Espalais
Espalais | |||||
Mairie-école d'Espalais. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Canton | Valence | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives (Tarn-et-Garonne) | ||||
Maire Mandat |
Marcel Molle 2014-2020 |
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Code postal | 82400 | ||||
Code commune | 82054 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Espalaisiens | ||||
Population municipale |
395 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 04′ 38″ nord, 0° 54′ 14″ est | ||||
Altitude | 62 m Min. 52 m Max. 70 m |
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Superficie | 7,87 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Espalais est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Espalaisiens.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Commune située au sud-sud-est de Valence-d'Agen dans la vallée de la Garonne.
Communes limitrophesModifier
ToponymieModifier
Aucun document ne permet de préciser l'origine d'Espalais, dont le nom vient du latin "Palatius", mais on peut y trouver un lien avec les vicomtes de Lomagne et d'Auvillar, la fille d'Anne de Goth ayant épousé Jehan de Carmentran ; l'un de leurs descendants devait devenir, plus tard, le premier maire de la commune.
La tutelle d'Auvillar sur Espalais cessa officiellement sous Henri IV, en 1598. A cette date fut créée la baronnie d'Espalais, indépendante des vicomtes d'Auvillar.
Jusqu'à la Révolution la paroisse principale, qui était rattachée au diocèse d'AGEN, avait son siège à l'extrémité sud-ouest de la commune actuelle, près du hameau de Bayne.
Ce toponyme, issu d'un terme gaulois qui signifie "boue", s'explique par la situation géographique en bordure de la Garonne, dont le lit s'est déplacé au cours des siècles. C'est ainsi qu'elle submergea l'église Notre-Dame qui était le siège d'un prieuré de l'abbaye Saint-Martial de Limoges. Reconstruite plus haut, elle fut démolie sous le Premier Empire.
Espalais, qui dépendait de l'évêché d'Agen, ne devînt paroisse qu'en 1790. Elle eut néanmoins, dès le XIIIe siècle, son église dédiée à Saint-Orens, ermite du Gévaudan et évêque d'Auch au IVe siècle.
HistoireModifier
Commune de l’Agenais historique, pays qui en ses marges garonnaises semble très mêlé, franchement gascon en Marmandais et Tonneinquais, hésitant en amont d’Agen : s’il est un département qu’il faudrait faire imploser, c’est bien le Tarn-et-Garonne afin que qu’Agen retrouve Valence, que la Lomagne soit réunifiée et que le Quercy recouvre son unité.
Attesté Palatio et encore "Le Pallais" au XVIIIe siècle, le nom moderne ne peut s’expliquer que par une drôle de généralisation que l’on trouve aussi rive gauche à Saint-Loup : Staillard, Stéchinés, Speyroux par exemple.
L’origine du nom doit être quelque chose comme "aus/als", forme plurielle. Ainsi Espalais s’explique peut-être par une forme prise au pluriel "Aus Palais" sans qu’il soit possible de savoir s’il y a eu vocalisation (rive droite, probablement que non). La toponymie de cet Agenais tarn-et-garonnais est cependant parfois plutôt gasconne : Lagravette, Péoufort à Valence, Labaquère à Golfech, Caussadères, Lizos ( ? ?), Carrero del Port, ... à Espalais.
Se prononcerait localement Aspalais, auquel cas le nom de la commune serait ... gascon.
Politique et administrationModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[3]. En 2016, la commune comptait 395 habitants[Note 1], en diminution de 3,42 % par rapport à 2011 (Tarn-et-Garonne : +5,05 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
ÉconomieModifier
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- Halte sur un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- L'église paroissiale Saint-Orens.
Personnalités liées à la communeModifier
- Elie Pimpeterre Felibre (1872-1945), poète.
HéraldiqueModifier
Blason | D'azur aux trois demi-vols d'argent. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondirModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Carte IGN sous Géoportail
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.