Wikipédia:Oracle/semaine 30 2015

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requin de Fanning modifier

Bonjour,

Une vidéo circule un peu partout en ce moment : la rencontre du surfeur Mick Fanning et d'un requin. https://www.youtube.com/watch?v=xrt27dZ7DOA

Cependant, je n'arrive pas à savoir de quel requin il s'agit. Certains sites évoquent un requin blanc mais la forme de la nageoire dorsale ne semble pas correspondre. Alors, de quel requin s'agit-il ?

Merci — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 82.247.137.15 (discuter), le 20 juillet 2015 à 08:31‎

Salut 82.247.137.15 (d · c). Pas évident à déterminer. La vidéo dans l'article sur le grand requin blanc montre l'aileron sous certains angles où il ressemble fort à celui du requin qu'on voit tourner autour de Fanning. >O~M~H< 20 juillet 2015 à 10:41 (CEST)[répondre]

Classification du traitement des déchets modifier

Bonjour, je me demandais comment on classait d'ordinaire la valorisation des déchets, le recyclage et autres domaines voisins : s'agit-il du domaine secondaire (transformation des matières premières) ou du tertiaire (service) ? Il me semble que ça pose problème ! Merci pour vos lumières :) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Burgerbrutt (discuter), le 21 juillet 2015 à 11:30 (CEST/UTC+0200)

Peut-être regarder du côté Code NACE? (section 38.3 - Récupération). Une activité industrielle (Secteur secondaire); certains y voient une activité minière (secteur primaire). Sauf, évidemment, si c'est de la réparation, du reconditionnement, de la revente (électroménager, meuble,...). Donc, probablement un peu des trois suivant la manière dont la revalorisation s'effectue. -- Xofc [me contacter] 21 juillet 2015 à 12:36 (CEST)[répondre]
M'est avis que ça dépend du point d'intervention dans la chaîne de traitement, et de la manière de traiter les déchets. La collecte, c'est clairement du tertiaire ; pour le tri on peut le voir, ainsi que dit Xofc, comme du tertiaire (séparation et répartition des produits collectés) ou comme du primaire (« extraction de manière première ») ; le traitement des produits triés peut être du secondaire quand il y a reconditionnement, réparation ou transformation, ou du tertiaire quand on se contente de remettre dans le circuit commercial – ou associatif – des produits sans autres intervention que cosmétique (nettoyage, emballage...). >O~M~H< 21 juillet 2015 à 13:08 (CEST)[répondre]
Hmm, je n'y avais pas pensé mais je suis d'accord, c'est bien vu ! Merci les brutes ! ;) --Burgerbrutt (discuter) 23 juillet 2015 à 15:18 (CEST)[répondre]

auteur dessin/gravure tour perret - salle archive municipale amiens modifier

Bonjour je recherche le nom de l'auteur du dessin ou gravure accroché dans la salle de consultation des archives municipales à Amiens. Il s'agit d'un dessin gravure en noir et blanc de la Tour Perret qui pourrait m'aider sur ce sujet ?Merci beaucoup.

Bonjour. Peut-être l'as-tu déjà fait, mais le plus évident et sans doute le plus efficace est de demander au personnel des archives de qui est la gravure qui est sur leur mur. La Tour Perret est récente, il n'y a ni marque ni signature sur cette oeuvre ? Il y a une école des Beaux-Arts à Amiens, n'est-ce pas ? Peut-être y trouveras-tu aussi des gens à même de te renseigner. Amicalement Aluminium (discuter) 22 juillet 2015 à 01:59 (CEST)[répondre]
En tout cas Perret n’est pas encore dans le domaine public, donc l’auteur d’un dessin ou gravure sur son œuvre non plus. François Schuiten a dessiné des « tours Perret » dans un de ses albums. --Morburre (discuter) 23 juillet 2015 à 09:58 (CEST)[répondre]

Service après-vente de l'article Mary Seacole modifier

Bonjour, En 2011, une statue de Mary Seacole devait être dressée à Londres, non loin de l'hôpital St Thomas. J'ai même une vue d'artiste de ce que ça devait donner (issue d'ici). Sauf que malgré un site a priori maintenu, il n'y a plus d'info sur cette érection. Quelqu'un serait capable de trouver une photo récente de la statue ou au moins du chantier ? Merci d'avance. Bertrouf 21 juillet 2015 à 17:50 (CEST)[répondre]

En passant par ici on arrive où je lis « The Mary Seacole statue, which with your help will be unveiled in the autumn of 2015... ».--Doalex (discuter) 21 juillet 2015 à 19:29 (CEST) Pas la réponse pour la photo mais on peut en déduire que la statue n'est pas encore en place.[répondre]
Merci. Ca fait plusieurs années de retard. Je l'indique dans l'article. Bertrouf 22 juillet 2015 à 08:57 (CEST)[répondre]

Comment utiliser « mériter » ? modifier

Bonjour,

Je vais tenter d'expliquer ce titre un peu obscur je pense  

Imaginons deux amis, A et B. A est très dévoué envers B, mais B ne le lui rend pas vraiment. Et du coup, je n'arrive pas à me décider pour savoir s'il faut dire :

  • « A ne mérite pas un ami comme B » : sous-entendu A est trop gentil vis à vis de B pour mériter aussi peu d'attention de sa part ;
  • « B ne mérite pas un ami comme A » : sous-entendu B est trop indifférent envers A pour mériter son amitié.

Du coup voilà, est-ce qu'il y a un « bon sens » pour utiliser ce verbe, ou est-ce qu’il peut s'utiliser indifféremment dans chacun de ces cas ?

Merci et bien cordialement   --Floflo (discuter) 21 juillet 2015 à 18:27 (CEST)[répondre]

Salut Floflo. Comme il se dit parfois, la réponse est dans la question, ou presque. En fait ça dépend de ce qu'on veut mettre en exergue, ou sous-entendre : cette expression toute faite s'utilise généralement sous la forme « B ne mérite pas un ami comme A » parce qu'on veut le plus souvent fustiger le mauvais comportement de B, il arrive parfois cependant que l'on veuille plaindre A de n'être pas récompensé de son dévouement envers B. >O~M~H< 21 juillet 2015 à 19:23 (CEST)[répondre]
Bonjour Floflo. Au sens propre, un mérite appelle une récompense, donc c'est la deuxième version qui est la bonne au sens propre de mériter (« B ne mérite pas un ami comme A », parce que l'amitié de A est assimilable à une récompense). Après, on dit également par extension qu'on « mérite une punition », et dans ce sens étendu (probablement impropre à l'origine mais passé dans l'usage), la première est également concevable(« A ne mérite pas un ami comme B », parce que l'attitude de B est une punition). En réalité, comme l'indique O~, on dira l'une ou l'autre suivant le sujet dont on parlait précédemment, mais ce ne sera "correct" que si le contexte permet de déterminer le sens réel de ce "mérite". Sinon, le problème est qu'il n'y a pas de verbe propre pour « mérite une punition », donc si on veut expliciter que l'attitude de B est injuste tout en maintenant A dans la position de sujet il faut le faire dans une paraphrase, par exemple « A n'est guère récompensé de son dévouement pour B ». Cordialement, Biem (discuter) 22 juillet 2015 à 11:28 (CEST)[répondre]
Si l'on veut utiliser le verbe mériter et préciser que A est méritant, il faut une phrase positive, par exemple, « A mérite mieux que B ». --CQui (discuter) 22 juillet 2015 à 11:41 (CEST)[répondre]
Bonjour tout le monde, merci beaucoup pour ces réponses très intéressantes et instructives =) J'espère que vous allez bien au passage. Encore merci, --Floflo (discuter) 22 juillet 2015 à 17:27 (CEST)[répondre]

Edo ou d'Edo modifier

Bonsoir chères pythies,

Une question toute bête mais que m'empli de confusion et d'interrogations... Concernant la période Tokugawa, quelle est la formulation admissible et correcte :

  • Époque Edo
  • Époque d'Edo
  • Ère Edo
  • Ère d'Edo
  • Période Edo
  • Période d'Edo

Intuitivement, j'avais en tête « Ère Edo » (voire même « ère Edo »).

Mais l'article s'intitule Époque d'Edo. Gasp.

Mais on a aussi « Époque Edo (1603–1868) » dans Histoire de la cuisine japonaise. Gasp gasp.

Et « Période Tokugawa ».

Et « ère Shōwa » (en minuscule) dans Ère Shōwa (1926-1989).

Si un japonisant ou un typographe ou quelqu'un (quelqu'une) pouvait m'aider à retrouver le sommeil, je lui en serait éternellement reconnaissant...

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.132.181.19 (discuter), le 22 juillet 2015 à 21:09‎

Bonsoir IP,
Par analogie à ère Meiji, j'ai utilisé « ère Edo » dans l'article xylothèque, cela me semble correct en typographie, mais je n'y connais rien en histoire du Japon...
Cordialement, Cymbella (discuter chez moi) - 22 juillet 2015 à 22:38 (CEST)[répondre]
Salut 77.132.181.19 (d · c). Pas besoin d'être japonisant pour te répondre, dirais-je même, au contraire, les spécialistes d'un domaine ayant parfois des usages différents de ceux les plus courants. D'ailleurs, une rapide recherche sur Google montre que les spécialistes du Japon ont une prédilection pour « [truc] d'Edo », alors que les autres (y compris les usuels) optent plus pour « [truc] Edo », [truc] étant époque, période ou plus rarement, ère. Sauf pour ère où l'on voit les deux, l'initiale est le plus souvent en minuscule. L'intervention de Cymbella est certes pertinente, cependant il faut tenir compte du fait que les « ères » (qui peuvent être remarquablement brèves – Ère Keiō, Ère Genji, Ère Bunkyū, etc.) désignent une durée (le temps, qu'on nomme de tel nom, durant lequel [...]), tandis que la période Edo ou d'Edo désigne un lieu, la ville d'Edo, désormais Tokyo, siège du pouvoir durant cette période. >O~M~H< 22 juillet 2015 à 22:58 (CEST)[répondre]
Renseignement pris auprès d'un professionnel, les antiquaires utilisent l'expression « Époque Edo ». Amclt, Égoïté (discuter) 23 juillet 2015 à 15:42 (CEST)[répondre]
Et dans les environs d’Hermalle-sous-Huy, on serait à l’apogée de l’« époque Égo ». --Morburre (discuter) 23 juillet 2015 à 17:59 (CEST) (oui je sais, je ferais mieux de me cacher, mais toute plaisanterie douteuse me fait sortir du bois)[répondre]
WAOUW ! non je ne crie pas, j'exprime ma joie ! Quel plaisir de te lire ! Bisous, Égoïté (discuter) 24 juillet 2015 à 00:00 (CEST)[répondre]
Merci à tous de vos réponses ! Effectivement, la littérature scientifique semble préférer Époque d'Edo... Je vais partir là-dessus. Encore merci.
Edo est le nom (ancien) d’une ville : il est donc normal d’écrire « l’époque d’Edo », tout comme on parle du « régime de Vichy ». Alphabeta (discuter) 24 juillet 2015 à 21:05 (CEST)[répondre]
Intuitivement, même réponse qu'Alphabeta. Exemple plus éloigné, rue Molière (nom d'un homme), rue de Paris (nom d'une ville). GabrieL (discuter) 24 juillet 2015 à 22:09 (CEST)[répondre]
De l'autre côté, on peut voir ça comme une ellipse de « époque où la ville de Tokyo était nommée Edo », qui justifierait alors l'emploi de l'expression « époque Edo ». En outre, l'histoire de la langue fourmille d'exemples où l'usage est d'employer une forme qui ne correspond pas à celle courante. Comme je le relevais plus haut, certains spécialistes du Japon, spécialement les historiens, ont tendance à employer « Époque d'Edo » mais le commun, les médias et les usuels ainsi que d'autres spécialistes, notamment ceux qui étudient la culture actuelle du Japon, privilégient plutôt la forme « époque Edo ». >O~M~H< 25 juillet 2015 à 09:25 (CEST)[répondre]

Interwikis dans les fraises modifier

Bonjour. La curiosité m'a entrainé sur la page Fraise (outil), et j'ai été étonné de voir qu'elle correspondrait à la page en:End mill au lieu de en:Milling cutter. J'aurais bien rectifié, mais j'ignore si cela ne risque pas de perturber les liens vers les autres langues. Que faut-il faire dans ce cas-là ? Merci, et damées excuses si ce n'est pas l'exact endroit pour déposer mon ignorance. 88.165.212.52 (discuter) 24 juillet 2015 à 10:53 (CEST)[répondre]

Question transférée sur cette page Wikipédia:Le Bistro/24 juillet 2015. --Doalex (discuter) 24 juillet 2015 à 11:26 (CEST)[répondre]
Comme qui dirait que l'interwiki sur la fraise (outil) est dans les choux... >O~M~H< 24 juillet 2015 à 11:44 (CEST)[répondre]

Petite question théorique modifier

Bonjour  , petite question, est-il possible d'obtenir (en théorie) un atome entièrement ionisé (je pensais à un plasma fortement chauffé) comme U92+ ou y-a-t-il une limite théorique comme la destruction de l'atome? C'est tout et merci d'avance   Lotus 50 (discuter) 24 juillet 2015 à 18:47 (CEST)[répondre]

Cf Particule α, qui peut aussi s’écrire He²⁺. Pour des atomes plus lourds, je ne sais pas. rv1729 24 juillet 2015 à 19:08 (CEST)[répondre]
Ça marche aussi pour l'hydrogène (H+)  , mais pour des atomes beaucoup plus lourd (au-delà du calcium à titre indicatif)?Lotus 50 (discuter) 24 juillet 2015 à 19:20 (CEST)[répondre]
Bonjour. D'une manière générale, il est assez facile d'enlever un électron de la couche externe. Un deuxième, c'est un peu plus dur, et ainsi de suite. J'entends par là que cela requiert de plus en plus d'énergie électrique. Le dernier demande une énergie beaucoup plus importante par rapport au premier. En s'attaquant à la couche suivante, ça redevient plus facile pour le premier, mais l'énergie requise pour le dernier devient vraiment énorme. J'ignore s'il est possible d'isoler complètement un noyau lourd comme l'uranium. Je suppose que cela ne peut se produire qu'au coeur des étoiles, où les conditions de pression et de température sont incomparables avec ce que l'on peut reproduire sur Terre. En fait, cette affirmation est toute théorique et quelque peu farfelue, car il n'existe aucun noyau plus lourd que le fer au sein des étoiles.(Et encore, le fer n'est que le stade ultime juste avant l'explosion des supergéantes). --Lupercus (discuter) 26 juillet 2015 à 01:43 (CEST)[répondre]
Bon, sinon... j’aurais préféré me taire puisque je ne suis pas dans mon domaine de compétence, mais pour ce qui est de la stabilité des noyaux atomiques il me semble qu’on peut négliger les forces résultant des interactions avec les électrons. À l’échelle du noyau, elles pèsent peanuts en comparaison des interactions électromagnétiques entre les protons, et des forces d’interaction faible et forte. J’espère que quelqu’un qui a étudié ça pour de vrai pourra passer confirmer... rv1729 26 juillet 2015 à 09:57 (CEST)[répondre]
@Lupercus, si l’uranium n‘est pas produit dans les étoiles, alors... où ? rv1729 26 juillet 2015 à 09:58 (CEST) non, pas là ![répondre]
A cette question j'ai la réponse   : les éléments plus lourds que le fer sont produits dans des phénomènes violents comme la fusion d'étoiles à neutrons ou l'explosion d'une supernova. Lotus 50 (discuter) 26 juillet 2015 à 10:04 (CEST)[répondre]
Par ailleurs, dans l'article sur les étoiles à neutrons, il semblerait que les atomes soient complètement ionisés, les électrons ayant assez d'énergie pour quitter le noyau (voir ici). Lotus 50 (discuter) 26 juillet 2015 à 10:23 (CEST)[répondre]
Bonjour. Il me semblait qu’une étoile à neutrons était en elle-même en quelque sorte un gigantesque noyau, composé uniquement de neutrons donc naturellement non chargé. Il semble que ce soit en fait plus compliqué que ça, et en particulier, qu’elle contienne aussi un peu de protons et d’électrons. Voir en:Neutron_star#Structure.
Concernant les ions hautement chargés, Wp-En propose en:Highly charged ion, et cette autre page en anglais confirme que les noyaux lourds produits dans les supernovas sont initialement dépourvus d’électrons, et indique que, sur Terre, le Centre de recherche sur les ions lourds est capable de produire des noyaux U92+ (et serait le seul à pouvoir le conserver dans cet état).
Grasyop 26 juillet 2015 à 11:51 (CEST)[répondre]
@ rv : Lotus 50 a répondu pour moi. Lorsqu'une supergéante arrive à son terme évolutif, elle explose (on parle alors d'une supernova), ce qui engendre brutalement une onde de choc tellement violente que la synthèse de tous les atomes plus lourds que le fer y devient possible. Donc, du cobalt à l'uranium, tout est produit en quelques secondes.
@ Grasyop : Merci pour l'info relative au centre de recherche pour les ions lourds. Je constate qu'en intervenant sur l'Oracle, on apprend des tas de choses tous les jours.   --Lupercus (discuter) 26 juillet 2015 à 13:11 (CEST)[répondre]
Ça c'est bien vrai  , merci pour vos réponses . Si je ne me trompe c'est ce centre qui a produit un certain nombres de transuraniens mais je n'avais jamais fait le rapprochement. Lotus 50 (discuter) 26 juillet 2015 à 15:09 (CEST)[répondre]
La question était rhétorique, je connaissais la réponse. J‘essayais juste de dire que ces noyaux sont créés dans un milieu à très haute températur et qu’il est fort possible qu’au début de leur vie ils ne soient pas liés à des électrons. rv1729 27 juillet 2015 à 08:38 (CEST)[répondre]
Je ne sais pas si ça aide ici, mais lorsque j'ai travaillé sur liste d'énergies d'ionisation‎, j'ai été surpris de voir des énergies allant jusqu'à la trentième ionisation. - Simon Villeneuve 26 juillet 2015 à 15:16 (CEST)[répondre]
Non seulement ça aide, mais ça me paraît de très loin la réponse la plus informative ! rv1729 27 juillet 2015 à 08:40 (CEST)[répondre]

Aveugle sourd et muet modifier

Bonsoir Oracle,

Nous voudrions savoir s'il est possible de vivre en étant aveugle sourd et muet?

Que peut ressentir la personne par rapport a nos paramètres de vies (incluant images, sons)?

Comment communiquent-ils?

D'avance nous vous remercions pour vos réponses.

Bien à vous. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 85.26.123.5 (discuter), le 26 juillet 2015 à 01:00

Un petit exemple ? --Lupercus (discuter) 26 juillet 2015 à 02:34 (CEST)[répondre]
Salut 85.26.123.5 (d · c). Comme l'indique Lupercus, il existe des cas connus d'aveugles-sourds de naissance, les cas qui t'intéressent je suppose, le mutisme n'étant en général qu'une conséquence rémissible de la surdité. La rubéole contractée par une femme enceinte lors du premier trimestre de gestation est une maladie connue pour provoquer ce genre d'atteintes sur les fœtus, dites syndrome de Gregg.
Sur la première question, oui, il est possible de vivre avec de telles atteintes, il est même possible de vivre avec de bien plus graves atteintes, la seule chose nécessaire pour vivre est de naître, après ça se passe plus ou moins confortablement, voilà tout.
Sur la troisième question, je dirai que c'est variable, nécessairement la communication passe par le toucher, au départ, et par l'expression vocale brute (le cri) ; ensuite, ça dépend surtout des capacités intellectuelles et cognitives des personnes. Comme le rappelle notre article sur la rubéole, parmi les troubles il peut y avoir des « atteintes neurologiques : méningo-encéphalite, retard psychomoteur due au déficit sensoriel, pan-encéphalite, autisme ». Sauf pour le retard psychomoteur, il n'y a guère de correction possible à ces atteintes et elles entraveront profondément la possibilité d'établir un mode de communication complexe entre la personne lésée et son entourage.
Sur la deuxième question, il n'y a pas de réponse simple et parfois, pas de réponse. Disons que pour les personnes qui n'ont pas d'atteinte neurologique profonde le type de relations avec l'environnement humain sera aussi riche que pour n'importe quel autre humain, même si de manière peu habituelle, que le type de relations avec l'environnement général est d'évidence réduit, de par l'absence de deux sens, mais riche et complexe (le toucher, le goût, l'odorat sont des sens pas moins importants). Et bien sûr, pour ce qui est des aveugles-sourds de naissance, la fin de ta question n'a pas vraiment de sens : le rapport d'un aveugle aux images, d'un sourd aux sons, est nul (quoique pour le son ce soit plus complexe, c'est aussi un phénomène accessible par le tact, le corps en ressent la vibration).
En résumé, les aveugles-sourds sont des humains comme les autres, et suivant leurs capacités intellectuelles et cognitives, comme les autres humains ils ont une vie plus ou moins complexe et plus ou moins agréable. >O~M~H< 26 juillet 2015 à 09:23 (CEST)[répondre]
Pour répondre à la question sur la communication, il existe par exemple l'alphabet de Lorm qui permet d'écrire des signes dans la main. Bertrouf 27 juillet 2015 à 09:16 (CEST)[répondre]


Merci pour vos réponses! :)

les astres !!! modifier

coucou de nouveau une question à deux balles (vous avez l'habitude maintenant)

avez toutes les prospections que l'on fait sur les astres et planètes, a t'on déjà découvert des éléments inconnus sur notre bonne vieille terre. Gaz, métaux, terres ?

merci à vous --Kkbs (discuter) 26 juillet 2015 à 09:56 (CEST)[répondre]

Pour les éléments au sens conventionnel, on les retrouve tous sur Terre même si ce n'est qu'à l'état de traces. Par exemple, l'iridium et l'osmium sont quasi absents de la surface de la Terre (voir sidérophile) mais ils sont plutôt communs dans les météorites. Lotus 50 (discuter) 26 juillet 2015 à 10:08 (CEST)[répondre]
Salut Kkbs. C'est comme dit Lotus 50, tous les éléments simples sont connus (voir le tableau périodique des éléments) et présents sur la Terre, au moins à l'état de traces ou de résultats d'expériences (les éléments synthétiques). En revanche, les isotopes n'ont pas toujours une répartition uniforme, par exemple le deutérium est (un peu) plus abondant dans les géantes gazeuses que dans le reste de l'univers. >O~M~H< 26 juillet 2015 à 12:37 (CEST)[répondre]
D'une manière générale, il est important de comprendre que les lois de la physique (y inclus la physique nucléaire) sont les mêmes partout dans l'univers. Par conséquent, on retrouve partout les mêmes éléments que sur Terre. Toutes les étoiles de toutes les galaxies engendrent les mêmes effets selon leur taille, avec les mêmes conséquences physiques et chimiques. Cette constatation permet de penser que la vie existe sur des milliards de planètes, mais qu'on n'en aura sans doute jamais la preuve, au vu des distances nous en séparant. --Lupercus (discuter) 26 juillet 2015 à 13:22 (CEST)[répondre]
 
Dinosaure
Petit addendum : ce que dit Lotus 50 à propos de l'iridium est intéressant à plus d'un titre. C'est parce qu'on a découvert en de nombreux endroits une mince couche d'iridium dans des strates datant de 65 millions d'années qu'on a pu établir que la disparition des dinosaures était due à l'explosion d'une très grosse météorite. --Lupercus (discuter) 26 juillet 2015 à 13:31 (CEST)[répondre]
1) Il faudrait être certain que l’apparition de la vie découle nécessairement des « lois de la physique », dès que les conditions sont réunies (ce qu’on appelle grosso modo « la zone habitable »), l’alternative étant qu’elle découle d’un événement premier très improbable ; et on n’a pas forcément besoin d’y aller pour savoir, si on arrive par spectrométrie à déterminer la composition de l’atmosphère d’une planète, la présence de vie doit se traduire par un écart à l’équilibre thermodynamique (importante proportion d’oxygène sur la planète bleue). 2) Si la présence d’irridium établit clairement l’impact météoritique, le consensus actuel donne quand-même une large place au rôle des super-volcans des Trapps du Decan dans l’extinction Crétacé-Tertiaire. rv1729 27 juillet 2015 à 08:36 (CEST)[répondre]
1) Je n'ai pas dit que l'apparition de la vie découle des lois de la physique, mais bien que ces lois étaient universelles. Pour que la vie apparaisse, c'est une question de hasard. Cependant, il ne faut pas en déduire que la vie nécessite partout les mêmes conditions que sur la Terre. Par exemple, on a trouvé des bactéries dans des sources d'eau chaude du parc de Yellowstone, fortement acides, et qui n'ont pas besoin d'oxygène pour vivre mais bien d'hydrogène. Je pense pour ma part (mais ceci n'est qu'une déduction personnelle) que la vie peut apparaître sur n'importe quelle planète rocheuse, pour autant qu'il y ait à sa surface un liquide (pas nécessairement de l'eau) qui permette de brasser les éléments nécessaires à l'apparition de la vie. Il y a sur Titan de nombreux lacs de méthane liquide. Pourquoi une vie microbienne ne pourrait elle pas s'y développer ? Je ne dis pas que c'est le cas, je dis que c'est envisageable.
Par ailleurs, il est impossible de déterminer la composition de l'atmosphère d'une exoplanète. Un objet de la taille de la Terre se trouvant à quelques centaines d'années-lumière (donc tout près de nous) est inobservable de manière directe. On ne détecte sa présence que par la très faible différence de luminosité lors de chaque passage devant son étoile. Donc oui, il faudrait pouvoir y aller pour savoir ce qui s'y passe, mais c'est impossible.
2) Il n'existe pas de consensus absolu sur la cause de l'extinction des dinosaures. Dans l'état actuel des connaissances, la chute d'une météorite d'une dizaine de kilomètres de diamètre reste l'élément principal, même si le volcanisme a pu jouer un rôle. C'est le courant de pensée majoritaire. Mais il n'y a pas de consensus, différents groupes de chercheurs y allant de leur petite hypothèse personnelle. Mon propos était surtout de souligner l'importance des renseignements fournis par la présence d'un dépôt d'iridium à la surface de la Terre, à une certaine époque. --Lupercus (discuter) 27 juillet 2015 à 09:54 (CEST)[répondre]
http://lmgtfy.com/?q=atmosphere+of+exoplanets (où on apprend que pendant le transit on peut obtenir des informations, certes pour le moment parcellaires, sur la composition de l‘atmosphère de certaines exoplanètes). Mais je ne vais pas continuer à relever tout ce que tu dis, j’ai du travail. rv1729 27 juillet 2015 à 13:18 (CEST)[répondre]
Quand on fait de la vulgarisation comme ici, on ne rentre pas dans des détails insignifiants qui peuvent induire le lecteur en erreur. Tout ce qu'il est possible de détecter actuellement, c'est la composition des éléments les plus abondants présents dans les grosses planètes gazeuses proches de nous, pour lesquelles on sait que la vie y est de toute manière impossible. Pour les petites planètes rocheuses comme la Terre, c'est pour l'instant impossible. Il ne suffit pas de pinailler en sortant de leur contexte des informations parcellaires qu'on peut trouver sur le net, pour le simple plaisir d'avoir raison à tout prix. Si l'on découvre une petite planète rocheuse à 1000 années-lumière de nous, on n'est pas près de connaître le détail de son atmosphère. Il suffit de voir la somme de renseignements qu'on est en train de recueillir sur Pluton avec une sonde qui s'en est approchée, toutes choses qu'on ignorait par la simple observation. Et pourtant, Pluton n'est même pas à une heure-lumière de nous. --Lupercus (discuter) 27 juillet 2015 à 15:03 (CEST)[répondre]
Euh... Même en vulgarisant, Pluton est à plus d’une heure-lumière de nous ! Grasyop 27 juillet 2015 à 15:30 (CEST)[répondre]
En effet, cela fait entre 5 et 6 heures. --Lupercus (discuter) 27 juillet 2015 à 16:37 (CEST)[répondre]
Je ne pense pas que la vulgarisation empêche la précision. Je ne pense pas non plus qu’il soit souhaitable de faire montre trop d’assurance dans un domaine dont on n’est pas spécialiste — ce qui est mon cas ici mais de toute évidence également le tien. On ne sait pas encore observer en spectrométrie de transit l‘atmosphère de toutes les exoplanètes, mais on peut le faire pour certaines très grandes exoplanètes ; rien que ça est une information spectaculaire que je ne comprends pas qu’on passe sous silence dans un contexte de vulgarisation, à moins bien sûr de l’ignorer, ou de ne pas se rendre compte que cela peut servir à détecter la présence d’une vie — quelle que soit sa forme. Des progrès en ce domaine sont probables, et rien ne dit qu’on ne pourra pas un jour faire la même chose pour des planètes plus petites — en fait, j’ai lu que le futur E-ELT permettra des progrès foudroyants en ce domaine. Mais ça ne serait pas le premier équipement qu’on aura survendu... Bien entendu, je ne suis pas à même d’en juger. rv1729 27 juillet 2015 à 19:42 (CEST)[répondre]
Bon, rv, on ne va pas se fâcher pour su peu, et tu as raison d'attirer l'attention sur les moyens dont on dispose actuellement pour l'étude des exoplanètes. Mais la discussion portait sur les planètes "habitables". Et là, je ne voudrais pas qu'on se fasse d'illusion sur une éventuelle détection de traces de vie. Je pense utile de remettre ici les choses dans leur contexte. La technologie actuelle n'a permis que l'analyse des gaz de quelques exoplanètes gazeuses (ce sont les plus grosses) et qui sont proches de nous (maximum quelques dizaines d'années-lumière). Sur les 1800 exoplanètes découvertes à ce jour (on en découvre de nouvelles chaque semaine), une seule a de réelles possibilités de voir la vie se développer : planète rocheuse, taille proche de celle de la Terre, distance correcte à son étoile, température vraisemblablement acceptable, etc. Elle n'a été découverte que tout récemment par la NASA. Mais comme elle se trouve à 1400 années-lumière de nous, on ne sait même pas si elle possède une atmosphère (la NASA pense que non, mais on ne peut rien exclure).
Après, il est clair que les moyens technologiques vont évoluer et vont nous apprendre de plus en plus de choses. Mais il faut se rendre compte que c'est très difficile, que cela va prendre du temps. Voilà, je pense que tout est clair. --Lupercus (discuter) 28 juillet 2015 à 10:51 (CEST)[répondre]

coucou, merci à vous pour les réponse

Pour en revenir à la question initiale, celle de la découverte d'éléments chimiques inconnus sur Terre, la réponse est : non, pas récemment, et on n'espère guère en trouver de nouveaux (1) parce qu'ils sont tous connus jusqu'au numéro atomique 118 (ou quelque chose comme ça, je cite de mémoire) et (2) parce qu'on ne s'attend pas à trouver à l'état naturel les éléments au delà (mais qu'on cherche à produire dans les accélérateurs de particules). Un bémol toutefois : dans l'hypothèse où il y aurait un véritable « îlot de stabilité » au delà de N = 118, il n'est pas interdit d'imaginer que des processus naturels aient pu en produire quelque part dans l'univers observable. Mais les chances sont minces.
Remarque : dans le passé par contre on a effectivement découvert hors de la Terre des éléments qui étaient encore inconnus ou qui n'y figurent pas à l'état naturel. Deux exemples (peut-être les seuls ?) : (1) L'hélium, comme son nom l'indique d'ailleurs, a été découvert parmi les raies d'absorption du rayonnement solaire, à une époque où cet élément était encore inconnu. (2) Le technétium a de même été découvert parmi les raies de supernovas ; cet élément très instable n'existe pas sur Terre à l'état naturel mais avait déjà été synthétisé. — Ariel (discuter) 18 août 2015 à 09:27 (CEST)[répondre]