Wikipédia:Sélection/France/Par région

Alsace

Le viaduc de Jaulny en fin de construction
Le viaduc de Jaulny en fin de construction

La LGV Est européenne, ou ligne nouvelle 6 (LN6), est une ligne à grande vitesse française, qui doit relier à terme Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne, à Vendenheim dans le Bas-Rhin. Elle est destinée à accélérer les relations entre d’une part Paris et les régions du nord, de l’ouest et du sud-ouest de la France, et d’autre part le nord-est de la France, l’Allemagne, la Suisse et le Luxembourg. La ligne s'intègre dans le projet de la magistrale européenne, dont le but est de relier Paris à Budapest par un tracé composé majoritairement de lignes à grande vitesse.

Il fut décidé de réaliser la construction de la ligne en deux phases. Le premier tronçon de la ligne, long de 300 km et reliant Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Baudrecourt (Moselle) fut mis en service le 10 juin 2007. Le second tronçon, long de 106 km, dont les travaux ont commencé à l'été 2010, devrait être achevé début 2016.

Parcourue à 320 km/h, elle était à sa mise en service la ligne ferroviaire possédant la vitesse commerciale la plus élevée au monde avec la ligne à grande vitesse Méditerranée, qui n’est quant à elle parcourable à cette vitesse que sur une très petite partie, la section Avignon-Lambesc.

Aquitaine

Les vignobles du Pays basque (Euskal herriko mahastiak en basque) s'étendent, historiquement, aussi bien sur le Pays basque français (ou Iparralde) que sur le Pays basque espagnol (ou Hegoalde). Tous deux possèdent une longue tradition viticole, qui se traduit par une multitude d'appellations d'origine et des caractéristiques spécifiques à ces terroirs.

Tout commença quand les Bituriges Vivisques – peuple celte établi à l’embouchure de la Gironde un demi-siècle avant notre ère – en commerçant avec la Narbonnaise romaine, découvrirent la culture de la vigne et le vin. La volonté d'acclimater un vignoble dans leur région impliquait une sélection des plants les mieux adaptés au terroir et au climat...

Auvergne-Rhône-Alpes

Panneau d'entrée dans Thil.
Panneau d'entrée dans Thil.

Thil est une commune française située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes, à environ 20 kilomètres de Lyon. Elle fait partie de l'unité urbaine de Lyon. Même si elle appartient à la région naturelle de la Côtière, tout son territoire se trouve sur « les Brotteaux », la plaine en amont du coteau de la Côtière (contrairement aux quatre autres communes du canton de Miribel qui ont, elles, une partie de leurs territoires respectifs située sur le coteau).

Traversée par le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand parc de Miribel-Jonage. Sa très faible déclivité (de 183 mètres à 174 mètres) et sa proximité au fleuve expliquent une histoire ponctuée par les crues du Rhône et les inondations : en effet, le premier village de Thil fut totalement englouti en 1196 et reconstruit plus au nord, à l'emplacement actuel du canal de Miribel avant d'être déplacé à nouveau (vers l'emplacement actuel du village) au XVIIIe siècle. Les dernières grandes crues du Rhône ont eu lieu le 17 mai 1983 et le 15 février 1990. En 2008, très peu d'habitants vivent et travaillent à Thil : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Thil, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Grand Lyon.

Ses habitants sont appelés les Thilois.

Bourgogne

Carte des grands lacs de Seine.
Carte des grands lacs de Seine.

Les grands lacs de Seine sont un établissement public territorial de bassin créé en 1969. Officiellement, son nom est « Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » ou « IIBRBS ». Le but de cette institution est de réduire le débit de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) lors des crues et de le renforcer quand les rivières sont au plus bas. Par extension, l'expression « grands lacs de Seine » évoque également l'ensemble des lacs artificiels, situés en Bourgogne et Champagne-Ardenne, construits et gérés par cet établissement. Leur superficie totale est 101 km2 ce qui équivaut à celle de la ville de Paris.

Bretagne

Le stade du Moustoir pendant les nuits magiques du festival interceltique de Lorient 2018.
Le stade du Moustoir pendant les nuits magiques du festival interceltique de Lorient 2018.

La 48e édition du Festival interceltique de Lorient, qui se déroule du 3 au à Lorient, est un festival réunissant plusieurs nations celtes. Le Pays de Galles est la nation invitée, pour la troisième fois de l'histoire du festival, et celui-ci voit la venue du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones.

Les principales têtes d'affiches de cette édition sont Yann Tiersen, Denez Prigent, Gilles Servat, ou encore Manic Street Preachers. L'avis sur la programmation est assez partagé dans les médias, considérée comme « dense » mais dans laquelle il n'y a « pas de grosse tête d'affiche qui claque ». Les médias relèvent par ailleurs la faible affluence de certains concerts, notamment celui de Manic Street Preachers pourtant tête d'affiche. Les prestations de certains groupes comme Rhiannon Giddens ou Hat Fitz & Cara sont, quant à elles, mises en avant. Plusieurs infrastructures du centre-ville de Lorient telles que le stade du Moustoir et le théâtre de Lorient sont utilisées pendant cet évènement tandis que des installations temporaires sont aussi montées pour les besoins du festival.

La fréquentation est estimée à environ 750 000 festivaliers, et la diffusion du grand spectacle du Festival interceltique de Lorient à la télévision enregistre 2 302 000 téléspectateurs. Au niveau de la sécurité, le bilan s'avère positif avec globalement peu d'incidents notables et de faits de violence, et un budget d'environ 830 000  alloués par le festival, la ville de Lorient et le ministère de la Culture. Les retombées économiques pour le pays de Lorient sont estimées à plus de 23 millions d'euros. Le festival enregistre à l'occasion son quatrième exercice positif consécutif, ce qui lui permet de nouveau de disposer de fonds propres.

Centre

Le vieux bourg autour de l'église et du château.
Le vieux bourg autour de l'église et du château.

Reignac-sur-Indre (prononcé [ʁeɲaksyʁɛ̃dʁ]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre.

Les plateaux qui, à une altitude d'environ 100 mètres, composent une grande partie de son territoire ont été voués à l'agriculture dès la Protohistoire. Un gué sur l'Indre a fixé le peuplement dans la vallée à l'époque antique ; la route empruntant ce passage, devenue chemin de Saint-Jacques au Moyen Âge puis route d'Espagne jusqu'au XVIIIe siècle a assuré au village une certaine richesse. Pourtant, les crues de l'Indre, dans cette vallée resserrée entre deux coteaux, ont été dévastatrices, surtout en 1770. La menace n'en sera écartée qu'à la fin des années 1980 avec la construction de digues protégeant les habitations.

Reignac a connu de nombreux changements de nom au cours de son histoire, pas moins de six depuis sa première mention dans les écrits de Grégoire de Tours jusqu'à l'adoption de son appellation définitive en 1920. Le nom de Reignac provient d'ailleurs de Louis de Barberin, qui en avait acheté la terre en 1700 et qui était également comte de Reignac en Charente, commune saintongeaise avec laquelle Reignac-sur-Indre a, depuis 1978, tissé des liens étroits.

Au dernier recensement de 2014, la commune comptait 1 174 habitants, niveau jamais atteint depuis les premiers recensements et Reignac-sur-Indre continue à bénéficier de l'élan industriel initié par l'arrivée du chemin de fer en 1879 ; autour de la gare se sont alors implantées les premières fabriques, devenues en 2011 une zone industrielle employant près de 200 personnes soit plus de 40 % du total des emplois offerts sur la commune. Reignac conserve également un patrimoine naturel important, comme en témoignent les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et le site du réseau Natura 2000 qui couvrent une partie de son territoire et qui sont parcourus par le sentier de grande randonnée 46.

Champagne-Ardenne

Étalon de race ardennaise à la robe baie.
Étalon de race ardennaise à la robe baie.

L'Ardennais est une très ancienne race rustique de cheval de trait, de taille moyenne, à la robe généralement baie ou rouanne. Il est historiquement élevé dans la région des Ardennes, qui lui a donné son nom, et par extension dans tout le quart nord-est de la France, dans le Sud de la Belgique, et au Luxembourg. Connu et mentionné depuis l'Antiquité romaine où il sert à la remonte des armées, l'Ardennais devient jusqu'au début du XIXe siècle l'une des meilleures races de chevaux de selle et de trait léger pour la traction du matériel d'artillerie militaire. Sous l'empire napoléonien, les ardennais sont réputés pour avoir survécu à la campagne de Russie, où 13 000 chevaux trouvent la mort.

De nombreux croisements et une sélection rigoureuse des éleveurs orientée vers les travaux agricoles transforment la race dès le milieu du XIXe siècle, pour en faire le cheval de trait lourd et puissant connu de nos jours. Destiné à la traction du matériel agricole, l'ardennais est aussi un grand améliorateur de races. Il donne naissance à l'Ardennais suédois et à de nombreux autres chevaux de trait, tels que l'Auxois et le trait du Nord. La fin de la traction hippomobile et l'utilisation du tracteur motorisé entraînent le déclin de son élevage, et une réduction drastique de ses effectifs.

Cantonné au rôle presque unique d'animal de boucherie durant deux décennies, l'ardennais bénéficie au début du XXIe siècle d'un nouvel engouement dû au côté écologique de son utilisation pour l'entretien des espaces verts, le débardage en forêt et les loisirs équestres, grâce à son habileté sur le terrain. Bien que considéré comme en danger critique d'extinction à l'échelle européenne, il est la quatrième race de cheval de trait la plus représentée en matière d'effectifs en France. Les éleveurs belges ont développé par croisements une nouvelle lignée destinée à l'attelage de compétition, l'Aratel. En raison de son lien historique avec sa région d'origine, fertile en légendes, l'Ardennais est assimilé à la monture héroïque des quatre fils Aymon, le cheval Bayard.

Corse

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Franche-Comté

La mairie et le palais de justice, construits entre 1832 et 1834 sur les plans de l’architecte luron Plaisonnet.
La mairie et le palais de justice, construits entre 1832 et 1834 sur les plans de l’architecte luron Plaisonnet.

Lure (prononcé [lyʁ] Écouter), également connue sous le nom de cité du sapeur, est une commune française du département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Lurons. Elle fait partie de la Communauté de communes du Pays de Lure.

Troisième ville la plus peuplée du département après Vesoul et Héricourt et devant Luxeuil-les-Bains et Gray et 12e de Franche-Comté, elle était la 1 175e ville de France en 2010.

Bien que les premières traces de civilisation datent de la fin de l'Antiquité, on s'accorde à faire remonter sa fondation, par le moine irlandais saint Colomban, à 610. Le Moyen Âge fut une sombre époque pour Lure ; la ville subit de nombreux pillages fréquemment accompagnés de destructions. Lure changea souvent de seigneurs : elle fut bourguignonne, lorraine, allemande, autrichienne, espagnole et enfin rattachée à la France lorsque la Franche-Comté devint française sous Louis XIV. Cette histoire tourmentée freina le développement de la ville qui, à plusieurs reprises, se retrouva très endettée. L'une des conséquences de la Révolution française aura été la dissolution de l'abbaye, et la vente de son église comme bien national, ce qui mit fin à huit siècles de vie monastique.

Au XIXe siècle, la construction du chemin de fer de la ligne Paris - Mulhouse en 1858 et l'arrivée des entreprises venues d'Alsace-Lorraine permirent enfin à Lure de se développer tant économiquement que démographiquement et de passer du bourg rural et agricole à une ville moderne. Celle-ci est marquée par une désertification des services publics depuis la fin des années 1990.

Avec ses Modèle:Données/Par région/évolution population habitants en Modèle:Données/Par région/évolution population, Lure demeure prospère notamment grâce à une variété d'activités implantées à proximité d'un axe routier important. La ville est connue pour être la patrie du Sapeur Camember, l'un des premiers personnages de la bande dessinée française.

Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

La Montagne d'Or ou mine de la Montagne d'Or est un projet d'exploitation minière d'une concession aurifère de l'Ouest de la Guyane porté par la Compagnie Minière Montagne d'Or, une co-entreprise de la société junior canadienne Columbus Gold, chargée de l'exploration, et la société russe Nordgold, chargée de l'extraction.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.

Le projet est contesté par des citoyens, des élus et des associations, en particulier les organisations amérindiennes et le collectif Or de question.

Île-de-France

Le boulevard Haussmann.
Le boulevard Haussmann.

Les transformations de Paris sous le Second Empire ou travaux haussmanniens constituent une modernisation d’ensemble de la capitale française menée à bien de 1852 à 1870 par Napoléon III et le préfet Haussmann.

Le projet a couvert tous les domaines de l’urbanisme, aussi bien au cœur de Paris que dans ses quartiers extérieurs : rues et boulevards, réglementation des façades, espaces verts, mobilier urbain, égouts et réseaux d’abduction d’eau, équipements et monuments publics.

Violemment critiquée par certains de ses contemporains, oubliée pendant une partie du XXe siècle puis réhabilitée par le discrédit de l’urbanisme d’après-guerre, cette œuvre conditionne toujours l’usage quotidien de la ville par ses habitants. Elle a posé le fondement de la représentation populaire de la capitale française à travers le monde en superposant au vieux Paris et à ses ruelles pittoresques un Paris moderne fait de grands boulevards et de places dégagées.

Languedoc-Roussillon

« Figure du Monstre qui désole le Gévaudan », gravure sur cuivre de 1765
« Figure du Monstre qui désole le Gévaudan », gravure sur cuivre de 1765

La Bête du Gévaudan serait un animal à l'origine d'une série d'attaques contre des humains survenues entre le et le . Ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 à 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan (qui correspond globalement à l'actuel département de la Lozère). Quelques cas ont été signalés dans le sud de l'Auvergne, et dans le nord du Vivarais et du Rouergue.

La « Bête du Gévaudan » dépassa rapidement le stade du fait divers, au point de mobiliser de nombreuses troupes royales et de donner naissance à toutes sortes de rumeurs, tant sur la nature de cette « bête » – vue tour à tour comme un loup, un animal exotique et même un loup-garou, voire un tueur en série à une époque plus récente — que sur les raisons qui la poussaient à s'attaquer aux populations — du châtiment divin à la théorie de l'animal dressé pour tuer. L'affaire ne fut jamais élucidée...

Limousin

Rameurs sur la Charente
Rameurs sur la Charente

La Charente (en saintongeais Chérente, en occitan Charanta) est un fleuve français.

Prenant sa source à Chéronnac dans la Haute-Vienne à 295 mètres d'altitude , elle traverse ensuite les départements de la Charente, une petite partie de la Vienne, la Charente à nouveau, la Charente-Maritime avant de se jeter dans l'océan Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras par un large estuaire.

Lorraine

La gare de Lorraine TGV est une gare ferroviaire de la ligne à grande vitesse Est européenne, située sur la commune de Louvigny, au sud de Metz et au nord de Nancy, à sept kilomètres au sud-ouest de l'aéroport Metz-Nancy-Lorraine. Ouverte en 2007, elle permet exclusivement d'accéder aux trains qui contournent l'agglomération parisienne par la LGV Interconnexion, les TGV vers Paris desservant directement les principales gares de centre-ville de la région. Elle est l'une des trois nouvelles gares de la LGV Est européenne, avec les gares de Meuse TGV et Champagne-Ardenne TGV.

Le potentiel de trafic voyageurs étant plus faible pour les relations province-province que vers Paris, il a été décidé que tous les trains empruntant la LGV Interconnexion auraient systématiquement Strasbourg pour terminus, en effectuant plusieurs arrêts intermédiaires sur le parcours, pour mutualiser les flux. Metz et Nancy étant alignées sur un axe nord-sud, il a fallu créer une gare commune à ces deux villes. Pour diverses raisons, qui tiennent à la fois à des contraintes techniques (le relief ou l'absence d'urbanisation) et politiques (les rivalités entre Metz et Nancy), la LGV Est européenne passe approximativement à mi-distance de Metz et Nancy...

Martinique

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Midi-Pyrénées

Le viaduc de Millau est un pont à haubans autoroutier franchissant la vallée du Tarn, dans le département de l'Aveyron, en France. Il franchit une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 270 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h.

Dernier maillon de l’autoroute A75 permettant de relier Clermont-Ferrand à Béziers, ce projet a nécessité treize ans d'études techniques et financières. Les études ont commencé en 1988 et l’ouvrage a été inauguré le , seulement trois ans après la pose de la première pierre. Conçu par Michel Virlogeux et ses équipes pour ce qui concerne le tracé et les principes de franchissement, l’ouvrage a été dessiné par l’architecte Norman Foster. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage dans le cadre d’une concession, la première de ce type puisque sa durée est de 75 ans...

Nord-Pas-de-Calais

Le bailliage, classé monument historique.
Le bailliage, classé monument historique.

Aire-sur-la-Lys est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. Les habitants de cette petite ville sont appelés les Airois ou plus rarement les Airiens.

Commune fortifiée faisant successivement partie du comté de Flandre, du comté d'Artois, du duché de Bourgogne puis des Pays-Bas espagnols, Aire-sur-la-Lys est définitivement rattachée à la France par le traité d'Utrecht (1713). S'ensuit une longue période de stagnation tant économique que démographique qui contraste au XIXe siècle et au début du XXe siècle avec le dynamisme du bassin minier voisin. Aire-sur-la-Lys peut néanmoins bénéficier de sa situation privilégiée au cœur de la région Nord-Pas-de-Calais et surtout de son patrimoine architectural riche de 23 monuments historiques.

Basse-Normandie

Supporters dans le stade Michel-d'Ornano
Supporters dans le stade Michel-d'Ornano

Le Stade Malherbe Caen Calvados Basse-Normandie (SM Caen) est un club de football français fondé en 1913, basé à Caen. Il tire son appellation du lycée Malherbe, du nom du poète François de Malherbe (1555-1628).

Originellement omnisports, le Stade Malherbe se fait surtout connaître pour les résultats de sa section football. Installé dès sa fondation au stade de Venoix, le club tente entre 1934 et 1938 l’aventure du professionnalisme en deuxième division, peu de temps après son autorisation en France. Après-guerre, le club normand retrouve le statut amateur : il dispute vingt des vingt-deux éditions du championnat de France amateur, et à partir de 1970 multiplie les allers-retours entre Division 2 et Division 3.

L'entraîneur Pierre Mankowski, recruté en 1983, insuffle au pensionnaire de D3 des ambitions professionnelles. « Malherbe » retrouve la 2e division et, en 1985, accède au statut professionnel. Trois ans plus tard le club normand est promu pour la première fois en première division, où il se maintient d'abord de justesse. L'entraîneur suisse Daniel Jeandupeux relance la progression. En 1992, quelques mois après que le club ait été sauvé de justesse du dépôt de bilan, les Caennais terminent à la 5e place du championnat, synonyme de qualification pour la coupe UEFA 1992-1993. L'année suivante, ils déménagent au stade Michel-d'Ornano, symbole des nouvelles ambitions du club. Ce dernier est pourtant relégué en 1995, et en dépit de la conquête du championnat de D2 en 1996, il retombe progressivement dans l'anonymat de la deuxième division.

La présidence de Jean-François Fortin, entamée en 2002, coïncide avec le retour d'une certaine réussite sportive, sous la direction sportive de Patrick Remy, de Franck Dumas puis de Patrice Garande. Les « Malherbistes » atteignent la finale de la coupe de la Ligue en 2005 et sont promus à quatre reprises dans l’élite, en 2004, 2007, 2010 et 2014.

Haute-Normandie

La Ligne du Sud-Ouest fit souvent la une des journaux locaux, ici celle d'un supplément du journal du Travailleur Normand, 27 mai 1900
La Ligne du Sud-Ouest fit souvent la une des journaux locaux, ici celle d'un supplément du journal du Travailleur Normand, 27 mai 1900

La ligne du Sud-Ouest désigne le chemin de fer qui devait relier, au tournant des XIXe et XXe siècles, le port du Havre à la rive gauche de la Seine, et, au-delà, à l'ouest et au sud-ouest de la France, grâce au franchissement du fleuve près de l'estuaire.

Durant une soixantaine d'années, ce projet ferroviaire a mobilisé les énergies régionales, en particulier havraises, mais il a été aussi une pomme de discorde entre les principales villes haut-normandes (Rouen et Le Havre). L'opposition systématique des Rouennais à un ouvrage d'art lancé en aval de leur cité, obstacle potentiel à la navigation des bâtiments de haute mer remontant la Seine jusqu'à leur port, fit, en grande partie, échouer la réalisation de la ligne et menaça jusqu'à l'unité du département de Seine-Inférieure.

Pays de la Loire

Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet, 17 octobre 1793, peinture de Paul-Émile Boutigny, Musée d’histoire de Cholet
Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet, 17 octobre 1793, peinture de Paul-Émile Boutigny, Musée d’histoire de Cholet

La guerre de Vendée est le nom donné à la guerre civile qui opposa partisans et adversaires du mouvement révolutionnaire, entre l’An I et l’An IV (1793 et 1796) au cours de la Révolution française, et plus particulièrement pendant la Première République.

Comme partout en France, la Vendée a connu des manifestations paysannes, entre 1789 et 1792. Mais c’est au moment de la levée en masse, en 1793, que la révolte ou rébellion vendéenne, aussi appelée insurrection vendéenne, s’est déclenchée dans un premier temps comme une jacquerie paysanne classique, avant de prendre la forme d’un mouvement contre-révolutionnaire.

Étalée sur trois années, la guerre a connu plusieurs phases, avec une brève période de paix, au printemps 1795. Elle ne s’est arrêtée qu’au début de 1796, après bien des combats, bien des morts et bien des destructions.

Picardie

Le carrefour de la Table, au centre de la forêt en hiver.
Le carrefour de la Table, au centre de la forêt en hiver.

La forêt de Chantilly est un massif forestier de 6 344 hectares situé sur le territoire de seize communes des départements de l’Oise et du Val-d’Oise, à 37 kilomètres au nord de Paris.

La forêt a été constituée progressivement par les acquisitions des seigneurs de Chantilly depuis le Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle dans le but principal d’en faire une réserve de chasse. Propriété de l’Institut de France depuis 1897, elle appartient au domaine de Chantilly et est protégée au titre des sites classés. Elle est soumise au régime forestier et gérée par l’Office national des forêts (ONF). Les peuplements forestiers sont principalement constitués de chênes à 48 %, de pins sylvestres à 12 % et de hêtres à 9 %.

À la fois espace naturel et historique, plusieurs de ses sites appartiennent au réseau Natura 2000 afin de protéger leurs habitats naturels rares et menacés et ses populations d’oiseaux. Par ailleurs, son territoire abrite six monuments historiques. Elle reste encore un terrain de chasse et notamment de grande vénerie, mais aussi d’entraînement pour chevaux de courses. Septième forêt la plus visitée de l’agglomération parisienne, elle forme avec la forêt d’Halatte et la forêt d’Ermenonville, le massif des Trois Forêts.

Poitou-Charentes

L’Antenne à Mesnac.
L’Antenne à Mesnac.

Le site Natura 2000 de la vallée de l’Antenne est une zone spéciale de conservation située en Charente-Maritime et en Charente, dans la vallée de l’Antenne, affluent de rive droite de la Charente. Il couvre l’ensemble de la rivière et la majeure partie de ses affluents, dont le Briou.

Il a été proposé en mars 1999 pour 1 173 ha et validé le 12 février 2004 pour 1 208 ha.

La vallée a été intégrée comme site Natura 2000 car elle abrite sept habitats naturels d’intérêt communautaire et que sont présentes dix-neuf espèces d’intérêt communautaire dont certaines sont jugées prioritaires : le vison d’Europe, des chauves-souris (chiroptères), et un insecte, la rosalie des Alpes.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Les muscadières de Beaumes-de-Venise au pied du site préhistorique de Racalinaud

Le muscat de Beaumes-de-Venise est un vin français, classé en appellation d'origine contrôlée depuis le . C'est l'une des deux appellations vin doux naturel (VDN) des côtes-du-rhône, avec le rasteau.

Ce vin doux naturel unique dans la vallée du Rhône, car élaboré exclusivement à base de muscats petits grains, implanté sur le terroir du massif des Dentelles de Montmirail, qui, au XIVe siècle, a honoré la table de la papauté d'Avignon, a failli pourtant disparaître et n'a retrouvé tout son lustre que dans la seconde moitié du XXe siècle.

C'est à son propos que l'œnologue Charles Quittanson, a noté dans son ouvrage L'Élite des vins de France, en 1969 : « Le Muscat de Beaumes-de-Venise a une vieille renommée mais il a été entièrement sauvé par l'Institut national des appellations d'origine puisque sa production au plus bas était nulle. Rien n'aurait pu être fait s'il n'y avait pas eu la conjonction de sols favorables à la culture du muscat petits grains, d'un climat propice et de vignerons particulièrement courageux.

La Réunion

Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.
Le Formica Leo vu depuis le rempart de Bellecombe.

Le Formica Leo est un petit cône volcanique adventif du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’île de La Réunion, un département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Il est situé au cœur du massif du Piton de la Fournaise sur le fond de la caldeira appelée Enclos Fouqué et en contrebas du passage de montagne nommé Pas de Bellecombe, le site naturel le plus touristique de l’île. D’une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d’après les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière, à 2 218 mètres d’altitude.

Si l’on en croit Honoré de Crémont, qui fut ordonnateur de Bourbon, le Formica Leo s’est formé sous les yeux du chasseur d’esclaves Jean Dugain lors d’une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n’a été approché pour la première fois que le lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée documentée de l’Enclos après être descendu le long du rempart de Bellecombe. Selon Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur à l’origine de sa première description scientifique connue, c’est ce même savant qui a ensuite baptisé le petit cône en se référant au fourmi-lion, un insecte dont le nom scientifique aurait pu être Formica-leo.

Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion.