Piémont

région d’Italie

Piémont
Blason de Piémont
Héraldique
Drapeau de Piémont
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Chef-lieu Turin
Provinces 8
Communes 1 206
Président
Mandat
Alberto Cirio (FI)
2019-2024
NUTS 1 ITC (Italie du nord-ouest)
ISO 3166-2 IT-21
Démographie
Population 4 341 375 hab. (31/12/2019)
Densité 171 hab./km2
Géographie
Superficie 2 540 200 ha = 25 402 km2
Localisation
Localisation de Piémont
Liens
Site web regione.piemonte.it

Le Piémont (prononcé : /pje.mɔ̃/ ; en piémontais : Piemont /pjeˈmʊŋt/, en valdôtain : Piémòn /pje.mʊŋ/[1] ; en italien : Piemonte /pjeˈmonte/) est une région du nord-ouest de l'Italie. Le Piémont tire son nom de sa situation géographique, au pied des Alpes[2]. Traversé par le , son chef-lieu est Turin. Le Piémont est limitrophe des régions italiennes de la Vallée d'Aoste, de Lombardie, de Ligurie et d’Émilie-Romagne, des cantons suisses du Valais et du Tessin et des régions françaises d'Auvergne-Rhône-Alpes et de Provence-Alpes-Côte d'Azur[3].

Géographie modifier

 
Val Formazza.

Le Piémont fait partie de la région naturelle de la plaine du Pô, aux côtés de la Lombardie, de la Vénétie, de l'Émilie-Romagne et du Trentin-Haut-Adige. Il comprend les provinces de Biella, Asti, Alexandrie, Novare, Coni, Turin, Verceil et Verbano-Cusio-Ossola.

Le Piémont est entouré, sur trois de ses côtés, par les Alpes, incluant le mont Viso au pied duquel le prend sa source, et le mont Rose. La géographie du Piémont est celle d'un territoire essentiellement montagneux (à 43,3 %) mais comportant aussi de vastes espaces de collines (30,3 % du territoire) et de plaines (26,4 %). Le Piémont est la deuxième plus grande région d'Italie, après la Sicile, en superficie, sur les vingt régions que compte le pays. Son territoire recouvre essentiellement la partie supérieure du bassin du Pô, qui naît dans l'ouest de la région, et qui est le plus important fleuve italien. Le recueille l'eau provenant des rivières comprises dans le demi-cercle de montagnes (Alpes et Apennins) qui entoure trois côtés du Piémont. Le Piémont a toujours été une région riche d'Italie, berceau de l'industrie italienne (FCA, Iveco, Lancia, Alfa Romeo), comparé au sud du pays (Pouilles, Sicile). Le Piémont recouvre les deux tiers du triangle industriel italien et sa capitale, Turin, est l'une de ses trois pointes (les deux autres étant Milan et Gênes).

Aujourd'hui, la majeure partie de la population active piémontaise est employée dans les services.

Histoire modifier

 
Le pavillon de chasse de Stupinigi, l'une des résidences royales de la maison de Savoie au Piémont.

De la Préhistoire au Moyen Âge modifier

À l'époque protohistorique, le territoire de l'actuel Piémont est habité par des populations celto-ligures. Ce territoire est conquis par Rome à la fin du IIIe siècle avant notre ère, à la suite de la première guerre punique, tout comme l'ensemble de la Gaule cisalpine (prise de Milan en 222).

De nombreuses villes piémontaises conservent d'importantes traces de l’époque romaine, qui prend fin sept siècles plus tard lors des invasions germaniques.

Pendant le haut Moyen Âge, ce territoire fait partie du royaume ostrogoth d'Italie, puis du royaume des Lombards, puis, dans l'empire carolingien, du royaume d'Italie. Lors du partage de Verdun (843), le territoire piémontais entre dans le royaume attribué à Lothaire, la Lotharingie. Le col du Mont-Cenis joue alors un rôle important dans les liaisons entre l'Italie et les royaumes établis de l'autre côté des Alpes, notamment le royaume de Bourgogne.

Principauté de Piémont (du Moyen Âge au XVIIe siècle) modifier

Au cours du Moyen Âge, se constitue autour de Turin la principauté de Piémont, qui est depuis la fin du XIIIe siècle gouvernée par une branche cadette de la maison de Savoie, la lignée de Savoie-Achaïe. En 1418, à la mort de Louis de Savoie-Achaïe, la principauté du Piémont est définitivement absorbée par la maison de Savoie, qui a la faveur de l'empereur en tant que membre du parti gibelin.

À partir de 1494, le Piémont est embrasé par les guerres d'Italie : dans la première moitié du XVIe siècle, le pays devient un théâtre d'opérations d'armées étrangères, ce qui bloque la vie culturelle.

En 1563, le duc de Savoie et prince de Piémont décide de faire de Turin sa principale capitale, au détriment de Chambéry.

XVIIIe siècle : l'intégration au royaume de Sardaigne modifier

En 1706, pendant la guerre de Succession d'Espagne, le duc Victor-Amédée II de Savoie et son cousin le prince Eugène remportent la bataille de Turin sur une armée française.

En 1713, au traité d'Utrecht, la frontière du Piémont est rectifiée à l'ouest : en échange de la vallée de l'Ubaye (prise au comté de Nice, possession des ducs de Savoie), la France cède les territoires dauphinois situés à l'est de la ligne de partage des eaux : les escartons du Briançonnais de Châteaudauphin (Casteldelfino) et d'Oulx.

En 1720, à la suite du traité de Londres de 1718, le duc de Savoie et prince de Piémont devient roi de Sardaigne : de cette date à 1861, ses États constitueront donc le royaume de Sardaigne, souvent appelé « royaume de Piémont-Sardaigne ».

En 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche, l'armée sarde de Charles-Emmanuel III est vaincue par l'armée franco-espagnole du prince de Conti à la bataille de Casteldelfino, puis à la bataille de la Madonne de l'Olmo, près de Coni.

Le , cependant, une armée française commandée par le duc de Belle-Isle est vaincue à la bataille d'Assietta sur la crête alpine de la Testa dell'Assietta, dominant la forteresse d'Exilles. Belle-Isle est tué dans cette bataille en tentant une charge vers les retranchements sardes.

De l'occupation française à l'unification de l'Italie (1796-1861) modifier

En 1796, le Piémont est occupé par l'armée française révolutionnaire ; le , le premier consul Napoléon Bonaparte décide de l'annexer à la République française.

Après le rétablissement du royaume de Sardaigne en 1815, Turin en devient la capitale. La classe dirigeante piémontaise, dont le membre le plus éminent est le comte Cavour, combat désormais contre l'Autriche, qui tient la Lombardie, la Vénétie et la Toscane, et contre le pape pour l’unité de l’Italie, qui sera réalisée en 1861.

Le Piémont dans l'Italie unifiée (depuis 1861) modifier

Après la formation du royaume d’Italie, le Piémont perd de son importance, bien que Victor-Emmanuel II soit devenu roi d'Italie. En 1864, Turin perd son rôle de capitale au profit de Florence (puis de Rome après 1870). La langue et la culture italiennes prennent le pas sur la langue et la culture piémontaises.

Au XXe siècle, le Piémont devient une grande région industrielle, dont l'emblème est l'entreprise automobile Fiat. Comme dans toute l'Italie du Nord, une forte immigration en provenance d'Italie du Sud a lieu après la Seconde guerre mondiale.

Nature modifier

 
La ville de Coni.

La région du Piémont présente des milieux naturels variés dus aux différences de relief. Environ 1 930 km2 sont des zones protégées, soit un peu moins de 8 % de la superficie totale, et la région compte 190 hectares de parcs nationaux. Le parc national du Grand Paradis, à cheval entre la Vallée d'Aoste et le Piémont, est le plus connu. Ses paysages de haute montagne et sa faune riche en bouquetins sont très évocateurs. Le Val Grande est aussi un parc national. En outre, on dénombre pas moins de cinquante-six réserves ou parcs régionaux. Les zones marécageuses de la plaine du Pô ont fait l'objet de soins particuliers. La haute vallée de Suse est aussi un espace montagnard avec des zones protégées (Orsiera-Rocciavrè, Gran Bosco di Salbertrand (it), Rochemelon et autres).

Démographie modifier

 
Turin, la capitale du Piémont.
 
Novare, la basilique de San Gaudenzio.

Le Piémont compte 4 463 135 habitants pour une superficie de 25 402 km2, soit une densité de 176 habitants par km2. Outre les chefs-lieux de provinces, les villes importantes sont Moncalieri, Rivoli et Collegno.

Rang Ville Province / Ville métropolitaine Population
1 Turin Turin 903 705
2 Novare Novare 102 037
3 Alexandrie Alexandrie 90 289
4 Asti Asti 73 159
5 Moncalieri Turin 57 025
6 Coni Coni 54 624
7 Rivoli Turin 51 996
8 Collegno Turin 48 091
9 Verceil Verceil 47 946
10 Biella Biella 47 353

Économie modifier

Le Piémont est une région riche, tant du point de vue agricole qu'industriel. Il totalise 1,7 million de salariés. Sa partie basse est une région agricole fertile. Les principaux produits agricoles de la région sont les céréales comme le riz, qui représentait plus de 10 % de la production nationale en 1999, et le maïs, les grappes de raisin pour le vin, les fruits et le lait[4]. La production de betterave à sucre et de pomme de terre y est également importante. Le Piémont est une des plus grandes régions viticoles d'Italie. Plus de la moitié de ses 700 km2 de vignes sont enregistrées comme DOC. Des vins renommés y sont produits, tels que le barolo, le barbaresco et le moscato d'Asti. Les différents cépages incluent le nebbiolo, la barbera, le dolcetto, le freisa, le grignolino et le brachetto. Le fromage y est aussi réputé : neuf sont de type DOC.

 
Une rizière entre Novare et Verceil.

La région comprend des centres industriels majeurs comme Turin, siège du constructeur automobile Fiat, Iveco (FCA), créé il y a plus d'un siècle, et Ivrée, siège du fabricant de matériel informatique Olivetti. Biella est spécialisée dans la filature et la production de laine. Le Piémont compte d'ailleurs environ un millier d'entreprises textiles, qui exportent 70 % de leur production. La province de Coni comporte des fabriques de chocolat du groupe Ferrero dont le siège est implanté à Alba, et d'importantes industries mécaniques. Le Piémont compte environ 396 000 entreprises industrielles et 122 000 entreprises artisanales. On dénombre également une centaine de laboratoires de recherche et développement et quatre universités dont l'université de Turin, fondée en 1404 et considérée comme l'une des plus importantes d'Italie[5]. (Politecnico di Torino).

L'industrie du tourisme dans le Piémont emploie plus de 75 000 personnes, et environ 17 000 entreprises sont liées aux activités de l'hôtellerie et de la restauration, dont près de 1 500 hôtels et résidences de tourisme[6]. Le secteur génère un chiffre d'affaires d'environ 2,7 millions d'euros par an, ce qui équivaut à 3,3 % des 80,2 millions d'euros que représentent les dépenses totales estimées dans le tourisme en Italie[6]. La région attire légèrement plus de touristes italiens qu'étrangers (respectivement 58 % et 42 % du total des touristes). En 2002, le nombre de touristes s'élevait à 2 651 068[6]. Les sites traditionnellement les plus visités sont la région des lacs qui compte pour un tiers des séjours, et l'aire urbaine de Turin (environ 26,5 %)[6]. En 2006, cette dernière a organisé les XXe Jeux olympiques d'hiver et en 2007, l'Universiade d'hiver.

D'après une étude d'Eurostat, le PIB du Piémont atteignait 125 070 millions d'euros en 2007 (5e sur le plan national)[7]. Pour ce qui est du PIB par habitant, il arrivait au 9e rang national avec 28 600 euros[7]. Enfin, le PIB par habitant du Piémont en standard de pouvoir d'achat équivalait à 113,6 % de la moyenne de l'Union européenne[7].

Transports modifier

 
La gare de Turin-Porta-Nuova.

Le Piémont dispose du plus long réseau d'autoroutes (environ 800 km) de toutes les régions du pays[4]. Ce réseau a pour centre Turin d'où partent les différentes autoroutes en direction des autres provinces de la région. En 2001, le nombre de voitures de tourisme pour 1 000 habitants atteignait les 623, bien au-dessus du niveau national (575)[4].

Le réseau ferroviaire est long de 2 000 km.

Deux aéroports internationaux assurent des liaisons aériennes vers l'étranger et le reste de l'Italie : l'aéroport Sandro-Pertini de Turin Caselle et l'aéroport international de Coni.

Le Tessin en Suisse est accessible par le val Vigezzo et le lac Majeur. Les accès au Valais se font par le col et le tunnel du Simplon et le col et le tunnel du Grand-Saint-Bernard (via la Vallée d'Aoste pour ces derniers).

Plusieurs accès avec la France existent : les cols du Fréjus et du Tende, tous deux composés d'un tunnel routier et d'un tunnel ferroviaire ; ainsi que les cols du Mont-Cenis, de l'Échelle, de Montgenèvre, Agnel, de Larche et de la Lombarde. Il existe également le tunnel du Mont-Blanc, accessible depuis Chamonix-Mont-Blanc, pour rejoindre le Piémont en traversant la Vallée d'Aoste.

Culture modifier

 
Mont Sacré d'Oropa.
 
Sanctuaire de Vicoforte.
 
Palais Madame.
 
Basilique Saint-André de Verceil.
 
Costigliole Saluzzo - 'L Castlòt.
 
Abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse, appelée en italien Sacra di San Michele.
 
L'abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse.

Le Piémont a développé au cours des siècles une culture originale, avec une langue latine, le piémontais, qui a produit une littérature très riche, dont les premiers textes remontent au XIIe siècle. Ayant fait partie d'un État plurinational comme le duché de Savoie, puis le royaume de Sardaigne (Savoie, Piémont, Nice, Sardaigne, Ligurie), le Piémont a toujours été un pays plurilingue, dans lequel le français, le piémontais, l'occitan, l'arpitan (ou franco-provençal) et plus tard l'italien se sont côtoyés sans problème. Aujourd'hui l'italien est la langue universelle, le piémontais est parlé par la moitié de la population (et enseigné dans certaines écoles à titre facultatif), et le français reste une langue relativement bien connue. Au-delà du piémontais et de l'italien, certaines vallées du Piémont possèdent également une langue locale.

Au Piémont occidental, les vallées arpitanes du Piémont (la vallée de l'Orco, la vallée Soana, les trois vallées de Lanzo, la vallée Cenischia, la moyenne et la basse vallée de Susa et la vallée Sangone (it)) sont des régions de langue arpitane (dialecte valsoanin).

Toutes les autres vallées du Piémont occidental sont influencées par la culture de langue occitane (dialecte vivaro-alpin), c'est pourquoi on les appelle les vallées Occitanes. Protégées par la loi italienne (loi 482/1999), plusieurs municipalités ont installé des panneaux de signalisation routière bilingue en italien et en occitan (par exemple : Roccaforte Mondovì/Rocafòrt [prononcé Roucafouart], Caraglio/Caralh [prononcé [kaˈɾaʎ] et Valdieri/Vaudier [prononcé Vawdié]), même s'il existe encore des discussions sur la normalisation orthographique des versions locales d'occitan et sur la transcription italianisée des prononciations locales.

Quelques vallées autour du mont Rose sont de langue walser, qui dérive d'un dialecte allemand du Valais.

L'Est du Piémont au long du Tessin parle un dialecte lombard.

Personnalités piémontaises modifier

Politique modifier

Réputé fief de la droite, le Piémont a basculé lors des élections régionales d'avril 2005. Le président sortant Enzo Ghigo (it) (Forza Italia) a été battu par Mercedes Bresso (Démocrates de gauche puis Parti démocrate). Cependant, aux élections générales de 2008, la coalition de centre-droit composée du Peuple de la liberté et de la Ligue du Nord et menée par Silvio Berlusconi a recueilli environ 47 % des votes dans le Piémont, contre 38 % pour la coalition de centre-gauche[8],[9].

Lors des élections régionales de 2010, le Piémont retourne à droite : la liste de la Ligue du Nord menée par Roberto Cota l'emporte de justesse avec 47,3 % des voix contre 46,9 % à la présidente sortante. À l'issue de ce scrutin, le conseil régional de Piémont compte 13 élus du Peuple de la liberté, 13 du Parti démocrate, 9 de la Ligue du Nord, 3 de l'Italie des valeurs, 2 de l'Union de centre et du Mouvement 5 étoiles et 1 pour les Verts, le Parti des retraités, la Fédération de la gauche, Gauche, écologie et liberté ainsi que pour les Modérés pour le Piémont. Mais cette élection contestée est invalidée : la victoire a été obtenue notamment grâce à une liste Pensionati per Cota qui a déposé des signatures falsifiées pour pouvoir se présenter. Le Conseil d'État italien annule en conséquence cette élection en janvier 2014 et oblige la tenue d'élections régionales en mai 2014.

À la suite des élections régionales de 2019, le Piémont rebascule à droite et permet à l'ensemble des régions du Nord de l'Italie d'être gouvernées par l'alliance du centre droit. Alberto Cirio devient alors président de la région avec 49,86% des voix contre 35,80% pour le président de gauche sortant. À l'issue du scrutin, le conseil régional de Piémont compte 17 élus de la Lega, 9 du Parti démocrate, 5 du Mouvement 5 étoiles, 3 de Forza Italia et 2 de Fratelli d'Italia.

Tourisme modifier

Administration modifier

Organisation institutionnelle modifier

Le conseil régional est composé de 50 membres, élus pour cinq ans. Le pouvoir exécutif revient au président de la junte régionale.

Territoire modifier

 
Les sept provinces et la métropole du Piémont.

Le Piémont est divisé en sept provinces et une ville métropolitaine (portant le nom de leur chef-lieu) :

Province / Ville métropolitaine Superficie (km²) Population Densité (hab./km²)
Province d'Alexandrie (Alessandria) 3 560 438 062 123,1
Province d'Asti 1 504 219 629 146,0
Province de Bielle 913 187 090 204,9
Province de Coni (Cuneo) 6 903 584 467 84,7
Province de Novare (Novara) 1 339 365 156 272,7
Ville métropolitaine de Turin (Torino) 6 821 2 288 614 335,5
Province du Verbano-Cusio-Ossola
(chef-lieu Verbania)
2 255 162 618 72,1
Province de Verceil 2 088 179 164 85,8

Galerie d'images modifier

Notes et références modifier

  1. Guichet linguistique du francoprovençal valdôtain.
  2. (en) « Aerial view of Piemont ».
  3. « Carte de la région Piémont », Carto-mondo.
  4. a b et c (en) « Portrait of the Regions - Italy - Piemonte - Economy », CIRCA, a collaborative workspace with partners of the European Institutions. Consulté le 27 mars 2009.
  5. (en) « Top 100 European Universities - Academic Ranking of World Universities 2007 ».
  6. a b c et d (en) [PDF] « Tourisme in Piedmont: the figures » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), Regione Piemonte, p. 4. Consulté le 27 mars 2009.
  7. a b et c [PDF] « PIB régionaux par habitant en 2007 : Le PIB par habitant variait entre 26 % de la moyenne de l’UE27 dans la région du Severozapaden en Bulgarie et 334 % dans celle d'Inner London », communiqué de presse d'Eurostat, , p. 5. Consulté le 19 février 2010.
  8. (it) « Elezione della Camera dei Deputati del 13 - 14 aprile 2008 », Ministero dell'Interno. Consulté le 28 mars 2009.
  9. (it) « Elezione del Senato della Repubblica del 13 - 14 aprile 2008 », Ministero dell'Interno. Consulté le 28 mars 2009.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier