Lourmarin
Lourmarin | |
![]() Lourmarin vue du sud. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Apt |
Canton | Cheval-Blanc |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse |
Maire Mandat |
Joël Raymond 2017-2020 |
Code postal | 84160 |
Code commune | 84068 |
Démographie | |
Gentilé | Lourmarinois, Lourmarinoises |
Population municipale |
1 109 hab. (2016 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 46′ 11″ nord, 5° 21′ 47″ est |
Altitude | 200 m Min. 169 m Max. 818 m |
Superficie | 20,18 km2 |
Localisation | |
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Lourmarin est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Lourmarinois.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Le village se situe à la sortie d'une combe portant son nom, la combe de Lourmarin, passage entre le petit et le grand Luberon rejoignant le village de Bonnieux à 11 km au nord.
Il fait partie des plus beaux villages de France.
Relief et géologieModifier
La rivière l'Aigue Brun, au nord du village, a creusé la Combe de Lourmarin.
SismicitéModifier
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].
ClimatModifier
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,2 | 4,1 | 6,5 | 9,1 | 13 | 16,6 | 19,1 | 19 | 15,8 | 13,5 | 7,4 | 4,3 | 11 |
Température moyenne (°C) | 7,1 | 8,3 | 11,1 | 13,7 | 17,9 | 21,6 | 24,3 | 24,1 | 18 | 17 | 11,2 | 8,1 | 15,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12,7 | 15,7 | 18,3 | 22,8 | 26,8 | 29,7 | 29,5 | 25 | 20,5 | 15 | 11,9 | 18,2 |
Précipitations (mm) | 35,3 | 21,3 | 21,9 | 40,6 | 27,6 | 14,6 | 8,2 | 18,3 | 57 | 52,3 | 39,1 | 25,6 | 287,6 |
dont pluie (mm) | 33 | 18 | 21 | 40,6 | 27,6 | 27,6 | 8,2 | 18,3 | 57 | 52,3 | 37 | 23 | 280 |
dont neige (cm) | 2 | 3 | 0,5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,5 | 2 | 9 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11 3,2 35,3 | 12,7 4,1 21,3 | 15,7 6,5 21,9 | 18,3 9,1 40,6 | 22,8 13 27,6 | 26,8 16,6 14,6 | 29,7 19,1 8,2 | 29,5 19 18,3 | 25 15,8 57 | 20,5 13,5 52,3 | 15 7,4 39,1 | 11,9 4,3 25,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Hydrographie et les eaux souterrainesModifier
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :
- ruisseau l'aigue brun,
- ravin d'aguye,
- vallat des vignes.
Voies de communications et transportsModifier
Voies routièresModifier
Transports en communModifier
la commune bénéficie de plusieurs réseaux de transports en commun :
- Transvaucluse,
- Pays d'Aix mobilité.
UrbanismeModifier
Morphologie urbaineModifier
Répartition des solsModifier
La répartition des sols de la commune est la suivante[5] (donnée pour un total de) :
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Zones urbaines | 2,42 % | 48,93 |
Zones agricoles | 39,56 % | 798,59 |
Zones naturelles | 57,86 % | 1 168 20 |
Total | 100 % | 1 119 00 |
Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc.), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes-du-luberon).
LogementModifier
ToponymieModifier
HistoireModifier
Moyen ÂgeModifier
Une forteresse fut créée au XIIe siècle. Par une bulle datée de 1189, Clément III plaça sous sa juridiction les hospitaliers du Pont de Bonpas qui possédaient une maison à Lourmarin, sur le chemin menant d'Aix-en-Provence à Apt, à l'entrée de la combe « passage des plus dangereux de la Basse Provence »[6].
Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré (conservé jusqu’au début du XIVe siècle) et l’église paroissiale (conservée jusqu’au XVe siècle), et percevait les revenus qui leur étaient attachés[7].
Le fief de Lourmarin relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Lourmarin, lui est donnée, et en fait partie jusqu'à sa mort, vers 1250[8].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La dame de Lourmarin, Reine de Sabran, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[9].
Temps modernesModifier
Au XVe siècle, à la Renaissance, le château de Lourmarin fut reconstruit par Foulques d'Agoult sur les restes de l'ancienne forteresse.
À la fin du XVe siècle, la population augmente dans tout l'arc alpin et de nombreux habitants des hautes vallées descendent dans les plaines, une émigration économique très progressive. Le village fait partie de la quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon[10] dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de Vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.
Lourmarin est une pièce maîtresse dans l'organisation de la communauté vaudoise de l'époque qui s'étend pendant trente ans à 24 villages prospères, mettant en valeur les terres marécageuses au sud du Luberon, puis sur le versant nord.
Le , le village, peuplé de Vaudois, est incendié par les troupes de Paulin de La Garde, sous la direction du premier président du Parlement d’Aix, Jean Maynier, seigneur d'Oppède[11]. Après le massacre d'avril 1545, au cours duquel sont exterminés 3 000 Vaudois du Luberon, une partie des survivants sont revenus dans le Piémont.
Seigneurie des Forcalquier (jusqu'en 1385)[12], des Sabran, Dufour et Venterol (à partir de 1418), puis des Oraison et des d'Agoult-Montauban à partir du milieu du XVe siècle. Le fief passe aux Créquy-Lesdiguières au XVIIe siècle et aux Neufville de Villeroy, puis fut acheté le , par Jean-Baptiste Bruny, négociant, industriel (armateur à Marseille), banquier, et secrétaire du roi en 1711, dit de La Tour d'Aigues.
Après la révocation de l'édit de Nantes en 1685, une partie des viticulteurs huguenots du village fuient aux Pays-Bas puis sur les bateaux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales pour s'installer dans la communauté des huguenots d'Afrique du Sud, où existe toujours le village de Lormarin. Parmi ces viticulteurs, Jean Roy, vigneron d'origine vaudoise, installé à Lourmarin qui a émigré en 1688 en Afrique du Sud où il a créé un des vignobles les plus célèbres de ce pays aujourd'hui.
Période contemporaineModifier
À partir de 1920 commence la restauration du château.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
Instances administratives et juridiciairesModifier
Lourmarin est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Lourmarin fait partie du canton de Cadenet depuis 1793[14].
Lourmarin fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[15].
Écologie et recyclageModifier
La communauté de communes des Portes du Luberon, dont fait partie Lourmarin, est chargée de l'organisation de la collecte et du traitement des déchets des ménages et déchets assimilés.
FiscalitéModifier
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 7,13 % | 0,40 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 11,08 % | 0,51 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 37,64 % | 1,58 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 21,40 % | 0,83 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[17]).
Budget et fiscalité 2016Modifier
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[18] :
- total des produits de fonctionnement : 1 674 000 €, soit 1 430 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 224 000 €, soit 1 047 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 1 669 000 €, soit 1 427 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 916 000 €, soit 783 € par habitant.
- endettement : 1 055 000 €, soit 901 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 16,36 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,18 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,47 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,64 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 36,40 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 831 €[19].
JumelagesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2016, la commune comptait 1 109 habitants[Note 1], en augmentation de 6,02 % par rapport à 2011 (Vaucluse : +2,27 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
EnseignementModifier
La commune possède une école primaire publique Philippe-de-Girard [23], les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet[24],[25], puis le lycée Val-de-Durance[26] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[27] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[28] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).
SportsModifier
Stade de foot et divers aménagements.
CultesModifier
Une église catholique et un temple protestant sont implantés sur la commune.
ÉconomieModifier
AgricultureModifier
Le vignoble de la commune est classé dans l'appellation d'origine contrôlée (AOC) côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[notes 1].
Des fruitiers (cerises, etc.) sont également cultivés.
TourismeModifier
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[notes 2].
ArtisanatModifier
Vie localeModifier
Commerces sur places, bars, restaurants, galeries d'arts, etc.
Culture et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Patrimoine religieux :
- Église Saint-Trophime-Saint-André[31],[32].
- Chapelle Saint-André, Prieuré de Bénédictins[33].
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Meirette[34].
- Temple protestant de Lourmarin.
- Monument funéraire de protestants (dalles funéraires jumelées)[35].
Patrimoine civil :
- Château de la Corrée
- Château de Lourmarin, dont la construction du moyen age, a été complété par une aile renaissance. Il sert actuellement de résidence artistique.
- Château fort, Beffroi, Horloge Publique[36].
- Fortification d'agglomération[37].
- Maison du Bailli[38].
- Maison la Taurine[39].
- Hôtel de Girard[40],[41].
- Hôtel de la Croix de Malte[42].
- Hôtel quartier du Clos[43].
- Œuvres buissonnières[44].
- Pont à coquille sur l'Aigue-Brun
Patrimoine rural :
- Ancien moulin à vent (sans ses ailes).
- Moulin à huile[45].
- Moulin à farine[46].
- Moulin dit le Petit Moulin[47].
- Colombiers[48],[49].
- Atelier de forge (ancien)[50].
- Fontaines[51],[52],[53],[54],[55],[56] et lavoirs[57].
- Coopérative Vinicole[58].
- Coopérative Agricole (Coopérative Fruitière)[59].
Personnalités liées à la communeModifier
NaissancesModifier
- Jean Roy, vigneron vaudois, né Lourmarin, qui a émigré en 1688 en Afrique du Sud où il a fondé le domaine de L'Ormarins.
- Jean d'Ailhaud (né en 1674, mort en 1756 à Aix-en-Provence) baron de Castellet, qui acquit la seigneurie de Vitrolles et de Montjustin. Docteur en médecine à Aix, il découvrit une illustre poudre purgative qui porte son nom ; elle lui valut la notoriété et une grande fortune.
- Philippe de Girard (1775-1845), ingénieur et inventeur.
- Adolphe Itasse (1829-1893), sculpteur, né le 19 février 1829.
Enterrés à LourmarinModifier
Dans le jardin de l'hôtel de Girard
- Philippe de Girard, (1775-1845 à Paris) : ingénieur inventeur, fondateur de la ville polonaise de Żyrardów qui porte toujours son nom.
- Au cimetière du village
- Raoul Dautry (1880-1951 à Lourmarin), ingénieur et homme politique français.
- Albert Camus (1913-1960 à Villeblevin), écrivain, prix Nobel de littérature, y possédait une maison.
- Henri Bosco (1888-1976 à Nice), écrivain.
- Christiane Faure (1908-1998), instigatrice des politiques culturelles d'éducation populaire au sortir de la Seconde Guerre mondiale en France.
- Dans la commune
Dans l'une des propriétés de Lourmarin (Les Baumelles) repose le sous-lieutenant Gérard Claron (né à Maisons-Laffitte le 20 juillet 1916), navigateur chef de bord d'un Bristol Blenheim du Groupe « Lorraine » qui, à court de carburant, disparut dans le désert le 5 février 1941, au retour d'une mission effectuée sur l'oasis de Koufra. L'appareil, intact, ne fut retrouvé — avec ses trois membres d'équipage décédés — qu'en 1959. Les Baumelles est actuellement la propriété du fondateur du groupe international d'hôtellerie ACCOR, Paul Dubrule.
Autres personnalités liées à la communeModifier
- André Bassaget (1758-1843), pasteur protestant à Lourmarin, ancien député de Vaucluse.
- Noël Nougat (1882-1944), né à Merindol, pasteur protestant à Lourmarin de 1906 à 1944, écrivain sous le nom Noël Vesper.
- Laurent Garnier (Célèbre DJ de musique électronique), depuis 2000 il a élu domicile dans la commune et organise depuis 2013 le festival Yeah!.
Lourmarin au cinémaModifier
- 1943 : Arlette et l'Amour de Robert Vernay avec André Luguet, Josette Day.
- 1968 : Ce sacré grand-père de Jacques Poitrenaud avec Michel Simon, Yves Lefebvre, Serge Gainsbourg, Marie Dubois, Mary Marquet.
- 1968 : La Maison des Bories de Jacques Doniol-Valcroze avec Maurice Garrel, Marie Dubois, Mathieu Carrière.
- 1998 : Les Savates du bon Dieu de Jean-Claude Brisseau.
- 1999 : Passion of Mind d'Alain Berliner avec Demi Moore. Tourné également à Lacoste, Bonnieux, Buoux, Cadenet.
- 2001 : 18 ans après de Coline Serreau avec Line Renaud, Madeleine Besson, Philippine Leroy-Beaulieu, Michel Boujenah, André Dussollier, Roland Giraud. Autres lieux de tournage : Apt, Goult, Roussillon, Saint-Saturnin-lès-Apt, Gordes, Cabrières-d'Avignon, Avignon.
- 2002 : Le Cœur des hommes de Marc Esposito avec Jean-Pierre Darroussin, Gérard Darmon, Marc Lavoine, Bernard Campan, Zoé Félix.
- 2003 : Que la mort nous sépare, court métrage d'Octavia de la Roche.
- 2006 : Le Cœur des hommes 2 de Marc Esposito avec Jean-Pierre Darroussin, Gérard Darmon, Bernard Campan, Zoé Félix.
Lourmarin dans la littératureModifier
Lourmarin est le village dans lequel se passe l'histoire du Mistouflon dans L'année du Mistouflon d'Anne-Marie Chapouton (1982). Les illustrations de Gérard Franquin représentent fidèlement le village. L'écrivain comtadin André de Richaud (1907-1968), premier pensionnaire de la Fondation R. Laurent-Hubert en 1929, y situe son roman-biographie posthume Il n'y a rien compris (R. Morel Éditeur, 1970).
HéraldiqueModifier
Blason actuel de la ville de Lourmarin :
Les armes de Lourmarin se blasonnent ainsi : Écartelé, au premier d'or au loup ravissant d'azur, lampassé et armé de gueules; au deuxième d'azur à trois tours d'or posées deux et un; au troisième palé d'argent et d'azur de six pièces, au chef d'azur; au quatrième d'argent à trois corbeaux de sable posé deux et un[60].
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Voir aussiModifier
Article connexeModifier
BibliographieModifier
- Henri Meynard, Lourmarin et ses millésimes, D. Vernaud, Lonay, 1982
- Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Pays d'Aigues, Édisud, , 285 p. (ISBN 978-2-7449-0764-7)
- Véronique Ripoll, Les temples de Marseille et Lourmarin, in Provence historique, 44e année, no 197, juillet-septembre 1999, p. 683-691
- Mathieu Varille, Lourmarin de Provence, capitale du Luberon, Audin, Lyon, 1976 (5e éd.), 97 p.
- Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Haute Provence et Luberon : Lourmarin, Témoin des atrocités du sinistre baron d'Oppède..., pages 130 à 133
Liens externesModifier
- (fr+en) Lourmarin, Site officiel
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- Voir Massif du Luberon
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- « Recensement 2010 », INSEE
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- « Relevé météo de Pertuis », MSN Météo
- L'eau dans la commune
- (fr) « Lourmarin », Parc du Luberon
- Henri Grégoire, ancien évêque de Blois, Recherche historiques sur les congrégations hospitalières des frères pontifes ou constructeurs de ponts, Éd. Baudoin frères libraires, Paris, 1818, p. 25-27-28.
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 220.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 412 (note 55).
- Gabriel Audisio, Guide historique du Luberon vaudois, Éditions du Parc naturel régional du Luberon, mars 2002, p. 17.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, (ISBN 2-7242-0785-8)., p. 129.
- Le grand moyen âge. Comtes de Forcalquier et Comtes de Provence
- Blaise Diagne, le maire, est décédé [1]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés
- « Impôts locaux à Lourmarin », taxes.com
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Enseignement publique primaire en Vaucluse
- « Carte scolaire du Vaucluse », Conseil général de Vaucluse,
- « Site Collège Le Luberon », Académique Aix-Marseille,
- « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille,
- « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille,
- « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille,
- Chocolatier Zucchini
- Le gibassier de Lourmarin
- [2]
- « Eglise paroissiale Saint-Trophime, Saint-André », notice no IA00057862, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle Saint-André, Prieuré de Bénédictins », notice no IA00057907, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle Notre-Dame-de-la-Meirette », notice no IA00057885, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Monument funéraire de protestants (dalles funéraires jumelées) », notice no IA00057890, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château fort, Beffroi, Horloge Publique », notice no IA00057867, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Fortification d'agglomération », notice no IA00057861, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « maison du Bailli », notice no IA00057877, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « maison la Taurine », notice no IA00057898, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Hôtel de Girard », notice no IA00057883, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ancien hôtel de Girard », notice no PA84000023, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « hôtel de la Croix de Malte », notice no IA00057884, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Hôtel quartier du Clos », notice no IA00057878, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Oeuvres buissonnières
- « Moulin à huile », notice no IA00057863, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Moulin à farine », notice no IA00057908, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Moulin dit le Petit Moulin », notice no IA00057893, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Colombier », notice no IA00057892, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Colombier La Ferrière », notice no IA00057895, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Atelier de forge (ancien) », notice no PA00082065, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Fontaine rue de la Fontcouverte », notice no IA00057866, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Fontaine publique », notice no PA00082067, base Mérimée, ministère français de la Culture
- La fontaine publique
- « fontaine lieu-dit la Garène », notice no IA00057897, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Fontaine (Fontaine en série (Série de 4) ) », notice no IA00057865, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Fontaine dite la Grande Fontaine », notice no IA00057864, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le lavoir de la Fontaine Couverte
- « Coopérative Vinicole », notice no IA00057888, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Coopérative Agricole (Coopérative Fruitière) », notice no IA00057887, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Portes du Lubéron : Lourmarin, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau