, ce qui est nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 12,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Hydrologie - l'étiage (juillet-octobre) modifier

 
Les prélèvements.
 
Le soutien d'étiage.

Les débits généralement faibles en été et en automne, période appelée étiage, coïncident avec des prélèvements importants. Afin de limiter les risques pour la Garonne et éviter les conflits entre usage, une réalimentation du fleuve est assurée à partir de réservoirs situés dans les Pyrénées.

Les usages préleveurs (données moyennes sur l'aire du Plan de Gestion d'Étiage du 1er juillet au 31 octobre) :

  • L'eau potable : réguliers sur l’année, les prélèvements d’eau potable représentent, à l’étiage, environ 60 millions de mètres cubes (hm3). Un tiers est consommé, les deux tiers sont restitués au milieu. Cependant, les effluents des stations d’épuration ont un impact d’autant plus important que le niveau d’eau est faible.
  • L'industrie : les prélèvements industriels (nucléaire, hydroélectricité, papeteries…) réguliers sur l’année, représentent à l’étiage 108 hm3. Cette eau est largement restituée, la consommation nette représente à peine 7 % du prélèvement, mais peut engendrer des variations instantanées de débits préjudiciables à l’écosystème et aux autres activités.
  • L'agriculture : l’irrigation représente 40 % des prélèvements à l’étiage, mais 80 % de la consommation, peu d'eau d'irrigation revenant au milieu. Toutefois, le cycle biologique des plantes allant de mai à septembre, les premiers besoins sont servis par l’hydrologie naturelle et les pluies. L’impact éventuel des pompages agricoles ne débute qu’à la mi-juillet et s’estompe début septembre. S’il reste faible par rapport aux débits naturels, en années humides, il peut être déterminant en années sèches (mini 93 hm3, maxi 188 hm3).
    À l'aval du bassin, le prélèvement net agricole (non compensé, donc pouvant peser sur la ressource naturelle) peut atteindre, au plus fort de la campagne d'irrigation (entre le 25 juillet et le 5 août), 20 à 25 m3/s ; l'objectif d'étiage étant quant à lui de 110 m3/s.
  • Les transferts d'eau : représentent jusqu'à 212 hm3. Trois canaux prélèvent de l’eau sur les quatre mois d’étiage : le canal de Garonne et de celui de Saint-Martory (dont les prélèvements en Garonne, non compensés, pèsent sur la ressource naturelle quand elle vient à manquer) et le canal de la Neste (dont le prélèvement en Neste d'Aure est compensé à 50 % par les lacs d'altitude du Néouvielle).

Le soutien d'étiage : Des conventions pluriannuelles de soutien d’étiage mobilisent déjà et ce depuis 1993, plus de 50 millions de mètres cubes (hm3) de ressources en amont de Toulouse (de 30 à 70 hm3 mobilisables selon les années). Sur ce stock, la moyenne du volume mobilisé est de 25 hm3 (mini 12 hm3 et maxi 46 hm3), car il y a des étés humides, des étés secs et des pluies automnales plus ou moins tardives[33].

Couleur de la Garonne modifier

Si de ses sources jusqu'aux limites du Lot-et-Garonne, le fleuve arbore une couleur habituelle allant du vert au bleu, en traversant le département de la Gironde, elle prend une couleur caramel. Cela s'explique par la rencontre des eaux douces chargées d'argile avec la marée qui remonte jusqu'à la ville de La Réole. Une réaction appelée floculation entraine alors l’agglomération des particules d'argile que les courants de marée remettent en suspension[34].

 
La couleur caramel de la Garonne à Bordeaux.

La navigation modifier

 
Le port de Bordeaux en 1899.

Autrefois la Garonne était un axe important de navigation et de transport de marchandises, autant fluvial que maritime. La navigabilité de la Garonne a déjà été établie dans des temps anciens sur une bonne longueur[35]. Elle a ainsi permis à Bordeaux de devenir, au XVIIIe siècle, le premier port français, et le deuxième port mondial après Londres[36]. La partie fluviale s'effectuait quant à elle au moyen de gabares, bateaux à fond plat conçus pour remonter les cours d'eau.

En 1822, la construction du pont de pierre a mis un terme au transport maritime en amont de Bordeaux. Puis, progressivement, l'activité portuaire a migré en aval de la ville. Elle commence désormais au terminal de Bassens, et s'étend jusqu'à celui du Verdon, en passant par les sites de Blaye et Pauillac.

En amont du pont d'Aquitaine, le trafic est presque exclusivement dédié aux bateau de croisière et au tourisme fluvial.

Transport des pièces de l'A380 modifier

 
Transport de sections de l'A380 passant à Bordeaux.

Entre 2004 et 2021, la Garonne a servi à acheminer des pièces de l'avion A380, des sites de productions européens, vers les ateliers d'Airbus à Toulouse. L'arrivée dans l'estuaire s'effectuait d'abord en roulier (le Ville de Bordeaux) jusqu'à Pauillac, puis les pièces étaient transportées par barge (le Breuil et le Brion) jusqu'à Langon, la suite s'effectuant par route[37].

Avec l'abandon de la production de ces avions géants, ce trafic s'est arrêté en 2021[38].

Navette fluviale à Bordeaux modifier

 
Le Bat3 sur la Garonne

En 2013, TBM, le réseau de transport public de Bordeaux, a mis en place un bateau-bus, le Bat3. Conçus et fabriqués par des entreprises girondine, en forme de catamaran, ces bateaux hybrides permettent aux usagers d'aller d'une rive à l'autre avec un ticket de transport.

L'exploitation de cette navette fluviale est assurée par l'entreprise Bordeaux River Cruise.

« Garonne fertile » modifier

 
La péniche Tourmente le 23 mars 2022 à Bordeaux, avec à son bord un marché de produits du terroir issu du collectif "Garonne fertile".

Au printemps 2021, est lancé « Garonne fertile », un projet de fret fluvial alimentaire entre Damazan, en Lot-et-Garonne, et Bordeaux. Une péniche chargée de produits alimentaires a ainsi effectué, entre le 3 et le 8 mai, un premier trajet de 110 km en empruntant canal et Garonne. Pour le collectif qui porte le projet, les objectifs sont autant économiques qu'environnementaux, et il espère fédérer plusieurs acteurs sur le potentiel d'un transport fluvial au service des territoires[39]. Un deuxième voyage a lieu du 18 février au 24 avril 2022[40],[41].

Anciennes pratiques modifier

Ponts modifier

 
La Garonne à Toulouse, Pont de pierre ou Pont neuf, ses arches et ses lunes permettent le passage de l'eau en cas de crue

Au fil de son histoire, la Garonne a été dotée de ponts qui permettent de la franchir, notamment à Bordeaux et à Toulouse.

En 1789, le pont en bas de Montréjeau était en bois[42].

En 1860, la Compagnie des chemins de fer du Midi pour relier Toulouse à Tarbes (avant d'arriver à Bayonne) a construit six ponts sur la Garonne :

  • Deux ponts à Empalot à Toulouse : rive droite: cinq et deux arches ; rive gauche : neuf et deux arches ;
  • Deux ponts aux lieux-dits Fourqs et Appas ;
  • Deux ponts à Valentine et à Montréjeau[43].

Flottage modifier

Le flottage a été utilisé pour acheminer les poutres maîtresses de la cathédrale de Montauban à partir des forêts de la vallée d'Aure[44].

Le flottage a disparu avec la construction d'une ligne de chemin de fer (aujourd'hui remplacée par un service d'autocar) entre Luchon et Montréjeau[45].

La Garonne a également servi au flottage de bois de chauffage et de construction, qui venait du Val d'Aran, jusqu'à Cazères ou jusqu'à Toulouse. Ce flottage se faisait dans le cadre de libres échanges commerciaux, qui ont par la suite été encadrés par des privilèges, sujets de différends nationaux, jusqu'à leur disparition. Ainsi 500 à 600 hommes coupaient 8 000 cannes de bois annuellement pour la région toulousaine. Les escales se réalisaient aux ports de Bossòst, Les, Saint-Béat et Fos[46]. Par ailleurs, Julien Sacaze suppose que Lugdunum Convenarum était un port antique.

Ainsi, en Haute-Garonne, en 1878, la Garonne était navigable sur 190 kilomètres environ[47].

Ports et quais modifier

En 1847, Toulouse comptait sur la Garonne des quais et trois ports[48].

Péages modifier

L'histoire des péages de la Garonne et de ses affluents au Moyen Âge a été étudiée par le professeur C. Higounet. Il en existait notamment une trentaine entre Bordeaux et Toulouse[49].

Poissons migrateurs modifier

 
Les poissons migrateurs : habitats et contraintes.

La Garonne et son estuaire accueillent encore les huit espèces de migrateurs amphihalins : la grande alose, l'alose feinte, l'anguille, l'esturgeon européen, la lamproie fluviatile, la lamproie marine, le saumon atlantique et la truite de mer.

La Garonne constitue l'axe majeur de migration pour les poissons grands migrateurs, reliant l'Atlantique jusqu’aux Pyrénées. L'estuaire de la Gironde, véritable milieu de transition, joue un rôle clé dans l’adaptation physiologique des poissons grands migrateurs au passage d’un milieu marin à un milieu fluvial, et vice versa. La Garonne est un lieu de reproduction et les graviers de son lit abritent les œufs. C'est aussi un milieu nourricier.

Petit à petit, les incidences de certaines activités humaines ont commencé de porter tort à ces populations fragiles. Les prélèvements intensifs de granulats, la pollution de l’eau et surtout les barrages ont bouleversé les écosystèmes, rendant souvent inaccessibles les zones de frai quand ils ne les détruisaient pas simplement.

Il a fallu attendre les années 1970-1980 pour que les pouvoirs publics étendent le plan de sauvetage du saumon à l’ensemble des espèces migratrices, imposent des dispositifs de franchissement de barrages, prévoient des alevinages, limitent la pêche et redonnent un avenir à des espèces emblématiques en pays de Garonne[50].

L'esturgeon européen : il est sur la liste rouge des espèces menacée de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le système Gironde-Garonne-Dordogne abrite les dernières frayères.

L'anguille : longtemps considérée comme nuisible, elle fait actuellement l’objet de toutes les attentions. Des mesures d'urgence aux niveaux national et local s’imposent pour la sauvegarde de l’espèce.

La grande alose : la Garonne et la Dordogne ont longtemps accueilli la population de grande alose la plus importante d'Europe. Aujourd'hui, cette espèce, de la famille de la sardine, connaît une baisse d'effectif préoccupante. Un plan de sauvegarde de l'espèce a été mis en place en 2008.

La lamproie marine : elle est pêchée dans la partie aval de la Garonne, au filet ou dans des nasses. Cuisinée « à la bordelaise », en civet, elle est ensuite commercialisée en conserve. C'est l'espèce migratrice la plus abondante.

Le saumon atlantique : disparu dans les années 1970, le saumon atlantique repeuple peu à peu le bassin de la Garonne, grâce au plan de restauration.

Liste des principaux franchissements modifier

Nom Image Rive gauche Rive droite Longueur totale Type du pont Route / Ligne ferroviaire Année Notes
Pont d'Aquitaine   Bordeaux Lormont 1 767 m. Pont suspendu   1967
Pont Jacques Chaban-Delmas   Bordeaux Bordeaux 575 m. Pont levant 2013
Pont de Pierre   Bordeaux Bordeaux 487 m. Pont à voûtes en maçonnerie 1822   Inscrit MH (2002)
Pont Saint-Jean   Bordeaux Bordeaux 474 m. Pont à poutres 1965
Pont ferroviaire de Bordeaux   Bordeaux Bordeaux 476 m. Pont à poutres Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean 2008
Passerelle Eiffel   Bordeaux Bordeaux 509,69 m. Pont métallique 1860 Ancien pont ferroviaire.

  Classé MH (2010)

Pont Simone-Veil Bègles Floirac 545 m. Pont à poutres en construction
Pont François Mitterrand   Bègles Bouliac 642 m. Pont à poutres   1993
Pont Eiffel   Portets Langoiran 250 m. Pont métallique D 115 1881 Ce pont, malgré son nom, n'a pas été conçu par Gustave Eiffel.
Pont de Béguey-Podensac   Béguey Podensac 220 m. Pont à poutres D 13 1984
Pont de Cadillac   Cérons Cadillac 280 m. Pont métallique D 11 1880
Pont ferroviaire de Langon   Langon Saint-Macaire 210 m. Pont à poutres Ligne de Bordeaux Saint-Jean à Sète-Ville 1998 Remplace l'ancien pont construit en 1855.
Pont routier de Langon   Langon Saint-Macaire 210 m. Pont à poutres D 1113 1971
Pont de Castets-en-Dorthe   Castets et Castillon Caudrot 200 m. Pont métallique D 15 1905 Ce pont, malgré son nom, n'a pas été conçu par Gustave Eiffel.
Pont du Rouergue   La Réole La Réole 170 m. Pont suspendu D 9e6 1935
Nouveau pont de La Réole Fontet La Réole 400 m. Pont à poutres D 9
Pont de Couthures-sur-Garonne   Couthures-sur-Garonne Sainte-Bazeille 252 m. Pont à poutres D 3 1979
Pont ferroviaire de Thivras   Marmande Marmande Pont en maçonnerie Ligne de Marmande à Mont-de-Marsan 1895
Nouveau pont de Marmande Marmande Marmande 250 m. Pont à poutres D 933
Pont suspendu de Marmande   Marmande Marmande 210 m. Pont suspendu D 933E1 1932
Pont du Mas-d'Agenais   Le Mas-d'Agenais Sénestis 237 m. Pont suspendu D 6 1840 Pont enjambant aussi le canal latéral.
Pont de Tonneins   Tonneins Tonneins 230 m. Pont en arc D 120 1942
Pont de Pascau   Saint-Léger Aiguillon 210 m. Pont métallique D 8 1935
Pont SNCF de Port-Sainte-Marie Feugarolles Port-Sainte-Marie 288 m. Pont en maçonnerie Ligne de Port-Sainte-Marie à Riscle 1890
Pont routier de Port-Sainte-Marie Saint-Laurent Port-Sainte-Marie 180 m. Pont à poutres D 930
Pont-canal d'Agen   Le Passage Agen 539 m. Pont-canal Canal latéral à la Garonne 1847
Passerelle d'Agen   Le Passage Agen 263 m. Pont suspendu Passerelle piétonne 1839
Pont de pierre   Le Passage Agen 260 m. Pont à poutres D 656 1970 L'ancien pont de pierre a été remplacé par l'actuel pont en béton précontraint dans les années 1970.
Pont de Beauregard Le Passage Boé 270 m. Pont à poutres N 21
Pont de Layrac à Boé Layrac Boé 230 m. Pont à poutres D 17
Pont ferroviaire de Leyrac   Layrac Boé 460 m. Pont en maçonnerie Ligne de Bon-Encontre à Vic-en-Bigorre 1865
Pont de Sauveterre-Saint-Denis   Sauveterre-Saint-Denis Lafox 230 m. Pont suspendu D 308 1845
Pont de Saint-Nicolas   Saint-Nicolas-de-la-Balerme Saint-Romain-le-Noble 180 m. Pont à poutres D 114 2010
Pont de Lamagistère   Donzac Lamagistère 180 m. Pont suspendu à chaînes D 30 1930
Pont de Mondou   Saint-Loup Saint-Loup 270 m. Pont en maçonnerie D 953 1882
Pont d'Auvillar   Auvillar Espalais 210 m. Pont suspendu D 11 1930
Pont de Malause Malause Malause 400 m. Pont à poutres D 26BIS
Pont Coudol   Saint-Nicolas-de-la-Grave Boudou 280 m. Pont suspendu D 15 1850 Pont enjambant à la fois la Garonne, le canal latéral et la ligne Bordeaux-Toulouse.
Pont autoroutier Castelsarrasin Castelsarrasin 200 m. Pont à poutres   1976
Pont des Catalans   Toulouse Toulouse 1908
Pont Saint-Pierre   Toulouse Toulouse 1987
Pont Neuf   Toulouse Toulouse 1659
Pont de Tounis   Toulouse Toulouse 1528
Pont Saint-Michel   Toulouse Toulouse 1962
Pont de la Croix de pierre Toulouse Toulouse
Pont de Gourdan-Polignan   Gourdan-Polignan Gourdan-Polignan 100 m. Pont en maçonnerie N 125 1787   Inscrit MH (1984)

Activités touristiques modifier

En littérature et en musique modifier

 
C'est une Garonne, texte de la chanson de Claude Nougaro sur une plaque apposée en bords de Garonne à Toulouse.

La Garonne est, « [...] à la lettre, l'un des personnages les plus importants de l’œuvre de Pierre Gamarra [...] La Loire a eu son poète et romancier avec Maurice Genevoix, la Durance le sien avec Giono, la Garonne, avec Pierre Gamarra, a son troubadour »[51]. L'œuvre de Pierre Gamarra a en effet pour cadre la Gascogne et le Haut Languedoc, des Pyrénées à la région de la moyenne Garonne, pays toulousains et tarnais. Dans son recueil de poèmes Romances de Garonne[52] publié en 1990, il situe son inspiration entre les deux fleuves nourriciers que sont pour lui le Rhône et la Garonne[53].

Julos Beaucarne met en musique en 1976 sur une mélodie originale[54] la chanson à dire La Garonne (Si la Garonne avait voulu) publiée en 1895 par Gustave Nadaud[55] et interprétée en 1903 par Charlus[56] où l'on apprend que

« La Garonne n’a pas voulu, Lanturlu ! Humilier les autres fleuves.
[...]
La Garonne n’a pas voulu, Lanturlu ! Quitter le pays de Gascogne.
 »

Toulousain emblématique et chantre de sa ville dans l'accent de laquelle roule un torrent de cailloux[57], Claude Nougaro est aussi l'enfant du fleuve qu'il célèbre en 1993 dans C'est une Garonne sur la musique de Ray Lema[58],[59].

Notes et références modifier

  1. Jean-Gabriel Wasson, André Chandesris, Hervé Pella, Eric Sauquet, Nicolas Meng, « Ordre de Strahler » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Garonne (O---0000) » (consulté le )
  3. DUTRAIT (M.) La Garonne maritime et le Médoc d'après les œuvres d'Ausone. Bull. Société de Géographie Commerciale de Bordeaux, ser. 2 (1897), p.45.
  4. Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules [« Commentarii de Bello Gallico »], entre -57 et -51 [détail des éditions], livre I, 1.
  5. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Dictionnaires Le Robert, , 530 p. (ISBN 978-2850361951), p. 189
  6. Louis Remacle, La différenciation des géminées MM, NN, en MB, ND , 1984, p. 52.
  7. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, Errance, , 240 p., p. 203
  8. Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Paris, Klincksieck, , 234 p.
  9. Albert Carnoy, « La Divinisation des rivières et la toponymie. » in L'antiquité classique, 1951, t. 20, pp. 103-106.
  10. Jacques Bonnin, L'Eau dans l'Antiquité, 1984, p. 354.
  11. (es + an) Antonio martinez ruiz, Vocabulario basico bilingüe Aragonés-Castellano y Castellano-Aragonés, Huesca, Publicatzions d'o consello d'a fabla aragonesa, coll. « "Puens entra ra parola" » (no 7), , 3e éd., 319 p. (ISBN 978-84-95997-31-9, lire en ligne), p. 108
  12. Georges Jorré, « Le problème du Trou du Toro, d'après M. Norbert Casteret (Le problème du Trou du Toro. Détermination des sources du rio Esera et de la Garonne occidentale », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 3,‎ , p. 116-120 (lire en ligne, consulté le ).
  13. Roger Lambert, Géographie du cycle de l'eau, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, , 441 p. (ISBN 2-85816-273-5, lire en ligne), p. 351
  14. Encyclopédie Larousse, La Garonne, http://www.larousse.fr/encyclopedie/riviere-lac/la_Garonne/111428
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Garonne (O---0000) » (consulté le )
  16. Christian Bernard, La Garonne, Éditions Privat, , p. 17
  17. a et b Conservatoire de l'estuaire de la Gironde, « [PDF] La chronique du fleuve, p.3 », (consulté le )
  18. « Vigicrues : Erreur », sur vigicrues.gouv.fr (consulté le ).
  19. (en) Chanson, H., Lubin, P., Simon, B., and Reungoat, D., Turbulence and Sediment Processes in the Tidal Bore of the Garonne River : First Observations, Brisbane, Hydraulic Model Report No. CH79/10, School of Civil Engineering, The University of Queensland, Brisbane, Australia, 97 pages, , poche (ISBN 978-1-74272-010-4, lire en ligne)
  20. (en) Simon, B., Lubin, P., Reungoat, D., Chanson, H., Turbulence Measurements in the Garonne River Tidal Bore : First Observations, Proc. 34th IAHR World Congress, Brisbane, Australia, 26 June-1 July, Engineers Australia Publication, Eric Valentine, Colin Apelt, James Ball, Hubert Chanson, Ron Cox, Rob Ettema, George Kuczera, Martin Lambert, Bruce Melville and Jane Sargison Editors, pp. 1141-1148, (ISBN 978-0-85825-868-6, lire en ligne)
  21. (en) Chanson, H., Reungoat, D., Simon, B., Lubin, P., High-Frequency Turbulence and Suspended Sediment Concentration Measurements in the Garonne River Tidal Bore, Estuarine Coastal and Shelf Science (DOI: 10.1016/j.ecss.2011.09.012), (ISSN 0272-7714)
  22. Site de la préfecture de la Haute-Garonne, page sur l'irrigation
  23. SANDRE, « Dictionnaire des données : référentiel hydrographique » (consulté le ).
  24. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Garonne (O---0000) » (consulté le )
  25. cf. l'Errata 1, en page 454
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  28. Clémence Fulleda, « Intempéries en Haute-Garonne : la Garonne à plus de 4 mètres à Toulouse, des écoles fermées, le point ce mardi » », France Bleu Occitanie, 11 janvier 2022 [lire en ligne (page consultée le 11 janvier 2022)]
  29. Archives départementales de la Gironde, Paroisse Saint-Saturnin de Montagoudin, Collection communale, BMS 1773-1792, page 17. Nota : le mot bled est l'ancienne écriture du mot blé.
  30. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - La Garonne au Mas-d'Agenais (O9060010) » (consulté le )
  31. « Suivi et historisation des données hydrologiques à Toulouse (Garonne, Touch et autres principaux affluents) »
  32. Maurice Pardé, « La crue catastrophique de mars 1930 dans le Sud-Ouest de la France », Revue de géographie alpine, vol. 18, no 2,‎ , p. 343–393 (DOI 10.3406/rga.1930.4534, lire en ligne, consulté le )
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  34. Marc Chaillou, « Bordeaux : pourquoi la Garonne est-elle marron ? », sur AquitaineOnLine (consulté le )
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  43. Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann Titre : New annals of the construction Titre : Neue Annalen der Baukunst Éditeur : V. Dalmont (Paris) Éditeur : V. Dalmont (Paris) Éditeur : Dunod (Paris) Éditeur : J. Baudry (Paris) Éditeur : C. Béranger (Paris) Date d'édition : 1860-11 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55770432/f5.item
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  47. Usages locaux ayant force de loi dans le département de la Haute-Garonne (2e édition revue, augmentée et corrigée...), Victor Fons (1801-1882), éditeur Brun-Rey (Toulouse), 1878 lire en ligne
  48. Plan géométrique de la ville de Toulouse, dressé d'après les plans du cadastre / par P. J. Bellot... Auteur : Bellot, Pierre-Joseph (Aîné). Dessinateur Auteur : Raynaud frères (Toulouse). Auteur du texte Éditeur : impr. de Raynaud frères (Toulouse) Date d'édition : 1847 gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53060495j/f1.item
  49. Charles Higounet, « Géographie des péages de la Garonne et de ses affluents au Moyen Âge », Journal des savants, no 1,‎ , p. 105-130 (lire en ligne).
  50. Voir le dernier bilan des migrations sur la Garonne
  51. Claude Sicard, « Cet homme me parle en occitan », Recueil de l'Académie de Montauban : sciences, belles-lettres, arts, encouragement au bien, Montauban, t. 81 série III,‎ (ISSN 1154-7995, BNF 32849252)
  52. Pierre Gamarra, Romances de Garonne, Paris, Messidor, , 206 p. (ISBN 2-209-06339-6, BNF 35223397)
  53. Charles Haroche, « Cantilènes au bord d'un fleuve », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  54. « Si la Garonne elle avait voulu (1976). Julos Beaucarne », sur YouTube
  55. « Gustave Nadaud, La Garonne, Chansons à dire, Tresse et Stock, éditeurs, 1895 (4e éd.) (p. 336-337) », sur Wikisource
  56. « « La Garonne » de Gustave Nadaud. Chanté par Charlus sur G&T de 1903 », sur Youtube
  57. « Claude Nougaro Toulouse Archive INA », sur YouTube
  58. Claude Nougaro, Ray Lema, C'est une Garonne, Paris, Les éditions du chiffre neuf, , 3 p., chanson pour une voix et piano (BNF 39584651)
  59. « Claude Nougaro. C'est une Garonne », sur YouTube

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Articles connexes modifier

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