La Dame d'onze heures

La Dame d'onze heures

Réalisation Jean Devaivre
Scénario Jean-Paul Le Chanois
d'après le roman de
Pierre Apestéguy
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Neptune
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Durée 97 minutes
Sortie 1948

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Dame d'onze heures est un film français réalisé par Jean Devaivre, sorti en 1948.

Synopsis modifier

Mystérieuse affaire. Stanislas Octave Seminario, dit « SOS », incarné par Paul Meurisse, rentre d'Afrique, pour retrouver la famille Pescara : Gérard Pescara, homme d'affaires à la tête d'une entreprise pharmaceutique, son fils Charles, et sa fille Muriel. Celle-ci est désormais fiancée à un jeune pharmacien, Paul Wantz. Depuis un an, Gérard Pescara reçoit lettre anonyme sur lettre anonyme, et le climat de la maison s'est alourdi. Dans une ambiance de tensions et de silences, où chacun tait ce qu'il sait et cherche à savoir, SOS va mener l'enquête. C'est à Vimy, dans les ruines du Nord de la France que se trouve sans doute le cœur de l'intrigue, et sa solution.

Chacun mène l'enquête à sa façon, alors que les courriers anonymes continuent d'arriver. Jusqu'au jour où Charles est retrouvé mort dans un taxi, devant la gare du Nord. Apparemment empoisonné, il a murmuré avant de mourir « la dame d'onze heures ». Progressivement, SOS reconstitue le chemin, tandis que la tension monte : Gérard, le père, est lui-même victime d'un empoisonnement.

À nouveau tout remonte vers Vimy, vers une mystérieuse clinique hantée de hurlements d'aliénés. Et SOS va découvrir que la dame d'onze heures, ce n'est pas seulement une plante.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Commentaire modifier

Un montage particulièrement original pour l'époque, extrêmement rapide, à la fois baroque et ironique, avec un Paul Meurisse aux antipodes des Diaboliques et préfigurant une quinzaine d'années avant Le Monocle de Georges Lautner.

Paul Meurisse tournera à nouveau pour Jean-Devaivre quelques années plus tard, dans L'inspecteur aime la bagarre.

Les acteurs fétiches de Jean-Devaivre, le très dense Pierre Renoir, que l'on retrouvera dans la Ferme des 7 Péchés, ou Jean Tissier, le valet de chambre plein d'humour, ou encore Pierre Palau - venu de la Main du diable, Junie Astor et son visage hiératique, contribuent à donner à ce film sa tonalité particulière, d'humour et de maîtrise. Comme la musique de Joseph Kosma, qui fut le compositeur de quasiment tous les films de Jean-Devaivre.

Anecdotes modifier

Notes et références modifier

Liens externes modifier