Portail:Politique en Italie
L’Italie est une République (en italien : Repubblica Italiana) à régime parlementaire.
Le président de la République est le chef de l'État. Élu au suffrage indirect, il exerce une magistrature morale, au-dessus du jeu politique. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement, dont le président du Conseil des ministres est le chef. Le pouvoir législatif appartient au Parlement, constitué de la Chambre des députés et du Sénat de la République, élus au suffrage universel pour cinq ans. La Cour suprême de cassation est la plus haute juridiction du pays tandis que la Cour constitutionnelle veille à la conformité des lois avec la Constitution.
L'actuelle Constitution a été approuvée par le Parlement le puis promulguée le . Elle est entrée en vigueur le et remplace le statut fondamental de qui définissait l'Italie comme une monarchie.
L'Italie est une démocratie multipartite sujette à une forte instabilité politique. De à , les deux principaux partis politiques sont la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI). La DC se maintient au pouvoir tout au long de cette période grâce à des alliances à géométrie variable, tandis que le PCI reste dans l'opposition. À la suite du tournant de Bologne et de l'opération Mains propres, ces deux grandes formations disparaissent au profit de coalitions de centre gauche — emmenée par le Parti démocrate de la gauche (PDS), puis les Démocrates de gauche (DS), L'Olivier et enfin le Parti démocrate (PD) — et de centre droit — dominée par l'homme d'affaires Silvio Berlusconi et son parti Forza Italia puis par la Ligue du Nord. En , l'apparition du mouvement populiste antisystème Mouvement 5 étoiles (M5S) bouleverse le jeu politique.
Dernière procédure électorale | Prochaine procédure électorale |
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3 mois et 24 jours depuis l'élection présidentielle italienne. | 26 jours avant les élections municipales. |
Les élections ont pour résultat deux chambres sans majorité, aucune des trois principales forces politiques n'étant parvenue à obtenir la majorité absolue. Le Mouvement 5 étoiles arrive en tête et devient le premier parti au Parlement avec près d'un tiers des sièges. Il est toutefois devancé par la somme des partis de la « coalition de centre droit », au sein de laquelle la Ligue s'impose face à Forza Italia, tandis que le Parti démocrate du président du Conseil sortant Paolo Gentiloni observe un net recul. Son chef Matteo Renzi annonçe le lendemain sa démission du secrétariat du parti.
- Ligue du Nord (Matteo Salvini)
- Forza Italia (Silvio Berlusconi)
- Frères d'Italie (Giorgia Meloni)
- Nous avec l'Italie (Raffaele Fitto)
- Mouvement 5 étoiles (Luigi Di Maio)
- Parti démocrate (Matteo Orfini)
- +Europa (Benedetto Della Vedova) (groupe mixte)
- Civica Popolare (Beatrice Lorenzin) (groupe mixte)
- Libres et égaux (Pietro Grasso)
- Centre démocrate (groupe mixte)
- USEI (groupe mixte)
- Südtiroler Volkspartei (groupe mixte, minorités linguistiques)
- Parti socialiste italien (groupe mixte)
- Parti autonomiste tridentin et tyrolien (minorités linguistiques)
- Union valdôtaine (minorités linguistiques)
- Radicaux italiens
- Parti des retraités
- Pouvoir au peuple ! (Viola Carofalo)
- CasaPound
- Parti républicain italien
- L'Italie aux Italiens
- Parti communiste (Marco Rizzo)
- Pour une gauche révolutionnaire
Élections européennes (dernières élections en 2014)
- Constitution de
- Président de la République : Sergio Mattarella (liste), élection
- Parlement
- Gouvernement : président du Conseil des ministres (Mario Draghi ; liste), ministres actuels
- Cour constitutionnelle
- Cour suprême de cassation
- Conseil supérieur de la magistrature
- Régions
- Régions à statut ordinaire
- Régions à statut spécial
- Lieux de pouvoir : Palazzo del Quirinale, Palazzo Montecitorio, Palazzo Madama, Palazzo Chiggi, Palazzo della Consulta, Palazzo di Giustizia
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Pour moi la liberté et la justice sociale, qui sont les objectifs du socialisme, constituent un binôme indissociable, il ne peut y avoir liberté sans justice sociale, comme il ne peut y avoir justice sociale sans liberté. Ainsi, si à moi socialiste, on m'offrait la réalisation de la réforme la plus radicale à caractère social en me privant de la liberté, je la refuserais. Voici comment je suis socialiste.
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— Sandro Pertini. |
Giorgio Bo, né le à Sestri Levante et mort le à Rome, est un universitaire et homme politique italien membre de la Démocratie chrétienne (DC).
Issu de la classe moyenne de la Riviera ligure, il étudie le droit à l'université de Gênes et se rapproche pendant son cursus des mouvements de jeunesse catholiques. Il devient universitaire spécialiste en droit privé au début des années 1930.
S'il ne participe pas à la résistance contre Benito Mussolini, il fonde en un petit parti chrétien-social, qui fusionne rapidement avec la Démocratie chrétienne (DC) d'Alcide De Gasperi. Il rejoint finalement le Comité de libération nationale (CLN) en .
Il prend position en pour la création de la République et se trouve élu deux ans plus tard sénateur de Ligurie. Il est désigné vice-président du Sénat de la République en .
Giorgio Bo entame en une carrière gouvernementale de plus de dix ans avec peu d'interruption. Il est d'abord ministre des Participations de l'État jusqu'en , puis ministre de l'Industrie. Il devient en ministre pour la Réforme de l'administration publique. Il retrouve en le ministère des Participations de l'État et l'occupe pendant plus de huit ans. Il fait son retour au sein de l'exécutif en comme ministre pour la Recherche scientifique.
À compter de , il n'exerce plus aucune responsabilité ministérielle. Il est réélu au Sénat une dernière fois en , mais il met un terme à sa carrière politique en . Il meurt quatre ans plus tard dans la capitale, mais il est inhumé dans sa ville natale, en Ligurie.
Lire la suiteLe référendum constitutionnel italien de est un référendum organisé les et en Italie visant à l'adoption d'une révision de la Constitution de transformant le pays en un État fédéral.
Promu par le troisième gouvernement de Silvio Berlusconi, ce projet est soumis au vote des Italiens deux mois après l'alternance occasionnée par les élections parlementaires d'. Le second gouvernement de Romano Prodi fait alors connaître son opposition à cette modification du texte constitutionnel.
Le scrutin est marqué par la victoire du « Non » à 61,3 %, le taux de participation s'étant élevé à 52,5 %. À noter que le « Oui » l'emporte en Lombardie et Vénétie, deux régions qui voteront 11 ans plus tard pour un renforcement de leur autonomie.
Lire la suite« Confinement lié à la pandémie de Covid-19 en Italie »
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