Chantérac

commune française du département de la Dordogne

Chantérac
Chantérac
L'église fortifiée de Chantérac.
Blason de Chantérac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Michel Magne
2020-2026
Code postal 24190
Code commune 24104
Démographie
Gentilé Chanteracois
Population
municipale
627 hab. (2021 en augmentation de 1,13 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 25″ nord, 0° 26′ 50″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 217 m
Superficie 18,94 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chantérac
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Chantérac
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Chantérac

Chantérac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Généralités modifier

Dans la moitié ouest du département de la Dordogne, la commune de Chantérac est bordé par deux affluents de l'Isle, la Beauronne et le Salembre.

Localisé dans la partie orientale de la forêt de la Double, son territoire est essentiellement forestier et parsemé de nombreux étangs.

Traversé par la route départementale (RD) 104, le petit bourg de Chantérac est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Saint-Astier et huit kilomètres au nord de celui de Neuvic.

Le territoire communal set également desservi par les RD 39, 43, 44 et 109.

Communes limitrophes modifier

 
Carte de Chantérac et des communes avoisinantes.

Chantérac est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Sulpice-de-Roumagnac au nord-ouest sur seulement 30 mètres, au lieu-dit les Quatre Frères. Au même endroit, son territoire est distant d'environ 100 mètres de celui de Saint-Pardoux-de-Drône.

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Chantérac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5b, date du Campanien 2, des calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

 
Carte géologique de Chantérac.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 81 m et 217 m[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,94 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,09 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Beauronne, le Salembre, le Rieutord (la Nauve dans sa partie amont), le Roueix, le Bardot, le ruisseau de la Bataille et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[16],[Carte 1].

La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac ; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face à Sourzac[17],[18]. Elle arrose la commune à l'ouest sur plus de cinq kilomètres et demi, essentiellement en limite de Saint-Vincent-de-Connezac.

Son affluent de rive gauche le Bardot prend sa source dans le sud-ouest du territoire communal qu'il arrose sur près de trois kilomètres dont un kilomètre et demi sert de limite naturelle face à Saint-Jean-d'Ataux.

Autre affluent de rive gauche de la Beauronne, la Nauve, ou le Rieutord dans sa partie aval, prend sa source dans le sud et quitte la commune après une trentaine de mètres.

Le Salembre, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aquilin et se jette dans l'Isle en rive droite à Neuvic, au sud de Neuvic Gare[19]. Il sert de limite territoriale à l'est sur cinq kilomètres face à Saint-Aquilin, Saint-Astier et Saint-Germain-du-Salembre.

Principal affluent du Salembre, le Roueix prend sa source dans le nord du territoire communal qu'il traverse en direction du sud sur plus de cinq kilomètres dont près de 500 mètres en limite de Saint-Germain-du-Salembre.

Son affluent de rive droite le ruisseau de la Bataille marque la limite communale sur 1,7 kilomètre face à Saint-Germain-du Salembre.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 9 km à vol d'oiseau[25], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Chantérac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[29],[30],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[32],[33].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), zones agricoles hétérogènes (39,8 %), prairies (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits modifier

(Liste non exhaustive)

Outre le bourg de Chantérac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[35] :

  • l'Auge
  • les Baisses
  • la Bareaudie
  • Beauterie
  • Bois de la Bareaudie
  • la Boussénelie
  • Boutard
  • Bouyssou
  • les Caux
  • la Chabane
  • Chaniveau
  • Charrièras
  • la Châtignoulé
  • au Chêne Mensongeais
  • chez Pradoux
  • les Cinq Routes
  • le Clos Barra
  • les Coirands
  • les Combes
  • Faureille
  • les Fayets
  • les Fêtes Rompues
  • Font Moreau
  • la Forêt des Cailloux
  • les Fy Vieilles
  • Gorcet
  • le Grand Boucara
  • Granillère
  • l'Hôpital
  • Jean Filet
  • Joussonnières
  • Landry
  • Lédrier
  • aux Légitimes
  • les Longayes
  • Longecôte
  • la Martinière (deux hameaux du même nom, un à l'extrême nord, l'autre à l'est)
  • Marty
  • Maury
  • le Moulin de Faucheyroux
  • le Moulin de la Grave
  • le Moulin de Landry
  • le Moulin de Parentie
  • Parentie
  • les Passadoux
  • les Pelades
  • le Petit Moulin
  • la Petite Tournerie
  • Pey de Chaumet
  • la Pointe de la Grave
  • les Pradeaux
  • Puybeaudeau
  • Puy Crolé
  • Puyembert
  • les Pyrénées
  • les Quatre Frères
  • le Repaire
  • la Senzille
  • les Tortes
  • les Vieilles Tuilières
  • Villaret
  • les Virades

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Chantérac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].

Chantérac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[38]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[39],[40].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chantérac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[41]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 98 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[43].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[36].

Toponymie modifier

En occitan, la commune porte le nom de Chantairac[44].

Histoire modifier

Le village est identifié sous le nom de Chantairac sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs modifier

Dès 1790, la commune de Chantérac a été rattachée au canton de Saint Vincent qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Neuvic dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926 puis de l'arrondissement de Périgueux[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle, dont le bureau centralisateur est fixé à Neuvic.

Intercommunalité modifier

Fin 2003, Chantérac intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée du Salembre. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1965 mars 2001 Christian Défarge PS Député (1984-1986),
conseiller général du canton de Neuvic (1976-2001),
conseiller régional (1986-2004).
mars 2001[48]
(réélu en mai 2020)
En cours Jean-Michel Magne PS[49] Chef d'entreprise
Conseiller départemental du canton de la Vallée de l'Isle (depuis 2015)

Équipements et services publics modifier

Justice modifier

Dans le domaine judiciaire, Chantérac relève[50] :

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].

En 2021, la commune comptait 627 habitants[Note 5], en augmentation de 1,13 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0809179078411 051981981997921
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9601 022964975905903902820765
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
743720698609577536541541499
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
518515414418461456486499544
2014 2019 2021 - - - - - -
612617627------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles ou sportives modifier

Depuis 2003, en juin, le Ride On Festival présente « des courses de motocross, des spectacles de freestyle ou encore des concerts enflammés »[54].

Économie modifier

Emploi modifier

En 2015[55], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 273 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (28) a augmenté par rapport à 2010 (21) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,4 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte quarante-six établissements[56], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, dix dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans l'industrie, et cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[57].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à la bande d'or accompagnée de deux fleurs de lys du même ; au chef cousu* de gueules chargé de deux chaînes d'or, passées en sautoir, alésées avec les maillons des extrémités brisés[58].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.

Adopté en 2003.

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Chantérac sur le site des Offices de Tourisme de la Vallée de l'Isle

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Chantérac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Chantérac » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Chantérac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « la Double et le Landais-repères géographiques », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait de l'unité de paysage la Double et le Landais », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Chantérac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
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  35. « Chantérac » sur Géoportail (consulté le 16 janvier 2015)..
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  37. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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