Présentation

Cette page est consacrée à l’organisation et à la maintenance du cadre Wikipédia:Lumière sur de la page d’accueil de Wikipédia. Celui-ci est rempli par l’appel de la page correspondante, dont le contenu est renouvelé quotidiennement de façon automatique. Lorsqu'un article est labellisé à la suite d'un vote AdQ ou BA, il faut créer une sous-page « Wikipédia:Lumière sur/Nom de l'article labellisé ». Cette dernière comprend le résumé introductif de l'article (avec un maximum de 400 mots). L'article sera ensuite mis en lumière sur la page d’accueil le jour programmé.

Il n'y a pas de « sélection », tous les articles de Wikipédia apparaissent sur la page d'accueil, une fois labellisés. Ils peuvent également repasser une nouvelle fois après plusieurs années, s'ils ont été remis à neuf par le projet Après label.

Pour rédiger une Lumière sur un article, suivez les instructions de la page d'aide.


Programme du mois

1er et 2 juillet 2006

L'aéroport Paris-Orly (code AITA : ORY, code OACI : LFPO), couramment abrégé en « aéroport d'Orly » est un aéroport francilien situé à quatorze kilomètres au sud de Paris. Il est essentiellement utilisé pour les vols nationaux, européens, et les vols à destination du Maghreb, du Moyen-Orient, des DOM-TOM français et du Canada : Montréal et Moncton.

L’aéroport Paris-Orly est la deuxième plate-forme aéroportuaire de France après l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, et le dixième aéroport européen, avec 229 335 mouvements par an en 2006. Il est divisé en deux aérogares principales : l'aérogare Sud et l'aérogare Ouest (quatre halls) et dispose de trois pistes. L'aéroport compte aussi une aérogare de fret, et une zone d'entretien. Il est géré par la société Aéroports de Paris (ADP).

Son implantation au milieu d'une urbanisation extrêmement forte (2 500 habitants au km²) et les nuisances qu'il génère ne permettent pas son développement.

Lire l'article

3 et 4 juillet 2006

 
Illustration de la trilinéarité, det(u+u', v, w) = det(u, v, w) + det(u', v, w).

Initialement introduit en algèbre pour déterminer le nombre de solutions d’un système d’équations linéaires, le déterminant se révèle un outil très puissant dans de nombreux domaines (étude d’endomorphisme, recherche de valeurs propres, calcul différentiel). C'est ainsi qu’on définit le déterminant d’un système d’équations, le déterminant d’un endomorphisme ou le déterminant d’un système de vecteurs.

Comme pour de nombreuses opérations, le déterminant peut être défini par une collection de propriétés (axiomes) qu’on résume par le terme « forme n-linéaire alternée ». Cette définition permet d’en faire une étude théorique complète et d’élargir encore ses champs d’applications.

Le déterminant a un fort contenu géométrique : il généralise les notions d'aire d'un parallélogramme dans le plan euclidien ou de volume d'un parallélépipède dans l'espace euclidien. Il donne également un sens général à la notion d'orientation.

5 et 6 juillet 2006

 
Fer à cheval, côté canadien

Les chutes du Niagara (43° 04′ 54,68″ N, 79° 04′ 19,5″ O) sont un ensemble de chutes d’eau situées sur la rivière Niagara, dans l’Est de l’Amérique du Nord, à la frontière entre les États-Unis et le Canada. Bien qu’elles ne soient pas particulièrement hautes, les chutes du Niagara sont très larges. Avec un débit de plus de 168 000 m3 min−1, elles sont les chutes les plus puissantes d’Amérique du Nord et certainement les plus connues à travers le monde. Elles sont aussi une source immense d’énergie hydroélectrique et leur préservation est un défi écologique.

Cette merveille naturelle, haut lieu du tourisme depuis plus d’un siècle, est partagée par les villes jumelles de Niagara Falls dans l’État de New York aux États-Unis et Niagara Falls dans la province de l’Ontario au Canada.

Les chutes du Niagara (Niagara Falls en anglais) sont en fait triples :

  • le « fer à cheval » (Horseshoe Falls) ou chutes canadiennes ;
  • les « chutes américaines » (American Falls) ;
  • le « voile de la mariée » (Bridal Veil Falls), d’une taille moindre.

7 et 8 juillet 2006

 
Crâne de Néandertalien : l'homme de La Chapelle-aux-Saints.

L'Homme de Néandertal (Homo neanderthalensis), ou Néandertalien, est une espèce éteinte du genre Homo, qui a vécu en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale, jusqu'à environ 30 000 ans avant le présent. Selon une étude génétique publiée en 2016, il partage avec l'Homme de Denisova un ancêtre commun remontant à environ 450 000 ans. Cet ancêtre partage lui-même avec Homo sapiens un ancêtre commun remontant à environ 660 000 ans. Les plus anciens Néandertaliens fossiles reconnus comme tels sont ceux de la Sima de los Huesos, datés de 430 000 ans.

Depuis sa découverte en 1856, son statut a varié : un temps considéré comme une sous-espèce d'Homo sapiens et nommé en conséquence Homo sapiens neanderthalensis, il est aujourd'hui considéré comme une espèce à part entière.

Particulièrement bien adapté pour vivre dans un climat froid, l'Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu’Homo sapiens. La forme oblongue de son crâne se distingue nettement de celle de l'Homme moderne, plus globulaire. Néandertal avait un cerveau un peu plus volumineux en moyenne, mais avec un coefficient d'encéphalisation légèrement moindre.

Premier homme fossile identifié, contemporain d'Homo sapiens, l'Homme de Néandertal a longtemps pâti de jugements négatifs par rapport à l'Homme moderne. Les progrès de l'archéologie préhistorique depuis les années 1960 ont en fait révélé une espèce humaine d'un certain développement culturel. Il maitrisait différentes techniques avancées comme le collage au brai de bouleau, et certains vestiges fossiles datés de moins de 70 000 ans sont considérés comme des sépultures témoignant de rites funéraires.

De nombreux points restent encore à élucider, comme son ascendance précise ainsi que la date et les conditions de son extinction après plus de 400 000 ans d'existence. Les derniers vestiges fossiles ou archéologiques néandertaliens connus sont datés de moins de 30 000 ans, dans le sud de la péninsule Ibérique, en Crimée, et dans le Caucase. Toutefois, ces datations restent débattues au sein de la communauté scientifique.

Le séquençage de l'ADN nucléaire néandertalien réalisé depuis 2006 et publié à partir de 2010 a montré un « flux de gènes » ancien entre les hommes de Néandertal et les hommes modernes d'Eurasie. Les humains actuels non africains possèdent entre 1,8 et 2,6 % de gènes néandertaliens, acquis par hybridation il y a environ 50 000 ans peu après leur sortie d'Afrique, et plus de 30 % du génome de Néandertal survit dans l'ensemble de la population actuelle à différents endroits de notre génome. Certains gènes néandertaliens auraient été fixés chez l'Homme moderne en raison de leur caractère adaptatif.

9 et 10 juillet 2006

 

Édimbourg (Edinburgh [ˈedɪnbərə] en anglais, Dùn Éideann en gaélique) est une ville de la côte est de l’Écosse, et sa capitale depuis 1437. Elle est le siège du Parlement écossais, qui a été rétabli en 1999. Sa population était de 448 624 habitants au recensement de 2001, en faisant la 2ème ville d’Écosse après Glasgow. Édimbourg compte de nombreux lieux intéressants : le Royal Botanic Garden, la cathédrale St Gilles, la National Gallery, Charlotte Square, le Scott monument ou encore le Royal Museum of Scotland; le palais de Holyrood est la résidence officielle de la reine lors de son séjour. Les districts de la vieille ville et de la nouvelle ville sont classés patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1995. Édimbourg est célèbre pour son festival, le plus grand du monde, et accueille la prestigieuse université d’Édimbourg, pionnière dans l’informatique et le management. On y trouve également la plus importante bibliothèque d’Écosse.

Lire l’article

11 et 12 juillet 2006

Andersen, longtemps connue sous le nom de son fondateur Arthur Andersen (photo), était une société basée à Chicago spécialisée dans l’audit, les services fiscaux et juridiques, le corporate finance et le conseil. Elle faisait partie des grands réseaux mondiaux d’audit financier et comptable, appelés aussi à l’époque Big Five.

La société a été fondée en 1913 par Arthur Andersen et Clarence DeLany sous le nom de Andersen, DeLany & Co. Le slogan de la firme fut longtemps « Think straight, talk straight » (« penser droit, parler droit ») et au sein des cabinets d’audit et des Big Five en particulier, Andersen a toujours eu une réputation d’excellence. En 1979, la firme devenait le leader dans son métier historique, pesait 51 millions de dollars de chiffre d’affaires contre 7 millions en 1950, et continuait son développement dans de nouveaux métiers, dont le conseil : en 1988, Andersen était numéro un mondial du consulting. Elle fut démantelée en 2002 suite au scandale Enron. De l’entreprise de plus de 9 milliards de dollars de chiffre d’affaires, il ne reste désormais plus qu’une petite structure à Chicago chargée d’apurer les conflits juridiques existants et de sa propre liquidation.

En France, Andersen était représenté par le cabinet Barbier, Frinault et Associés (BFA).

13 et 14 juillet 2006

La République de Tchétchénie (en russe Чеченская Республика, en tchétchène Noxçiyn Respublika, Noxçiyçö) est une république constitutive de la Fédération de Russie. Située sur le versant nord des montagnes du Caucase et la vallée de Tchétchénie, dans le District fédéral du Sud, sur les marches de l’ancienne Union soviétique et de l’ancien Empire russe, elle est limitrophe du district de Stavropol au Nord-Ouest, de la république du Daguestan au Nord-Est et à l’Est, et des républiques d’Ingouchie et d’Ossétie du Nord à l’Ouest, toutes trois des républiques de la Fédération de Russie. Elle a également, le long de la ligne de crête du Caucase, une frontière internationale avec la Géorgie, au Sud.

La région autonome de Tchétchénie a été fondée le 30 novembre 1922. Elle se transforma le 15 janvier 1934 en Région autonome de Tchétchénie-Ingouchie, devenue République autonome le 5 décembre 1936 (selon la nomenclature des entités territoriales soviétiques faisant référence aux différents degrés d’autonomie). Staline démantela la République en 1944, mais elle fut restaurée par Khrouchtchev en 1957. En novembre 1991, juste un mois avant la dislocation de l’Union soviétique, se forma la République de Tchétchénie, séparée de l’Ingouchie.

15 et 16 juillet 2006

 
William Wycherley en 1675.

La Provinciale, qui existe aussi en français sous le titre L'Épouse campagnarde (titre original : The Country Wife), est une pièce de théâtre écrite en 1675 par le dramaturge anglais William Wycherley. Cette comédie, qui s'inscrit dans le courant de la littérature de la Restauration anglaise, reflète la liberté que permit le nouveau régime en matière d'art théâtral, en véhiculant une idéologie à la fois aristocratique et anti-puritaine qui lui valut d'être très controversée en raison de son obscénité. La pièce s'inspire de diverses œuvres de Molière, en intégrant des adaptations conformes aux exigences du public anglais de l'époque : dialogues en langage familier en prose en lieu et place des vers de Molière, intrigue rythmée et complexe, abondance de plaisanteries graveleuses. L'intrigue s'articule autour de deux axes principaux, dans le registre de l'irrévérencieux : l'histoire d'un débauché qui feint d'être impuissant pour avoir, en toute impunité, des aventures avec des femmes mariées, et l'arrivée à Londres d'une jeune « provinciale » ingénue, avec sa découverte des plaisirs de la vie citadine, et tout particulièrement des séduisants Londoniens.

Son intrigue scandaleuse et son langage cru ont, pendant très longtemps, valu à cette pièce de n'être ni jouée, ni publiée. Entre 1753 et 1924, La Provinciale fut considérée comme trop scandaleuse et elle fut remplacée sur scène par la version épurée de David Garrick, intitulée The Country Girl, qui constitue de nos jours une curiosité tombée dans l'oubli. La pièce originale de Wycherley, qui est aujourd'hui redevenue un classique de la scène, a aussi retrouvé les faveurs des critiques universitaires qui apprécient tout particulièrement sa verve, son aspect satirique féroce et les multitudes de possibilités qu'elle offre en termes d'interprétations.

17 et 18 juillet 2006

Situé au cœur de l’Asie centrale, entre les steppes, les déserts et les montagnes majestueux, au croisement de grandes routes de communication et de commerce, l’Ouzbékistan a connu d’importantes migrations au cours de son histoire, qui ont causé des modifications de son peuplement, suivant les montées et les chutes de dynasties et d’empires aussi puissants que variés.

Les Ouzbeks, de langue turque, ne sont que parmi les derniers de ces migrants… Aujourd’hui, ce pays indépendant le plus peuplé de la région tente à se faire le chemin autour des grandes puissances et d’affirmer son identité propre qu’il est en train de forger.

19 et 20 juillet 2006

 
Friedrich Wilhelm Nietzsche

Friedrich Wilhelm Nietzsche ( à Röcken, Saxe - à Weimar, Allemagne) est un philologue, philosophe et poète allemand.

L'œuvre de Nietzsche est essentiellement une critique de la culture occidentale moderne et de l'ensemble de ses valeurs morales (issues de la dévaluation chrétienne du monde), politiques (la démocratie, l'égalitarisme), philosophiques (le platonisme et toutes les formes de dualisme métaphysique) et religieuses (le christianisme). Cette critique procède d'un projet d'instituer de nouvelles valeurs dépassant le ressentiment et la volonté de néant qui ont dominé l'histoire de l'Europe sous l'influence du christianisme, par l'affirmation d'un Éternel Retour de la vie et par le dépassement de l'humanité et l'avènement du surhomme. L'exposé de ses idées prend dans l'ensemble une forme aphoristique ou poétique.

Peu reconnu de son vivant, son influence a été et demeure importante sur la philosophie contemporaine de tendance continentale, notamment l'existentialisme et la philosophie postmoderne ; mais Nietzsche a également suscité ces dernières années l'intérêt de philosophes analytiques, ou de langue anglaise, qui en soutiennent une lecture naturaliste remettant en cause une appropriation par la philosophie continentale jugée problématique.

Lire l'article

21 et 22 juillet 2006

Les Gorges du Verdon sont un canyon creusé par la rivière le Verdon. Sur une bonne distance, elles constituent la frontière entre les départements du Var au sud et les Alpes-de-Haute-Provence au Nord, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les Gorges du Verdon sont étroites et profondes : de 250 à 700 mètres de profondeur, pour 6 à 100 mètres de large au niveau de la rivière du Verdon, et 200 à 1500 mètres d’un versant à l’autre au sommet des gorges.

Elles se divisent en trois parties distinctes :

  • les Prégorges, qui vont de Castellane à Pont de Soleils,
  • les Gorges, qui vont de Pont de Soleils à l’Imbut,
  • le Canyon, qui va de l’Imbut au Pont de Galetas.

Il s’agit d’un important site touristique français. Leurs paysages pittoresques en ont fait un itinéraire incontournable dans la visite de la Provence et le paradis des randonneurs, des grimpeurs et des pêcheurs. Deux itinéraires routiers permettent de les visiter : l’un par la rive droite, au nord, allant de Castellane à Moustiers-Sainte-Marie, l’autre par la rive gauche, au Sud, allant d’Aiguines à Castellane.

Lire l’article

23 et 24 juillet 2006

 
Philippe II de France

Philippe II dit Philippe Auguste (né le 21 août 1165 à Gonesse, mort à Mantes-la-Jolie le 14 juillet 1223), roi de France (11801223), fut le septième représentant de la dynastie dite des Capétiens directs, fils et héritier de Louis VII dit le Jeune et d’Adèle de Champagne.

Le surnom d'Auguste qu'on lui donna de son vivant est une référence directe au titre antique, quoique d'autres interprétations aient été fournies sous son règne : il peut rappeler le mois de sa naissance, ou encore le verbe latin augere qui signifie « augmenter », « faire croître ». La figure de Philippe Auguste, telle que célébrée par les chroniqueurs du temps, a été en grande partie occultée par la concurrence de Louis IX (connu depuis comme saint Louis), devenu — et pour longtemps — le modèle royal par excellence dès la fin du XIIIe siècle. Il n’en reste pas moins que la victoire remportée par Philippe II à Bouvines en 1214 reste parmi les éléments les plus essentiels de la mythologie nationale française, grâce aux Grandes Chroniques de France ou, bien plus tard, par les manuels scolaires de la IIIe République. Son règne fut aussi marqué par un agrandissement notable de Paris et par la construction de la tour neuve, à l’entrée Ouest de la ville, futur Palais du Louvre.

Philippe II reste l’un des monarques les plus admirés et étudiés de la France médiévale, en raison non seulement de la longueur de son règne, mais aussi de ses importantes victoires militaires et des progrès essentiels accomplis pour affermir le pouvoir royal et mettre fin à l’époque féodale. Père de Louis VIII qui lui succéda, il était le grand-père de Louis IX.

25 et 26 juillet 2006

 
Détail d'un tapis persan détenu par le musée du Louvre à Paris.

Le tapis persan est un élément essentiel de l’art et de la culture perses, et son tissage est devenu un art. Le tissage du tapis est sans doute une des manifestations les plus distinguées de la culture et de l’art perse, et on le fait remonter à l’Âge du bronze.

Le luxe auquel est associé le tapis persan fournit un contraste saisissant avec ses débuts modestes parmi les tribus nomades de Perse. Le tapis était alors article nécessaire contre les hivers rudes. Depuis, il est devenu un mode d’expression artistique par la liberté qu’autorise notamment le choix des couleurs vives et des motifs employés. Les secrets de fabrication sont passés de génération en génération. Les artisans utilisaient les insectes, les plantes, les racines, les écorces et d’autres matières comme source d’inspiration.

À partir du XVIe siècle, la fabrication des tapis s’est développée jusqu’à devenir un art à part entière.

27 et 28 juillet 2006

 
Maurice Ravel en 1925.

Maurice Ravel, de son nom de baptême Joseph Maurice Ravel, est un compositeur français né à Ciboure le et mort à Paris le .

Avec son aîné Claude Debussy, Ravel fut la figure la plus influente de la musique française de son époque et le principal représentant du courant dit impressionniste au début du XXe siècle. Son œuvre, modeste en nombre d'opus (quatre-vingt-six œuvres originales, vingt-cinq œuvres orchestrées ou transcrites), est le fruit d'un héritage complexe s'étendant de Couperin et Rameau jusqu'aux couleurs et rythmes du jazz et d'influences multiples dont celle, récurrente, de l'Espagne.

Caractérisée par une grande diversité de genres, la production musicale de Ravel respecte dans son ensemble la tradition classique et s'étale sur une période créatrice de plus de quarante années qui la rendent contemporaine de celles de Fauré et Debussy, mais aussi de Stravinsky, Prokofiev, Bartók ou Gershwin. La grande majorité de ses œuvres a intégré le répertoire de concert. Parmi celles-ci le ballet symphonique Daphnis et Chloé (1909-1912), le Boléro (1928), les deux concertos pour piano et orchestre pour la main gauche (1929-1930) et en sol majeur (1929-1931) et l’orchestration des Tableaux d'une exposition de Moussorgski (1922) sont celles qui ont le plus contribué à sa renommée internationale. Reconnu comme un maître de l’orchestration et un artisan perfectionniste, cet homme à la personnalité complexe ne s'est jamais départi d'une sensibilité et d'une expressivité qui, selon Le Robert, lui firent évoquer dans son œuvre à la fois « les jeux les plus subtils de l’intelligence » et « les épanchements les plus secrets du cœur ».

Du 29 au 31 juillet 2006

 
New York City

New York (Écouter), officiellement City of New York, autrement connue sous les noms et abréviations de New York City ou encore NYC, est la plus grande ville des États-Unis et se situe dans le sud de l'État de New York, sur la côte Atlantique. La commune comprend cinq arrondissements (en anglais : boroughs) : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island.

New York regroupe aujourd'hui l'ensemble des critères caractéristiques d'une ville mondiale. Si elle n'est plus la capitale fédérale des États-Unis depuis plus de deux siècles, New York n'en est pas moins la ville la plus peuplée du pays avec 8 214 426 habitants et un centre décisionnel, économique et culturel majeur.

Au cœur d'une agglomération de 19 818 536 habitants qui s'étend sur trois États (l'État de New York, le New Jersey et le Connecticut), New York compte des institutions d'importance mondiale. Parmi ces institutions, on peut notamment citer le siège de l'ONU, le New York Stock Exchange, mais aussi de nombreux sièges de multinationales et des centres culturels et universitaires tels que le Metropolitan Museum of Art, le MoMA, le Lincoln Center ou l'université Columbia et l'université de New York.