Le Cannet

Le Cannet | |||||
La place Bellevue. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Canton | Cannes-1 | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins | ||||
Maire Mandat |
Yves Pigrenet (LR) 2017-2020 |
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Code postal | 06110 | ||||
Code commune | 06030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cannettans | ||||
Population municipale |
41 612 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 5 397 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 34′ 36″ nord, 7° 01′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 285 m |
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Superficie | 7,71 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.lecannet.fr | ||||
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Le Cannet est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Cannettans.
GéographieModifier
Chef-lieu de canton, la ville se situe à environ 2 kilomètres de la mer Méditerranée, au nord des plages et des ports de Cannes. Elle est aussi appelée « le Madère de la France », surnom que l'on doit au docteur Pietra Santa, qui la nomma ainsi en découvrant la ville en 1862, alors qu'il revenait de l'île de Madère. La ville bénéficie d’une vue panoramique des îles de Lérins jusqu'au massif de l’Estérel.
Son climat est de type méditerranéen. Son site, bien abrité par un amphithéâtre de collines couvertes de pins, d’oliviers, de mimosas, d’orangers et d’eucalyptus, permet à la ville de jouir d'un micro-climat, marqué par une faible humidité et des périodes de gel rarissimes, même en hiver. Ces caractéristiques en font une station climatique et de villégiature fort appréciée, et cela, dès la fin du XIXe siècle. Son record de chaleur est de 42,7 °C, enregistré le 12 juillet 1982, ce qui en fait la 5e ville la plus chaude de France.
À l'instar de Rome (cf. les sept collines de la Rome antique), Le Cannet porte sept collines sur le territoire de sa commune : Le Pézou, La Colle, Le Bosquet, Serra Capeou, Les Clauvins, Font-Marie et Les Bréguières. Une importante route romaine, la voie Julia ou « Via Julia » (hommage à la fille de l'empereur Auguste) qui reliait Arles à Rome, passe par les collines, et sa trace est encore visible de nos jours.
Communes limitrophesModifier
QuartiersModifier
Le Cannet comporte 7 quartiers qui ont leur vie propre. D'est en ouest :
- Le Haut Cannet : avec ses luxueuses villas et résidences, c'est le prolongement naturel de Super Cannes vers le nord ;
- Le vieux Cannet (appelé également « Le Cannet Mairie ») : cœur historique de la ville, il foisonne d'un riche patrimoine culturel/architectural (chapelles, églises, tours...) et artistique (de nombreux artisans d'arts sont présents le long de la rue Saint-Sauveur, principale voie piétonne). Les anciens hameaux (tirant leurs noms des familles fondatrices de la ville : Les Dany, les Ardisson, les Calvy...) entourent le vieux Cannet et forment un « tampon » entre ce cœur ancien et la ville moderne qui s'est constituée à partir du XIXe siècle ;
- Le Bas Cannet connu à travers le Boulevard Sadi Carnot, et le rond point du Grande-Bretagne, il trace la frontière avec Cannes ;
- Rocheville : c'est à la fois le plus étendu et le plus peuplé des quartiers. Véritable « ville dans la ville » et actuellement en pleine restructuration, le quartier assure l'avenir économique de la cité dans son ensemble ;
- Les Mimosas : c'est un quartier à mi-chemin entre Rocheville et l'Aubarède, qui est essentiellement résidentiel ;
- L'Aubarède : c'est ici que se situe le complexe événementiel et sportif de La Palestre ;
- Garibondy : quartier le plus occidental, il est géographiquement en marge, mais a été rattaché à la commune dès les années 1970, grâce au Chemin de Carimaï.
ToponymieModifier
HistoireModifier
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Très tôt, le site du Cannet a été occupé par les Romains qui s'installent, plantent des oliviers et baptisent l'endroit Olivetum. Le Cannet devient très vite une cité romaine, où les voyageurs s’arrêtent, en effet la voie Julia, qui relie Rome à Arles traverse le territoire actuel du Cannet, et la voie Julia est toujours présente dans le quartier du Haut Cannet.
Entre 400 et 410, le moine Saint-Honorat s'y installa, il y fonda un monastère, qui était alors le « pied sur le continent » pour les moines des Îles de Lérins, dans la baie de Cannes.
Au XVe siècle, les moines de Lérins font venir des familles provenant du val d'Oneille (aujourd'hui, un quartier de la ville d'Imperia) en Italie pour défricher et mettre en culture les terres. En 1441, l'abbaye de Lérins concède à Sylvestre Calvy des terres cultivables au Cannet (c'est ce qui est rapporté dans le plus vieux document connu de la ville). 140 familles s'installent au Cannet entre 1441 et 1500 et certaines d'entre elles donneront leur nom aux quartiers de la ville : Les familles Dany, Ardisson, Calvy et autres Cavasse, Escarasse, Gallou, Gazan, Gourrin, Michel, Perrissol, Pissarel, Sardou, etc. se répartissant en hameaux tout autour des terres cultivables appelées « le près » (actuel centre ville et quartier historique) notamment dans ce qui est aujourd'hui le Square du Tivoli. Au XVe siècle les moines et les habitants ont construit la Tour des Danys, qui a essentiellement des fonctions défensives pour protéger l'entrée de la ville. Cette tour fait partie intégrante du patrimoine historique cannétan, on peut la voir en haut de la rue de Cannes.
Sous l'Ancien Régime, la ville du Cannet était essentiellement centrée sur deux axes, le vieux Cannet actuel, et Rocheville. C'est dans le centre du vieux Cannet que se trouvait l'essentiel de la population. Ce centre était alors découpé en deux. Au sud, l'église Sainte-Catherine qui est la fondation même du sous quartier Sainte-Catherine, et au Nord, le sous quartier Saint-Sauveur. Le nord n'ayant pas d'église propre, les paroissiens ont décidé de construire l'église Sainte-Philomène, cette église est donc une propriété privée qui appartient à la paroisse. Quant à Rocheville, bien moins de personnes y vivaient, le quartier était animé par sa place, actuelle « place Foch », et par son église, qui est le plus grand édifice religieux cannettan: l'église Saint-Charles.
L'an de grâce pour la commune cannétane est l'année 1774, le 9 août précisément, date à laquelle le roi Louis XVI érige par un arrêt royal, le Cannet en commune indépendante de Cannes et de Mougins, les communes voisines. Le territoire cannettan est d'ailleurs issu des parcelles appartenant à ces deux communes selon cet arrêt royal. La parcelle mouginoise (nommée « les Bréguières »), fut cédée en 1852. Cependant, ce n'est que le 29 janvier 1777 que l'arrêt royal instaurant la commune du Cannet fut enregistré par le Parlement de Provence.
Le XIXe siècle a permis le développement de cette commune, mais ce n'est que dans la seconde moitié du XXe siècle que la ville a pris sa forme actuelle. Notamment par le développement du quartier de Rocheville, qui est aujourd'hui le centre d’impulsion économique de la commune. Également par l’aménagement des quartiers de l'Aubarède et des Mimosas. Mais aussi par la « conquête de l'Ouest » dans les années 1970, et le regain d'intérêt pour le quartier de Garibondy, le plus occidental. En effet ce quartier était isolé du reste de la commune, les habitants devaient passer par la commune voisine de Cannes pour rejoindre le reste de la commune du Cannet, mais à partir des années 1970 et de la construction du « Chemin de Carimaï » qui trace la frontière cannétano-mouginoise, Garibonby fut enfin rattaché au reste de la ville. Le quartier du Bas Cannet qui comprend notamment le boulevard Sadi-Carnot a toujours été un axe principal, notamment dans les années 1930, lorsque le tramway le traversait et reliait Le Cannet à Cannes. Le vieux Cannet appelé également « Le Cannet Mairie », a toujours été, quant à lui, le centre de la ville, cependant aujourd'hui ce centre est un quartier historique où beaucoup d'artistes ont leurs ateliers, il y a également le tout nouveau musée Pierre Bonnard, et l'Hôtel de Ville. Ce dernier a été acheté en 1933, par Maurice Jean-Pierre, alors maire du Cannet. Le dernier quartier, le Haut Cannet a été développé plus récemment, il est le prolongement naturel de Super Cannes et de la Californie, à Cannes. Il est connu pour ses grandes villas[1].
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
Politique de développement durableModifier
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[2].
JumelagesModifier
- Lafayette (Louisiane) (États-Unis)
- Beauport (Canada) Pacte d'amitié seulement
- Königstein im Taunus (Allemagne)
- Benidorm (Espagne)
- Vila do Conde (Portugal)
- Agnibilekrou (Côte d'Ivoire)
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[3],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 41 612 habitants[Note 2], en diminution de 2,67 % par rapport à 2011 (Alpes-Maritimes : +0,23 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âgesModifier
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (27,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 28,9 %) ;
- 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 13,6 %, 15 à 29 ans = 13,8 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 34,1 %).
ÉconomieModifier
CultureModifier
- La ville du Cannet a été le lieu de séjour du peintre Pierre Bonnard pendant les 22 dernières années de sa vie. La ville du Cannet a voulu lui rendre hommage en inaugurant le 25 juin 2011, le musée Bonnard[8].
SportModifier
La commune dispose de plusieurs clubs évoluant aux plus hauts niveaux des compétitions nationales voire européennes :
- au sein du club omnisports de l'ES Le Cannet-Rocheville, la section de volley-ball féminin a notamment été finaliste de la coupe d'Europe CEV en 2008 et évolue actuellement en Ligue A ;
- partenaire de l'ES Cannet-Rocheville, le club d'handibasket du HB Le Cannet a été sacré champion d'Europe 2014[9],[10] (3e division) et fait partie du big 3 du championnat de France en Nationale A.
Lieux et monumentsModifier
Monuments historiquesModifier
Les monuments inscrits ou classés sont :
Monument | Adresse | Coordonnées | Notice | Protection | Date | Illustration |
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Chapelle Notre-Dame-des-Anges du Cannet | Rue Notre-Dame des Anges | 43° 34′ 26″ nord, 7° 00′ 50″ est | « PA00080697 » | Inscrit | 1941 | |
Église Sainte-Catherine du Cannet | 31 rue Sainte-Catherine | 43° 34′ 23″ nord, 7° 01′ 03″ est | « PA00080698 » | Inscrit | 1926 | |
Tour des Danys (ou Maison du Brigand) | Rue de la Tour | 43° 34′ 27″ nord, 7° 01′ 17″ est | « PA00080699 » | Inscrit | 1941 | |
Villa Le Bosquet du peintre Pierre Bonnard | 29 avenue Victoria | 43° 34′ 35″ nord, 7° 01′ 42″ est | « PA00080700 » | Classé | 2007 |
- La tour des Danys (ou tour des Brigands) : monument historique depuis le . Elle porte le nom d'une des familles fondatrices du Cannet. Elle a été construite par les moines de Lérins pour fermer la ville sur l'ancienne route de Cannes, elle date du milieu du XVe siècle. Prosper Mérimée est à l'origine de son appellation « la tour des Brigands ».
- La villa Le Bosquet[11], 29 avenue Victoria. Elle a été achetée par le peintre Pierre Bonnard en 1926. Cette villa a été le lieu de la dernière période stylistique de Bonnard. Le peintre va l'occuper jusqu'à son décès. Elle a été classée sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le . Elle a le label patrimoine du XXe siècle depuis 2001.
Autres monumentsModifier
- le mur des amoureux : peint par Raymond Peynet au cœur du Vieux-Cannet, il veut faire passer le message que ce quartier est propice à l'accueil des jeunes mariés ;
- la tour des Calvys[12] : ancienne maison forte portant le nom de la première famille fondatrice du Cannet, arrivée en 1441. Le 17 juillet 1707, lorsque les impériaux envahirent la région, la tour sauva les habitants qui s'y réfugièrent, alors qu'ils étaient en lutte sous la direction de l'abbé Christophe Ardisson. La tour a été vendue comme bien national à la Révolution ;
- l'ancien hôtel de ville, 396 rue Saint-Sauveur ;
- l'hôtel de ville. Le bâtiment a été construit en 1902 sur la grande artère de la ville. C'est alors l'hôtel Desanges construit par l'architecte James Warnery. Le maire Maurice Jeanpierre qui souhaitait que la ville se dote d'un hôtel de ville digne de son importance le fait acheter par la commune le 17 juillet 1933 ;
- le musée Bonnard[13] ;
- l'espace Pierre-Bonnard dans l'ancienne chapelle anglicane.
Artères et places principalesModifier
- le boulevard Carnot (Sadi Carnot) : partant du centre historique, il mène à Cannes et à son bord de mer. De ce fait, Le Cannet partage cette grande artère d'environ 4 km avec la commune de Cannes. Il a été construit entre 1881 et 1883, à l'initiative d'Henri Germain, député et président du conseil d'administration de la Société foncière lyonnaise, filiale du Crédit lyonnais, qui avait acquis l'ensemble des terrains situés au nord de la voie ferrée.
- l'ensemble place Bellevue / rue Saint-Sauveur : nombreux artisans d'art.
- les villas des rues Auguste-Cavasse et Jean-Jacques-Sardou construites vers 1908 : villa Cantegril, villa le Nid, villa Ketty construites en 1908 par l'architecte Henri Stœcklin et l'entrepreneur Verne.
Édifices religieuxModifier
- La Chapelle Notre-Dame-des-Anges : monument historique depuis le . Par la volonté testamentaire d'un des membres d'une des familles fondatrices du Cannet, Guillaume Calvy, la chapelle est construite en 1557 et se compose d'une nef de plan rectangulaire et d'un porche ouvert sur l'extérieur.
- L'église Sainte-Catherine d'Alexandrie : elle est classée monument historique depuis le . Construite au XVIe siècle par la seule volonté des Cannetans, c'est la première église paroissiale du Cannet. Sa tour quadrangulaire domine la ville. L'église est terminée le . Cette date marque aussi le début de la discorde avec Cannes qui va aboutir à la séparation des deux communes le . L'autonomie paroissiale est reconnue en 1560 qui est aussi la date du premier baptême enregistré au Cannet.
- La chapelle Saint-Bernardin : Les Pénitents blancs de l'ordre de Saint-Bernardin reçoivent le 19 juin 1552 un terrain jouxtant l'église Sainte-Catherine pour y édifier leur chapelle. À la Révolution, la chapelle abrite le siège de la société populaire des sans-culottes. La chapelle est désaffectée en 1924. Elle a été inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 29 octobre 1926. La chapelle est devenue, à compter du , un lieu d'exposition.
- L'église Sainte-Philomène, église paroissiale depuis 1907. La première pierre est posée le 1er octobre 1877. Elle est ouverte au culte le 2 avril 1882. L'église a été construite à l'initiative du curé du Cannet, l'abbé Bovis, pour répondre aux besoins dus à l'accroissement de la population du Cannet. L'abbé Bovis avait rencontré Jean Marie Baptiste Vianney, dit le curé d'Ars, qui avait contribué à répandre en France le culte de sainte Philomène.
- La chapelle Saint-Sauveur : La chapelle marque l'entrée du quartier des Ardissons. Le clocher servait de beffroi et sonnait pour les événements importants. Elle a été restaurée et repensée par Théo Tobiasse, en lui choisissant un thème œcuménique : « la vie est une fête ».
- L'église Saint-Charles au quartier Rocheville (Chemin de croix : quatorze toiles de Gin Coste-Crasnier).
- L'église Saint-Jean-Baptiste de l'Aubarède moderne (Le baptême du Christ par Saint-Jean-Baptiste, acrylique sur toile par Gin Coste-Crasnier).
- La chapelle Saint-Claude se dressait au confluent des ruisseaux des Escarrasses et de la Tousque, là où le vieux chemin de Cannes au Cannet bifurquait en direction des hameaux de Sainte-Catherine et des Ardissons. Depuis très longtemps en ruines, ses restes pittoresques ont été malheureusement rasés au lendemain de la dernière guerre mondiale et les deux chemins qui se détachaient du chemin de Cannes sont devenus les rues Sainte-Catherine et de Cannes.
- La chapelle de l'Église Jésus-Christ des Saints des derniers jours (Mormons), boulevard du Périer.
- L'église Évangélique du Rocher, chemin de l'Aubarède.
HéraldiqueModifier
Blason | D’azur à la palme d’or posée en barre, accompagnée de deux fleurs de lys d’argent, brisé en chef d’un lambel de gueules | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la communeModifier
La ville a été le lieu de séjours de nombreux hôtes illustres : Prosper Mérimée, la tragédienne Rachel, les peintres Auguste Renoir, Pierre Bonnard et Henri Lebasque, La Bégum.
- Pierre Bonnard, artiste peintre, y décède. Un musée lui est consacré ;
- Victorien Sardou, dramaturge ;
- Richard Galliano, accordéoniste ;
- René Vietto (1914-1988), cycliste sur route, y est né ;
- Bernard Consten pilote de rallye automobile français
- Patrick Tambay, ancien pilote automobile ;
- Jean-Gabriel Domergue (1889-1962), (villa Fiesole) ;
- Yvette Labrousse (1906-2000), miss France 1930 et bégum Aga Khan, y est morte ;
- Alain Cornu (1936-), international français de football.
- Les 4 Justes parmi les nations de Le Cannet :
- Edmond Deneuve,
- Marie-Valentine Deneuve,
- Louis Maçon,
- Marthe Maçon.
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- http://www.lecannet.fr/page-259-la-naissance-de-la-commune.html
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Cannet, consultée le 28 octobre 2017
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Le Cannet en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 23 novembre 2010)
- « Résultats du recensement de la population des Alpes-Maritimes en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 23 novembre 2010)
- Site du musée Bonnard
- Jean-Claude Boucher, « Le Cannet champion d'Europe », sur sportethandicaps.com, (consulté le 28 avril 2014)
- « La grande famille de l’ESCR », sur escrvolley.fr (consulté le 9 mai 2014)
- Musée Bonnard :Maison le Bosquet
- Antoine Léandre Sardou, Deux vieilles tours au Cannet, près Cannes, dans Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 1879, tome 6, p. 27-47 (lire en ligne)
- Site officiel du musée Bonnard
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Charles Laindet de la Londe, « Le vicaire du Cannet », dans Histoire de siège de Toulon par le duc de Savoie écrite sur notes, pièces et documents de 1707, imprimerie et lithographie de Canquoin, Toulon, 1834, p. 104-105 (lire en ligne)
- Geneviève Vial-Mazel, « Le Cannet préhistorique et ses camps retranchés », dans Annales de la Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, 1953, tome XII, p. 41-48