Wikipédia:Instrumentalisation et ripolinage de Wikipédia

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Les médias ont rapporté que les articles suivants, consacrés à des personnalités ou des entreprises, ont été l'objet de tentatives de caviardage destinées à améliorer l'image de leur sujet, en contravention avec les principes ci-dessus (nous nous bornons ici à rapporter les malversations que les média ont rapportées, en application de nos règles habituelles de sourçage).

Personnalités modifier

Du monde politique modifier

János Áder modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 que Avisa Partners a travaillé à manipuler le contenu de Wikipedia au profit de l’ancien président hongrois János Áder, au mépris des principes de l'encyclopédie[1].

Laetitia Avia modifier

De 2017 à 2019, Laetitia Avia aurait tenté de faire modifier l'article Wikipédia qui lui est consacré pour faire disparaître des informations gênantes. Ainsi, après son altercation avec un chauffeur de taxi, la députée écrit à son équipe : « Wikipedia, il y a plusieurs choses à faire. Il faut prendre le contrôle sur cette page. Il ne suffit pas juste de supprimer le paragraphe sur Le Canard enchaîné, il faut le réécrire de toute façon et le sourcer quand on le réécrit[2],[3]. » Derrière les adresses IP des auteurs de certaines de ces modifications se trouvent des ordinateurs de l'Assemblée nationale[3],[4].

Florian Bachelier modifier

À sa demande, des assistants parlementaires de ce député se sont efforcés pendant sa mandature 2017-2022 de nettoyer de toute critique l'article Wikipédia Florian Bachelier, dans le cadre d'un plan plus vaste de surveillance de son e-reputation[5],[6].

Christophe Béchu modifier

Médiapart révèle en janvier 2023 que depuis deux ans, une conseillère de Christophe Béchu tente de modifier à son profit la biographie que Wikipédia lui consacre, au mépris des règles de neutralité et de proportionnalité de l'encyclopédie[7]

Étienne Blanc modifier

Les thuriféraires de Laurent Wauquiez — des collaborateurs — cherchent aussi à enluminer l'article consacré à son premier vice-président en région Rhône-Alpes, Étienne Blanc[8].

Juan Branco modifier

En , trois ans après la parution d'un article similaire de L’Obs concernant Juan Branco[9], le journaliste Pierre Sautreuil du Figaro écrit que, « depuis quinze ans, l'essayiste et avocat se sert de l’encyclopédie en ligne sous diverses identités pour embellir sa biographie et régler ses comptes »[10].

Il affirme que Juan Branco édite régulièrement du contenu sur Wikipédia en français et en anglais, sous diverses identités, et qu’il a notamment utilisé l’encyclopédie à des fins d’auto-promotion. Parmi les changements effectués sur son article, il aurait supprimé le fait que Le Monde n'aurait pas voulu qu'il devienne éditorialiste, que Xavier Niel n'aurait pas accepté qu'il devienne le précepteur de ses enfants, ou encore qu'il serait entré à l'École normale supérieure sur dossier (et non par la voie du concours), ce qui selon l'auteur l’aurait empêché à l’époque de prétendre au « prestigieux titre de « normalien »[10] ».

Juan Branco effectuerait également de nombreuses modifications « sur les articles et les débats relatifs à des hauts fonctionnaires, personnalités politiques, hommes d'affaires et anciens élèves de l'École normale supérieure » et « réécrit les biographies en leur donnant une teinte négative, quand il ne propose pas simplement leur effacement ». En 2019, selon L'Express, il se serait fait passer pour un administrateur de Wikipédia afin d'envoyer un courriel à l'employeur d'une contributrice avec qui il a des différends sur l’article de Manuel Flam, un ancien professeur à Sciences Po lui ayant mis un zéro pour absentéisme[11]. Celui-ci porte plainte pour diffamation à la suite des modifications effectuées par Juan Branco, ce qui provoque l’ouverture d’une enquête judiciaire[10].

Anne-France Brunet modifier

En novembre 2019, la députée Anne-France Brunet ou son équipe croient pouvoir effacer de la biographie que lui consacre Wikipédia certaines informations sourcées qu'elle estime « à charge »[12].

Pierre Cabaré modifier

Les assistants parlementaires du député Pierre Cabaré s'efforcent en vain, d'octobre 2021 à mars 2022, de gommer la mention de ses condamnations judiciaires et des accusations de harcèlement et d’agression sexuels à son encontre[12].

Bérangère Couillard modifier

En avril 2022, l'équipe parlementaire de la députée de la Gironde Bérangère Couillard tente d'instrumentaliser l'encyclopédie en truffant l'article qui lui est consacré d'un panégyrique de son action[12].

Alain David modifier

En février 2022, un assistant parlementaire d'Alain David inflige à l'article consacré au député de la Gironde plus de 10 000 octets de ses prétendus faits d'armes[12].

Idriss Déby modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 que Avisa Partners a travaillé à manipuler le contenu de Wikipedia au profit de l’ancien président tchadien Idriss Déby, au mépris des principes de encyclopédie[1].

Carole Delga modifier

En janvier 2021, un contributeur se répand en éloge sur l'article consacré à Carole Delga et sur un de ses soutiens, Agnès Langevine[13].

Audrey Dufeu modifier

Des salariés de la députée Audrey Dufeu tentent vainement d'utiliser Wikipédia comme support gratuit de communication pour leur employeur[12].

Jean-Paul Garraud modifier

En février 2021, un contributeur tente à plusieurs reprises de faire oublier d'anciennes prises de position politiques de Jean-Paul Garraud[13].

Carole Grandjean modifier

En 2019, un compte que L'Est républicain soupçonne être son attaché parlementaire embellit l'article consacré à la députée Carole Grandjean [14].

Émilie Guerel modifier

Un compte homonyme de la députée du Var Émilie Guerel tente en 2017 d'effacer de l'article qui lui est consacré l'évocation sourcée d'une plainte déposée à son encontre pour escroquerie à l'assurance maladie[15].

M’jid El Guerrab modifier

Sont déjouées les tentatives d'un assistant parlementaire d'effacer la mention de l’agression à coups de casque commise par le député M'jid El Guerrab contre une autre personnalité politique — agression qui lui vaudra une condamnation à trois ans de prison et deux ans d’inéligibilité, dont il a fait appel en mai 2022. Une agence de e-réputation a par ailleurs tenté en vain de manipuler l'article, avant d'être démasquée et bloquée[réf. nécessaire].

Laurent Hénart modifier

Un compte spécialisé dans l'édition de l'article consacré à son parti, le Parti radical, tente d'éliminer de l'article sur Laurent Hénart ses déclarations de mi-2019 en faveur de la suppression de lits à l'hôpital de Nancy[14].

Michel Larive modifier

En novembre 2021, un collaborateur de Michel Larive triple la taille de l'article consacré à ce député de l'Ariège en y narrant par le menu les interventions de son patron[12].

Karine Lebon modifier

Pendant l'automne 2021, l'équipe de la député Karine Lebon utilise plusieurs comptes pour glisser en force ses informations dans l'article qui lui est consacré, avant d'être démasquée et bloquée en écriture[12].

Isabelle Le Callennec modifier

En février 2021, un colistier de l'ancienne députée Isabelle Le Callennec pour les élections régionales de juin 2021 en Bretagne tente, avec son approbation, d'éliminer de l'article qui lui est consacré la mention de faits qui ne lui conviennent pas et de les remplacer par un texte laudatif[16].

Stéphane Le Rudulier modifier

À sa demande, des collaborateurs ont réécrit sa biographie en y insérant de nombreuses informations non sourcées Selon Le Monde, il s’invente notamment un poste de « chargé de mission » auprès de Jean-Claude Gaudin, en 2014, et un statut de « membre associé » du Cherpa, un laboratoire de recherche rattaché à l’IEP d’Aix-en-Provence[17].

Le 17 juillet 2022, son compte est bloqué sur Wikipédia pour une durée indéterminée après qu’il a tenté de censurer son article[18]. Ce blocage (en écriture d’article, pas en lecture) a été demandé et effectué, après plusieurs modifications réalisées par son compte depuis mars 2022. Celles-ci correspondaient à une coupe de toute la section « biographie » de l’article, dans laquelle se trouvaient cités les faits mentionnés par Le Monde concernant une thèse universitaire empreinte de plagiat et un ex-collaborateur parlementaire impliqué dans plusieurs affaires judiciaires[18].

Marie-France Lorho modifier

En février 2021, un utilisateur connecté à l'Assemblée nationale caviarde l'article sur la députée Marie-France Lorho pour en effacer le qualificatif « extrême-droite »[12].

Jacques Marilossian modifier

Le menu détail des faits et gestes de Jacques Marilossian, rédigé par un intarissable employé du député, reste en ligne pendant plusieurs mois[12].

Bastien Marchive modifier

En novembre 2022, des modifications sont ajoutées sur sa page par un stagiaire de l'Assemblée nationale, puis par des utilisateurs non enregistrés utilisant des ordinateurs appartenant également à l'Assemblée nationale. Ces modifications sont supprimées par la suite en raison de leur ton jugé trop promotionnel et de problèmes de proportion par rapport au reste de l’article[19].

Alain Marleix modifier

Un blog hébergé par Le Monde affirme qu'en 2009 des contributeurs localisés au ministère de l'Intérieur ou à la présidence de la République française se relaient pour effacer de l'article consacré à Alain Marleix une information sourcée. En vain : Salebot ne se laisse pas faire[20].

Didier Martin modifier

Lors de la création de l'article consacré à Didier Martin le 21 juin 2017, à la suite des élections législatives, des « tentatives de censure » et des interventions « visiblement partisanes » sont enregistrées[15].

Patricia Mirallès modifier

Début 2022, l'équipe parlementaire de la députée de l'Hérault Patricia Mirallès s'évertue à faire disparaître de « son » article Wikipédia la transcription de révélations embarrassantes sur l'utilisation par la députée de son enveloppe de frais de mandat, pour la remplacer par un compte-rendu de son action à l'Assemblée nationale[12].

Hervé Morin modifier

De mai 2019 à juillet 2020 — date de son blocage —, un contributeur identifié comme un de ses conseillers se consacre à retirer tout commentaire susceptible d'écorner l'image de Hervé Morin et à lui tresser des lauriers pour son action dans sa région[13].

Julien Odoul modifier

Des caviardages massifs de l'article sur Julien Odoul, suppressions d'informations bien documentées, sont menés en mars 2021 par un compte dont cet article est l'unique objet d'attention[13].

Valérie Pecresse modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 qu’un compte douteux probablement subordonné à Avisa Partners a travaillé à manipuler le contenu de Wikipédia au profit de Valérie Pecresse, au mépris des principes de l’encyclopédie : il essaie en vain de gommer ses prises de position sur la vente d’Alstom à General Electric et ses manœuvres de recrutement de faux militants[1].

Alain Péréa modifier

Lors de la création de l'article Wikipédia consacré à Alain Péréa le , à la suite des élections législatives, des « tentatives de censure » et des interventions « visiblement partisanes » sont enregistrées[15].

Aurélien Pradié modifier

Un utilisateur agissant sous IP consacre de 2017 à 2021 tous ses effort à tenter d'écarter certaines informations embarrassantes de la page consacrée à Aurélien Pradié[13].

Loïc Prud'homme modifier

Au printemps 2021, quatre comptes agissant de la même adresse IP se relaient pour introduire dans les encyclopédies des informations anecdotiques sur leur héros Loïc Prudhomme, avant d'être démasqués et bloqués en écriture pour collusion ou abus de faux-nez[12].

Pierre-Alain Raphan modifier

Le député Pierre-Alain Raphan essaierait à plusieurs reprises entre 2018 et 2020, en vain, de gommer de l'article que Wikipédia lui consacre ses liens vérifiables avec l'Azerbaïdjan[21].

Laurent Saint-Martin modifier

Dans le contexte des élections régionales de 2021, l'agence de communication de Gaspard Gantzer contribue à aider le candidat Laurent Saint-Martin en « caviardant » sa page Wikipédia[13],[12].

Benoît Simian modifier

Le Figaro révèle en juillet 2023 que la page de Wikipédia sur Benoît Simian a fait l'objet de caviardages entre 2018 et 2023 afin de manipuler ses déclarations politiques ou d'effacer ses affaires judiciaires. L'élu ne nie pas les interventions et les justifie par sa volonté de rétablir la vérité. Selon l'intéressé, il existe encore en 2023 « pas mal de contre-vérités dans le contenu de [sa] page »[22].

Denis Sassou-Nguesso modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 que Avisa Partners a travaillé à manipuler le contenu de Wikipédia au profit du président congolais Denis Sassou-Nguesso, au mépris des principes de encyclopédie[1].

Marlène Schiappa modifier

En , Pauline Bock, journaliste du site Arrêt sur images, désigne à travers la « schiappasphère » un ensemble de comptes Twitter dont la seule activité est de promouvoir l'action de la ministre[23].

Un an plus tard, le , Pauline Bock rapporte sur le même site que l'un des conseillers de Marlène Schiappa, Yenad Mlaraha, a rédigé près d'un quart du texte de la page Wikipédia de cette dernière dans un but promotionnel. L'alerte est initialement donnée par des bénévoles de l'encyclopédie, notamment via l'apposition d'un bandeau alertant sur le « caractère autobiographique ou autocentré » de la page[24],[25].

Contactée par le Huffington Post, l'équipe de communication de la ministre justifie les modifications réalisées en expliquant que : « la page […] est en effet régulièrement l’objet d’actes de vandalismes et même d’insultes » — une tentative de justification contredite par les faits[24] — « ou donne lieu à des compilations d’anecdotes hostiles », ainsi que par la nécessité d'« apporter des infos comme les lois qu’elle a portées »[26].

Buon Tan modifier

En 2017, un contributeur tente en vain à plusieurs reprises d'effacer la mention sourcée d'une enquête préliminaire visant le député de Paris Buon Tan — sa seule activité sur Wikipédia[15].

Laurent Wauquiez modifier

Rue89Lyon démontre mi 2021 que quatre internautes s'occupent depuis 2018 de faire reluire la biographie du président de région Laurent Wauquiez et identifie l'un d'eux comme le responsable de la communication numérique et attaché de presse de l'intéressé, et un autre comme l'un de ses anciens collaborateurs[8].

Éric Zemmour modifier

En vue de sa campagne électorale pour les élections présidentielles en France de 2022, Éric Zemmour se dote d'une « équipe numérique », supervisée par Samuel Lafont, active sur Internet, comptant une dizaine de personnes qui surveillent les informations présentes à son sujet sur Wikipédia[27].

D'après le journaliste Vincent Bresson, au sein de l'équipe de campagne du candidat, une cellule d'une dizaine de personnes appelée « Wikizédia » vise à « arranger » le contenu de certains articles de Wikipédia en faveur d'Éric Zemmour ou à réécrire l'histoire en relativisant par exemple l'implication du maréchal Pétain et de Pierre Laval dans la Shoah[28],[29]. Cheep est banni de Wikipédia en français en compagnie de six autres comptes après ces révélations.[30].

Du monde des affaires modifier

Bernard Arnault modifier

En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de l'encyclopédie collaborative Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de l'article Bernard Arnault d'être liés à des agences de communication[31]. Reprise par le journal Le Monde, l'enquête recense 61 contributions suspectes sur la page de Bernard Arnault depuis 2011, dont un compte qui a supprimé à plusieurs reprises la mention de l'enquête de France 3 évoquant un redressement fiscal[32],[33].

Alexandre Bompard modifier

En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de l'encyclopédie collaborative Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de l'article consacré à Alexandre Bompard (dirigeant de Carrefour) d'être liés à des agences de communication visant à influer très favorablement son image[34].

Florent Castelnérac modifier

Les révélations de Numérama sur les pratiques de management controversées de Florent Castelnérac, dirigeant du studio Nadeo, font l'objet de tentatives de caviardage en mars 2021 et avril 2022 dans les articles de Wikipédia consacrés à l'entreprise et à son dirigeant[35].

Nathalie Collin modifier

En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de la page consacrée à Nathalie Collin, dirigeante de l'entreprise française (La Poste), d'être liés à des agences de communication visant à améliorer très favorablement son image[36].

Guillaume de Fondaumière modifier

Au mois de mars 2018, le quotidien Le Monde se fait l'écho de l'intervention sur Wikipédia d'un internaute se présentant comme le patron de Quantic Dream et qui a brièvement supprimé la section « Controverses » de l'article Quantic Dream, ainsi que les mentions de la polémique sur les pages consacrées à Guillaume de Fondaumière et à David Cage, les deux dirigeants de l’entreprise[37]. Voir aussi #Quantic Dream infra.

En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de l'encyclopédie collaborative Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de cette même page d'être liés à des agences de communication visant à améliorer très favorablement son image[36].

Angélique Gérard modifier

L'article consacré à Angélique Gérard, ancienne cadre de Free, fait l'objet d'ajouts promotionnels réitérés, mais également de caviardages d'informations sourcées sur les allégations de management brutal de sa part, le tout par un compte à objet unique qui se revendique opérer au nom d'Angélique Gérard. Cette dernière entame en 2020 des démarches pour poursuivre en justice des contributeurs bénévoles de Wikipédia, dont elle essaie d'obtenir l'identité. En 2022, un arrêt de la Cour d'appel de Paris (susceptible de faire l'objet d'un pourvoi en Cassation) donne raison à la Wikimedia Foundation, faisant obstacle à l'accès aux informations personnelles des contributeurs bénévoles de Wikipédia par Angélique Gérard. Voir aussi ces tweets.

Philippe Heim modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 que La Poste a mandaté Avisa Partners pour manipuler le contenu de Wikipédia au profit de son dirigeant Philippe Heim. Les manœuvres de comptes rémunérés par Avisa Partners ont visé notamment à gommer ses conditions de départ de son précédent poste, à la Société générale[1].

Florent Menegaux modifier

En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de la page consacrée à Florent Menegaux, dirigeant de Michelin, d'être liés à des agences de communication visant à améliorer favorablement son image[36].

Virginie Morgan modifier

En , une enquête menée par des administrateurs de Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de la page consacrée à Virginie Morgon, dirigeant de Eurazeo, d'être liés à des agences de communication visant à améliorer très favorablement son image[36].

Philippe Wahl modifier

En , une enquête menée par des administrateurs de Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de l'article Philippe Wahl d'être liés à des agences de communication tentant d'influer en faveur de l'image de Philippe Wahl, dirigeant de La Poste[38].

Mediapart révèle en juillet 2022 que des comptes rémunérés par Avisa Partners ont tenté en 2020 et 2021 de manipuler le contenu de Wikipédia au profit du PDG du groupe La Poste Philippe Wahl. Les manœuvres ont visé notamment à gommer la polémique sur sa rémunération, bien supérieure au plafond légal pour les entreprises publiques[1].

Des médias modifier

Eugénie Bastié modifier

La polémiste et journaliste de droite réactionnaire Eugénie Bastié tente vainement en octobre 2023 d'inciter ses affidés à gommer ce positionnement politique de la page que Wikipédia lui consacre, bien qu'il soit bien sourcé[39].

Jean-Pierre Foucault modifier

Entre 2007 et 2012, d'une adresse IP localisée dans les locaux de TF1, quelqu'un a cherché à purger de détails gênants la page Wikipédia consacrée à Jean-Pierre Foucault, salarié de la chaîne[40],[41].

Jean-Pierre Pernaut modifier

Entre 2007 et 2012, un ou plusieurs internautes agissant depuis les locaux de TF1 ont cherché à purger de détails gênants la page Wikipédia consacrée à Jean-Pierre Pernaut, alors présentateur du journal de 13 heures[40].

Patrick Poivre d'Arvor modifier

Entre 2007 et 2012, d'une adresse IP localisée dans les locaux de TF1, quelqu'un a cherché à purger de plusieurs informations la page Wikipédia consacrée à Patrick Poivre d'Arvor, salarié de la chaîne[40], comme la mention de son interview truquée de Fidel Castro et celle de sa condamnation pour « recel d’abus de biens sociaux » dans l’affaire Michel Noir et Pierre Botton[41].

D'autres domaines modifier

Alain Soral modifier

En 2015, dans leur livre d'investigation Le Système Soral, deux journalistes du site StreetPress montrent comment une cellule de contributeurs à Wikipédia sont chargés de maintenir un niveau de propagande sur certaines pages[42] dont leur chef est l'Utilisateur:Omnisciens[43], [44], selon un mode opératoire décrit avec précision[45].

Igor et Grichka Bogdanoff modifier

En 2006, Igor Bogdanoff modifie lui-même des éléments le concernant sur la page Wikipédia de l'affaire Bogdanoff, la controverse sur la valeur scientifique des travaux menés avec son frère[46]. Il affronte des contributeurs en réécrivant des passages et en en supprimant d'autres. Après l'intervention des contributeurs francophones de Wikipédia, le conflit se déplace sur la version en langue anglaise[47].

Entreprises modifier

Bayer modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 que la multinationale de l’agrochimie Bayer a payé Avisa Partners pour manipuler le contenu de l’encyclopédie à son profit, au mépris des principes de Wikipédia. Il s’agissait prétendument de « contenir l’activisme anti-OGM »[1].

BVA modifier

En 2016, un employé de l'institut de sondages BVA tente de façon répétée de supprimer la mention d'une condamnation de l’entreprise pour discrimination syndicale. Un représentant de son employeur argue que « quand on veut savoir ce que fait la société BVA ce n'est pas forcément une information essentielle »[48].

Carrefour modifier

En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de la page Carrefour d'être liés à des agences de communication visant à influer très favorablement sur l'image de l'entreprise[49].

EDF modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 que le fournisseur d’énergie français EDF a payé Avisa Partners pour manipuler le contenu de l’encyclopédie à son profit, au mépris des principes de Wikipédia. Il s’agissait prétendument de « contenir l’activisme anti-nucléaire »[1].

Faculté de médecine de Marseille modifier

La chargée de communication de la faculté de médecine de Marseille ne tarit pas d'éloge sur son employeur en 2016 : elle tente de glisser dans Wikipédia que l'université « bénéficie de l’excellence française en matière de soins, de formation clinique et de recherche » au sein de futurs locaux « unique(s) au monde »[48].

Findus modifier

Findus tente depuis de « nettoyer » le web (dont Wikipédia) pour faire disparaître les traces de « l'affaire Findus » en payant des sociétés spécialisées en e-réputation[50],[51],[52]. Ces méthodes sont notamment détaillées lors d'un reportage de Médias, le magazine passé sur France 5 le 7 décembre 2014[53].

FranceSoir modifier

En 2020, la page Wikipédia consacrée au site FranceSoir subit des tentatives de passage en force cherchant à réécrire l'histoire du site. Des contributeurs, notamment le directeur du site lui-même, Xavier Azalbert, essayaient d'imposer leur point de vue sur l'article en ne respectant pas les règles de Wikipédia (synthétiser les sources de l'article, et non ses propres opinions) et tentent d'effacer la page, distincte du site original France-Soir, pour lisser l'image de FranceSoir. Des mesures de protection de cette page Wikipédia sont prises par la suite[54].

Nadeo modifier

Les révélations de Numérama sur les pratiques de management controversées chez Nadeo — le studio d'Ubisoft créateur de Trackmania — font l'objet de tentatives de caviardage en mars 2021 et avril 2022 dans les articles de Wikipédia consacrés au studio et à son dirigeant, Florent Castelnérac[55].

Progressif Media modifier

En 2024, après une enquête de Libération établissant des liens entre Progressif Media et l'extrême droite, des comptes inactifs ou nouvellement créés dépendants de seulement deux adresses IP différentes, tentent de faire supprimer sa page Wikipédia[56].

Quantic Dream modifier

En , une enquête menée par des administrateurs de Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de la page consacrée au développeur de jeux vidéos Quantic Dream d'être liés à des agences de communication visant à influer très favorablement l'image de l'entreprise[57]. Voir aussi #Guillaume de Fondaumière supra.

Rusal modifier

Mediapart révèle en juillet 2022 que le leader mondial de l’aluminium, le russe Rusal, a payé Avisa Partners pour manipuler le contenu de l’encyclopédie à son profit, au mépris des principes de Wikipédia[1].

Uber modifier

Dans le cadre de la mise en lumière du scandale des Uber Files, Le Monde révèle en juillet 2022 que la société Uber a mandaté l'agence de e-réputation iStrat (désormais Avisa Partners) pour modifier les articles de Wikipédia Uber, Taxi en France, Voiture de transport avec chauffeur et Taxis parisiens à des fins promotionnelles. Celle-ci se glorifie en effet « de la suppression des chapitres Interdictions, Controverses et Guerre des prix sur la page de l’entreprise [en décembre 2014], mais aussi de l’ajout d’un historique chronologique afin de diluer les informations négatives avec des données positives ou neutres »[58].

Dans d'autres versions linguistiques de l'encyclopédie modifier

Opération Orangemoody modifier

Lors d'une enquête surnommée « Opération Orangemoody (en) », les responsables de Wikipédia en version anglaise découvrent que des contributeurs ont publié des articles de nature promotionnelle contre rémunération. 400 comptes rémunérés sont examinés, les articles créés ou modifiés concernent généralement des entreprises, des personnes politiques ou des artistes[59].

Personnel du Congrès américain modifier

Une série de modifications par le personnel du Congrès américain a eu lieu : Modifications par le personnel du Congrès américain sur Wikipédia (en).

Autres affaires modifier

Sur les autres projets Wikimedia modifier

The North Face modifier

En , il est annoncé que The North Face a utilisé les sites de la fondation Wikimedia dans un objectif publicitaire, espérant améliorer le référencement de ses produits. Ces actions, — considérées par la Wikimedia Foundation comme abusant de la confiance accordées par les utilisateurs à l'encyclopédie[60] —, sont décrites par Wikipédia comme moralement condamnables et constituent une infraction à ses conditions d'utilisation en matière de conflits d'intérêts[61].

Comme les clichés utilisés à des fins publicitaires avaient été placés sous licence Creative Commons (pour être importés sur Wikimedia Commons), certains sont retouchés pour continuer à être utilisés sur les différentes versions de l’encyclopédie, mais sans mettre en avant la marque[62].

Articles connexes modifier

Références modifier

  1. a b c d e f g h et i Fabrice Arfi, Antton Rouget, « Opération intox : l’encyclopédie Wikipédia a été visée », sur Mediapart (consulté le ).
  2. David Perrotin, « Laetitia Avia, la députée LREM qui horrifie ses assistants », sur Mediapart (consulté le ).
  3. a et b « Comment Laetitia Avia a tenté de caviarder sa fiche Wikipedia », sur LesNumeriques, (consulté le ).
  4. « Modifier sa page Wikipédia, un sport de député », sur Arrêt sur images, (consulté le ).
  5. Mariama Darame et Laura Motet, « A l’Assemblée nationale, la questure au service des ambitions de Florian Bachelier », sur Le Monde,
  6. Quelques malversations indiquées sur Twitter.
  7. Antton Rouget, « Une conseillère de Christophe Béchu a nettoyé la page Wikipédia du ministre », sur Mediapart, (consulté le ).
  8. a et b « La biographie Wikipédia de Laurent Wauquiez caviardée à son profit », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  9. Antonin Benoit, « Dur de devenir un intellectuel médiatique à l’époque de Wikipedia : le cas Juan Branco », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  10. a b et c Pierre Sautreuil, « Sur Wikipédia, les vies rêvées de Juan Branco », sur Le Figaro, (consulté le ).
  11. « Les réponses de L'Express à Juan Branco », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  12. a b c d e f g h i j k et l Luc Martinon et Jérémie Baruch, « Quand les députés trafiquent leur propre fiche Wikipédia », sur Le Monde, .
  13. a b c d e et f « Comment les politiques caviardent leurs pages Wikipédia en amont des élections régionales », sur Numérama, .
  14. a et b « Meurthe-et-Moselle. Promotion déguisée, coups bas et caviardage : quand Wikipédia devient un terrain de jeu politique », sur www.estrepublicain.fr (consulté le ).
  15. a b c et d « Wikipédia : coups de gomme avantageux sur les pages de députés », sur Le Nouvel Obs, .
  16. « VIDEO. Élections régionales : petits arrangements sur Wikipédia », sur Franceinfo, (consulté le ).
  17. « Stéphane Le Rudulier : des ombres dans le parcours du « professeur », figure montante des Républicains », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. a et b Thierry Noisette, « Un sénateur LR bloqué sur Wikipédia après avoir tenté de censurer son article », sur L'Obs, (consulté le ).
  19. Baptiste Decharme, « Deux-Sèvres : quand le député Bastien Marchive fait de Wikipédia sa vitrine », sur La Nouvelle République, .
  20. « Wikipedia : 1, Elysée+Beauvau : 0 », BUG BROTHER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Les changements de la page Wikipédia de Marlène Schiappa par son équipe ne passent pas inaperçus », sur L'Obs, (consulté le ).
  22. Jean Cittone, « La page Wikipédia d’un ancien député girondin bloquée après des tentatives répétées de caviardage »  , Le Figaro, (consulté le ).
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  31. Thibault Prévost, « Sur Wikipédia, le business juteux du caviardage », arrêt sur images,‎ (lire en ligne) :

    « La page de Bernard Arnault, modifiée 61 fois en 10 ans »

  32. Simon Auffret, « Comment Wikipédia repère les comptes qui améliorent l’image d’entreprises ou de PDG », sur Le Monde, (consulté le )
  33. Jérôme Canard, « Bernard Arnault et son image : milliards, champagne et caviardage ! », Le Canard enchaîné,‎ .
  34. Thibault Prévost, « Sur Wikipédia, le business juteux du caviardage », arrêt sur images,‎ (lire en ligne) :

    « Si les suppressions existent, ces comptes ont plus souvent tendance à ajouter du contenu. Exemple : cette fiche sur la "Transition alimentaire", modifiée par un compte (mais non-déclarée par celui-ci dans la liste de ses modifications promotionnelles), qui fait la part belle à Carrefour et son PDG Alexandre Bompard en reprenant généreusement ses éléments de langage. »

  35. Aurore Gayte, « La page Wikipédia du studio derrière Trackmania a été modifiée pour faire disparaitre notre enquête », .
  36. a b c et d Thibault Prévost, « Sur Wikipédia, le business juteux du caviardage », arrêt sur images,‎ (lire en ligne).
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  38. Thibault Prévost, « Sur Wikipédia, le business juteux du caviardage », arrêt sur images,‎ (lire en ligne) :

    « Sur la page de Philippe Wahl, PDG de La Poste, deux comptes vont se livrer à une bataille avec d'autres contributeurs, durant toute l'année 2019, pour supprimer le bandeau orange signifiant la présence de modifications promotionnelles. Sitôt retirée, la banderole réapparaît. »

    .
  39. Pauline Bock, « Eugénie Bastié ne veut pas être "réac" sur sa page Wikipédia », Arrêt sur images,‎ (lire en ligne  ).
  40. a b et c Martin Untersinger, « Quand TF1 nettoie la fiche Wikipédia de Jean-Pierre Pernaut », sur L'Obs, .
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  44. Robin D'Angelo, Mathieu Molard, Le Système Soral, enquête sur un facho business, Calmann-Lévy, 2015, 190 p.
  45. « Le monsieur internet du groupuscule Stéphane Condillac [un pseudo], donne ses ordres à son équipe de cyber-militants pour infiltrer l’encyclopédie collaborative, rapporte StreetPress. Tel un général Patton du web-activisme, il emploie un vocabulaire martial attestant de l’importance qu’il accorde à sa «cellule Wikipédia» : «Nous devons avancer par petits bataillons de 3 à 6 personnages, progressivement, de manière à ne pas donner l’idée d’une attaque coordonnée. (…) A ce jour, nous avons 13 candidats. […] Chaque membre peut (et devrait) disposer de plusieurs adresses IP. (…) En conclusion nous devrions pouvoir atteindre pas loin de 26 pseudonymes différents ! Ce qui est parfaitement suffisant dans le cadre de l’investissement de l’encyclopédie libre où les débats contradictoires, voire les votes, mobilisent rarement plus de 10 ou 20 personnes » Vincent Coquaz, Comment la bande de Soral infiltre Wikipédia, Arrêt sur images, 1 septembre 2015
  46. Florent LATRIVE et Laurent MAURIAC, « Dans les rouages de Wikipedia », sur Libération, (consulté le ).
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    « Si les suppressions existent, ces comptes ont plus souvent tendance à ajouter du contenu. Exemple : cette fiche sur la "Transition alimentaire", modifiée par un compte (mais non-déclarée par celui-ci dans la liste de ses modifications promotionnelles), qui fait la part belle à Carrefour et son PDG Alexandre Bompard en reprenant généreusement ses éléments de langage. »

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    « Findus qui se fait pincer en France pour avoir tenté de faire le ménage dans sa page lors de l'affaire de la fausse viande de cheval. »

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  57. Thibault Prévost, « Sur Wikipédia, le business juteux du caviardage », arrêt sur images,‎ (lire en ligne) :

    « Pour Quantic Dream, les modérateurs parlent de "noyage d'infos critiques dans des milliers d'octets" - concrètement, l'ajout de tournures hagiographiques pour romancer le succès de l'entreprise. »

  58. Martin Untersinger, « « Uber Files » : ces faux articles sur des sites de presse commandés par Uber », Le Monde,‎ (lire en ligne).
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