Mandelieu-la-Napoule
Mandelieu-la-Napoule | |||||
![]() Vue panoramique de la commune. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins | ||||
Maire Mandat |
Sébastien Leroy (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 06210 | ||||
Code commune | 06079 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mandolociens-Napoulencs ou Mandolociens-Napoulois |
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Population municipale |
21 836 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 696 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 32′ 47″ nord, 6° 56′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 486 m |
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Superficie | 31,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Nice (banlieue) |
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Aire d'attraction | Cannes - Antibes (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mandelieu-la-Napoule (bureau centralisateur) |
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Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mandelieu.fr | ||||
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Mandelieu-la-Napoule[1] (souvent orthographiée localement Mandelieu-La Napoule) est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est issue de la fusion des communes de Mandelieu et de La Napoule.
Ses habitants sont appelés les Mandolociens et Napoulois.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Mandelieu-la-Napoule est située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en limite sud-ouest du département des Alpes-Maritimes, en bordure de la baie de Cannes, entre Théoule-sur-Mer au sud, Saint-Raphaël, Fréjus et Tanneron (communes du Var) à l'ouest, Pégomas et La Roquette-sur-Siagne au nord et Cannes à l'est. La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Pays de Lérins, de l'arrondissement de Grasse, de la huitième circonscription des Alpes-Maritimes et du canton de Mandelieu-Cannes-Ouest.
Communes limitrophesModifier
Géologie et reliefModifier
La superficie de son territoire est de 3 137 hectares ; l'altitude varie entre 0 et 486 mètres[2]. La commune est entourée à l'ouest par les massifs de l'Esterel et du Tanneron. Le cône volcanique du San Peyre culmine à 131 mètres au sud de l'embouchure de la Siagne dont la plaine alluviale traverse l'est de la ville du nord au sud[3].
HydrographieModifier
Le territoire est traversé par :
- la Siagne, se jetant dans le golfe de La Napoule. La partie basse de ce fleuve a été aménagée pour la navigation et les rives artificialisées en 1977 pour protéger des inondations[3] les constructions faites en son lit majeur ;
- le Riou de l'Argentière, se jetant dans le golfe de La Napoule, non loin du port de La Napoule. L'urbanisation déraisonnée de ces dernières décennies au sein de son lit majeur aura été responsable de nombreux dégâts matériels et d'un bilan humain lourd lors des dernières inondations des , et .
ClimatModifier
Voies de communication et transportsModifier
La commune est desservie par l'autoroute A8 et se trouve à 35 minutes de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur. L'aéroport de Cannes-Mandelieu se trouve à cheval sur les deux communes. De plus, la départementale D 6007 (ancienne nationale 7) traverse la commune, la reliant à Cannes et Saint-Raphaël.
Sa gare est desservie par les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur de la ligne Les Arcs - Draguignan à Nice-Ville et la gare TGV la plus proche est celle de Cannes (20 minutes).
Le réseau Palm Bus dessert la cité :
- Palm Express A, effectuant un trajet entre le Centre Commercial Minelle et la Gare de Cannes, avec des passages toutes les douze minutes en semaine ;
- Ligne 17, reliant la Gare Routière à l'Hôpital de Cannes via Ranguin et Le Cannet ;
- Ligne 22, reliant Théoule-sur-Mer (depuis la mairie) et parfois le Trayas à la Gare de Cannes via le bord de mer ;
- Ligne 23, faisant la liaison entre le Parc d'Activité de la Siagne et de nombreux lieux importants de la ville ;
- Ligne 620, ligne assurant le transport entre Théoule-sur-Mer (depuis la mairie) et parfois au Trayas à la Gare Routière via le Collège Albert Camus ;
- Palm Night N20 de 20 h 30 à 2 h 20 du matin, permettant le voyage de nuit entre le centre-ville de Mandelieu et la Gare de Cannes via le Boulevard du Midi.
Des lignes de ramassage scolaire permettent aux collégiens de se rendre au Collège Albert Camus (R1 et R2) et au Collège Les Mimosas (R1), tandis que les lycéens se rendant sur Cannes (Lycées Bristol, Carnot, Jules Ferry, etc.) peuvent emprunter la R4. Il existe aussi Palm à la Demande.
Une ligne du réseau Sillages, la 18, relie Mandelieu-la-Napoule depuis l'arrêt La Canardière à Pégomas.
Des lignes du réseau départemental du Var, Varlib, desservent aussi Mandelieu.
Deux ports sur le golfe, le port de la Rague de 520 places[4] et le port de Mandelieu-la-Napoule de 977 places[5] ainsi qu'une marina de 1 720 places sur la Siagne, Cannes Marina[6], accueillent les bateaux de plaisance.
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Mandelieu-la-Napoule est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[7] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Morphologie urbaineModifier
LogementModifier
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 19 656, alors qu'il était de 17 235 en 1999[a 1]. Parmi ces logements, 55,5 % étaient des résidences principales, 39,7 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.
Ces logements étaient pour 17,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 82,6 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants, était de 54,6 %, légèrement en hausse par rapport à 1999 (53,0 %). La part de logements HLM loués vides a augmenté, étant de 8,16 % contre 6,3 % en 1999, encore bien loin de 25 %, taux légal a atteindre.
Projets d'aménagementsModifier
Un nouveau centre-ville est en projet, à la suite d'une consultation organisée courant 2007. Il prévoit 8 000 m2 de logements (100 logements dont 40 en accession et 60 en locatif) et 2 000 m2 de commerces et services en rez-de-chaussée dont 300 m2 réservés à la relocalisation du bureau de poste.
ToponymieModifier
L'étymologie de La Napoule remonte au grec néa « nouvelle » et polis « ville », soit « ville nouvelle ». Elle partage cette étymologie avec d'autres villes de la Méditerranée colonisées par les populations antiques grecques comme Naplouse en Palestine, Nabeul en Tunisie ou encore Naples en Italie[12].
Par décret du , Mandelieu prend le nom de Mandelieu-la-Napoule[13]. En provençal, le nom de la commune est Mandaliéu-la-Napoulo.
HistoireModifier
AntiquitéModifier
Le territoire de Mandelieu a livré des traces d'occupation anciennes, notamment d'époque romaine.
Ad Horrea-Saint-CassienModifier
Un des sites antiques les plus importants de Mandelieu est celui de Saint-Cassien, à la limite de la commune de Cannes. De nombreuses découvertes se sont succédé depuis le XIXe siècle sur la butte Saint-Cassien (qui fait partie de la commune de Cannes), dans le secteur de l'aérodrome et des terrains de sports (qui se trouvent sur le territoire de la commune de Mandelieu). Sous les terrains de sport, à l'ouest de l'aérodrome, les traces d'une agglomération antique ont été mises au jour. L'élément architectural le plus remarquable est un vaste entrepôt de 1 000 m2 qui semble avoir été édifié dans le courant du Ier siècle ap. J.-C. Le site semble occupé jusqu'au VIe siècle et a livré quantité d'objets qui montrent la vitalité du site jusqu'à cette époque au plus tôt. Au pied de la butte, a été découverte une importante nécropole d'époque romaine, avec des sépultures datant du Ier au IVe siècle ap. J.-C.
On peut rapprocher ces découvertes de la petite agglomération de Ad Horrea (en latin : les entrepôts) à mi-chemin entre Forum Iulii (Fréjus) et Antipolis (Antibes) sur la Table de Peutinger. La présence d'une petite ville bien reliée au réseau de communications antiques par l'intermédiaire de la Via Julia Augusta passant par Saint-Cassien explique la présence d'une communauté de moines venant des quatre coins de l'empire sur les îles de Lérins.
Notre-Dame d'AvinionetModifier
Sur une colline surplombant la plaine de la Siagne a été mise au jour une exploitation rurale occupée entre le milieu du Ier siècle et le Ve siècle et quelques sépultures du XIe siècle près de l'ancienne chapelle Notre-Dame aujourd'hui détruite[14]. Le site a aussi été un centre de production de céramique, qui a notamment produit des amphores durant le Ier siècle puis de la vaisselle commune durant l'Antiquité tardive[15]. Une des particularités du site réside dans la transformation d'une des salles en mithraeum au IVe siècle[16].
Le San PeyreModifier
Près des vestiges du château d'Avignonnet construit en 1182 par le seigneur de Villeneuve et de la chapelle consacrée à saint Pierre (San Peyre), ont été découverts quelques traces d'une occupation de l'extrême fin de l'âge du fer et d'une exploitation rurale d'époque romaine en partie dédiée à la viticulture ou oléiculture comme le montre la présence de contrepoids de pressoirs. Il faut encore noter la découverte au XVIIIe siècle d'une plaque de bronze antique portant une dédicace au dieu Mars Oludios aux alentours de la colline du San Peyre. Cette inscription est d'époque romaine, mais renvoie à une divinité indigène aux consonances celtes rhabillée à la mode romaine[17].
Moyen ÂgeModifier
Époque moderneModifier
Le XXe siècleModifier
L'Entre-deux-guerresModifier
Laurent Gandolphe, maire de Mandelieu de 1908 à 1939 et dont une rue porte aujourd'hui le nom, développe la culture du mimosa qui devient l'une des principales activités de la commune. Il participe à l'expansion de l'industrie du liège en promouvant le bouchon de liège et à l'essor du tourisme en obtenant en 1910 la prolongation de la ligne de tramway de Cannes jusqu'au champ de courses. Théoule-sur-Mer devient sous son mandat une commune autonome[18].
L'après Seconde Guerre mondialeModifier
Mandelieu a été le point d'origine de la première section d'autoroute concédée, donc payante, en France (tronçon Mandelieu-Fréjus, mis en service en 1960 par Escota)[réf. nécessaire]. La société Escota (filiale d’ASF) conserve une partie de son siège social dans la commune[19].
En 1970, la commune de Mandelieu prend le nom de Mandelieu-La-Napoule.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Récapitulatif de résultats électoraux récentsModifier
Scrutin | 1er tour | 2d tour | |||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | ||||||||
Municipales 2014 | UMP | 56,67 | DVD | 24,90 | FN | 11,86 | PRG | 3,58 | Tour unique | ||||||||||||
Européennes 2014[20] | UMP | 34,66 | FN | 33,07 | PS | 6,71 | UDI | 6,29 | Tour unique | ||||||||||||
Régionales 2015[21] | UMP | 41,37 | FN | 40,18 | PS | 8,33 | AEI | 3,36 | UMP | 55,01 | FN | 44,99 | Pas de 3e | ||||||||
Présidentielle 2017[22] | LR | 34,25 | FN | 29,83 | EM | 16,52 | LFI | 10,44 | LREM | 50,28 | FN | 49,72 | Pas de 3e | ||||||||
Législatives 2017[23] | EM | 32,86 | LR | 29,98 | FN | 21,88 | FI | 5,25 | LR | 56,87 | LREM | 43,13 | Pas de 3e | ||||||||
Européennes 2019[24] | RN | 31,50 | LREM | 21,54 | LR | 16,69 | EELV | 8,60 | Tour unique |
Administration municipaleModifier
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 20 000 et 34 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 35[25]. En 2010, la commune de Mandelieu-la-Napoule a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[26], bien que certains résidents n'ont pas encore accès à l'internet haut débit.
Liste des mairesModifier
Instances judiciaires et administrativesModifier
Mandelieu-la-Napoule relève du tribunal d'instance de Cannes, du tribunal de grande instance de Grasse, de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, du tribunal pour enfants de Grasse, du conseil de prud'hommes de Cannes, du tribunal de commerce de Cannes, du tribunal administratif de Nice et de la cour administrative d'appel de Marseille[28].
Politique de développement durableModifier
La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[29].
JumelagesModifier
Au , Mandelieu-la-Napoule est jumelée avec[30]
- Crans-Montana (Suisse) depuis 1987 ;
- Imperia (Italie) (Italie) depuis 2000 ;
- Ottobrunn (Allemagne) depuis 2000.
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 21 836 habitants[Note 4], en diminution de 4,5 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âgesModifier
La population de la commune est relativement âgée. En effet, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,6 %) est largement supérieur au taux national (24 %) et au taux départemental (29,5 %).
À l'instar des répartitions nationales et départementales, la population féminine de la commune est légèrement supérieure à la population masculine (52,8 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2015, la suivante :
- 47,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 14,1 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 33,2 %) ;
- 52,9 % de femmes (0 à 14 ans = 10,7 %, 15 à 29 ans = 12,8 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 38 %).
EnseignementModifier
Mandelieu-la-Napoule est située dans l'académie de Nice. La commune administre cinq écoles maternelles et six école élémentaires communales[34]. Le département gère deux collèges[35].
Manifestations culturelles et festivitésModifier
La fête du mimosa, d'une durée de dix jours, anime les rues de Mandelieu au mois de février depuis 1931. Comme de nombreuses autres villes, Mandelieu-la-Napoule se veut capitale du mimosa. Depuis son importation au XIXe siècle, le mimosa n'a cessé de se répandre et d'envahir les sites naturels voisins, ce sont quatre tonnes de cette fleur qui sont utilisées chaque année pour garnir les chars qui défilent en ville lors de la fête du mimosa. Se déroulent également à Mandelieu-la-Napoule le salon du bateau d'occasion et celui des saveurs et terroirs en novembre.
SantéModifier
SportsModifier
De nombreuses associations sportives sont installées dans la commune[36] :
- Rugby club Cannes Mandelieu
- Golf Old Course, créé en bord de mer en 1891. (2 parcours : 18 trous et 9 trous)
- Riviera Golf de Barbossi, créé en 1991 (18 trous).
- HB3M (Handball Mougins Mouans-sartoux Mandelieu) évolue en national 2 pour la saison 2009/2010
- Mandelieu Basket Club évolue en national 2 pour la saison 2009/2010
- Tennis Club de Barbossi
- Rowing Club Cannes-Mandelieu
Mandelieu-la-Napoule est la ville d'arrivée de la 1ère étape du Tour du Haut-Var 2019.
MédiasModifier
CultesModifier
ÉconomieModifier
Revenus de la population et fiscalitéModifier
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 655 €, ce qui plaçait Mandelieu-la-Napoule au 16 489e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[b 3].
EmploiModifier
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 12 902 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,3 % d'actifs dont 67,6 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs[a 3]. On comptait 8 913 emplois dans la zone d'emploi, contre 6 462 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 8 852, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 100.7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi pour chaque habitant actif[a 4].
Entreprises et commercesModifier
Au , Mandelieu-la-Napoule comptait 2 958 établissements : 23 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 160 dans l'industrie, 336 dans la construction, 2 128 dans le commerce-transports-services divers et 311 étaient relatifs au secteur administratif[a 5]. En 2011, 363 entreprises ont été créées à Mandelieu-la-Napoule[a 6], dont 216 par des autoentrepreneurs[a 7]. L'activité économique est, en 2013, principalement axée sur le tourisme (villages vacances, hôtels, casino...). La commune est donc bien pourvue en sites et équipements de loisirs : plages de sable, golfs, gymnase, tennis, voile, bassin d'aviron, VTT, sentiers de randonnée, etc. Réputée pour sa fête du mimosa, le Trail des Balcons d'azur et le Triathlon Trigames qui passent dans la ville, Mandelieu-la-Napoule propose donc un large choix d'activités culturelles et sportives dans une cadre naturel privilégié et préservé. Mandelieu-la-Napoule est également partie prenante dans :
- l'aéroport de Cannes - Mandelieu (géré par la CCI 06), plateforme accueillant les avions et jets privés, des hélicoptères et des entreprises de haute technologie dans le secteur de l'aéronautique ;
- le Centre spatial de Cannes - Mandelieu, dont une partie de l'entreprise est sise sur la Commune[37].
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- Le San Peyre, colline volcanique dominant le golfe de La Napoule.
- Le château de la Napoule, édifié au XIVe siècle, rénové et transformé au XXe siècle par les Américains Henry et Marie Clews.
- Le château d'Agecroft, construit en , haut lieu du tourisme social, puisqu'après avoir été acheté en par les Houillères du Nord-Pas-de-Calais pour y accueillir des mineurs de fond en congés[38], il appartient à la Caisse centrale d'activités sociales (CE d'EDF) et à la RATP ; autrefois propriété de Harry Leland de Lengley.
Édifices religieuxModifier
- Église paroissiale Saint-Pons, 1763, rue du Cimetière au Capitou.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue de la Plage XIVe siècle à La Napoule.
- Chapelle Notre-Dame-des-Mimosas, rue Jean Monnet 1927
- Église Notre-Dame-du-Liban, avenue de Fréjus.
- Chapelle Saint-Jean, avenue de Fréjus [détruite et remplacée par l'église Notre-Dame-du-Liban] (Minelle).
- Chapelle Saint-Jean au cimetière, route forestière des Trois Termes.
- Chapelle de Maure-Vieil, chemin de Maure-Vieil.
- Ruines de la chapelle San-Peyre XIIIe siècle, parc départemental de San-Peyre .
Patrimoine naturelModifier
Il est possible d'accéder au parc départemental de l'Esterel depuis la commune en remontant le vallon de la Rague.
Ci-dessous la liste des espaces verts de la commune, dont certains sont au moins partiellement artificialisés.
- Le Mont Turney - 50 000 m²
- Mont San Peyre - 180 000 m²
- Massif de l’Estérel - 320 km²
- Forêt du Grand Duc - 90 000 m²
- Parc Robinson - 11 800 m²
- Le Parc des Oliviers - 11 000 m²
- Berges de Siagne - 72 000 m²
- Parc Camille - 14 000 m²
- Parc de la Vernède - 26 600 m²
- Parc Emmanuelle de Marande - 13 000 m²
- Massif du Tanneron - 2 000 000 m²
Héraldique, devise et logotypeModifier
D'or, à un sautoir de gueules, coupé de sinople, à un écureuil assis d'argent - arm. II, 5332 ; enr. 25 I.
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Personnalités liées à la communeModifier
- Marguerite Abrell qui donna son nom a l’arrêt de bus « SNCF Marguerite » desservi par la N20 et le A.
- Luiz de Orleans e Bragança, « prince impérial du Brésil », est né le à Mandelieu. Il est l'aîné de la branche de Vassouras, branche cadette de la Maison d'Orléans-Bragance et est, en tant que tel, l'un des deux prétendants au trône du Brésil.
- Henry et Marie Clews, américains, qui ont acquis et restauré le château de la Napoule et sont enterrés au pied de la plus grande tour du château en face de la mer. Henry Clews peignait et sculptait beaucoup. Il inventa même de drôles de personnages que l'on peut retrouver lors de la visite du château. Aujourd´hui, le château abrite une fondation de promotion des arts. Il est géré par les descendants d'Henry Clews.
- Louise Moreau, maire de 1971 à 1995, député de 1978 à 2001. Son nom a été donné au boulevard du Midi, une portion de la route du bord de mer.
- Eddy Ottoz, né en 1944 à Mandelieu, athlète italien, spécialiste du 110 m haies, qui a été médaillé olympique et deux fois champion d'Europe de la distance.
- Nomaza Nongqunga Coupez, femme d'affaires sud-africaine installée à Mandelieu-la-Napoule à parir de 2008.
- Bernard Balastre (1937-2018), perchiste, trois fois champion de France, y est décédé.
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
RéférencesModifier
InseeModifier
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
- Autres documents
- « Évolution et structure de la population à Mandelieu-la-Napoule en 2015 », sur le site de l'Insee (consulté le 20 mars 2019).
- « Population des Alpes-Maritimes par sexe et âge en 2015 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 20 mars 2019).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2012).
Autres référencesModifier
- Dénomination officielle sur le site de l'INSEE, par l'Institut national de la statistique et des études économiques, [lire en ligne]
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
- La plaine alluviale de la Siagne sur le site de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse eaurmc.fr
- « Port de la Rague » sur le site Eco-Mer, yachtguidecaptain.com
- « Port de Mandelieu-la-Napoule » sur le site Eco-Mer, yachtguidecaptain.com
- « Cannes Marina » sur le site Eco-Mer, yachtguidecaptain.com
- « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 5 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- Louis-Jean Calvet, La Méditerranée. Mer de nos langues, CNRS Editions, Paris, 2016, p. 215
- Notice communale sur cassini.ehess.fr
- Michel Fixot, Le Site de Notre-Dame d'Avinionet à Mandelieu, éditions du CNRS, Centre de recherches archéologiques, Valbonne, 1990, 249 p.
- L. Rivet, « Un atelier de potiers du Ier siècle de notre ère à Mandelieu (A.-M.) », dans Documents d'Archéologie méridionale, 9, 1986, p. 119-134.
- L. Aygueparse, Y. Codou, M. Fixot, « Un mithraeum à Mandelieu », dans Les dossiers Histoire et Archéologie, no 57, 1981, p. 85-86.
- André Chastagnol, Inscriptions latines de Narbonnaise Antibes. Antibes, Riez, Digne, CNRS Éditions, 1992
- « Laurent Gandolphe », MLN Hebdo no 46, 13 mars 2013, mandelieu.fr
- « SOCIETE DES AUTOROUTES ESTEREL COTE D'AZUR PROVENCE ALPES. ESCOTA », sur le registre de commerce via le site societe.com (consulté le 23 avril 2013).
- « Résultats des élections européennes 2014 »
- « Résultats des élections régionales 2015 »
- « Résultats de l'élection présidentielle 2017 »
- « Résultats des élections législatives 2017 »
- « Résultats des élections européennes 2019 »
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le 3 avril 2013).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mandelieu-la-Napoule, consultée le 7 novembre 2017
- : « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 3 avril 2013).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Alpes-Maritimes (06), Mandelieu-la-Napoule, écoles », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 23 avril 2013).
- « Alpes-Maritimes (06), Mandelieu-la-Napoule, collèges », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 23 avril 2013).
- Liste de toutes les associations sportives de la commune
- Voir le site CASPWiki - Genèse d'une dénomination
- Association pour la sauvegarde du patrimoine historique industriel et minier (A.P.P.H.I.M.), « La Napoule », sur mineurdefond.fr (consulté le 20 décembre 2020).
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Emmanuelle de Marande, Mandelieu, Jadis, naguère et aujourd'hui, Serre éditeur (collection Les régionales), Nice, 1988
- Mandelieu-La Napoule, d'hier à aujourd'hui, 2012
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la géographie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste : Gran Enciclopèdia Catalana
- Site Web de la mairie de Mandelieu-la-Napoule
- Site Web de l'office de tourisme et des congrès