Saint-Nicolas-de-la-Grave

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Saint-Nicolas-de-la-Grave
Saint-Nicolas-de-la-Grave
Château de Richard-Cœur-de-Lion - mairie.
Blason de Saint-Nicolas-de-la-Grave
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Bernard Bouché
2020-2026
Code postal 82210
Code commune 82169
Démographie
Gentilé Nicolaïtes
Population
municipale
2 293 hab. (2021 en augmentation de 3,43 % par rapport à 2015)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 52″ nord, 1° 01′ 25″ est
Altitude 76 m
Min. 59 m
Max. 88 m
Superficie 29,34 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Nicolas-de-la-Grave
(ville isolée)
Aire d'attraction Moissac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Nicolas-de-la-Grave
Liens
Site web www.ville-stnicolas82.fr/

Saint-Nicolas-de-la-Grave, connu sous la Révolution sous le nom de La Grave-Bec-du-Tarn et La Grave-du-Bec[1], est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le Tarn, la Sère, le Bourdon, le ruisseau de Millole et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Nicolas-de-la-Grave est une commune rurale qui compte 2 293 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Nicolas-de-la-Grave et fait partie de l'aire d'attraction de Moissac. Ses habitants sont appelés les Nicolaïtes.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située en Rivière-Verdun au carrefour des provinces de la Gascogne, de la Guyenne et du Quercy. Bordé de vergers et de cultures, le village domine la plaine de la Garonne et de la Sère. Édifié sur la rive gauche de la Garonne, à proximité de son confluent avec le Tarn, le village se trouve à 70 km de Toulouse, à 32 km d'Agen, à 11 km de Castelsarrasin et à 8 km de Moissac et à 13 km de Valence d'Agen.

Communes limitrophes modifier

Saint-Nicolas-de-la-Grave est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Boudou, Castelmayran, Castelsarrasin, Caumont, Malause, Merles, Moissac et Le Pin.

Communes limitrophes de Saint-Nicolas-de-la-Grave[2]
Malause Boudou Moissac
Merles   Castelsarrasin
Le Pin Caumont Castelmayran

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 2 934 hectares ; son altitude varie de 59 à 88 mètres[3].

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Nicolas-de-la-Grave.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Garonne, le Tarn, la Sère, le Bourdon, le ruisseau de Millole, le ruisseau de la Mouline et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 41 km de longueur totale[5],[Carte 1].

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[6].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 98 communes[7].

La Sère, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Castéron et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelsarrasin, après avoir traversé 15 communes[8].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,8 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[17] :

et un au titre de la directive oiseaux[17] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[21] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[22] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] :

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Nicolas-de-la-Grave est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nicolas-de-la-Grave, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 293 habitants en 2021, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), cultures permanentes (9,3 %), eaux continentales[Note 7] (8,8 %), zones urbanisées (7,3 %), forêts (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (0,1 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

Accès avec l'autoroute A62 puis les routes départementales D 813 (ex RN 113) et D 26.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Nicolas-de-la-Grave est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le Tarn et la Sère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2015[31],[28].

Saint-Nicolas-de-la-Grave est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[32].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Nicolas-de-la-Grave.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[33].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 985 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 985 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2000, 2003, 2009, 2011 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[28].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 10],[37],[38].

Toponymie modifier

Durant la Révolution, la commune, alors nommée Saint-Nicolas, porte les noms de La Grave-Bec-du-Tarn, La Grave-du-Bec et La République[39].

En 1892, la terminaison de-la-Grave est ajoutée au nom de la commune[39].

En occitan, la ville est nommée Sent Micolau de la Grava.

Ses habitants sont appelés les Nicolaïtes[40].

Histoire modifier

Les environs de Saint-Nicolas-de-la-Grave sont occupés dès l'époque gallo-romaine ; les ruines d'une villa ont été retrouvées près du lieu-dit Marcassus, sur la rive gauche de la Sère et un chapiteau corinthien en marbre blanc a été découvert au lieu-dit les Arênes. Des fragments de tuile, de poteries et d'amphores ont également été trouvés à l'ouest du village et au lieu-dit les Patots, un très vieux chemin serait une ancienne voie romaine.

Mais c'est au XIIe siècle que les moines de Moissac édifient un château sur la rive gauche de la Garonne, face au confluent du Tarn, sur le bord du plateau qui domine la plaine d'alluvions. Car le lieu est un carrefour stratégique et il leur est disputé par les vicomtes de Lomagne. Autour du château, une agglomération se développe peu à peu, avec un port au pied du château. En 1135, Guillaume, Abbé de Moissac s'associe au vicomte Saxetus de Lomagne et à la vicomtesse Sybille d'Auvillar pour accorder une charte à ce bourg qui devient la « sauveté » de Saint Nicolas (une sauveté est une agglomération fondée par les monastères antérieurement au mouvement de création des bastides) : les habitants sont libres dans l'enceinte de la ville. Dans un acte additionnel à la charte, le vicomte de Lomagne jure aux moines et aux habitants de Saint-Nicolas de ne jamais leur enlever leur ville ni leur château et de les protéger contre les envahisseurs.

Vers 1185, lors de sa campagne victorieuse en Quercy au cours de laquelle il conquiert seize châteaux, le roi d'Angleterre Richard Cœur-de-Lion aurait séjourné au château et y aurait fait construire la tour de devant dite tour des Anglais. L'abbé Bernard de Montaigu, qui occupe la chaire abbatiale de Moissac de 1260 à 1295, fait construire l'aile ouest du château et ses deux tours de quatre mètres de côtés et hautes de 25 et de 28 mètres.

À la fin du XIIIe siècle, le château est donc achevé avec ses quatre tours ; il mesure 125 mètres dans son axe est-ouest et 100 mètres dans son axe nord-sud. Le plan du bourg est simple ; il s'agit d'un rectangle orienté est-ouest, de 440 mètres de long sur 200 de large, traversé par un axe principal et ceinturé de remparts (aujourd'hui disparus et remplacés par les boulevards) avec en son centre une vaste place.

En 1345, Saint-Nicolas-de-la-Grave était une forteresse[41].

Avant 1806, la commune absorbe celle voisine de Moutet[39].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[42],[43].

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Terres des Confluences et du canton de Garonne-Lomagne-Brulhois (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Nicolas-de-la-Grave était le chef-lieu du canton de Saint-Nicolas-de-la-Grave) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Sère - Garonne - Gimone.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1848 1850 Jean Delbert aîné   Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-de-la-Grave (1848 → 1852)
Les données manquantes sont à compléter.
1871 1889 Joseph Lasserre Centre gauche Propriétaire
Député du Tarn-et-Garonne (1876 → 1889)
Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-de-la-Grave (1871 → 1890)
1889 1933 Maurice Lasserre
(fils du précédent)
Républicain Avocat
Député du Tarn-et-Garonne (1890 → 1902)
Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-de-la-Grave (1890 → 1907)
1933 1945 Auguste Cabrit    
1945 1951 Henri Barre    
1951 1959 Georges Doustin    
mars 1959 1981 Jean Lafougère    
1981 mars 1989 Jean-Pierre Sieurac    
mars 1989 juin 1995 Jean-Claude Lafite    
juin 1995 mars 2001 Claudine Saulenc PRG  
mars 2001 mai 2020 Joël Capayrou PRG Agriculteur
Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-de-la-Grave (2008 → 2015)
mai 2020 En cours Bernard Bouché RDG  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

En 2021, la commune comptait 2 293 habitants[Note 11], en augmentation de 3,43 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2982 3322 7612 9212 9953 0633 0333 0763 006
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0472 9842 8892 8402 7882 8082 7422 6622 530
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4422 3102 1431 9151 8681 7421 7291 4791 578
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 5601 7111 7221 7052 0242 0092 1062 1412 243
2021 - - - - - - - -
2 293--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[47] 1975[47] 1982[47] 1990[47] 1999[47] 2006[48] 2009[49] 2013[50]
Rang de la commune dans le département 20 16 16 16 17 18 18 18
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement modifier

Saint-Nicolas-de-la-Grave fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par le groupe scolaire Jean Lafougère et par une école privée Saint Joseph[51].

Santé modifier

La commune possède des infirmiers, des médecins généralistes, des dentistes des kinésithérapeutes un Psychologue, une pharmacie et un vétérinaire[52].

Culture et festivités modifier

Médiathèque, musée Lamothe-Cadillac[53], office de tourisme,Festivités Nicolaites (Carnaval)

Activités sportives modifier

Football la nicolaite, basketball, gymnastique, cyclisme, tennis[54]...

Écologie et recyclage modifier

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Terres des Confluences[55].

Sur la commune, il existe une déchèterie située dans la Zone artisanale La Biarne.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 986 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 2 199 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 820 [I 7] (20 140  dans le département[I 8]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (42,6 % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7,8 % 9,1 % 11,2 %
Département[I 10] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 388 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 11,2 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 14],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Moissac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 579 emplois en 2018, contre 489 en 2013 et 527 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 905, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 13].

Sur ces 905 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 301 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

154 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Nicolas-de-la-Grave au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 154 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
17 11 % (9,6 %)
Construction 18 11,7 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
44 28,6 % (29,7 %)
Information et communication 1 0,6 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,9 % (3,4 %)
Activités immobilières 6 3,9 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
24 15,6 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
20 13 % (13,6 %)
Autres activités de services 21 13,6 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (44 sur les 154 entreprises implantées à Saint-Nicolas-de-la-Grave), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56] :

  • Seringes Armatures, fabrication d'articles en fils métalliques, de chaînes et de ressorts (8 973 k€)
  • Distribution Verley, supermarchés (5 888 k€)
  • CCX Constructions, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (476 k€)
  • Architeck, activités des sociétés holding (265 k€)
  • Ekycom, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (73 k€)

Au cœur de la vallée de la Garonne, le village vit pour l'essentiel de l'arboriculture et la culture des céréales (maïs notamment). La principale usine, créée en 1968, la scierie Desmazels a connu depuis la fin des années 1990 de nombreux problèmes de gestion. Avec 44 salariés, en , l'entreprise - spécialisée désormais dans la fabrication de volets - est rachetée en 2006 par le groupe Sothoferm[57]. Mais après une première vague de licenciements (), le PDG du groupe poitevin Sothoferm, Bernard Paineau a finalement décidé de fermer cette scierie familiale et de licencier les 35 salariés restants[58].

Agriculture modifier

La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 123 81 60 52
SAU[Note 18] (ha) 1 904 1 891 1 581 1 546

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 123 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 81 en 2000 puis à 60 en 2010[61] et enfin à 52 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[62],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 904 ha en 1988 à 1 546 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 30 ha[61].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le château de Richard-Cœur-de-Lion, château des abbés de Moissac, (XIIe siècle-XIIIe siècle), actuelle mairie, inscrite au titre des monuments historiques en 1978[63].
  • L'église paroissiale Saint-Victor de Saint-Nicolas-de-la-Grave : construite vers 1685, l'église ferme à moitié la place centrale du bourg. Elle possède un porche et un clocher octogonal de style toulousain. Son portail comporte des éléments Renaissance. Elle contient la chasse de saint Ansbert, un abbé légendaire de Moissac.
  • L'église Notre-Dame du Moutet, inscrite au titre des monuments historiques en 1978[64]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[64].
  • La chapelle Notre-Dame-de-Pitié ou des-Sept-Douleurs actuelle, construite sur une initiative privée, date de 1836. Elle était destinée à remplacer la chapelle Notre-Dame-de-Pitié détruite en 1793, qui fut jadis un lieu de pèlerinage pour les marins. En effet, la ville antique était dotée d'un port fluvial et c'est donc naturellement sous la protection de saint Nicolas que cette population de pêcheurs s'est placée. Lorsque cette population s'est déplacée, une nouvelle église lui a été affectée et la paroisse primitive s'est muée en chapelle, mais elle n'a pas été abandonnée pour autant. La dévotion des mariniers se conserva d'autant plus jalousement qu'à Auvillar, la même corporation dépendait d'une chapelle particulière : il y avait échange de pèlerinages. Cependant, avec le retrait des eaux de la Garonne, la libération de la plaine basse et l'éloignement de plus en plus grand du port, les mariniers ont disparu et, avec eux, les pèlerinages en vue des « choses de la mer ».

À la suite probable d'une importante réparation ou d'une réfection, l'autorité ecclésiastique a alors orienté les dévotions dans un sens différent, ce qui expliquerait les pèlerinages des femmes venant prier pour une heureuse délivrance, et l'appellation suivante de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

  • Maison natale du chevalier Antoine de Lamothe-Cadillac, inscrite au titre des monuments historiques en 1973[65] et devenue le musée Lamotte-Cadillac.
  • La Halle : construite en 1898 à l'emplacement d'un édifice plus ancien, la halle est située face à l'église, sur la place centrale du bourg, la place Nationale, où se tient le marché. C'est un simple parapluie métallique qui repose sur des colonnes de fonte. Elle possède deux rangées de couverts en équerre, « les cornières ».
  • Le kiosque à musique a été construit en 1932 sur les allées Joseph-Lasserre. C'est le dernier témoin de l'époque où la musique était un élément dynamique de la vie sociale. Les harmonies s'y installaient le dimanche pour un concert gratuit, suivi par un public assis sur les chaises installées à l'ombre des platanes de la Promenade. Il ne reste plus beaucoup de kiosques dans la région, celui de Saint-Nicolas est le point fort des festivités locales : carnaval, bal du 14-Juillet et concerts de la Lyre de Castelsarrasin.

Personnalités liées à la commune modifier

 
Maison natale de Lamothe-Cadillac.

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à la colombe d'argent tenant un rameau d'olivier de sinople en son bec.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  9. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  10. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  18. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
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  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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