Plutôt comme [l] et [ʃ] prononcés ensemble. On trouve ce son dans les patronymes gallois comme Lloyd et Llywelyn et le nom Xhosa de Nelson Mandela, Rolihlahla.
Le « coup de glotte » : la glotte se ferme et se rouvre brusquement (un peu comme avant une quinte de toux). On le rencontre en français par exemple dans oh oh !, qui peut être prononcé [ʔoʔo], avec une coupure nette entre les deux [o], ou bien hé ! qui, prononcé avec emphase, se réalise [ʔe]. Il peut aussi servir pour marquer le H aspiré en français.
(Utilisé en français comme une marque de réprobation) Plusieurs sons distincts, transcrits comme des digrammes, dont [kǀ], [ɡǀ], [ŋǀ]. Le nom du député zimbabwéen Ncube et le roi des Zoulous Cetshwayo possèdent ce clic dans leurs noms.
(Bruit utilisé pour les chevaux, appelé « appel de langue ») Plusieurs sons distincts, transcrits comme des digrammes, dont [kǁ], [ɡǁ], [ŋǁ]. On trouve ce son dans le nom de Xhosa (prononcé [ǁhosa]). Ce son fait partie des clics en phonétique.
(Utilisé en français pour imiter un cheval au trot) C’est un claquement de langue ; un son creux qui éclate, comme le bouchon d’une bouteille. Plusieurs sons distincts, transcrits comme des digrammes, dont [kǃ], [ɡ!], [ŋ!]. Ce son fait partie des clics en phonétique.
Lorsque deux symboles apparaissent par paire séparée par un point, celui de gauche représente une voyelle non arrondie, celui de droite une voyelle arrondie. Pour ceux situés au centre, la résonance labiale n'est pas spécifée.
Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente une consonne sourde, celui de droite une consonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau).
Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasale n represente une dentale ou une alvéolaire.
Les affriquéest͡s, d͡z, t͡ʃ, d͡ʒ, t͡ɕ, d͡ʑ sont parfois notées à l’aide des ligaturesʦ, ʣ, ʧ, ʤ, ʨ, ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec une ligature tirant – suscrite ou souscrite).
Les occlusivesinjectivessourdes, sont parfois notées à l’aide des symboles ƥ, ƭ, ƈ, ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).