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Programme du mois

Dimanche 1er novembre 2015

 
Portrait du préfet Claude-Marius Vaïsse (1799-1864).

Claude-Marius Vaïsse est un fonctionnaire et homme politique français né à Marseille le et mort à Lyon le . Ministre de l'Intérieur pendant onze semaines dans l'éphémère petit ministère en 1851, les travaux de rénovation urbaine de Lyon, qu'il mène en tant que préfet du Rhône sous le Second Empire font connaître à la ville des transformations semblables à celles de Paris à la même époque, et lui valent le surnom d'« Haussmann lyonnais ». En poste à Lyon de jusqu'à sa mort, il conduit notamment la rénovation du centre-ville avec le percement de la rue Impériale (actuelle rue de la République) et de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Édouard-Herriot). Il fait également créer le Parc de la Tête d'or.

Le premier et le plus significatif de ces grands travaux a été le percement de la rue Impériale, actuelle rue de la République, avec la construction du palais de la Bourse et du Commerce sur son chemin. La réalisation du chantier nécessite d’abattre 289 maisons anciennes. Le percement de la rue de l'Impératrice, actuelle rue Édouard-Herriot, complète la rénovation du centre quelques années plus tard. Ce quartier devient en une décennie un espace bourgeois avec des immeubles monumentaux.

Lundi 2 novembre 2015

 
Le phénomène de foudre en boule illustré par le graveur Louis Poyet en 1901.

Les Sept Boules de cristal est le treizième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par le dessinateur belge Hergé. L'histoire constitue la première partie d'un diptyque qui s'achève avec Le Temple du Soleil.

Une première partie de l'histoire est prépubliée sous son titre définitif du au en noir et blanc dans les pages du quotidien Le Soir. Après une interruption de deux ans, la seconde partie paraît en couleurs dans les pages du journal Tintin à partir du 26 septembre 1946, fusionnée avec l'histoire suivante sous le titre Le Temple du Soleil. Enfin, Les Sept Boules de cristal paraît en 1948 sous forme d'un album en couleurs de soixante-deux planches.

La prépublication du récit démarre donc durant l'occupation allemande de la Belgique, et ce, au sein d'un journal, Le Soir, pour lequel Hergé travaille depuis et qui est passé sous la direction de collaborateurs à l'Allemagne nazie. Elle est d'abord interrompue à cause d'une dépression de son auteur, puis par la libération du pays et l'interdiction qui est temporairement faite à Hergé d'exercer son activité professionnelle.

Pour créer cette aventure, Hergé s'adjoint la collaboration de son complice de longue date, Jacques Van Melkebeke, qui apporte de nombreuses références culturelles propres à développer le projet. Il reçoit surtout l'aide d'Edgar P. Jacobs, qu'il embauche pour la mise en couleurs et la création des décors. Dépassant ce rôle au niveau graphique, ce dernier apporte certaines idées, puisqu'il est à l'origine de celle des boules de cristal ainsi que du titre mystérieux de l'œuvre.

Les Sept Boules de cristal apparaît dans son aspect graphique, son intrigue et sa narration comme une œuvre montrant une évolution notable de l’art d’Hergé, voire comme une œuvre de maturité. S'observent ainsi un souci nouveau du détail et un meilleur rendu des décors. Quant au récit, les passages entre les différents formats de prépublication puis de publication imposent des contraintes qui obligent Hergé à plus de concision et d'efficacité.

Enfin, Hergé déploie des thèmes qui lui sont chers. Il convoque d'abord les civilisations anciennes que sont l'Égypte antique et la civilisation inca, ce qui permet d'inscrire l'histoire dans une lignée formée par Les Cigares du pharaon et L'Oreille cassée. Mais surtout, le fantastique, qui constitue un centre d'intérêt majeur pour l'auteur, fait le cœur du récit plus que dans toute autre aventure de Tintin et ce, sous l'influence certaine de Jacobs.

Mardi 3 novembre 2015

 
Ozzy Osbourne en 2010.

John Michael Osbourne, dit Ozzy Osbourne, né le à Aston (Birmingham), est un chanteur de heavy metal britannique. Il est surnommé The Prince of Darkness (« Le prince des ténèbres », en français) en référence aux frasques de sa vie privée et de ses prestations sur scène. Il est connu à la fois pour sa carrière musicale solo, qui se poursuit toujours, et comme chanteur au sein de Black Sabbath, l'un des groupes fondateurs du metal et créateur du titre emblématique War Pigs (1970).

En 2002, l'émission de téléréalité consacrée à la vie quotidienne d'Ozzy Osbourne et de sa famille, The Osbournes, est diffusée sur la chaîne musicale MTV. Elle fait découvrir au grand public cette figure du monde du metal.

Mercredi 4 novembre 2015

 
Demande en mariage durant la Régence anglaise (1815).

La romance historique, également appelée roman d'amour historique (« historical romance » en anglais) est, au sens moderne du terme, un sous-genre littéraire de la romance ainsi que du roman historique.

Elle met en scène une fiction narrant la rencontre puis le développement d'une histoire d'amour entre un homme et une femme dans un cadre historique mais les événements de l'Histoire — évoqués à partir d'une recherche historique plutôt sérieuse — y occupent une place secondaire.

La romance historique apparaît au début du XXe siècle avec l'écrivain anglais Georgette Heyer, au moment où Rafael Sabatini, avec Scaramouche (1921) et Capitaine Blood (1922), relance la vogue des romans historiques. S'inspirant des romans de Jane Austen, Heyer imagine des histoires d'amour situées durant la Régence anglaise. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des romans historiques aux accents romantiques, Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell et Ambre de Kathleen Winsor, remportent d'énormes succès. Toutefois, c'est le premier roman de Kathleen Woodiwiss, Quand l'ouragan s'apaise, paru en 1972, qui ouvre la voie à une nouvelle forme de romance historique. Deux ans plus tard, Rosemary Rogers confirme l'explosion du genre avec Amour tendre, amour sauvage vendu à 1,8 million d'exemplaires aux États-Unis durant les deux premières années suivant sa sortie.

Pour les différencier des romances contemporaines, il est établi que les histoires des romances historiques se déroulent avant la fin de la Seconde Guerre mondiale et la plupart d'entre elles incluent des attitudes contemporaines, comme le fait que les héroïnes soient plus cultivées que les autres femmes au regard de la norme de leur époque. En très grande majorité, les romans sont publiés en format standard ou roman de « littérature générale » (« single title romance ») (pas de limite de mots ou de pages) et non en format court ou roman sériel (« category romance ») (pas plus de 55 000 mots ni 200 pages). Enfin, la romance historique contient une variété de sous-genres correspondant à des périodes historiques précises. Les romances situées en Amérique sont très populaires, en particulier celles des sous-genres « Western » et « Americana » mais les romances situées en Grande-Bretagne continuent d'attirer l'intérêt des lecteurs. Les périodes favorites sont le Moyen Âge, la Régence, l'époque georgienne et le règne victorien.

Jeudi 5 novembre 2015

 
Cheval lourd de race comtoise.

Un cheval lourd ou cheval de boucherie est un cheval élevé pour son aptitude à produire de la viande. Issus de races de trait autrefois employées pour le travail agricole, ces chevaux étaient menacés d'une extinction prochaine dans les années 1970. Cet état de fait a poussé leurs éleveurs à rechercher de nouveaux débouchés économiques. Très faste dans les années 1980 en France, l'élevage du cheval lourd a permis de sauvegarder les races. Il s'est développé en Italie et en Espagne, mais est désormais en recul en France, depuis le retour des activités de travail avec les chevaux de trait.

Les chevaux lourds font l'objet d'une sélection sur leur vitesse de croissance et d'engraissement, ainsi que sur la fertilité et les qualités maternelles des juments. Cette sélection est très différente de celle qui prévaut chez un cheval de trait, et entraîne une vulnérabilité à des problèmes de santé spécifiques. Le cheval lourd n'est généralement ni dressé, ni même sociabilisé par son éleveur : il est abattu poulain, entre six et trente mois. Cet élevage permet de valoriser les espaces herbagers de zones difficiles ou en déprise, y compris avec des bovins et des ovins. Il suscite aussi des controverses, en raison de l'état d'obésité des animaux, des comportements violents de certains éleveurs, et des refus sociétaux de l'abattage du cheval et de l'hippophagie.

Vendredi 6 novembre 2015

 
Stèle commémorant les 500 ans de l’accord du plan d'Arrem.

Les lies et passeries (/li e pasəʁi/) sont des accords conclus de vallée à vallée sur l’ensemble de la chaîne des Pyrénées. Elles sont établies entre communautés montagnardes du même versant ou vivant de part et d’autre de la frontière franco-espagnole.

Les premières conventions écrites connues datent du XIIe siècle. Avant la formation des deux royaumes français et espagnol et l’instauration d’une frontière militaire et politique, c’est-à-dire avant le début du XVIe siècle, les lies et passeries sont des accords qui assurent en premier lieu la paix entre communautés, puis la jouissance indivise des pâturages d’altitude. Ces conventions pastorales déterminent les limites de territoires ainsi que les conditions d’utilisation des ressources et de circulation des troupeaux. Elles définissent également un ensemble de règles de police et de justice, garantissant l’application d’un seul et même droit des personnes sur le territoire considéré et engageant la responsabilité et la solidarité de la vallée. Ces conventions sont régulièrement renouvelées.

À partir du XVIe siècle, les lies et passeries se transforment et s’adaptent pour résister aux atteintes extérieures mettant en péril la paix des communautés et leur indépendance économique et politique. Ainsi, de nouvelles clauses viennent garantir la liberté de commerce et la solidarité face aux exactions de troupes de brigands ou de miquelets. Plus tard, alors que les guerres entre la France et l’Espagne utilisent la frontière comme terrain de confrontation, les vallées s’emploient à défendre leur neutralité dans des conflits qui ne les concernent pas, ou à en limiter les conséquences. La guerre de Succession d’Espagne, entre autres conflits troublant la zone pyrénéenne, donne l’occasion aux montagnards de démontrer leur opiniâtreté à demeurer en dehors du conflit et à revitaliser les antiques accords qui leur avaient, jusque là, garanti un état de paix et un équilibre économique, malgré les ingérences centralisatrices des deux monarchies.

Les accords de lies et passeries sont toujours vivants. On en compte à la fin du XXe siècle une centaine dans les régions montagneuses de Navarre. De même, deux faceries perpétuelles ont été consacrées par le traité des limites de 1856, entre l’Espagne et la France. Ce traité des limites a donné une assise juridique aux lies et passeries transfrontalières ; il définit leur portée et donne un nouvel outil aux communautés frontalières, qui leur permet d’évoluer en établissant des relations privilégiées hors du cadre des activités pastorales. Des exemples récents montrent le dynamisme potentiel du cadre fixé par le traité. Les États, incluant la principauté d’Andorre, se sont donné la faculté d’intervenir directement dans les processus de rapprochement des communautés frontalières soit au sein de l’ancienne commission internationale des Pyrénées datant de 1875, ou de la plus récente communauté de travail des Pyrénées de 1983.

Samedi 7 novembre 2015

 
Édition de 1772.

Les Aventures de Joseph Andrews et du pasteur Abraham Adams, dit Joseph Andrews, The History of the Adventures of Joseph Andrews and his Friend Mr Abraham Adams en anglais, est le premier roman écrit par Henry Fielding et aussi l'un de ses deux grands chefs-d’œuvre, le second étant Histoire de Tom Jones, enfant trouvé (1749). Publié en 1742 et qualifié par l'auteur de « roman sentimental comique » (comic romance), cet ouvrage, d'abord parodique, raconte les aventures d’un honnête domestique revenant de Londres accompagné par son ami et mentor, le pasteur Abraham Adams.

Le roman est à la croisée de deux esthétiques littéraires du XVIIIe siècle, le drame héroïque et le néoclassicisme aristocratique des Augustans, ceux d'Alexander Pope et de Jonathan Swift, et la fiction populaire d'auteurs comme Daniel Defoe et Samuel Richardson. Cependant, ses sources d’inspiration remontent jusqu'à Cervantes, le sous-titre du roman, « en imitation de la manière de Cervantes », apparaissant comme une reconnaissance de dette envers Don Quichotte, présenté comme modèle et servant sans doute de bouclier pour Fielding conscient de son rôle innovateur en Angleterre. De fait, comme le chef-d'œuvre espagnol, Joseph Andrews distille un humour fondé sur une approche ironique permanente et imite même la narration en apparence décousue et remplie de digressions de Cervantes. De plus, ses personnages principaux appartiennent à des classes sociales inférieures rappelant les héros du genre picaresque.

Au départ, Joseph Andrews a été conçu comme une réponse au Pamela de Richardson qui avait été publié en 1741, roman à grand succès narrant l'histoire d'une servante résistant avec vaillance aux avances de son maître qui, après s'être moralement réformé, l'épouse et la rend heureuse. Fielding, d'ailleurs mystifié par la paternité du livre qu'il attribuait à Colley Cibber, s'il en a admiré les analyses psychologiques fines et approfondies, s'est agacé de son sentimentalisme et de son didactisme appuyés. Se décidant à la parodie, très habituelle à son époque, il publia d'abord Shamela en 1741 sous le nom de Mr Conny Keyber, composé comme sa cible sous la forme épistolaire et prétendant dévoiler la véritable nature de l’héroïne, perverse, lascive et intrigante, puis Joseph Andrews l'année suivante, beaucoup plus ambitieux.

Aussi l'élément parodique tient-il une grande place dans le roman ; cependant, par ses multiples facettes, Joseph Andrews devient rapidement une œuvre autonome beaucoup plus ambitieuse, une fiction protéiforme à la fois parabolique, éthique, satirique, comique, humoristique et pseudo-épique que noue une puissante vision centrale. De plus, la préface et certains chapitres introductifs présentent un appareil critique d'envergure qui en fait un véritable manifeste littéraire.

Dimanche 8 novembre 2015

 
Le château.

Angers (prononcer [ɑ̃ˑʒe] Écouter) est une commune de l'Ouest de la France située au bord de la Maine, préfecture du département de Maine-et-Loire dans la région Pays de la Loire.

Située sur l'axe Paris-Nantes, Angers intra-muros était en 2012 la troisième commune la plus peuplée du Grand Ouest après Nantes et Rennes, la deuxième de la région Pays de la Loire et la dix-huitième de France avec 149 017 habitants. Angers est en 2012 au centre d'une aire urbaine peuplée de 403 765 habitants, d'une unité urbaine de 218 657 habitants et d’une intercommunalité, Angers Loire Métropole, comprenant 33 communes et 269 340 habitants.

Capitale historique et place forte de l’Anjou, berceau de la dynastie des Plantagenêts, Angers est l'un des centres intellectuels de l'Europe au XVe siècle sous le règne du « bon roi René ». La ville doit son développement comme son rôle politique et historique à sa position au niveau d’un point de convergence géologique, hydrographique, culturel et stratégique.

Angers se distingue aujourd'hui par sa spécialisation dans le domaine du végétal : Végépolys est le premier pôle de compétitivité horticole européen, la ville abrite également le siège de l'office communautaire des variétés végétales. Ses universités, ses musées et son activité culturelle en font également un centre culturel important qui comprend notamment le château des ducs d'Anjou construit au XIIIe siècle qui abrite la tenture de l'Apocalypse, le plus grand ensemble de tapisseries médiévales connu à ce jour. La commune est à la frontière du Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000, et du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. La richesse de son patrimoine lui vaut le label de ville d'art et d'histoire.

Lundi 9 novembre 2015

 
Charge de cavalerie, toile d'Emilian Lăzărescu (ro) : une grande charge telle qu'imaginée par ce peintre roumain installé en France.

La cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale a une participation relativement secondaire aux événements. Les combattants à cheval se révélant très vulnérables face à la puissance de feu de l'infanterie et de l'artillerie, les différentes unités de cette arme accomplissent essentiellement des missions d'auxiliaires pendant la « Grande Guerre » (de 1914 à 1919), même si le début du conflit correspond à son apogée en termes d'effectifs montés.

Principalement déployée sur le front occidental, la cavalerie française participe aux opérations de l'été 1914, assurant surtout des missions de reconnaissance et de patrouille. Rapidement, les cavaliers combattent systématiquement démontés, tirant avec leur carabine. À partir de l'automne 1914, la guerre des tranchées a pour conséquence de diminuer fortement le rôle de la cavalerie : une partie des régiments abandonne ses chevaux, forme des « divisions de cavalerie à pied » et participe aux combats en tant que fantassins. La reprise de la guerre de mouvement en 1918 redonne à la cavalerie une utilité, comme infanterie montée.

Plusieurs autres régiments de cavalerie sont envoyés sur les autres théâtres d'opérations de la Première Guerre mondiale, où ils ont parfois été beaucoup plus utiles à cheval qu'à pied : au Maghreb, dans les Balkans ou au Proche-Orient.

Enfin, cette période est aussi celle du début de la mécanisation, la cavalerie française recevant pour la première fois en dotation quelques automitrailleuses.

Mardi 10 novembre 2015

 
Agrégation de Requins à pointes noires pendant la journée dans le lagon de Bora Bora.

Le Requin à pointes noires (Carcharhinus melanopterus) est une espèce de requins de la famille des Carcharhinidae, facilement identifiable par les pointes noires de ses nageoires, en particulier sur la première nageoire dorsale et la nageoire caudale. Il fait partie des requins les plus abondants des récifs coralliens tropicaux de l'océan Indien et de l'océan Pacifique. Cette espèce préfère les eaux côtières peu profondes et expose fréquemment sa première nageoire dorsale dans ces zones. La plupart des Requins à pointes noires vivent sur les rebords de récifs et les fonds sableux, mais ils sont également connus pour supporter des environnements saumâtres ou d'eau douce. Cette espèce atteint généralement une longueur de 1,6 m.

Les Requins à pointes noires sont sédentaires, vivent sur des territoires très réduits et peuvent rester dans une même zone pendant plusieurs années. Ce sont des prédateurs actifs de petits poissons osseux, de céphalopodes ainsi que de crustacés et ils sont également connus pour se nourrir de serpents marins et d'oiseaux marins. Les données récoltées concernant le cycle de vie du Requin à pointes noires sont parfois contradictoires et il semble y avoir des différences notables suivant le lieu géographique au sein de l'aire de répartition de l'espèce. Comme les autres membres de sa famille, ce requin est vivipare et les femelles donnent naissance à entre deux et cinq jeunes tous les deux ans, tous les ans ou même parfois deux fois par an. En effet, suivant son habitat, la période de gestation de ce requin peut être de 7 à 9 mois, de 10 à 11 mois ou de 16 mois. Les nouveau-nés vivent dans les eaux côtières et dans des eaux moins profondes que les adultes, formant souvent de grands groupes dans des zones inondées par la marée haute.

Timide et capricieux, le Requin à pointes noires est difficile à approcher et représente rarement un danger pour les humains, sauf s'il est excité par de la nourriture. Cependant, des baigneurs en eaux peu profondes peuvent parfois avoir les jambes mordues par erreur. Ce requin est pêché pour sa viande, ses ailerons et son huile de foie, mais n'est pas considéré comme une espèce commercialement importante. L'Union internationale pour la conservation de la nature a évalué l'espèce quasi menacée. Bien que l'espèce dans son ensemble demeure répandue et relativement commune, la surpêche de ce requin et son rythme de reproduction lent a conduit à son déclin dans un certain nombre de localités.

Mercredi 11 novembre 2015

 
Litoria aurea.

La Rainette verte et dorée (Dryopsophus aureus, anciennement Litoria aurea) est une espèce d'amphibiens de la famille des Pelodryadidae. Cette grenouille est originaire de l'Est de l'Australie. En dépit de sa classification dans une famille de rainettes et de ses capacités d'escalade, elle ne vit pas dans les arbres et passe presque tout son temps au sol. Elle est de couleur dorée et verte, et peut atteindre jusqu'à 11 cm de long, ce qui en fait une des plus grandes grenouilles d'Australie.

Cette grenouille est vorace, se nourrissant principalement d'insectes mais aussi de proies plus grosses telles que des vers et des souris. Contrairement à la plupart des grenouilles, elle est active de jour, mais c'est surtout pour pouvoir se réchauffer au soleil. Elle a tendance à être moins active en hiver, sauf au cours des périodes plus chaudes ou humides, et se reproduit durant les mois les plus chauds. Les mâles atteignent la maturité sexuelle après environ neuf mois, tandis que les femelles, plus grandes, ne se reproduisent pas avant l'âge de deux ans. Les grenouilles peuvent se livrer au cannibalisme, et les mâles attaquent fréquemment leurs congénères s'ils empiètent sur leur territoire.

De nombreuses populations, en particulier dans la région de Sydney, vivent dans des zones fortement impactées par l'Homme, telles que des golfs, des friches industrielles ou des tas de briques. Bien qu'elle ait été auparavant l'une des grenouilles les plus courantes du Sud-Est de l'Australie, Dryopsophus aureus a vu sa population décliner ces dernières années, en particulier dans les zones montagneuses, ce qui conduit à son classement actuel d'espèce vulnérable. Ses effectifs continuent de baisser et elle est menacée par la perte et la dégradation de son habitat, la pollution, les espèces introduites, et divers parasites ou autres agents pathogènes comme Batrachochytrium dendrobatidis (un champignon aquatique). Comme la plupart des populations restantes vivent sur des terrains privés, la sauvegarde de l'espèce est difficile à mettre en place. Cette grenouille demeure tout de même abondante en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs autres îles du Pacifique, où elle a été introduite.

Jeudi 12 novembre 2015

 
Tony Hawk, skater phare de la licence.

Tony Hawk's Pro Skater 2 (également appelé THPS2) est un jeu vidéo de simulation de skateboard, développé par Neversoft et édité par Activision. C'est le deuxième jeu de la série Tony Hawk's sorti en 2000 sur PlayStation, puis porté sur PC, Game Boy Color, Dreamcast, puis en 2001 sur Mac, Game Boy Advance, Nintendo 64, Xbox. Le jeu a été tardivement porté sur téléphone mobile en 2006 sur Windows Mobile, Windows Phone et en 2010 sur iOS.

Tony Hawk's Pro Skater 2 reprend le même système de jeu que le premier opus Tony Hawk's Skateboarding, en améliorant les graphismes et en complétant le gameplay, notamment avec l'apparition des manuals ou la notion d'argent. Dans un univers urbain recréé en 3D et une ambiance rock et hip-hop, le joueur incarne divers skaters célèbres et doit réaliser des figures de skate (saut, slide, manual) ou des missions comme des collectes d'objets. Le jeu propose plusieurs modes de jeu dont un mode carrière, un mode libre, un mode simple session, un mode multijoueur et un éditeur de niveau. Les modes simple session et libre permettent de skater sans objectif donné et respectivement avec ou sans contrainte de temps. Le mode carrière permet de faire évoluer les capacités des personnages, comme leurs tricks, leur apparence ou leur matériel. Chaque niveau propose différents objectifs à effectuer comme la réalisation de défis, de figures de skate particulières, l'obtention du meilleur score, ou la collecte d'items disséminés dans les niveaux. Les niveaux peuvent être urbains ou de type compétition dans des skateparks. Le mode multijoueur permet plusieurs jeux comme le Graffiti, le Trick Attack, le Chat, le Pendu et le Free skate. L'éditeur de skatepark en pointer-cliquer permet de créer des niveaux personnalisés.

Les portages sur PC, Mac, Dreamcast et Nintendo 64 sont fidèles, avec de meilleurs graphismes et complets, la version Nintendo 64 ne proposant qu'une bande son réduite. Les versions Game Boy Advance et Game Boy Color ne sont plus en 3D, conservent principalement le mode carrière et leur bande son est tronqué ou remaniée. La version Xbox intitulée Tony Hawk's Pro Skater 2X comporte de meilleurs graphismes, améliore le système de jeu et comprend également les niveaux du premier jeu de la série ainsi que cinq niveaux inédits...

Vendredi 13 novembre 2015

 
Le roi Georges Ier de Grèce vers 1910.

Georges Ier de Grèce (en grec moderne : Γεώργιος A' της Ελλάδας / Geórgios I tis Elládas), né Christian Guillaume Ferdinand Adolphe Georges de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, prince de Danemark puis, par son élection, roi des Hellènes, est né le à Copenhague, au Danemark, et décédé le à Thessalonique, en Grèce. Second souverain de la Grèce moderne et fondateur de la dynastie royale hellène contemporaine, il règne presque cinquante ans, de 1863 à 1913.

En 1863, le prince Guillaume de Danemark est élu roi des Hellènes sous le nom de Georges Ier. Désireux de ne pas commettre les mêmes erreurs que son prédécesseur, le roi Othon Ier de Grèce, le jeune monarque ne tarde pas à s’helléniser et à aller à la rencontre de ses nouveaux sujets. Encore jeune et inexpérimenté, Georges Ier est confronté à une situation intérieure très difficile. À son arrivée au pouvoir, la scène politique grecque est en effet divisée et de graves problèmes financiers secouent le pays. L’agitation nationaliste est par ailleurs très forte et la Grande Idée, autrement dit le désir de réunir tous les Grecs dans un seul et même pays, est au cœur de la politique nationale.

Le règne de Georges Ier est donc largement marqué par les volontés expansionnistes de la population hellène et par l’annexion, tantôt pacifique, tantôt belliqueuse, de plusieurs provinces majoritairement peuplées de Grecs : les îles Ioniennes (1864), la Thessalie (1880) et surtout la Macédoine, l’Épire et la Crète (1913). Malgré tout, la politique de Georges et de ses gouvernements est loin d’être toujours couronnée de succès et des humiliations nationales (comme lorsque les grandes puissances organisent un blocus contre le pays en 1885) et de graves défaites militaires (comme lors de la guerre gréco-turque de 1897) ponctuent également son règne.

Sur un plan plus personnel, Georges Ier donne naissance à une importante famille, dont plusieurs membres règnent encore sur des États européens. Le mariage du roi avec la grande-duchesse Olga Constantinovna de Russie donne en effet naissance à plusieurs enfants, avec lesquels le souverain entretient des relations étroites mais parfois orageuses.

Georges Ier meurt assassiné à Thessalonique en 1913 et son fils Constantin Ier lui succède alors sur le trône de Grèce.

Samedi 14 novembre 2015

 
Un MP 59 arrivant à la station Arts et Métiers.

La ligne 11 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle relie le centre de la capitale à la proche banlieue nord-est depuis la station Châtelet jusqu'à Mairie des Lilas, en Seine-Saint-Denis. Cette ligne est une des dernières à avoir été mise en service en 1935 ; elle est destinée à remplacer le tramway funiculaire de Belleville, disparu en 1924.

Avec 6,3 kilomètres de longueur, elle est la plus courte ligne principale du réseau parisien et une des moins fréquentées avec quarante-sept millions de voyageurs en 2009. Elle a été durant les années 1950 et 1960 une ligne expérimentale pour les innovations mises au point par la RATP : elle est la première ligne de métro au monde équipée en matériel sur pneumatiques en 1956, et elle est équipée du poste de commande centralisée (PCC) et du pilotage automatique en 1967, qui est employé pour la première fois sur le réseau parisien. Elle n'a en revanche pas connu depuis d'évolution majeure. Il est prévu au cours des quinze prochaines années de la prolonger considérablement en deux étapes jusqu'à Noisy - Champs, et il est envisagé de l'automatiser.

Dimanche 15 novembre 2015

 
Le mont Ventoux (face Nord) vu depuis les Baronnies.

Le mont Ventoux est un sommet situé dans le département français de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Culminant à 1 910 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse. Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances. Il constitue la frontière linguistique entre le nord et le sud-occitan.

Avant d'être parcourue par trois routes principales, qui ont permis le développement du tourisme vert et des sports de pleine nature aussi bien en été qu'en hiver notamment avec l'organisation de grandes courses cyclistes, de bolides motorisés ou autres événements, la montagne était sillonnée de drailles tracées par les bergers à la suite de l'essor de l'élevage ovin entre le XIVe et le milieu du XIXe siècle. Ces chemins ont désormais été transformés en sentiers de randonnée, à l'instar des GR 4 et GR 9.

Sa nature essentiellement calcaire et de nombreux pierriers dans la partie sommitale expliquent la remarquable blancheur du sommet. La montagne présente également une intense karstification due à l'érosion par l'eau. Les précipitations y sont particulièrement abondantes au printemps et à l'automne. L'eau de pluie s'infiltre dans des galeries et rejaillit au niveau de résurgences au débit variable telles la fontaine de Vaucluse ou la source du Groseau. Le mont Ventoux est soumis à un régime méditerranéen dominant, responsable parfois l'été de températures caniculaires, mais l'altitude induit aussi une grande variété de climats, de sommet au climat de type montagnard, en passant par un climat tempéré à mi-pente. En outre, le vent peut être très violent et le mistral souffle pratiquement la moitié de l'année. Cette géomorphologie et ce climat particuliers en font un site environnemental riche et fragile, constitué de nombreux étages de végétation, comme en témoigne son classement en réserve de biosphère par l'UNESCO et en site Natura 2000.

Si des peuplements humains sont avérés au niveau des piémonts durant la Préhistoire, la première ascension documentée jusqu'au sommet serait l'œuvre, le , du poète Pétrarque depuis Malaucène sur le versant nord. Il ouvre la voie, plus tard, à de nombreuses études à caractère scientifique. Par la suite, pendant près de six siècles, le mont Ventoux va être intensément déboisé, au profit des constructions navales à Toulon, des fabricants de charbon de bois et des éleveurs ovins. Durant la Seconde Guerre mondiale, la montagne abrite le maquis Ventoux. Depuis 1966, le sommet est coiffé d'une tour d'observation de plus de quarante mètres de haut surmontée d'une antenne TDF.

Alors que l'élevage ovin a presque disparu, l'apiculture, le maraîchage et la viticulture, la récolte des champignons parmi lesquels la truffe, ainsi que la culture de la lavande sont toujours pratiqués.

En raison de ces particularités, le mont Ventoux est une figure symbolique importante de la Provence ayant alimenté récits oraux ou littéraires, et maintes représentations graphiques artistiques ou scientifiques.

Lundi 16 novembre 2015

 
Affiche du film en façade d'un cinéma de San Francisco.

Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands) est un film américain réalisé par Tim Burton, sorti en 1990. Il mêle plusieurs genres cinématographiques, le fantastique, le drame romantique et la comédie, et narre l'histoire d'un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais resté inachevé et qui a des ciseaux à la place des mains. Edward est recueilli par Peg Boggs et tombe amoureux de sa fille, Kim, alors que les habitants de la banlieue résidentielle où il vit désormais l'accueillent d'abord chaleureusement avant de se retourner contre lui.

Johnny Depp, dont c'est la première collaboration avec Burton, interprète le rôle titre. La distribution principale est également composée de Winona Ryder, Dianne Wiest, Alan Arkin, Kathy Baker et Anthony Michael Hall. Le film marque aussi la dernière apparition de Vincent Price au cinéma.

Burton élabore l'idée du film d'après sa propre jeunesse passée dans une banlieue résidentielle de Burbank. Il engage Caroline Thompson pour scénariser son histoire. Le développement du projet est fortement accéléré suite au très important succès commercial remporté par Batman (1989), le précédent film de Burton. Le tournage se déroule essentiellement en Floride, dans l'aire urbaine de Tampa Bay.

Le film est un succès commercial et est très bien accueilli par la critique. Il remporte plusieurs récompenses, dont le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. Burton le considère comme son œuvre la plus personnelle. Il y développe des thèmes comme l'exclusion, la découverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme. Le film lance la carrière de Depp et associe définitivement Burton au mouvement gothique.

Mardi 17 novembre 2015

 
La Coupe Stanley en 2002.

La Coupe Stanley (en anglais : Stanley Cup), d'abord appelée Dominion Hockey Challenge Cup, est décernée chaque année par la Ligue nationale de hockey à l'équipe championne des séries éliminatoires. Même si elle n'en a pas le statut officiel, elle est considérée comme l'emblème de la suprématie au hockey sur glace.

Offerte par Frederick Stanley, la Coupe Stanley est remise pour la première fois en 1893 par les trustees, deux hommes désignés par Stanley pour gérer les conflits et protéger au mieux les intérêts du trophée. Entre 1893 et 1914, la Coupe peut être gagnée de deux manières : soit en remportant un défi contre l'équipe championne en titre soit en finissant en tête de la ligue dans laquelle évolue cette équipe.

En 1915, un accord est trouvé entre les dirigeants des plus grandes ligues d'Amérique du Nord de l'époque, l'Association nationale de hockey (ANH) et l'Association de hockey de la Côte du Pacifique (PCHA) : la Coupe Stanley récompense le vainqueur d'une série finale entre la meilleure équipe de chaque ligue. Deux ans plus tard, l'ANH est remplacée par la Ligue nationale de hockey (LNH). La finale 1919 est annulée en raison de l'épidémie de grippe et pour la première fois depuis 1893, la Coupe Stanley n'est pas remise. En 1921, la Western Canada Hockey League (WCHL) voit le jour et est autorisée à jouer contre la meilleure équipe de la PCHA pour déterminer quelle équipe rencontrera les représentants de la LNH. La PCHA ne survit pas longtemps à cette concurrence et arrête ses activités en 1924. La WCHL connaît le même sort deux ans plus tard, laissant la LNH seule à jouer pour la Coupe Stanley.

Entre 1942 et 1967, seulement six équipes jouent dans la LNH et se partagent la Coupe Stanley. Au cours de cette période de 25 ans, les Canadiens de Montréal remportent 10 titres dont 5 consécutifs entre 1956 et 1960 ; les Maple Leafs de Toronto sont juste derrière avec 9 conquêtes. En 1967, la LNH doit faire face à la concurrence et double son nombre d'équipes. Petit à petit, la LNH augmente son nombre d'équipe pour passer de 12 à 30. Depuis 1893, les Canadiens sont l'équipe la plus titrée avec 24 victoires à leur actif, Henri Richard étant le joueur détenant le plus grand nombre de coupes, 11, alors que Scotty Bowman avec 9 conquêtes est l'entraîneur le plus récompensé. En 1965, la LNH met en place le trophée Conn-Smythe afin de récompenser le meilleur joueur des séries de la Coupe Stanley, joueur toujours membre d'une des deux équipes finalistes.

Mercredi 18 novembre 2015

 
Un dogue allemand du nom de Rinka est victime de la rocambolesque affaire Thorpe, qui est parfois ironiquement appelée Rinkagate en référence au scandale du Watergate.

L’affaire Thorpe, l’affaire Norman Scott ou le Rinkagate est un scandale politico-sexuel qui éclate au Royaume-Uni dans les années 1970, impliquant le député et dirigeant du Parti libéral Jeremy Thorpe. Celui-ci est d'abord accusé d'entretenir une liaison homosexuelle avec Norman Josiffe, alias Norman Scott, un garçon d'écurie qui devient ensuite mannequin, puis d'avoir fomenté son assassinat pour éviter que le scandale n'éclate.

La relation entre Thorpe et Scott, dont le premier a toujours nié le caractère sexuel, débute en 1961 ; une fois cette relation terminée, Scott poursuit Thorpe de ses demandes puis menace de révéler au public la teneur de leur relation. Thorpe est extrêmement vulnérable face aux accusations de Scott, dans un contexte où l'homosexualité est encore considérée comme un crime passible de prison au Royaume-Uni, et alors même qu'il s'élève avec succès dans la hiérarchie de son parti jusqu'à en prendre la direction en 1967. L'élimination de Scott lui permettrait donc de maintenir sa position et d'écarter une menace qui pourrait mettre un terme à sa carrière.

De nombreux personnages jouent un rôle dans cette affaire à rebondissement parmi lesquels Peter Bessell, un homme d'affaires proche de Thorpe qui est également député pour le Parti libéral et qui consent beaucoup d'efforts pour faire taire Scott et ainsi protéger Thorpe, différents intermédiaires au sein du parti dont David Holmes mais aussi des personnages plus ou moins louches, jusqu'à un certain Andrew Newton qui se charge de perpétrer l'attentat contre Scott, mais qui ne parvient qu'à abattre son chien Rinka et qui est aussitôt condamné à deux ans de prison, sans toutefois impliquer Thorpe. Un procès se tient finalement en 1979 qui met en cause les autres intervenants de l'affaire, y compris Thorpe accusé d'avoir provoqué la tentative d'assassinat et d'avoir participé à un complot avec différents complices. Bien qu'innocenté et alors que la partialité du président du tribunal est soulignée par différents observateurs au terme du procès, Jeremy Thorpe ne parvient jamais à se remettre politiquement de cette affaire, qui constitue l'un des plus grands scandales du monde politique britannique au XXe siècle.

Jeudi 19 novembre 2015

 
Soldats français dans l'adrar de Tigharghâr.

La bataille du Tigharghâr, aussi appelée bataille de l'Ametettaï ou bataille des Ifoghas, a lieu du 18 février au pendant la guerre du Mali. Elle oppose l'armée française et l'armée tchadienne aux groupes armés salafistes djihadistes menés par Al-Qaïda au Maghreb islamique et Ansar Dine.

Après avoir été repoussés en janvier à Konna et Diabaly, les djihadistes abandonnent Tombouctou et se replient dans l'Adrar Tigharghar, une montagne de l'Adrar des Ifoghas, au nord-est du Mali, qui est leur sanctuaire depuis des années.

Les Français se lancent rapidement à leur poursuite, ils prennent le contrôle des villes de Tessalit et Aguel'hoc et mènent l'opération Panthère dans le Tigharghar. Les premiers affrontements éclatent le 18 février et se concentrent principalement dans la vallée de l'Ametettaï. Celle-ci est prise en étau entre deux colonnes blindées, une française à l'ouest et une autre tchadienne à l'est, tandis que les parachutistes parviennent à surprendre les djihadistes en attaquant à pied par le nord.

La vallée est prise le 3 mars et les djihadistes commencent à abandonner progressivement le Tigharghar. Des missions de fouilles et quelques accrochages continuent cependant d'avoir lieu les jours suivants. Les opérations cessent le 31 mars.

Avec la prise du Tigharghar, les djihadistes perdent leur principal sanctuaire dans le Sahel ainsi que la plus grande partie de leur arsenal militaire, pris sur l'armée malienne ou en Libye.

Vendredi 20 novembre 2015

 
Le puits Saint-Charles

Le puits Saint-Charles (ou puits no 8) est l'un des principaux charbonnages des houillères de Ronchamp. Il est situé à Ronchamp en Haute-Saône, dans l'Est de la France. Ce puits permet d'exploiter d'importantes couches de charbon au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, participant ainsi à l'âge d'or de la compagnie.

Saint-Charles est ouvert pendant plus de cinquante ans, ce qui représente une grande longévité par rapport aux autres puits ouverts dans le bassin minier ronchampois. Il a également connu des catastrophes minières telles que des incendies et des coups de grisou. Ce puits se distingue par son système d'extraction révolutionnaire utilisant une machine à taquets. Ce procédé, trop complexe, est finalement abandonné suite à des déboires techniques.

Après la fermeture, les bâtiments de la fosse sont convertis en logements ; les terrils sont même ré-exploités pendant l’entre-deux-guerres, car encore riches en charbon. Ces mêmes terrils, devenus décharge pour une usine voisine, s'embrasent à la fin du XXe siècle, causant la frayeur des populations locales.

Samedi 21 novembre 2015

 
Paula Abdul au Smashbox Studios lors de la Fashion Week de Los Angeles en mars 2007.

La discographie de Paula Abdul, chanteuse et chorégraphe américaine, regroupe l'ensemble des disques publiés depuis le début de sa carrière musicale en 1988. Elle comporte neuf albums (dont trois studios, quatre compilations et deux remixes), dix-huit singles et sept collaborations. Après avoir été successivement pom-pom girl des Lakers de Los Angeles puis chorégraphe de l'équipe et de plusieurs artistes comme Janet Jackson, Paula Abdul se lance dans une carrière musicale. En 1988, elle publie son premier album, Forever Your Girl, qui met plus d'un an pour devenir no 1 aux États-Unis. Quatre singles issus de l'album se classent no 1 aux États-Unis. Elle publie l'album de remixes Shut Up and Dance (The Dance Mixes) en 1990, puis Spellbound en 1991, qui rencontrent tous deux le succès.

Après trois ans d'absence, elle revient avec un troisième album studio, Head over Heels, qui rencontre moins de succès que ses précédents disques. Paula Abdul se fait ensuite plus rare dans le monde de l'industrie musicale mais continue sa carrière de chorégraphe et sort plusieurs compilations. Dans les années 2000, elle devient une célébrité de télévision en tant que juge d'American Idol. Trois singles inédits sortent respectivement en 2008, 2009 et 2012 : Dance Like There's No Tomorrow et I'm Just Here for the Music et Dream Medley. Au total, Paula Abdul a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde.

Dimanche 22 novembre 2015

 
Le tracé en 2014 et le doublement prévu (dit phase IV, tracé en vert).

L’oléoduc Keystone, en anglais Keystone Pipeline, exploité par l'entreprise TransCanada, est long de 3 461 kilomètres et transporte essentiellement des hydrocarbures synthétiques et du bitume dilué issus de sables bitumineux. En projet depuis 2005, les deux tronçons de l'oléoduc (en marron et orange sur la carte ci-contre) sont opérationnels depuis 2011. Partant de la région des sables bitumineux de l'Athabasca, dans le Nord-Est de la province canadienne de l'Alberta, ils desservent plusieurs destinations aux États-Unis, dont la raffinerie de Wood River ainsi que les dépôts pétroliers de Patoka (dans le Sud de l'Illinois) et de Cushing (en Oklahoma).

Deux autres tronçons, formant un tout nommé Keystone XL, ont été proposés en 2008. Le premier (phase III, bleu et violet sur la carte), correspondant au segment sud et qui rejoint la côte texane du golfe du Mexique — où sont situées de nombreuses raffineries —, est en majeure partie en exploitation depuis janvier 2014. Le second tronçon (phase IV, en vert sur la carte), correspondant au segment nord, consiste en un tracé moins long (1 897 km) que celui de l'actuel Keystone Pipeline ; il vise à accroître les capacités de transport de ce dernier et à acheminer le pétrole brut américain extrait de la formation de Bakken, dans le Montana et le Dakota du Nord.

La construction de Keystone XL – particulièrement la phase IV – fait en effet l'objet d'une controverse d'envergure nationale. Le projet est vivement contesté par les principales associations environnementales américaines, par de nombreux propriétaires fonciers dont les terres se trouvent sur son tracé et par une partie des élus démocrates américains ; ses opposants y voient un risque de pollution des sols et de l'eau en cas de fuite d'hydrocarbure ainsi qu'une contribution supplémentaire au réchauffement climatique. À l'inverse, l'industrie pétrolière, le gouvernement conservateur canadien de Stephen Harper et le Parti républicain américain soutiennent vivement le projet, en arguant qu'il créera de nombreux emplois, consolidera l'indépendance énergétique des États-Unis et fera baisser les prix de l'essence dans le pays, voire qu'il permettrait un acheminement des hydrocarbures plus sûr que via le transport ferroviaire.

Sur le plan légal, la construction de Keystone XL requiert une autorisation du président américain Barack Obama, que celui-ci a refusé d'octroyer en janvier 2012 après que les Républicains au Congrès eurent tenté d'accélérer l'approbation du projet. Proposé sous une nouvelle forme par TransCanada dès mai 2012, celui-ci est toujours en attente d'une décision du président américain qui, malgré un nouveau vote du Congrès, à majorité républicaine, en février 2015 – auquel il a apposé son veto –, ne s'est jusque-là pas prononcé sur le fond.

Le 6 novembre 2015, le président Obama annonce qu'il s'oppose à ce projet et met donc fin à des années de polémiques.

Lundi 23 novembre 2015

 
Le pharaon Amenhotep III et ses attributs, la coiffe-némès, le pschent, la barbe postiche et l’uræus.

Les attributs du pharaon ou regalia pharaoniques sont les objets symboliques de la royauté de l'Ancienne Égypte (couronnes, coiffes, sceptres). En usage entre 3150 et 30 av. J.-C., ces attributs sont propres aux pharaons mais aussi à certains dieux tels Atoum, , Osiris ou Horus. Dans le mythe, ces puissants dieux sont en effet considérés comme les détenteurs originels du pouvoir royal et comme les premiers souverains de la vallée du Nil.

Successeur des dieux, le pharaon ne paraît jamais tête nue en public eu égard à sa fonction sacro-sainte. Dans l’iconographie égyptienne, les attributs royaux apparaissent dès l'aube de la civilisation. Déjà sous la première dynastie égyptienne, la couronne blanche de Haute-Égypte, en forme de mitre allongée, est portée très couramment par les souverains. Il en va de même pour la couronne rouge de Basse-Égypte, en forme de mortier, ainsi que pour la double-couronne pschent. Cette dernière s'adapte parfois à la coiffe-némès, un linge plissé et rayé. Plus tardive, la coiffe bleue khépresh est assez fréquente sous le Nouvel Empire. Puissant symbole de protection, le serpent-uræus ceint immanquablement le front royal en toute occasion.

Les sceptres sont d'autres symboles de domination. La crosse-héqa et le flagellum-nekhekh, aux aspects pastoralistes, démontrent que le pharaon est le berger de son peuple, le guidant et le protégeant.

Parmi les autres attributs figurent la queue de taureau fixée à l'arrière du pagne, la barbe cérémonielle, les sandales et l'étui-mekes.

Mardi 24 novembre 2015

 
Xavier Mertz vers 1911.

Xavier Mertz, né le à Bâle et mort le en Antarctique, est un explorateur, alpiniste et skieur suisse, principalement connu pour sa participation à l'expédition antarctique australasienne (1911-1914) où il trouve la mort. Le glacier Mertz porte notamment son nom.

Fils d'un fabricant de machines textiles, Mertz étudie le droit des brevets à l'université de Berne et les sciences à l'université de Lausanne avec pour spécialité les formations glacières et montagneuses. Alors qu'il est étudiant, Mertz devient un skieur et alpiniste reconnu, participant à des compétitions nationales de ski et escaladant un bon nombre des plus hauts sommets des Alpes. Au début de l'année 1911, Mertz est recruté par le géologue et explorateur Douglas Mawson pour son expédition antarctique australasienne (1911-1914). Il est d'abord employé comme moniteur de ski, mais Mertz rejoint finalement en Antarctique Belgrave Edward Sutton Ninnis dans la gestion des chiens du Groenland de l'expédition.

À l'été austral de 1912 à 1913, Mertz et Ninnis sont choisis par Mawson pour l'accompagner dans le « groupe de l'est lointain » qui s'aide des chiens pour parcourir rapidement la Terre Victoria depuis le camp de base de l'expédition au cap Denison en Terre-Adélie. Après la mort de Ninnis et la perte d'un traîneau transportant l'essentiel de la nourriture dans une crevasse à environ 500 kilomètres de la base, Mertz et Mawson retournent vers l'ouest en se nourrissant progressivement des chiens qui les accompagnent pour compléter leurs rations alimentaires restantes. À environ 160 kilomètres de la base, Mertz meurt en laissant Mawson effectuer seul le retour. La cause de la mort de Mertz n'a jamais été fermement établie mais la théorie couramment acceptée est une hypervitaminose A, c'est-à-dire une absorption excessive de vitamine A due à la consommation des foies des chiens. D'autres théories suggèrent qu'il a pu mourir d'une combinaison de malnutrition, d'un changement abrupt de régime alimentaire, d'exposition au froid et de fortes contraintes psychologiques.

Mercredi 25 novembre 2015

 
Le SY Aurora en Antarctique.

La dérive de l'Aurora désigne la période durant laquelle l'Aurora, un navire d'exploration en Antarctique appartenant à l'expédition Endurance (1914-1917), est pris dans le pack qu'il rencontre dans l'océan Antarctique. Cet épisode constitue une épreuve pour ses membres, le « groupe de la mer de Ross », et dure 312 jours. La dérive commence lorsque le navire se détache de son ancrage au cours d'une tempête dans le détroit de McMurdo en mai 1915. Pris dans la banquise et incapable de manœuvrer, le SY Aurora est emmené dans les eaux libres de la mer de Ross et de l'océan Austral, laissant derrière lui dix hommes isolés à terre avec de maigres provisions.

L'Aurora, un ancien baleinier de l'Arctique enregistré en tant que yacht à vapeur, avait débarqué le « groupe de la mer de Ross » au cap Evans dans le détroit de McMurdo en janvier 1915, afin d'établir une base d'appui à la traversée transcontinentale d'Ernest Shackleton qui, avec son « groupe de la mer de Weddell », vient de l'autre côté du continent. Lorsque le capitaine de l'Aurora Æneas Mackintosh est chargé des activités terrestres, le Second capitaine Joseph Stenhouse prend le commandement du navire. L'inexpérience de ce dernier a peut-être contribué au choix d'un lieu d'hivernage inapproprié. Mais les instructions de ses supérieurs limitent relativement les options à sa portée. Au cours de sa dérive, l'Aurora subit de graves dommages dans la glace, y compris la destruction de son gouvernail et la perte de ses ancres. À plusieurs reprises, sa situation est telle que Stenhouse envisage de l'abandonner. Les efforts visant à prendre contact par la radio avec le cap Evans et, plus tard, avec des stations basées en Nouvelle-Zélande et en Australie, ne donnent rien et la dérive se prolonge durant l'hiver austral et au cours du printemps, vers le nord du cercle Antarctique. En février 1916, la glace se brise finalement et, un mois plus tard, le navire est libre. Il peut alors atteindre la Nouvelle-Zélande où il est réparé et ravitaillé. Enfin, son équipage retourne en Antarctique à son bord pour y sauver les membres survivants laissés sur place.

En dépit de son rôle dans le sauvetage du navire, après l'arrivée de l'Aurora à Port Chalmers, Stenhouse se voit retirer le commandement par les organisateurs des secours. C'est ainsi que le navire retourne au détroit de McMurdo sous la direction d'un nouveau commandant et composé par un équipage sensiblement différent. Pour son service à bord de l'Aurora, Joseph Stenhouse est cependant nommé Officier de l'Ordre de l'Empire britannique.

Jeudi 26 novembre 2015

 
Vue de la cathédrale.

La cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille est la cathédrale de Lille, dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. De style néo-gothique, elle est située dans le quartier du Vieux-Lille, à l'emplacement de l'ancienne motte castrale.

Élevée en l'honneur de la Vierge Marie sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Treille, du nom d'une statue miraculeuse qui fait l'objet d'une dévotion particulière à Lille depuis le XIIIe siècle, la cathédrale n'est à l'origine qu'une chapelle votive. Le projet de son édification, porté par une commission qui réunit des représentants du clergé et de la haute bourgeoisie industrielle créée en 1853 par Charles Kolb-Bernard, véritable chef laïc du catholicisme lillois, répond à un double objectif. D'abord, reconstruire une grande église au cœur de la ville, après la destruction pendant la Révolution de la collégiale Saint-Pierre qui abritait la statue de Notre-Dame de la Treille depuis plus de six cents ans. Ensuite, promouvoir la création d'un siège épiscopal à Lille, qui appartient alors à l'archidiocèse de Cambrai, création jugée indispensable pour asseoir le statut de capitale religieuse de la ville et disposer des ressources nécessaires à la moralisation d'une population ouvrière qui ne cesse de croître sous les effets de la révolution industrielle. C'est pourquoi l'édifice est conçu d'emblée par ses commanditaires comme une future cathédrale.

Sa construction, qui s'est étalée sur près de cent cinquante ans, a débuté en 1854 par la pose d'une première pierre et le lancement d'un concours international pour la conception d'un édifice inspiré du « gothique de la première moitié du XIIIe siècle ». Parmi les 41 projets déposés, les deux premiers prix sont attribués à des projets anglais. Mais l'idée de confier la construction d'une église en l'honneur de la Vierge à des architectes étrangers de confession anglicane soulève de telles objections que la réalisation du projet échoit finalement à l'architecte lillois Charles Leroy. Engagée en 1856, la construction de l'église rencontre ensuite de nombreuses difficultés, en particulier pour réunir les financements nécessaires à la poursuite des travaux. Ils sont réalisés par tranche, sous la direction de plusieurs générations d'architectes, de 1856 à 1975, pour s'achever en 1999 par la pose d'une façade très moderne, une partie du programme initial, qui comportait notamment un massif ouest constitué de deux grandes tours encadrant une rosace, ayant été abandonnée.

Vendredi 27 novembre 2015

 
Vue du refuge du Goûter.

Le refuge du Goûter, aussi appelé refuge de l'Aiguille-du-Goûter, est un refuge de montagne dans le département français de la Haute-Savoie. Il se situe dans le massif du Mont-Blanc, à 3 835 mètres d'altitude, sur l'aiguille du Goûter, ce qui en fait l'un des plus hauts refuges gardés d'Europe de l'Ouest. Il est accessible en cinq heures de marche environ depuis le Nid d'Aigle à Saint-Gervais-les-Bains et permet aux alpinistes d'accéder au sommet du mont Blanc par la voie normale en cinq heures supplémentaires.

La présence d'un abri sur l'aiguille du Goûter remonte à 1854 mais le premier refuge à proprement parler est construit quatre à cinq ans plus tard. Il est reconstruit en 1936 puis agrandi en 1960. Parallèlement, un autre bâtiment est édifié à côté en 1906, puis reconstruit en 1990 en tant qu'annexe. Finalement, un nouveau refuge de 120 places est conçu à partir de 2010 et entre en service trois ans plus tard. Il bénéficie de nombreuses innovations en matières architecturale et environnementale. Il est de forme ovoïde, se distingue par son revêtement en acier inoxydable et dispose de quatre niveaux. Une réservation est obligatoire pour y séjourner la nuit.

Samedi 28 novembre 2015

 
Poney du Yunnan de type Lijiang monté par un Naxi.

Le poney du Yunnan est une race chevaline originaire du Yunnan en Chine, notamment de la préfecture autonome bai de Dali et du Lijiang, où il est traditionnellement élevé par les Naxi. Il en existe plusieurs types, mais les distinctions entre eux ne sont pas claires. Le Lijiang est particulièrement renommé, le « nouveau Lijiang » est issu d'un élevage sélectif sur ce dernier, après 1944. Très réputé comme animal de travail au XXe siècle, le poney du Yunnan est recherché par les agriculteurs chinois qui viennent parfois de très loin pour se fournir sur la foire aux chevaux de Lijiang. Il connaît un net déclin de population au début du siècle suivant. Les études génétiques mettent en évidence sa riche diversité, et donc l'importance de le préserver. Toujours populaire en Chine, le poney du Yunnan est mis à l'honneur sur l'ancienne route du thé et des chevaux.

Dimanche 29 novembre 2015

 
Rame Citadis 402 à la station Cité Universitaire.

La ligne 3a du tramway d'Île-de-France, plus souvent simplement nommée T3a et également appelée Tramway des Maréchaux sud ou TMS, est la première ligne de tramway circulant dans Paris intra-muros depuis 1937, marquant le retour de ce mode de transport après soixante-neuf ans d'absence. Elle est exploitée par la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Mise en service le sous le nom de ligne T3 après d'âpres débats et deux ans et demi de travaux, elle a également été pour la municipalité un outil de requalification urbaine qui a permis de transformer le paysage des boulevards des Maréchaux au sud de la capitale. Située en site propre sur la chaussée de ces boulevards, du 15e au 13e arrondissement, la ligne relie alors le pont du Garigliano à la porte d'Ivry en vingt-six minutes en moyenne. Elle a transporté vingt-cinq millions de voyageurs durant sa première année d'exploitation, avec en moyenne 100 000 voyageurs chaque jour de semaine et 70 000 les week-ends, chiffres en croissance constante les années suivantes.

De 2009 à 2012, ont été réalisés les travaux de prolongement de la ligne vers l'est et le nord. Mis intégralement en service le 15 décembre 2012, ce prolongement prend la forme de deux lignes distinctes afin d'assurer la robustesse de l'exploitation : la ligne existante est prolongée jusqu'à la porte de Vincennes et a été renommée T3a le jour de l'inauguration de l'extension ; une seconde ligne, nommée T3b, relie dans sa continuité la porte de Vincennes à la porte de la Chapelle. Les travaux de prolongement de cette dernière jusqu'à la porte d'Asnières ont commencé le 31 mars 2014 et doivent se poursuivre jusqu'en décembre 2017.

Lundi 30 novembre 2015

 
L'église dominant la vieille ville.

Candé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Jusqu'en 2015, la commune est le chef-lieu du canton de Candé. Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 2 909 habitants.

Candé fait historiquement partie de l'Anjou. Elle se trouve aux confins occidentaux de la province, face à la Bretagne. La ville est apparue vers l'an mil, c'était alors une place forte sur les Marches de Bretagne. Au cours du Moyen Âge, dotée d'un château et de remparts, elle a connu divers épisodes de l'histoire angevine et bretonne, avant le rattachement de la Bretagne à la France au XVIe siècle. Possédant le titre de baronnie, Candé a été sous l'Ancien Régime une petite ville d'institutions, puisqu'elle possédait un tribunal, un grenier à sel et plusieurs établissements religieux. La ville a aussi longtemps vécu du commerce, grâce à son marché et à sa foire aux bestiaux remontant au XIe siècle, cette dernière ayant disparu en 1990.

Pendant la Révolution, la ville a perdu ses institutions d'Ancien Régime et elle a été touchée par la Chouannerie. Elle s'est progressivement tournée vers la petite industrie au cours du XIXe siècle. Ce secteur, lié à l'agriculture, demeure la principale activité de la ville, à côté du petit commerce. Candé conserve plusieurs traces de son passé, comme plusieurs châteaux, une chapelle du XIIe siècle et un centre ancien fait de rues étroites, de maisons et d'hôtels particuliers typiques des XVIIe et XVIIIe siècles.