Jean Debucourt

acteur français

Jean-Étienne Pelisse dit Jean Debucourt est un acteur et metteur en scène français, sociétaire de la Comédie-Française, né le dans le 8e arrondissement de Paris et mort le à Montgeron (Essonne)[1].

Jean Debucourt
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Debucourt
Nom de naissance Jean-Étienne Pelisse
Naissance
Paris 8e
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 64 ans)
Montgeron, Essonne
Profession Acteur
Metteur en scène

Biographie

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Souvent présenté, mais sans preuves, comme le fils de l'acteur Charles Le Bargy (1858-1936), il est né officiellement au no 18 de l'avenue d'Antin, domicile de ses parents Jean-Émile-Marc Pelisse, commissionnaire en marchandises, et Louise-Félicité-Juliette Berne-Bellecour, sans profession[1]. La famille de sa mère comprend des artistes-peintres tels que son oncle Félix Berne-Bellecour (1866-1905), Jean-Jacques Berne-Bellecour (1874-1939, peintre militaire et dessinateur dans l'Excelsior sur la Guerre de 1914-18) et Étienne-Prosper Berne-Bellecour (1838-1910).

Déjà « artiste dramatique », il est réformé pour raisons médicales six mois après s'être engagé volontairement dans l'armée en 1913. Reclassé dans le service auxiliaire en novembre 1914, il est affecté à la 22e section d'infirmiers militaires au sein de laquelle il sert exclusivement à l'arrière. Promu au grade de caporal en janvier 1917, il est placé en sursis d'appel en août suivant au titre du Théâtre de l'Odéon. Rentré à son corps en août 1918, il est fait sergent en avril 1919 et démobilisé en août suivant[2].

Engagé à la Comédie-Française en 1936, il devient sociétaire dès l'année suivante. Il y incarne les plus grands rôles du répertoire, réalisant également plusieurs mises en scène. En novembre 1939, il est classé dans l'affectation spéciale au titre de la Comédie-Française et échappe ainsi à la mobilisation[2]. Il enseigne parallèlement à l'École de la rue Blanche et au Conservatoire.

Il tourne aussi beaucoup pour le cinéma. Parmi ses rôles les plus populaires, il prête sa voix à Jésus dans les trois premiers opus de la série Don Camillo à partir de 1952[3]. En 1955, il lit pour la Radiodiffusion-télévision française le roman Adolphe de Benjamin Constant[4].

Jean Debucourt meurt d'une leucémie le 22 mars 1958 à 64 ans. Il repose au cimetière d'Égreville, là où il passa sa jeunesse et où il aimait revenir de temps en temps. Les Berne-Bellecour, sa famille maternelle, y étaient propriétaires d'un château qui, par la suite, fut vendu au compositeur Jules Massenet.

Vie privée

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Jean Debucourt a partagé sa vie avec quatre femmes[5] :

  • Louise-Gabrielle d'Juin, du au  ;
  • l'éditrice Marcelle Julie, Pélagie Lesage, du au  ;
  • la comédienne Jacqueline Colette Sorelle, rencontrée au Théâtre du Petit Monde dont il assure la direction artistique, de 1935 à 1953. Elle a 17 ans et lui 41 ans. Il ne peut l'épouser car son divorce n'est pas prononcé d'avec Marcelle Lesage. Ils ont trois enfants ;
  • Claude Daverède, du à son décès. Ils ont un enfant.

Théâtre

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Hors Comédie-Française

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Comédie-Française

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Comédien

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Metteur en scène

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Filmographie

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Notes et références

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  1. a et b Acte de naissance no 94 (vue 27/29), registre des naissances de l'année 1894 pour le 8e arrondissement, Archives de Paris (avec mentions marginales de mariages, de divorce et de décès)
  2. a et b Archives de Paris, D4R1 1826, classe 1914, Fiche matricule n°1848 de Jean-Étienne Pelisse.
  3. Jean-Jacques Jelot-Blanc, Pagnol inconnu, Paris, Flammarion, , 555 p. (ISBN 978-2-08-125563-0, lire en ligne)
  4. Benjamin Constant, « Adolphe, lu par Jean Debucourt (coffret 2 CD) », sur Frémeaux et Associés (consulté le )
  5. Article sur L'Encinémathèque

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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