Antonne-et-Trigonant

commune française du département de la Dordogne
(Redirigé depuis Trigonant)

Antonne-et-Trigonant est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Antonne-et-Trigonant
Antonne-et-Trigonant
Le bourg d'Antonne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Daniel Le Mao
2020-2026
Code postal 24420
Code commune 24011
Démographie
Gentilé Antonnais
Population
municipale
1 257 hab. (2021 en évolution de +1,95 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 46″ nord, 0° 49′ 52″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 217 m
Superficie 20,23 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Antonne-et-Trigonant
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Antonne-et-Trigonant
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Antonne-et-Trigonant
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Antonne-et-Trigonant
Liens
Site web www.antonne-trigonant.com

Géographie

modifier

Généralités

modifier
 
Maison ancienne au Bas Trigonant.

En Périgord central, la commune d'Antonne-et-Trigonant est bordée au sud-est et au sud par l'Isle. Au nord, près d'un tiers du territoire communal est occupé par la forêt domaniale de Lanmary. Elle est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.

Le bourg d'Antonne, établi sur la rive droite de l'Isle et traversé par la route nationale 21, est situé, en distance orthodromique, huit kilomètres à l'est-nord-est de Périgueux.

La commune est également desservie par les routes départementales (RD) 6 et 69. Au nord, elle est limitée par la RD 8 qui la sépare de Cornille et de Sorges et Ligueux en Périgord. Entre Trélissac et Sarliac-sur-l'Isle, un tronçon du sentier de grande randonnée GR 36 parcourt le territoire communal.

Communes limitrophes

modifier

Antonne-et-Trigonant est limitrophe de six autres communes.


Géologie et relief

modifier

Géologie

modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Antonne-et-Trigonant est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (fm Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

 
Carte géologique d'Antonne-et-Trigonant.

Relief et paysages

modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 89 m[5] au sud-ouest là où l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre Bassillac et Trélissac, et 217 m[5] au nord-ouest, au lieu-dit Lacombe, en limite de Cornille[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,23 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,05 km2[3].

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Isle et par divers petits cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique de 12,5 km de longueur totale[14],[Carte 1].

L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en limite de Fronsac et de Libourne, face à Arveyres[15],[16]. Elle borde la commune de l'est au sud-ouest sur dix kilomètres et demi.

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 7 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Espaces protégés

modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en  ; elle se situe principalement dans sa « zone de transition », et partiellement, en vallée de l'Isle, dans sa « zone tampon »[26].

Réseau Natura 2000

modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier
 
La forêt de Lanmary au sud-ouest du château de Lanmary.

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d'après l'INPN[29].

Il s'agit de deux ZNIEFF de type 2[Note 4] :

  • le site « forêt domaniale de Lanmary et alentours », qui concerne quatre communes, dont les deux-tiers du territoire communal au nord, au nord-ouest et à l'ouest, est une zone où s'épanouissent nombre d'orchidées terrestres[30] ;
  • le site « vallée de l'Isle en amont de Périgueux » est une zone de prairies humides qui concerne cinq communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au nord-est jusqu'à Trélissac au sud-ouest, et notamment à l'est et au sud d'Antonne-et-Trigonant, depuis Laurière jusqu'à Trigonant[31]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta)[32].

Sites remarquables

modifier

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Antonne-et-Trigonant est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[39]. Elle est située hors unité urbaine[40]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[40]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[41],[42].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), terres arables (8,3 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (4,6 %)[43]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

modifier

Outre le bourg d'Antonne, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[44] :

  • Bas Trigonant
  • les Bégoux
  • les Brandes
  • la Broussancie
  • le Chalard
  • Château des Bories
  • Château de Lanmary
  • Château de Trigonant
  • Chauveyrou
  • les Chauzes
  • la Closerie
  • le Coderc
  • la Combe
  • la Croix du Rat
  • les Farges
  • la Forêt
  • Forêt domaniale de Lanmary
  • la Garenne
  • les Gaunies
  • Haut Trigonant
  • l'Hôpital
  • les Jamets
  • Lacaud
  • Laurière
  • le Maine
  • le Marquisat
  • Marsaneix
  • le Mater
  • le Pey
  • la Peyre
  • la Pigeassonie
  • les Piles
  • Ravine
  • la Serène
  • la Sibaudie
  • les Tavernes
  • la Tuillère
  • les Vergnes
  • les Vignes.

Laurière est un hameau de la commune dont les habitants sont appelés les Lauriérois. Son nom occitan est L'Auriéra (du latin aurus = or)[réf. nécessaire].

Prévention des risques

modifier

Le territoire de la commune d'Antonne-et-Trigonant est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[47],[45].

Antonne-et-Trigonant est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[48]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[49],[50].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Antonne-et-Trigonant.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 65,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[53].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[45].

Toponymie

modifier

Antonne : Le nom de la localité est attesté sous la forme Antona au XIIIe siècle[54]. Il se réfère à un personnage, soit d'origine gallo-romane : Antoninus, soit gauloise : Antonus[55], soit encore gallo-romaine : Antonus ou Antonnus[56].

Trigonant : Le nom de la localité est attesté en latin sous la forme Sanctus Saturninus de Tregonam en 1192, rappelant l'existence, en ces lieux, d'un sanctuaire dédié à saint Saturnin. Ce nom demeure mystérieux : on peut éventuellement y voir une origine pré-indo-européenne, tr correspondant à une hauteur[55], ou encore latine, tirée de trigonum signifiant triangle[56]. Trigonant pourrait être un toponyme celtique qu'il serait possible de rapprocher de Trégon, en Bretagne, dérivant de Treb (village) et Cun (hauteur).

En occitan, la commune porte le nom d'Antona e Trigonant[56].

Histoire

modifier
 
La stèle en mémoire des otages fusillés aux Piles.

La première mention écrite connue de Trigonant se réfère à son église Sanctus Saturninus de Tregonam, en 1192, alors qu'Antonne apparait au XIIIe siècle sous sa forme Antona[55].

Au XIVe siècle, Antonne et Trigonant (Anthona, Tregonan) étaient deux paroisses distinctes faisant partie de la châtellenie d'Auberoche[57].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Trigonan[58].

Lors de la création des cantons en 1790, la commune d'Antonne devient chef-lieu de canton. Le canton d'Antonne est supprimé en 1801 par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », et la commune est rattachée au canton de Savignac-les-Églises[5].

En 1823, les anciennes communes dAntonne et de Trigonant fusionnent sous le nom d'Antonne-et-Trigonant[5].

Le , treize otages sont fusillés au lieu-dit les Piles (partagé entre Cornille et Antonne-et-Trigonant) à la suite d'un accrochage entre un groupe de résistants et les Allemands[59].

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles, au pied du château de Lanmary ; ce hameau est connu parfois sous le nom de hameau de forestage Chauveyrou[60].

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs

modifier

Les communes d'Antonne et de Trigonant (appelée dans un premier temps « Trigonau ») ont été rattachées, dès 1790, au canton d'Antonne qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Antonne en 1800. Les communes sont alors rattachées au canton de Savignac-les-Églises dépendant de l'arrondissement de Périgueux[5],[61]. Elles fusionnent en 1823.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[62]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.

Intercommunalité

modifier

Le , la commune d'Antonne-et-Trigonant rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Administration municipale

modifier

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[63],[64].

Listes des maires

modifier

Les communes d'Antonne et de Trigonant étaient indépendantes avant de fusionner en 1823.

Maires de Trigonant

modifier
Liste des maires de Trigonant
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1823 Guilhem Roux    

Maires d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant

modifier
Liste des maires successifs d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1799 Léonard Bonhomme   Officier public
1800 septembre 1811 Léonard Bonhomme   L'officier public devient le premier maire de la commune d'Antonne
septembre 1811 1826 J.B. de Saint Astier   Maire d'Antonne puis maire d'Antonne et Trigonant à partir de 1823
1827 décembre 1834 Nadaud    
décembre 1834 juillet 1836 Bosredon    
juillet 1836 24 décembre 1851 Bonhomme    
25 Décembre 1851 juillet 1864 Pierre Bosredon    
juillet 1864 15 décembre 1870 Nadaud    
15 décembre 1870 novembre 1873 Buisson    
janvier 1874 janvier 1878 Eugène Maly    
janvier 1878 1888 Étienne Buisson    
mai 1888 mai 1925 Jean Baptiste Jules Brun    
mai 1925 1941 Jean Baptiste François Brun    
1941 1944 François Storelli    
octobre 1944 mai 1945 Léon Naboulet    
mai 1945 1946 Valentin Landry[Note 7]    
mai 1946 octobre 1947 Aubin Favard    
octobre 1947 1956 Valentin Landry    
juillet 1956 mars 1959 Christian de Lary    
mars 1959 mars 1977 Paul Trarieux    
mars 1977 mars 1983 Raymond Storelli    
mars 1983 mars 1989 Robert Boulangé    
mars 1989 mars 2008 Jean-Claude Roujon PS  
mars 2008[65]
(réélu en mai 2020[66])
En cours Daniel Le Mao PS[67] Éducateur spécialisé

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

À la rentrée scolaire 2023, les communes d'Antonne-et-Trigonant et d'Escoire font partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[68]. Du cours élémentaire 1re année jusqu'au cours moyen 2e année, les élèves sont scolarisés à Antonne et les classes de maternelle et de cours préparatoire sont assurées à Escoire[68].

Justice

modifier

Dans le domaine judiciaire, Antonne-et-Trigonant relève[69] :

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants d"Antonne-et-Trigonant se nomment les Antonnais[70].

Jusqu'en 1823, les communes d'Antonne et de Trigonant étaient indépendantes.

Démographie de Trigonant

modifier
Évolution démographique de Trigonant
1793 1800 1806 1821
11895110126
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[61])

Démographie d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].

En 2021, la commune comptait 1 257 habitants[Note 8], en évolution de +1,95 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7344134635689038598641 0031 075
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
964939925918900874888855786
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
761749717596601549806591927
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7508629179611 0501 0791 1861 2001 225
2017 2021 - - - - - - -
1 2831 257-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le club de football d'Antonne est créé en 1947 sous le nom d'« Escoire » (du nom de la commune voisine)[74]. En 1963 il se nomme « Escoire - Antonne » puis « Antonne - Escoire » en 1967 avec la création d'un terrain de football sur le territoire communal, et « Union sportive Antonne » en 1989[74]. En fusionnant avec le club du Change en 2002, il prend le nom d'« Association sportive Antonne Le Change » (ASSAC)[74].

En 2020, il fusionne avec le Trélissac Football Club, formant le Trélissac Antonne Périgord FC (TAP FC) mais qui garde comme nom d'usage TFC[75].

Avant la fusion, son effectif se montait à 105 licenciés pour cinq équipes engagées dans les différents championnats[74].

Économie

modifier

En 2015[76], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 543 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (soixante-deux) a augmenté par rapport à 2010 (cinquante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,5 %.

Établissements

modifier

Au , la commune compte 83 établissements[77], dont quarante-huit au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans la construction, neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre dans l'industrie[78].

Entreprises

modifier

En , un établissement d'accueil de 60 places en Centre d'aide par le travail (CAT) et un centre d'hébergement de 30 places, pour personnes en situation de handicap, ont été inaugurés. En a eu lieu une journée pour l'anniversaire des 50 ans. Les noms ont évolué devenant Établissement et service d'accompagnement par le travail (ESAT) Òsea et le Foyer d'hébergement des Résidences de l'Isle. Ce sont les deux établissements historiques de l'Apei Périgueux[79] (Association de parents et amis de personnes en situation de handicap) qui fédère treize établissements situés en Dordogne avec une capacité d'encadrement de 228 travailleurs à l'année[80].

Sur le territoire communal, en forêt de Lanmary, un établissement de camping Huttopia de près de 200 emplacements (cabanes et tentes) est ouvert depuis 2014[81].

Ressources et productions

modifier
  • Exploitation du bois
  • Produits laitiers
  • Élevage

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier
  • Antoine-Astier Albéric de Saint-Astier (vers 1811-1891), propriétaire du château des Bories, fit don de sa collection de tableaux à la ville de Périgueux[84].

Vie locale

modifier
  • Visite du château des Bories
  • Baignades, nautisme
  • Passage du GR 36 et du GR 646
  • Chasse, pêche
  • Salon du livre : dernier dimanche de septembre

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier
  • Le Périgord insolite (article : le Trône du Roi des Chauzes, observatoire antique du solstice d'hiver)

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Démissionne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail (consulté le 15 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique d'Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d e f et g Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  14. « Fiche communale d'Antonne-et-Trigonant », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  15. « Confluence Isle-Dordogne face à la Pêcherie » sur Géoportail (consulté le 19 juillet 2022)..
  16. Sandre, « l'Isle »
  17. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. « Orthodromie entre Antonne-et-Trigonant et Bassillac et Auberoche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station météorologique Périgueux-Bassillac, commune de Périgueux-Bassillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  25. « Liste des espaces protégés sur la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
  27. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  28. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Antonne-et-Trigonant », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « Carte de la ZNIEFF forêt domaniale de Lanmary et alentours (en vert clair, entre les routes D8 et N21) » sur Géoportail., consulté le .
  31. « Carte de la ZNIEFF vallée de l'Isle en amont de Périgueux (en vert clair) à Antonne-et-Trigonant » sur Géoportail., consulté le .
  32. [PDF] Vallée de l'Isle en amont de Périgueux (Identifiant national 720012847), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  33. [PDF] Site de Lanmary sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
  34. [PDF] Carte du site inscrit de Lammary, sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
  35. [PDF] Rochers à cupules de Borie-Belet comprenant l'Esplanade et la Terrasse sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
  36. [PDF] Carte du site classé Rochers à cupules de Borie-Belet comprenant l'Esplanade et la Terrasse, sur le site de la DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
  37. Marquis de Fayolle, « Le Souterrain de Borie-Belet, au lieu-dit le Roi des Chauses, commune d'Antonne », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1878, tome 5, p. 307-315 (lire en ligne)
  38. Martine Pauchet, Le cèdre de Lanmary, arbre de l'année ?, Sud Ouest édition Périgueux du 7 avril 2014, p. 17.
  39. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  40. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  41. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Périgueux », sur insee.fr (consulté le ).
  42. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  44. « Antonne » sur Géoportail (consulté le 30 janvier 2021)..
  45. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Antonne-et-Trigonant », sur Géorisques (consulté le ).
  46. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  47. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  48. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  49. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  50. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  51. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  52. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  53. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  54. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 618 - (ISBN 2600028838).
  55. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 31-32.
  56. a b et c Le nom occitan des communes du Périgord - Antona e Trigonant sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.
  57. Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1), p. 242.
  58. « Trigonan » sur Géoportail (consulté le 1er février 2014)..
  59. Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne (page 3, note no 24). Consulté le 11 mars 2011.
  60. Abderhamen Moumen, Du camp de transit à la cité d'accueil, in Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron (dir.), Les harkis dans la colonisation et ses suites, préface de Jean Lacouture, Ed. de l'Atelier, février 2008, (ISBN 978-2-7082-3990-6).
  61. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Trigonant », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  62. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  63. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 27 août 2020.
  64. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.
  65. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le .
  66. « L'installation des maire se poursuit », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 13.
  67. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du , p. 24.
  68. a et b Martine Pauchet, « Des effectifs en légère hausse à l'école », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16.
  69. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  70. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.
  71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  74. a b c et d « … une nouvelle ère », TFC MAG, 17e édition, , p. 4-6.
  75. Rafael Dubourg, « Trélissac et Antonne ne font qu'un », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 17.
  76. Dossier complet - Commune d’Antonne-et-Trigonant (24011) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 4 août 2018.
  77. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  78. Dossier complet - Commune d’Antonne-et-Trigonant (24011) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 4 août 2018.
  79. Qui sommes-nous ?, Apei Périgueux, consulté le .
  80. « Tous les établissements », sur Apei Périgueux (consulté le )
  81. Hervé Chassain, « 1 200 places autour de Périgueux », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 18.
  82. « Château de Trigonant », notice no PA00082320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 28 décembre 2009
  83. « Château des Bories », notice no PA00082319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 28 décembre 2009
  84. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, p. 822, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4).