Wikipédia:Sélection/France/Par région

Alsace

La saison 1978-1979 du Racing Club de Strasbourg est la trente-quatrième saison du club alsacien en championnat de France de Division 1, sommet de la hiérarchie du football français depuis l'introduction du professionnalisme en 1932. Cette saison est importante dans l'histoire du club strasbourgeois puisque celui-ci devient pour la première fois champion de France.

L'équipe est dirigée par Gilbert Gress, jeune entraîneur de 36 ans désigné entraîneur français de l'année 1978. Celui-ci apporte une tactique innovante en demandant notamment à tous les joueurs de participer aux actions défensives et offensives. La préparation de l'équipe est également innovante avec un travail physique important et une attention particulière portée à l'hygiène de vie des joueurs. La population locale s'identifie fortement avec cette équipe qui comporte une majorité de jeunes joueurs alsaciens talentueux comme Léonard Specht, désigné meilleur jeune joueur 1978, René Deutschmann, l'international espoir Yves Ehrlacher, l'attaquant international Albert Gemmrich, Jean-Jacques Marx et Roland Wagner. Ces joueurs sont entourés de quelques footballeurs plus expérimentés comme le gardien Dominique Dropsy, le défenseur Raymond Domenech ou le meneur de jeu Francis Piasecki.

Le titre de champion du RC Strasbourg intervient après une troisième place obtenue en 1977-1978, qui fait suite à une relégation de Division 1 en 1976 et un titre de champion de Division 2 en 1977. Pour cette nouvelle saison de Division 1 1978-1979, le Racing vise une place dans le premier tiers du classement tandis que les clubs favoris pour remporter le titre sont l'AS Saint-Étienne et le FC Nantes, multiples champion de France dans les années 1970, et l'AS Monaco, champion en titre. Le RC Strasbourg conquiert la première place du classement dès la 5e journée. Il ne quitte plus sa place de leader et gagne peu à peu un statut d'outsider crédible jusqu'à gagner le championnat. Le club atteint en outre la demi-finale en Coupe de France et le huitième de finale en Coupe UEFA. La saison du titre de champion de France 1979 est suivi avec enthousiasme dans la région alsacienne. Après une cinquième place acquise en 1979-1980, Gilbert Gress est limogé en septembre 1980 à cause de profonds désaccords l'opposant au président du club. Cet évènement provoque des émeutes inédites au stade de la Meinau et marque le début du déclin sportif du club dans les années 1980.

Aquitaine

Les vignobles du Pays basque (Euskal herriko mahastiak en basque) s'étendent, historiquement, aussi bien sur le Pays basque français (ou Iparralde) que sur le Pays basque espagnol (ou Hegoalde). Tous deux possèdent une longue tradition viticole, qui se traduit par une multitude d'appellations d'origine et des caractéristiques spécifiques à ces terroirs.

Tout commença quand les Bituriges Vivisques – peuple celte établi à l’embouchure de la Gironde un demi-siècle avant notre ère – en commerçant avec la Narbonnaise romaine, découvrirent la culture de la vigne et le vin. La volonté d'acclimater un vignoble dans leur région impliquait une sélection des plants les mieux adaptés au terroir et au climat...

Auvergne-Rhône-Alpes

Morgan Parra et ses coéquipiers pendant la rencontre CS Bourgoin-Jallieu - Northampton Saints du 22 mai 2009.
Morgan Parra et ses coéquipiers pendant la rencontre CS Bourgoin-Jallieu - Northampton Saints du 22 mai 2009.

La saison 2008-2009 du Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby (CSBJ), unique club rhônalpin en Top 14, est mouvementée. Tout au long de la saison, le CSBJ se bat pour se maintenir dans le Top 14, terminant finalement à une onzième place tandis qu'il parvient à disputer une finale en Challenge européen, perdue contre les Anglais des Northampton Saints.

Sur le plan extra-sportif, la saison est agitée après le départ du président Pierre Martinet, remplacé par René Flamand. En raison d'un déficit budgétaire, le club est menacé de relégation administrative, avant que les pouvoirs publics permettent le rétablissement des comptes grâce notamment à deux subventions exceptionnelles, une de 574 000 euros de la municipalité de Bourgoin-Jallieu et une autre de 500 000 euros du conseil général de l'Isère.

Bourgogne

L’abbaye de Cîteaux, située dans la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux en Bourgogne, berceau et chef de l’Ordre cistercien, fut fondée par Robert, abbé de Molesmes en 1098. Maison-mère, à la tête de plusieurs centaines de monastères ayant marqué pendant plus de sept siècles la vie spirituelle, économique et sociale du monde chrétien, elle fit de Cîteaux un centre spirituel majeur de l’Europe. L’abbaye et son immense domaine furent vendus en 1791.

Les Cisterciens-Trappistes de l'Ordre cistercien de la stricte observance (O.C.S.O.) qui l’occupent depuis 1898 lui ont redonné une vie spirituelle. Elle a aujourd’hui retrouvé son rang de chef de l'Ordre des Cisterciens-Trappistes et perpétue sa tradition et sa longue histoire.

Bretagne

Aimé Casimir Marie Picquet, chevalier du Boisguy, né le 15 mars 1776 à Fougères, et mort le 25 octobre 1839 à Paris, était un général chouan pendant la Révolution française.

Il était surnommé « le petit général » par ses hommes, en raison de son jeune âge. Encore enfant lors du début de la Révolution française, il se distingua par un engagement royaliste précoce, à 15 ans, il rejoignit l'Association bretonne et devint aide de camp de Armand Tuffin de La Rouërie. Dés lors son influence grandit, à 17 ans il prit la tête des chouans du pays de Fougères et de Vitré, et à 19 ans, il fut reconnu général.

Chef actif et excellent tacticien, Boisguy fit des pays de Fougères et de Vitré la zone la plus importante de la chouannerie d'Ille-et-Vilaine et l'une des principales de Bretagne. Il commandait des troupes disciplinées, bien organisées, souvent en uniforme mais manquant de cavalerie et surtout d'artillerie.

Aussi bien à la pacification de 1796, qu'à celle de 1800, Boisguy fut le dernier général chouan à déposer les armes, ce qui en fit une des figures majeure de la chouannerie.

Centre

La chartreuse du Liget.
La chartreuse du Liget.

Chemillé-sur-Indrois (prononcé [ ʃəmije sy.ʁ-ɛ̃d.ʁ-wa]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Station préhistorique attestée dès le Moustérien, le site de Chemillé-sur-Indrois est, depuis le Néolithique, continuellement occupé par l'homme. Chemillé commence à se développer sous les comtes d'Anjou. C'est Henri Plantagenêt qui est probablement à l'origine de l'essor de la paroisse quand il fonde la chartreuse du Liget — une des rares abbayes de cet ordre en Touraine — en expiation du meurtre de Thomas Becket. Jusqu'à la Révolution française, l'histoire de Chemillé se confond avec celle de cette riche abbaye.

Comme beaucoup d'autres communes, Chemillé-sur-Indrois doit faire face à une baisse importante de sa population au cours du XXe siècle, conséquence d'un exode rural massif mais, à la différence d'autres localités environnantes, la reprise démographique ne se manifeste pas et la population communale évolue autour de 200 habitants depuis une vingtaine d'années. La vocation agricole du territoire, si elle se maintient malgré tout, n'est plus un facteur de développement local ; l'industrie n'est pas installée et les artisans et commerces sont rares. Un important projet touristique voit le jour dans les années 1970 avec la création d'un plan d'eau de 37 hectares qui permet de développer le secteur tertiaire via les offres de services attachées à ce type d'aménagement (camping, pêche, loisirs nautiques, etc.).

Le patrimoine communal bâti repose principalement sur les vestiges de l'ancienne chartreuse du Liget et de ses dépendances, mieux conservées, situées à la Corroirie, ainsi que sur l'église Saint-Vincent, partiellement inscrits ou classés au titre des monuments historiques. La forêt de Loches au sud de la commune et une zone de pelouses calcaires près du plan d'eau ont fait l'objet d'une délimitation en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

Champagne-Ardenne

Le vignoble de Champagne à Verzenay.
Le vignoble de Champagne à Verzenay.

Le parc naturel régional de la Montagne de Reims est un parc naturel régional français situé dans l’Ouest du département de la Marne, en Champagne-Ardenne, dans le quart Nord-Est de la France. Datant de 1976, il est le second parc naturel créé au sein de la région, après celui de la Forêt d’Orient.

D’une superficie de 530 km2, le parc est organisé autour de la montagne de Reims, un plateau boisé, entouré sur ses flancs nord, sud et est par les coteaux du vignoble de Champagne. Ce vignoble produit le célèbre vin de Champagne qui fait partie intégrante du paysage, de la culture et de l’économie locale.

La faune du parc est riche de 59 espèces d’insectes, 36 espèces de mammifères, 22 de poissons et malacostraca, ainsi que plusieurs espèces d’amphibiens, oiseaux et reptiles, dont une partie est protégée. On recense également sur le territoire du parc plus de 150 espèces de plantes, dont les célèbres « faux de Verzy », où l’on trouve la plus importante concentration de hêtres tortillards d’Europe.

Corse

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Franche-Comté

Vue aérienne de Besançon
Vue aérienne de Besançon

Besançon (prononcé [bə.zɑ̃.ˈsɔ̃]) est une commune de l'Est de la France, préfecture du département du Doubs et siège de la région Bourgogne-Franche-Comté. Située en bordure du massif du Jura à moins d'une soixantaine de kilomètres de la Suisse, elle est entourée de collines et est traversée par le Doubs.

Capitale de la région historique et culturelle de Franche-Comté, Besançon constitue aujourd'hui un pôle administratif important au sein de la région administrative de Bourgogne-Franche-Comté en accueillant le siège du conseil régional et de la région académique ainsi qu'un certain nombre de directions régionales. Elle est également le siège d'une des quinze provinces ecclésiastiques françaises et de l'une des deux divisions de l'Armée de terre.

Ses habitants, appelés les Bisontins, étaient au nombre de 116 676 en 2016. L'unité urbaine, qui comptabilisait pour sa part 135 349 habitants, est la deuxième agglomération de la région en nombre d'habitants. Elle est au centre d’une intercommunalité, Grand Besançon Métropole, comprenant 68 communes et 193 187 habitants et d'une aire urbaine de 251 293 habitants.

Établie dans un méandre du Doubs, la cité joue un rôle important dès l'époque gallo-romaine sous le nom de Vesontio, capitale des Séquanes. Sa géographie et son histoire spécifique ont fait d’elle tour à tour une place forte militaire, une cité de garnison, un centre politique et une capitale religieuse.

Berceau historique de l'horlogerie française, Besançon a hérité de ce savoir-faire pour devenir un centre industriel important constitué d'entreprises innovantes dans le domaine des microtechniques, de la micromécanique et du génie biomédical. Ville universitaire, son université fondée en 1423 accueille chaque année plus de 20 000 étudiants ainsi qu'environ 4 000 stagiaires du monde entier au sein du Centre de linguistique appliquée.

Proclamée première ville verte de France, la capitale comtoise jouit d'une qualité de vie reconnue. Grâce à son riche patrimoine historique et culturel et à son architecture unique, Besançon possède un label Ville d'Art et d’Histoire depuis 1986 et ses fortifications dues à Vauban figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008.

Guadeloupe

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane

Plan de la ville.
Plan de la ville.

Kourou est une commune française, située en Guyane. Avec 25 189 habitants en 2010, Kourou est la quatrième commune la plus peuplée de ce département et région d'outre-mer (DROM) derrière Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury.

Autrefois connue pour son bagne, elle est actuellement surtout réputée pour abriter le Centre spatial guyanais (CSG), locomotive économique de toute la Guyane.

Île-de-France

Mairie de Parmain
Mairie de Parmain

Parmain est une petite ville francilienne du Val-d’Oise, située sur la rive droite de l’Oise, à trente kilomètres à vol d’oiseau au nord de Paris.

La commune, au caractère essentiellement résidentiel, fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français et est membre fondatrice du parc naturel régional du même nom. Elle forme avec L’Isle-Adam, son chef-lieu de canton situé sur l’autre rive de la rivière et avec qui elle partage sa gare, une petite agglomération d’environ 16 000 habitants. Ses habitants sont les Parminois et Parminoises.

Languedoc-Roussillon

Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007
Vue intérieure du stade lors du match entre l'Australie et les Fidji lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2007

Le stade de la Mosson est un stade de football situé à Montpellier, en France. Depuis la Coupe du monde de football de 1998, son nom officiel est stade de la Mosson-Mondial 98. Inauguré en 1972, il est, depuis 1974, le stade résident du Montpellier Hérault Sport Club, la principale équipe de football de Montpellier.

Géré par la communauté d'agglomération de Montpellier, il a connu de nombreuses rénovations. L'ensemble des tribunes du stade actuel est construit entre 1988 et 1997, ce qui porte sa capacité d'accueil à 35 500 places assises et lui permet d'accueillir la Coupe du monde de football. La dernière rénovation date de 2007 pour la Coupe du monde de rugby ; sa capacité est alors ramenée à 32 939 places assises. Dixième stade français au nombre de places proposées, l'enceinte est donc également utilisée pour des matchs de rugby à XV. Situé dans le quartier de La Paillade, il doit son nom à la rivière Mosson, qui coule à proximité, et dont les crues, lors d'orages cévenols, peuvent provoquer des dégâts au stade.

Limousin

Oradour-sur-Glane a été conservé « en l'état »
Oradour-sur-Glane a été conservé « en l'état »

Le massacre d'Oradour-sur-Glane désigne la destruction, le , de ce village de la Haute-Vienne, situé à environ vingt kilomètres au nord-ouest de Limoges, et le massacre de sa population (642 victimes), par un détachement du 1er bataillon du 4e régiment de Panzergrenadier Der Führer appartenant à la Panzerdivision Das Reich de la Waffen-SS. Il s'agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes, assez semblable à celui de Marzabotto perpétré en Italie, qui transpose sur le front de l'Ouest des pratiques courantes sur le front de l'Est.

Ces événements marquèrent profondément les consciences ; leurs conséquences judiciaires suscitèrent une vive polémique, notamment à la suite de l'amnistie accordée aux Alsaciens « Malgré-nous » qui avaient participé au massacre. Depuis 1999, le souvenir des victimes est commémoré par le Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane, situé non loin des ruines du village à peu près conservées en l'état.

Lorraine

Le Docteur Liébeault debout (à gauche) parmi ses patients dans sa clinique de Nancy en 1873.
Le Docteur Liébeault debout (à gauche) parmi ses patients dans sa clinique de Nancy en 1873.

L'École de Nancy, aussi appelée École de la suggestion, est, avec l'École de la Salpêtrière, l'une des deux grandes écoles ayant contribué à l'« âge d'or » de l'hypnose en France de 1882 à 1892. Cette école est composée du médecin Ambroise-Auguste Liébeault, du professeur de médecine Hippolyte Bernheim, du juriste Jules Liégeois et du médecin Henri Beaunis. La méthode thérapeutique de Liébeault et Bernheim est caractérisée par une hypnose « autoritaire », fondée sur l'usage de suggestions directes du type « Vous commencez à vous sentir très fatigué » ou « Vous commencez à avoir moins mal ».

En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité et il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ». L'École de Nancy a exercé une influence décisive sur le développement de l'hypnose clinique, de la psychologie et de la psychothérapie. Les plus grands cliniciens de l'époque, de Sigmund Freud à Émile Coué en passant par Auguste Forel et Joseph Delbœuf, ont rendu visite à Bernheim et Liébeault pour observer leur travail.

La querelle qui oppose l'École de Nancy à l'École de la Salpêtrière de Jean-Martin Charcot est au cœur de tous les débats de l'époque sur la nature de l'hypnose, les partisans de Bernheim voyant dans l'hypnose un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques et ceux de Charcot considérant que l'hypnose est un état pathologique spécifique propre aux hystériques. Ce débat a continué à influencer les recherches sur l'hypnose au cours du XXe siècle, comme en témoignent notamment les travaux de Clark Leonard Hull et Theodore Barber.

Martinique

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Midi-Pyrénées

Canal du Midi, à proximité de Toulouse.
Canal du Midi, à proximité de Toulouse.

Le canal du Midi est un canal français qui relie la Garonne à la mer Méditerranée. D'abord nommé « canal royal en Languedoc », les révolutionnaires le rebaptisent en « canal du Midi » en 1789. Il est considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle. Avec le canal latéral à la Garonne, il est aussi dénommé « canal des Deux-Mers » car il fournit une voie navigable de l'océan Atlantique à la mer Méditerranée. Il a été prolongé par le canal du Rhône à Sète.

Au sens strict, le canal du Midi désigne la partie initialement réalisée, de Toulouse à la Méditerranée, du projet de canal des Deux-Mers, le projet en question ayant pour but de relier ensemble plusieurs tronçons de voies navigables en vue de joindre la Méditerranée et l'Atlantique : d'abord le canal du Midi, puis la Garonne, plus ou moins navigable entre Toulouse et Bordeaux, puis le canal latéral à la Garonne, construit par la suite, et enfin l'estuaire de la Gironde après Bordeaux.

C'est le commerce du blé qui motive la construction du canal. Colbert autorise le commencement des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Sous la supervision de Pierre-Paul Riquet le chantier dure de 1666 à 1681, pendant le règne de Louis XIV. Le canal du Midi est l'un des plus anciens canaux d'Europe encore en fonctionnement (le prototype en étant le canal de Briare). La mise en œuvre de cet ouvrage est étroitement liée à la question du transport fluvial aux temps modernes. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, était d'acheminer l'eau de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours.

Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.

Nord-Pas-de-Calais

Photographie du dôme de la Coupole.
Photographie du dôme de la Coupole.

La coupole d'Helfaut-Wizernes est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé sur la commune d'Helfaut dans le département français du Pas-de-Calais. De noms de code Bauvorhaben 21 et Schotterwerk Nordwest, il fut construit par l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944 pour servir de base de lancement pour les fusées V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre.

Construit dans une ancienne carrière de craie, la structure la plus importante du complexe est un immense dôme de béton d'où est issu son nom moderne. Cette coupole fut bâtie au-dessus d'un réseau de tunnels, d'entrepôts, d'installations de lancement et de casernes. Le complexe était conçu pour abriter un grand arsenal de fusées, de carburant et de munitions et devait permettre de lancer des V2 à une échelle industrielle. Il était prévu que des dizaines de missiles seraient tirés chaque jour contre le Sud de l'Angleterre.

Néanmoins les intenses bombardements alliés dans le cadre de l'opération Crossbow empêchèrent les Allemands de terminer les travaux et le complexe n'entra jamais en service. Il fut capturé par les Alliés en septembre 1944, partiellement démoli sur ordre de Winston Churchill pour empêcher sa réutilisation comme base militaire, puis abandonné. Le site resta délaissé jusqu'au milieu des années 1990. En 1997, il fut transformé en musée et ouvert au public. Les expositions dans les tunnels et sous le dôme sont centrées autour de trois axes : l'occupation dans le Nord-Pas-de-Calais, les missiles allemands et l'histoire du vol spatial.

Basse-Normandie

Un « clair de lune » lors de l'opération Spring.
Un « clair de lune » lors de l'opération Spring.

L’opération Spring est une opération militaire menée par les forces alliées, principalement le Canada, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle s'est déroulée en France au sud de la ville de Caen lors de la bataille de Normandie entre le 25 et le , avec pour but de fixer les forces allemandes, principalement les divisions blindées, à l'est du front pour faciliter à l'ouest l'opération Cobra menée par les Américains qui tentent de percer le front dans le sud du Cotentin.

Cette opération est menée par le 2e Corps canadien commandé par le Lieutenant général (en France, général de corps d'armée) Guy Simonds. Elle s'oppose au gros des forces blindées allemandes, principalement le 1er Corps de SS-Panzer du SS-oberstgruppenführer (général de groupe d'armée SS) Josef Dietrich qui obtient un succès défensif certain.

Dans la nuit du 24 au , à la lueur de projecteurs anti-aériens et avec l'appui de chars et de l'artillerie, Simonds lance l'infanterie canadienne au sud de Caen, sur les trois axes de May-sur-Orne, Verrières et Tilly-la-Campagne pour atteindre en profondeur Fontenay-le-Marmion, Rocquancourt et Garcelles-Secqueville, et peut-être ouvrir la route de Falaise. À l'exception de la prise du village de Verrières par le Royal Hamilton Light Infantry du lieutenant-colonel John Meredith Rockingham (en), toutes les autres actions canadiennes échouent face à la résistance allemande de la nuit et de la matinée. Quand le commandement allié envisage de relancer de nouvelles actions en fin d'après-midi, ce sont les blindés allemands qui passent à la contre-attaque et repoussent les Canadiens sur leur ligne de départ.

Cette opération est très coûteuse en vies humaines. Au total, elle cause plus de 1 500 pertes canadiennes, dont environ 450 tués au combat. C’est, pour les forces armées canadiennes, l’opération la plus importante en pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale, après le raid de Dieppe, qui fait, sur environ 5 000 combattants, 3 367 pertes dont 907 morts au combat.

L'opération Spring est aussi emblématique de l'incompréhension, par le commandement suprême des forces alliées, de la stratégie utilisée par le général britannique Bernard Montgomery. Le général américain Dwight D. Eisenhower veut une guerre de mouvement, avec des gains territoriaux importants. Mais Montgomery s'en tient toujours à des actions d'envergure limitée même pour la prise de Caen car il se heurte continuellement, tout au long de la bataille de Normandie, à une résistance allemande acharnée. Il s'en tient en fait à l'exposé initial de sa stratégie : attirer le gros des forces allemandes à l'est du front pour permettre la percée à l'ouest en direction de la Bretagne. Alors qu'Eisenhower veut une action décisive pour percer sur la route de Falaise, Montgomery donne des instructions verbales à Simonds de limiter l'engagement des troupes canadiennes.

L'échec de l'opération Spring et la réussite de l'opération Cobra valent à Montgomery la perte de son commandement sur les troupes américaines et à Simonds de vives critiques.

Haute-Normandie

Vue générale de l’édifice.
Vue générale de l’édifice.

La cathédrale Notre-Dame du Havre ou cathédrale Notre-Dame-de-Grâce du Havre (anciennement : église Notre-Dame du Havre de Grâce, avant d’être élevée au rang de cathédrale en 1974) est un bâtiment gothique et de style renaissance construit aux XVIe et XVIIe siècles, avec une façade baroque achevée au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle. C’est le plus ancien édifice du centre-ville du Havre (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO) et l’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale — après restauration et reconstruction partielle —, qui témoigne de l’histoire de la ville et des guerres qui l'ont touchée.

La dédicace de la cathédrale Notre-Dame du Havre a lieu le 7 décembre (si le 7 décembre tombe un dimanche, alors la fête est avancée au 6 décembre, comme le prévoit le missel), la veille de l’Immaculée conception, bien qu’en général, elle soit fêtée le lendemain, pendant la messe de l’Immaculée conception, en présence de l’évêque du Havre (le , les 35 ans du diocèse et le 35e anniversaire de la consécration de Notre-Dame du Havre en cathédrale ont été fêtés).

Pays de la Loire

Le Football Club de Nantes (FCN) est un club de football français, fondé à Nantes en 1943 par Marcel Saupin. Issu de la fusion de différents clubs nantais dans le but d’intégrer l’élite du football français, le FCN compte huit titres de championnat de France et trois coupes de France, ce qui constitue l’un des plus beaux palmarès du football français.

Ses équipes sont connues pour avoir développé, sous l’égide de José Arribas et de ses disciples Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix et grâce au talent de joueurs comme Philippe Gondet, Henri Michel, Maxime Bossis, José Touré ou encore Japhet N'Doram, un jeu vif et technique fondé sur le mouvement collectif et la rapidité d’exécution surnommé « jeu à la nantaise » par la presse et le public. À ce titre, les équipes du milieu des années 1960, de 1983 ou encore de 1995 sont particulièrement réputées.

Le FCN est également réputé pour son centre de formation, « La Jonelière », dont sont issus de nombreux internationaux français tels les champions du monde Didier Deschamps, Marcel Desailly, Christian Karembeu. Ces particularités ont permis au club de ne pas connaître de relégation jusqu’en 2007, après une série record de 44 saisons d’affilée en première division.

D’abord résident du stade Malakoff, devenu stade Marcel-Saupin en 1965, le FC Nantes utilise depuis 1984 le stade de la Beaujoire, le sixième plus grand en France à l’heure actuelle. Le club est présidé par Waldemar Kita depuis 2007. L’équipe première, entraînée par Claudio Ranieri depuis juin 2017, évolue en championnat de Ligue 1 depuis la saison 2017-2018.

Picardie

L'Authie à Hem.
L'Authie à Hem.

L’Authie est un fleuve côtier du nord de la France qui se jette dans la Manche après un cours long de 103 kilomètres sis dans les départements de la Somme et du Pas-de-Calais.

Son cours régulier, lié à la présence d'un puissant aquifère, a depuis longtemps attiré les hommes qui y ont développé une activité agricole encore dominante aujourd'hui. La vallée de l'Authie, occupée par de nombreux villages et de petites agglomérations, recèle un riche patrimoine architectural, abbayes et châteaux s'égrenant le long des rives du fleuve tandis que l'embouchure formant une vaste baie, comprise entre Fort-Mahon-Plage et Berck-sur-Mer, typique des estuaires picards, abrite une faune et une flore diversifiées attirant de nombreux visiteurs.

Poitou-Charentes

Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.
Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.

L’histoire du département de la Charente-Maritime, en tant qu'entité administrative, commence le par un décret de l'assemblée constituante. Ce dernier n'entre cependant en vigueur que quelques mois plus tard, le . Fondé sur des considérations géographiques — le cours inférieur de la Charente — le département est officiellement nommé Charente-Inférieure, appellation conservée jusqu'en 1941. Depuis lors, il porte le nom de Charente-Maritime, dénomination soulignant sa situation sur le littoral atlantique.

Le département comprend d'une part la majeure partie de l'ancienne province de la Saintonge (amputée du Cognaçais et du Barbezilien, lesquels sont rattachés au département de la Charente, et du duché-pairie de Frontenay Rohan-Rohan, rattaché au département des Deux-Sèvres), et d'autre part la quasi-totalité de l'ancienne province de l'Aunis, et le Pays d'Aulnay, détaché de l'ancienne province du Poitou.

De nombreux sites attestent un peuplement très ancien du territoire charentais-maritime, où des hommes ont vécu dès le paléolithique. Le peuple celte des Santons s'installe dans la région au cours du Second âge du fer, développant artisanat et commerce. La romanisation consécutive à la Guerre des Gaules est rapide et permet notamment le développement de Mediolanum Santonum (Saintes), promue capitale de l'Aquitaine augustéenne. La Saintonge mérovingienne puis carolingienne est un comté appartenant à une Aquitaine organisée tantôt en royaume, tantôt en duché, aux frontières variables. L'effondrement du pouvoir carolingien marque le début d'une période d'instabilité, au cours de laquelle le pays d'Aunis se dote d'une identité propre...

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Le canal de Marseille est une des principales sources d'approvisionnement en eau potable de la ville de Marseille. D'une longueur de 80 kilomètres pour sa partie principale (160 kilomètres avec les dérivations dans la ville), il dessert l'intégralité des quartiers de Marseille. Il a été construit au milieu du XIXe siècle en une quinzaine d'années sous la direction de l'ingénieur Franz Mayor de Montricher, amenant les eaux de la Durance dans la ville depuis le 8 juillet 1849. Il représente une réalisation marquante de l'ingénierie du XIXe siècle en cumulant de très nombreuses infrastructures, ponts, tunnels, réservoirs, etc. Jusqu'en 1970, il fut la source quasi-unique d'alimentation en eau de la ville de Marseille; il fournit encore les deux tiers de la ressource d'eau de la ville.

La Réunion

Une vallée reculée visitée par Dugain
Une vallée reculée visitée par Dugain

Jean Dugain, né le et décédé après 1787, fut l’un des plus célèbres chasseurs d’esclaves actifs sur l’île de La Réunion dans le courant du XVIIIe siècle alors que celle-ci était encore une colonie française de l’océan Indien connue sous le nom d’île Bourbon. À ce titre, il parcourut de nombreux territoires des Hauts jusqu’alors inexplorés et devint une référence en la matière pour les autorités insulaires, qui n’hésitèrent pas à faire appel à lui pour des missions de reconnaissance.

C’est ainsi qu’il fut le premier homme blanc à assister à une éruption volcanique du Piton de la Fournaise en surplomb de l’Enclos Fouqué, la dernière caldeira formée par ce volcan actif. En outre, il fut peut-être également le premier colon à atteindre le sommet du Piton des Neiges, le plus haut sommet montagneux de l’île, ou au moins à le fréquenter régulièrement.

Il eut un fils qui reçut son prénom, vécut en ermite pendant treize ans dans des lieux reculés de la colonie et aida l’explorateur en voyage Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent durant son ascension de son point culminant au début du XVIIIe siècle. Leur nom a été donné à plusieurs entités naturelles de la géographie de La Réunion, notamment à un petit piton de la Plaine des Cafres et à un lieu-dit habité de Sainte-Suzanne, mais aussi à une grotte difficile d’accès et à un cours d’eau aujourd’hui disparus des cartes.