Entrée du musée des Ursulines de Québec
Entrée du musée des Ursulines de Québec

Le Musée des Ursulines de Québec est un musée d'histoire mettant en valeur le patrimoine religieux des Ursulines de Québec. Il est situé au 12, rue Donnacona, sur le site de l'ancienne maison de Madeleine de Chauvigny de la Peltrie.

Une des expositions, intitulée L'Académie des demoiselles, est une véritable incursion au cœur du pensionnat, lieu d’enseignement et d’éducation, mais aussi lieu de vie des religieuses et de leurs élèves, cette exposition raconte le parcours de générations de filles et de femmes qui ont sillonné les couloirs du Vieux Monastère.

Les 19e et 20e siècles, période de grande effervescence et d’apogée pour le pensionnat, sont à l’honneur. Collection d’objets, patrimoines écrit et livresque donnent matière et forme au quotidien des religieuses et de leurs élèves. Au rythme des salles d’expositions, le cadre de vie du pensionnat, l’horaire de la journée, les matières enseignées, les récréations, se mettent en scène et s’animent.

Humanisme et féminité, fierté et sentiment d’appartenance constituent la trame vive de cette exposition et, à travers elle, celle de l’histoire des femmes au Québec.

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Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec

La basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec est l'église primatiale du Canada et le siège de l'archidiocèse de Québec. Elle est située dans l'arrondissement historique du Vieux-Québec accolée au Séminaire de Québec, face à l’hôtel de ville de Québec et bordée par la rue De Buade. Elle a été classée monument historique en 1966.

Notre-Dame de Québec est le plus ancien siège diocésain au nord du Mexique. C'est aussi l'église de la plus vieille paroisse d'Amérique du Nord. Elle est la première église à être élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX en 1874.

La première construction à l'emplacement actuel de la cathédrale date de 1647 sous le nom d'église Notre-Dame-de-Paix, la première messe y est célébrée en 1650. En 1664 est érigée la paroisse Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception.

Après la création du diocèse de Québec (recouvrant alors toute la Nouvelle-France) en 1674, l'embellissement de l'église devenue cathédrale est effectuée selon les plans de l'architecte Claude Baillif (1635-1698) à l'époque de l'évêque François de Montmorency-Laval. Un nouvel agrandissement est ensuite effectué sous la direction de Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry de 1744 à 1749.

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Entrée du musée des Ursulines de Québec

Le Musée des Ursulines de Québec est un musée d'histoire mettant en valeur le patrimoine religieux des Ursulines de Québec. Il est situé au 12, rue Donnacona, sur le site de l'ancienne maison de Madeleine de Chauvigny de la Peltrie.

Une des expositions, intitulée L'Académie des demoiselles, est une véritable incursion au cœur du pensionnat, lieu d’enseignement et d’éducation, mais aussi lieu de vie des religieuses et de leurs élèves, cette exposition raconte le parcours de générations de filles et de femmes qui ont sillonné les couloirs du Vieux Monastère.

Les 19e et 20e siècles, période de grande effervescence et d’apogée pour le pensionnat, sont à l’honneur. Collection d’objets, patrimoines écrit et livresque donnent matière et forme au quotidien des religieuses et de leurs élèves. Au rythme des salles d’expositions, le cadre de vie du pensionnat, l’horaire de la journée, les matières enseignées, les récréations, se mettent en scène et s’animent.

Humanisme et féminité, fierté et sentiment d’appartenance constituent la trame vive de cette exposition et, à travers elle, celle de l’histoire des femmes au Québec.

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Randonnée hivernale au parc linéaire des rivières Saint-Charles et du Berger

Le parc linéaire des rivières Saint-Charles et du Berger est un parc public de la ville de Québec. Ce parc longe les rivières Saint-Charles et du Berger entre le lac Saint-Charles et le port de Québec. Il compte un sentier pédestre de 32 km et une piste cyclable de 8 km.

Le parc est inauguré en le 17 septembre 2008 sous le nom Parc linéaire de la rivière Saint-Charles. Son aménagement est lié à la dépollution et au réaménagement des berges de la rivière qui, au total, ont nécessité des investissements de 160 millions de dollars canadiens par le gouvernement du Canada, celui du Québec, la Ville de Québec, ainsi que la Fondation de la faune du Québec qui a fourni un apport de 300 000 dollars.

Ces travaux ont consisté en l'enlèvement de 8 km de rives bétonnées, la création de 65 000 m2 d'habitat faunique incluant la plantation de 600 arbres feuillus et conifères, 1500 arbustes et 20 000 plantes herbacées, la construction de 14 bassins de rétention afin d'éviter que le surplus d'eaux usées ne se retrouvent à la rivière lors de fortes pluies.

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L'Isle-aux-Grues

L'archipel de l'Isle-aux-Grues est un groupe de 21 îles situé dans le fleuve Saint-Laurent, entre la pointe nord-est de l'Île d'Orléans et la municipalité de L'Islet.

Seules l'Isle-aux-Grues et Grosse-Île sont accessibles au public, les autres îles sont privées. Les îles de l'archipel font partie de la municipalité de Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues, sauf l'île au Ruau et l'île Madame qui font partie de Saint-François-de-l'Île-d'Orléans.

Le nom archipel de l'Isle-aux-Grues provient du nom de la plus grande île de l'archipel, L'Isle-aux-Grues. Le nom Isle-aux-Grues a été donné à cette île par des explorateurs français qui croyaient avoir aperçu des grues aux abords de l'île. Les oiseaux qu'ils avaient aperçus étaient en réalité des grands hérons qui sont des oiseaux quelque peu semblables aux grues et que l'on peut voir, encore aujourd'hui, en grand nombre autour de l'île. Bien qu'il n'y ait jamais eu de grues à l'île aux Grues, on utilise encore ce nom pour désigner l'île.

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Façade nord du Château Ango des Maizerets

Le Domaine de Maizerets est un parc urbain de 27 hectares situé dans l'arrondissement de Limoilou, à Québec. Le domaine comprend notamment 11 km de pistes cyclables, qui se transforment en sentiers de ski de fond et de raquette en hiver ainsi qu'un arboretum, aménagé en 1997. Le domaine est aujourd'hui géré par une société para-municipale, La société du domaine Maizerets, dont la mission consiste à gérer le parc et à organiser des activités sportives, sociales, scientifiques et culturelles.

Le domaine est nommé « Domaine de Maizerets » en 1850, en reconnaissance du rôle du second supérieur du Séminaire de Québec, le prêtre Louis Ango de Maizerets (1636-1721), dans l'acquisition de la propriété au XVIIIe siècle.

Les origines du domaine remontent à l'achat des terres du site en 1696 par François Trefflé et Thomas Doyon de Simon Denys de la Trinité. Ces derniers construisent sur le site une première maison et une ferme en pierre des champs. Le domaine est né en 1705, à la suite de l'acquisition par le Séminaire de Québec des « terres de la Canardière », propriété de Thomas Doyon et de François Trefflé.

Le Séminaire exploite d'abord la ferme pour nourrir et chauffer le personnel et les élèves, puis transforme partiellement le site en centre de plein-air pour les pensionnaires du Petit et du Grand séminaire à compter de 1777.

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Le pont de bois qui enjambe la rivière Montmorency

La forêt Montmorency est une forêt expérimentale de 6 664 ha située à environ 70 km au nord de la ville de Québec et gérée par la Faculté de foresterie et de géomatique de l'Université Laval. L’Université Laval a reçu ce territoire du Gouvernement du Québec en 1964 par bail emphytéotique de 99 ans. En échange, elle s'est engagée à y développer la recherche et l’enseignement dans divers domaines des sciences naturelles.

Située dans les Laurentides, la forêt Montmorency est drainée par la rivière Montmorency et par un de ses affluents, la rivière Noire. Il s'y trouve quatre lacs : les lacs Piché, Bédard, Laflamme et Joncas. L’altitude varie entre 600 et 1 000 mètres avec une moyenne de 750 mètres. Le peuplement forestier prédominant est la sapinière à bouleau blanc. Les précipitations annuelles dépassent les 1 500 mm et, en hiver, la moyenne des précipitations de neige dépasse les 6 mètres. La température moyenne annuelle est de 0,4 degré Celsius et on compte environ 133 jours sans gel dans l'année.

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Maison Morisset, Sainte-Famille, île d'Orléans

La maison Morisset est une ancienne maison de ferme construite vers 1678 à l'île d'Orléans. Classée comme site et bâtiment historiques par le ministère des Affaires Culturelles du Québec le 7 juin 1962, elle est réputée pour être la plus ancienne maison en pierre du Québec.

Cette maison se démarque des quelques autres maisons encore existantes par le fait que ses murs pignons sont tout en pierre. Comme la pierre utilisée sur l'Île d'Orléans était friable, les murs extérieurs et intérieurs étaient soigneusement recouverts d'un crépi blanc à base de chaux. Ce revêtement avait l'avantage de protéger tant la pierre que le mortier, et à l'intérieur, d'éclaircir les lieux. Lors de sa restauration vers 1962, le Ministère des affaires culturelles a privilégié de la remettre à la pierre nue. L'intérieur toutefois, dont l'âtre, est resté chaulé. Elle se démarque aussi par l'asymétrie de ses ouvertures compensées par la symétrie des lucarnes.

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Mont Sainte-Anne

Le mont Sainte-Anne, 803 mètres d'altitude, est situé dans la ville de Beaupré au Canada, à environ 40 km à l'est de Québec.

Cette montagne fait partie de la chaîne des Laurentides du Bouclier canadien et a donné son nom à la station de sports d'hiver de Mont-Sainte-Anne qui accueille depuis 1966 des compétitions internationales de ski alpin et de vélo de montagne.

Hôte de plusieurs Coupes du Monde et reconnu notamment pour la grande qualité de son terrain skiable pour experts, Mont-Sainte-Anne propose à toutes les catégories de skieurs et planchistes, un grand choix de pistes correspondant à leurs capacités. Réparties sur trois versants de la montagne, les 67 pistes couvrent une superficie de 182 hectares et une longueur de 69 km, avec une dénivellation de 625 mètres et 10 remontées mécaniques. En soirée, 19 pistes accueillent les amateurs, avec la plus haute dénivellation éclairée au Canada. Le sommet de la station reçoit en moyenne environ 400 cm de neige par année.

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La Bibliothèque Gabrielle-Roy, siège social de l'Institut canadien

L'Institut canadien de Québec est un organisme culturel sans but lucratif faisant la promotion de la culture francophone. Il administre 15 des 25 bibliothèques de la ville. Depuis 1979, le Prix de l'Institut canadien de Québec honore une personnalité qui depuis au moins dix ans œuvre de façon exceptionnelle dans la région de Québec, dans le secteur des arts et des lettres, « que ce soit par la création artistique ou par la promotion de la culture ».

L'Institut canadien de Québec a été fondé le par un groupe de jeunes gens soucieux de promouvoir la culture francophone, de défendre la nationalité canadienne-française et de développer sa littérature. Le premier président était Marc-Aurèle Plamondon, auquel succède quelques années plus tard Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, qui fut premier ministre du Québec. L'Institut possède dès lors une salle de lecture et offre des conférences à ses membres. Il a été fondé quelque quatre ans après celui de Montréal.

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Chute Montmorency

La chute Montmorency (parfois chutes, au pluriel) est une chute d'eau située à l'embouchure de la rivière Montmorency, où celle-ci se déverse par le rivage en falaise dans le fleuve Saint-Laurent, vis-à-vis de l'extrémité ouest de l'Île d'Orléans. Elle est administrativement partagée entre la ville de Québec et la municipalité de Boischatel. La chute, d'une hauteur de 83 mètres, est la plus haute de la province du Québec et dépasse de trente mètres les chutes du Niagara. La profondeur du bassin au pied de la chute est de dix-sept mètres.

La chute est située à l'intérieur du parc de la Chute-Montmorency, centre touristique géré par la SÉPAQ. Des escaliers (487 marches) permettent de l'observer sous différents angles. Un pont suspendu offrant un point de vue spectaculaire relie les deux côtés du parc. Il y a également un téléphérique qui transporte les visiteurs entre la base et le sommet de la chute. Pendant l'été, le parc accueille une compétition internationale de feux d'artifices, Les grands Feux Loto-Québec. L'hiver, les vapeurs d'eau se solidifient en périphérie de la chute en une importante masse de glace (le pain de sucre) qui devient alors un site populaire d'escalade glaciaire.

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Le Château Frontenac

Le Château Frontenac est un célèbre hôtel de Québec surplombant le fleuve Saint-Laurent depuis la terrasse Dufferin. Il a été désigné lieu historique national du Canada en 1981.

À la fin du XIXe siècle, la ville de Québec désire se doter d'un grand hôtel. En 1890, l'architecte Eugène-Étienne Taché, à qui l'on doit notamment l'Assemblée nationale du Québec, présente son plan du Fortress Hotel, dont le plan symétrique flanqué de deux tours rondes rappelle les châteaux français.

Le Château Frontenac est le premier d'une longue série d'hôtels de style « château » construits par les compagnies ferroviaires canadiennes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle afin de populariser les voyages par train; ces hôtels sont en fait devenus des symboles nationaux par leur élégance et leur confort. La première phase de la construction du château Frontenac, commandé par le chemin de fer Canadien Pacifique, commence en 1892. Les plans sont de l'architecte américain Bruce Price, qui avait déjà réalisé la gare Windsor de Montréal. L'architecte s’inspire du projet d'Eugène-Étienne Taché, en optant toutefois pour un plan en fer à cheval. Les travaux de l'aile Riverview (littéralement Vue-sur-le-fleuve) sont terminés en 1893 et l'hôtel connait un succès immédiat.

Le château Frontenac compte cinq ailes et une tour centrale. Son plan asymétrique comporte une cour intérieure et sa volumétrie est irrégulière. L'architecte s'est en effet inspiré du relief et a conçu un édifice pouvant être agrandi. L'hôtel est construit en pierres de taille grises et en briques de Glenboig oranges, cachant une ossature d'acier.

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Parc du Bois-de-Coulonge

Le parc du Bois-de-Coulonge est un parc public de Québec dans l'arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge sur la Grande Allée Ouest. Situé sur la colline de Québec, il domine le fleuve Saint-Laurent.

Le fief original, dit de Belleborne (car délimité par deux ruisseaux), est d'abord concédé en 1637 à deux truchements (interprètes en langues indigènes et ambassadeurs de bonne entente) : Jean Nicolet (mort en 1642) et son associé Olivier LeTardif.

Érigée en fief de dignité le 9 avril 1657 en faveur du gouverneur retraité Louis d’Aileboust, est créée la châtellenie de Coulonge (325 arpents), comprenant la terre de Belleborne (160 arpents), qu'il avait acquise en 1653 — la seule châtellenie concédée en Nouvelle-France. Elle est composée du regroupement entre 1649 et 1653 de plusieurs autres terres de Sillery, en banlieue de Québec.

Le Séminaire de Québec acquiert le fief de Coulonge le 12 mai 1676 et le conserve, pratiquement inchangé, pendant près de cent ans.

Après la Conquête, il est morcelé à quelques reprises et ses grèves sont louées à des marchands de bois d’origine britannique. En 1780, la partie nord de la châtellenie est achetée par le major Samuel Holland tandis que la partie sud-est est acquise par le général Henry Watson Powell. Celui-ci nomme son domaine Powell Place et s’y fait construire une somptueuse résidence d’été de style palladien.

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Pont de Québec

Le pont de Québec est un pont mixte ferroviaire et routier qui traverse le fleuve Saint-Laurent de l'ouest de la ville de Québec (rive nord) jusqu'à Lévis (quartier Saint-Nicolas) sur la rive sud. C'est une structure rivetée d'acier-botte de 987 m de long, 28,7 m de large et 104 m de haut. Chaque envergure en porte-à-faux est de 178 m. C'est le pont de type porte-à-faux ayant la plus longue portée libre au monde, avec 549 mètres entre ses piliers principaux et sa travée centrale longue de 576 mètres. Il est encore considéré aujourd'hui comme une œuvre majeure d'ingénierie. Il est situé en aval du Pont Pierre-Laporte.

Le pont de Québec est la propriété de la compagnie ferroviaire Canadien National (CN). Il a été désigné lieu historique national du Canada en 1995.

Avant la construction du pont de Québec, la seule façon de traverser de Québec à Lévis et vice-versa était de prendre un traversier. L'hiver, un pont de glace permettait de joindre les deux rives. Vers les années 1890, il devint évident qu'un pont ferroviaire était nécessaire.

Le pont fut construit par la Quebec Bridge and Railway Company, de propriété fédérale puisque faisant partie du National Transcontinental Railway. La construction fut confiée à la Phoenix Bridge Company de Pennsylvanie et débuta en 1903 sous la direction de l'ingénieur américain Theodore Cooper après que le gouvernement fédéral eut alloué les fonds nécessaires au début des travaux.

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Édifice Price, Québec

L'Édifice Price est un immeuble de 18 étages situé à Québec. C'est le seul gratte-ciel à l'intérieur des murs du Vieux-Québec, et un des plus vieux au Canada. Il a été construit au début des années 1930 pour la compagnie Price Brothers, lançant une controverse liée à la conservation du Vieux-Québec. L'édifice fut par la suite acquis par la ville de Québec, et est aujourd'hui géré par le département immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec. La résidence officielle du premier ministre du Québec s'y trouve. Il est le 5e plus haut gratte-ciel de la ville de Québec.

En 1927, les nouveaux dirigeants de la Price Brothers and Company, John Herbert et Arthur Clifford Price, décident de construire un nouveau siège social pour la compagnie à Québec. À l'époque, le principal centre financier se situe sur la rue Saint-Pierre, mais ils n'y trouvent rien pour les satisfaire, et choisissent plutôt la rue Sainte-Anne, tout près de l'Hôtel de Ville. Les plans du bâtiment de seize étages sont commandés à la prestigieuse firme Ross and Macdonald de Montréal.

La ville, qui souhaite présenter une image moderne et progressiste, donne son accord au projet malgré les virulentes critiques selon lesquelles elle se montre incapable de protéger l'intégrité historique du Vieux-Québec.

15 L'Orchestre symphonique de Québec (OSQ) est l'un des deux principaux orchestres de la ville de Québec, avec Les Violons du Roy.

Doyen des orchestres symphoniques canadiens, il a célébré ses 100 ans d'existence en 2002. Son chef d'orchestre principal et directeur musical est, depuis 2012, Fabien Gabel. La plupart de ses concerts ont lieu au Grand Théâtre de Québec. L'orchestre se produit également avec l'Opéra de Québec et les Grands Ballets canadiens. Il compte actuellement 66 musiciens permanents.

Pour le centenaire de l'orchestre, le musicologue Bertrand Guay a publié Un siècle de symphonie à Québec. Cet ouvrage, richement illustré, retrace l'histoire de l'Orchestre symphonique de Québec (autrefois appelé Société symphonique de Québec) de ses débuts jusqu'à l'année 2002. L'OSQ est le seul orchestre nord-américain pouvant se vanter d'avoir accueilli le très grand chef d'orchestre roumain Sergiu Celibidache (qui dirigea, entre autres, Roméo et Juliette de Prokofiev lors d'un de ses passages à Québec).

Autre fait marquant, c'est l'OSQ qui a présenté en première mondiale l'œuvre symphonique Ad Vitam Aeternam du compositeur québécois Steve Barakatt. L'œuvre fut ensuite présentée en Europe et en Asie devenant ainsi l'œuvre symphonique québécoise la plus diffusée à l'échelle mondiale.

Pour souligner les 400 ans d'histoire de la ville de Québec, l'orchestre a interprété, au Colisée Pepsi, pour la première fois de son histoire la Symphonie « Des Mille » de Mahler, avec deux autres orchestres de la région et pas moins d'une dizaine de chœurs. Cette œuvre a complété le cycle Mahler entrepris par Yoav Talmi en 1999.

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Façade de la gare du Palais

La gare du Palais est une gare ferroviaire et routière situé à Québec. Cette gare d'importance sert de terminus pour Via Rail Canada de la liaison Montréal-Québec ainsi que pour le transport interurbain par autocars pour cinq compagnies dont Orléans Express et Intercar. Construite en 1915, la gare du Palais est notamment désignée comme gare ferroviaire patrimoniale par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada en 1992.

Pendant presque quarante ans, un modeste bâtiment en briques rouges accueille les passagers à leur arrivée dans la capitale. Ce n'est qu'en 1915 que débutèrent les travaux de construction de la gare actuelle, après un demi-siècle d'attente des citoyens de la capitale. Ainsi, en 1916, le Canadien Pacifique se dote d'une gare monumentale, la gare du Palais. À l’origine, la gare abritait les trains du Canadien Pacifique qui reliaient Québec et le Lac Saint-Jean. Progressivement, le nombre de trajets a augmenté. En 1976, la gare subit une fermeture temporaire, mais elle a été rouverte en 1985. Cet édifice est de style « château », tout comme la gare-hôtel Viger à Montréal et le Château Frontenac.

17 Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) est la société de transport de la ville de Québec et de son agglomération.

La société a été créée en 1969 sous le nom de Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec (CTCUQ), puis renommé Société de transport de la Communauté urbaine de Québec (STCUQ) en 1994. Le RTC ne porte son nom actuel que depuis 2002. En effet, suite aux réorganisations municipales québécoises, la STCUQ a été renommée Société de transport de Québec, puis Réseau de transport de la Capitale. Le réseau enregistre 44,3 millions de passages par année avec l'augmentation annuelle la plus grande au Canada.

Le réseau de transport a été créé en 1969 avec l'adoption de la loi créant la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec (CTCUQ). Durant son existence, la CTCUQ tentera d'améliorer le transport en commun à Québec de plusieurs manières : création de voies réservées sur certaines artères en 1975, premier parcours à arrêts limités en 1976, des parcours express à partir de 1977 puis l'implantation des Parc-O-Bus en 1980.

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Lieu historique national Cartier-Brébeuf

Le lieu historique national Cartier-Brébeuf est un des lieux historiques nationaux du Canada désigné ainsi en 1958 par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada suite à une demande du premier-ministre John Diefenbaker. Il est administré par Parcs Canada et il est situé au confluent des rivières Saint-Charles et Lairet, à Québec dans l’arrondissement La-Cité–Limoilou. Le lieu se compose d’un centre d’interprétation et d’un parc urbain de 6,8 hectares de dénivellation inégale et partagé en deux secteurs « Est » et « Ouest » divisés par la rivière Lairet. On y retrouve également divers monuments et éléments commémoratifs.

Le site commémore le deuxième voyage de Jacques Cartier et de son équipage en 1535-1536, plus précisément leur hivernage au confluent des rivières Saint-Charles et Lairet près du village iroquoien de Stadaconé (Québec) et l’établissement de la première résidence des missionnaires jésuites à Québec, en 1625-1626.

De plus, vers la fin du XVIIe siècle jusqu’à l’ouverture du lieu historique national en 1972, le site a hébergé de nombreuses activités artisanales et industrielles dont une tannerie, une poterie, une briqueterie, un chantier naval, une scierie, un dépotoir et finalement un dépotoir à neige.

De nos jours, le site propose un espace muséal, de l’animation pour les groupes scolaires et des journées thématiques, en plus d’offrir un milieu naturel dans un parc urbain. Une piste cyclable et le parc linéaire de la rivière Saint-Charles traversent également son territoire.

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Paysage de la réserve faunique des Laurentides

La réserve faunique des Laurentides, situé entre la ville de Québec et la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, est un territoire essentiellement montagneux, dont le sommet le plus haut, le mont Belle-Fontaine, culmine à 1 151 m. Elle fait partie du réseau des réserves fauniques du Québec gérées par la Société des établissements de plein air du Québec.

La route 175 traverse la réserve entre la ville de Québec, d'une part, et les villes de Saguenay et d'Hébertville, d'autre part. C'est une route qui compte, aujourd'hui, deux voies dans chaque direction.

Le chemin des Jésuites fut le premier chemin à traverser le secteur, défriché en 1676 et qui reliait Québec au lac Saint-Jean en trois jours en passant par le lac Saint-Charles, la vallée de la rivière Jacques-Cartier jusqu'au lac Jacques-Cartier, la rivière Pikauba, la rivière aux Écorces et la rivière Métabetchouane.

Le premier chemin plus ou moins carrossable, la route de Québec permet dès 1881 de relier Hébertville au lac Saint-Jean à Québec en 40 heures. Un embranchement vers Chicoutimi est construit en 1882.

La réserve a été créée en 1895 sous l'appellation de « Parc des Laurentides ».

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Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré

La basilique Sainte-Anne-de-Beaupré est une église catholique située à Sainte-Anne-de-Beaupré. C'est un important lieu de pèlerinage près de Québec. Le principal rassemblement est celui du 26 juillet, fête de sainte Anne, patronne civile et ecclésiastique du Québec, et point culminant de la neuvaine.

En 1658, Étienne de Lessard, un des premiers colons, concède certaines terres en vue de la construction de la première chapelle de bois dédiée à sainte Anne, particulièrement vénérée en Nouvelle-France. Lors de la construction, la guérison d'un ouvrier a lieu, celle de Louis Guimont, attestée par l'abbé Thomas Morel. C'est le premier de nombreux témoignages.

La construction de l'actuelle basilique débute dès 1923 sous l'impulsion initiale de l'architecte Maxime Roisin de Paris qui propose, dans la tradition Beaux-Arts, un monument de style néo-roman avec des proportions gothiques. Dans son travail, il sera assisté par l'architecte Louis-Napoléon Audet, de Sherbrooke, qui surveillera la construction et adaptera les plans au contexte nord-américain. Le gros œuvre sera terminé en 1962 par l'achèvement des flèches surmontant les beffrois tandis que la basilique sera officiellement consacrée en 1976 par le cardinal Maurice Roy.

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Petit cercle : ancienne estimation du diamètre du cratère. Grand cercle : sa dimension réelle.

L'Astroblème de Charlevoix, ou cratère de Charlevoix, est un cratère d'impact météoritique situé dans la région de Charlevoix.

Situé à 105 km au nord-est de la ville de Québec, la moitié de ce cratère de 56 km de diamètre s'étend sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, l'autre moitié étant située sous l'eau du fleuve. La partie du cratère située au nord du fleuve est bien conservée alors que la partie sous le fleuve est fortement érodée. La partie du cratère situé au nord du fleuve constitue un excellent site d'étude car l'ensemble des couches géologiques perturbées ou créées par l'impact sont d'accès aisé.

Au centre du cratère, à mi-chemin entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, culmine le mont des Éboulements, à 768 mètres d'altitude. Ce pointement central est le résultat du rehaussement (ou « rebond ») du fond du cratère immédiatement après l'impact.

Le météorite à l'origine de la formation du cratère de Charlevoix est probablement un astéroïde de 2 kilomètres de diamètre, pesant 15 milliards de tonnes et arrivant à une vitesse de 10 à 20 km/s (soit environ 60 000 km/h). L'énergie dégagée au moment de l'impact représente 20 millions de mégatonnes de TNT (c'est-à-dire des milliers de fois la puissance combinée de tous les arsenaux nucléaires).

L'impact a eu lieu il y a 360 millions d'années plus ou moins 25 millions d'années. Avec un diamètre de 56 km, il est, en 2009, le treizième cratère le plus grand identifié sur Terre et le troisième plus grand au Canada.

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rivière Saint-Charles

La rivière Saint-Charles est la principale rivière dans la ville de Québec. Son nom huron-wendat est Akiawenrahk.

Elle prend sa source dans le lac Saint-Charles, suit une course longue d'environ 33 km et se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Elle draine un bassin de près de 550 km2 et une population de près de 350 000 personnes habite ses berges, dans la ville de Québec et la MRC de La Jacques-Cartier. Il s'agit du bassin versant d'une rivière québécoise le plus densément peuplé, avec une densité moyenne de 600 habitants par kilomètres carrés, concentrée surtout dans le dernier tiers de son parcours.

Plusieurs cours d'eau de la ville de Québec et des environs sont des affluents de la rivière Saint-Charles.

À l'échelle du bassin versant on compte six sous-bassins principaux, soit, outre celui de la rivière Saint-Charles elle-même:

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Le Royal 22e Régiment des Forces armées canadiennes exerçant son droit de cité devant l'Hôtel de ville de Québec, à l'occasion du 398e anniversaire de la fondation de la ville, le 3 juillet 2006.

Le Royal 22e Régiment ou R22eR est l'un des trois grands régiments d'infanterie des Forces canadiennes. Les militaires du régiment sont surnommés les Vandoos à cause de la prononciation anglaise de « 22 » et par extension le régiment est surnommé The Vandoos surtout par les anglophones. Chez les francophones, le régiment est souvent appelé tout simplement 22 ou 22e. C'est le seul régiment d'infanterie canadien entièrement francophone. Le régiment comprend cinq bataillons, dont deux de réserve. Dans la Force régulière, le R22eR a deux bataillons d'infanterie mécanisée et un bataillon d'infanterie légère comprenant une compagnie de parachutistes. Son quartier général se situe à la Citadelle de Québec, mais le gros de son effectif régulier est cantonné sur la base des Forces canadiennes (BFC) Valcartier près de la ville de Québec. Les bataillons de réserve sont situés à Laval et à Saint-Hyacinthe, respectivement le 4e et le 6e Bataillon.

Formé de volontaires francophones durant la Première Guerre mondiale sous le nom de 22e Bataillon d'infanterie (canadien français), il obtient, le , le titre de « royal » de la part du roi Georges V qui reconnaît les nombreux faits d'armes et les excellents états de service de ses membres. Il porte encore aujourd'hui le célèbre uniforme rouge des fusiliers britanniques avec le chapeau à poils. Les fantassins du R22eR ont pris part à presque tous les conflits et les opérations impliquant le Canada depuis sa création.

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Canyon Sainte-Anne, deux des ponts suspendus

Le canyon Sainte-Anne est un site naturel dont la principale attraction est une imposante chute d'eau de 74 mètres de dénivelé qui gronde entre les parois rocheuses d'un canyon de la rivière Sainte-Anne-du-Nord. Le roc sur lequel coule la rivière est vieux de 1,2 milliard d'années.

La visite se visite à pied en parcourant un sentier qui jalonne les deux rives de la rivière Sainte-Anne-du-Nord et qui permet d’accéder au fond de la gorge. On y trouve trois ponts suspendus (dont un à 55 mètres au-dessus du gouffre) ainsi que plusieurs belvédères et arrêts d'observation. Les gens découvrent aussi les marmites de géant et les cascades du mini-canyon.

Ce site naturel est accessible au grand public depuis 1973 mais antérieurement, les peuples amérindiens fréquentaient les lieux. La chute inspira souvent le célèbre peintre canadien Cornelius Krieghoff et est décrite par l'écologiste et philosophe américain Henry David Thoreau dans son livre Un Yankee au Canada. Vers la fin du XIXe siècle, les habitants faisaient de la drave dans ce secteur et en 1999, le canyon était un des sites de tournage du film de John Travolta Battlefield Earth - Terre champ de bataille.

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Au pied de la chute Kabir Kouba

Le Parc de la Falaise et de la chute Kabir Kouba est un parc public du Québec traversé par la rivière Saint-Charles. Des rapides et cascades de cette section sont dénommés Kabir Kouba soit «la rivière aux milles détours» en langue montagnaise. La Corporation du parc de la falaise et de la chute Kabir Kouba possède un centre d'interprétation et des sentiers le long des cascades permettant entre autres d'observer la chute Kabir Kouba, haute de 28 mètres, un canyon atteignant 42 mètres de haut à certains endroits, une riche flore et des fossiles datant de plus de 455 millions d’années. La corporation offre plusieurs activités pour faire découvrir le parc comme `Kabir Kouba à la lanterne` et le forfait « Une journée à Loretteville ». Une pièce de la chanteuse Claire Pelletier, Kabir Kouba, évoque les légendes huronnes qui sont nombreuses à mettre la rivière à l'honneur.

La chute Kabir Kouba est le point de rencontre de deux régions géologiques : les basses-terres du Saint-Laurent (le parc) et le bouclier canadien (la chute). C'est dans les roches sédimentaires du parc qu'on peut observer bon nombre de fossiles datant de l'époque de l'océan Iapétus.

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Vue extérieure du musée dont l'architecture évoque un tipi, où l’extrémité rappelle les palissades qui entouraient les villages de l'époque.

L’Hôtel-Musée Premières Nations est un établissement hôtelier de catégorie quatre étoiles situé sur la réserve amérindienne de Wendake au Québec, Canada. Inauguré le par l'ancien chef Max Gros-Louis, l'hôtel-musée a pour but de préserver la culture Hurons-Wendat, nation hôte des célébrations du 400e anniversaire de Québec en 2008.

L'Hôtel-Musée Premières Nations est construit sur le terrain d'une ancienne tannerie au bord de la rivière Saint-Charles (Akiawenrahk). Les architectes de la firme Lemay-Michaud ont préservés certains éléments des constructions Huronnes, tels que la forme elliptique des maisons longues huronnes, les palissades entourant les villages ainsi qu'une structure pour le musée évoquant un tipi.

Construit au coût de 26 millions de dollars canadiens, l'hôtel de 55 chambres emploi 60 personnes permanentes dont la moitié sont originaires de la réserve de Wendake. Les retombées économiques pour la petite communauté d'à peine 1500 habitants sont de l'ordre de 4 millions par année.

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École d'architecture de l'Université Laval

L’Université Laval est l'une des plus grandes universités au Canada. Elle a comme origine le Séminaire de Québec, fondé en 1663 et constitue ainsi le plus ancien établissement d’enseignement supérieur du Canada, le quatrième en Amérique du Nord, après l’Université autonome de Saint-Domingue, l’Université nationale autonome du Mexique et l’Université Harvard, donc le plus ancien établissement d’enseignement francophone d’Amérique.

Son principal campus est situé dans l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge de la ville de Québec. Son recteur actuel est Denis Brière.

L'origine de l'Université remonte à 1663 avec la fondation du Séminaire de Québec par François de Montmorency-Laval, le premier évêque de la Nouvelle-France. En 1852, une charte royale de la reine Victoria constitue l'Université Laval, qui aura comme gestionnaire le Séminaire de Québec. En 1878, le Séminaire ouvre une « succursale » de l'Université Laval à Montréal, qui deviendra l'Université de Montréal en 1920.

Le 8 décembre 1852, fête de l'Immaculée-Conception, l'abbé Louis-Jacques Casault reçoit une charte royale octroyée par la reine Victoria, ce qui vient officiellement constituer l'Université Laval en tant qu'université. Ce sera désormais cette date qui sera la date anniversaire de l'université.

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Promenade Samuel-De Champlain

La promenade Samuel-De Champlain se situe à Québec sur la berge du Saint-Laurent entre la côte Ross et la côte de Sillery. Elle constitue le principal legs du gouvernement du Québec à sa capitale nationale pour son 400e anniversaire en 2008. Elle doit son nom à Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec.

Lancés le 12 juin 2006, les travaux d’aménagement de la promenade ont été pilotés par la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). Ils redonnent au public un important accès au fleuve tout en léguant un projet exemplaire destiné à enrichir le patrimoine riverain. Longeant le fleuve sur près de 2,5 km, la promenade offre aux promeneurs, aux cyclistes, aux amateurs de patin à roulettes et aux automobilistes de nouvelles perspectives sur les rives du fleuve.

Conçu à l'origine comme une voie optionnelle et de desserte industrielle, le « nouveau » boulevard Champlain propose des expériences distinctes sur un site magnifique : la station des Cageux et son quai, les terrains de soccer de la station des Sports, les quatre jardins thématiques de la station des Quais, le boisé de Tequenonday et les sentiers pédestres et cyclables séparés, le tout dans un environnement rythmé de végétaux typiques des berges fluviales et d'œuvres d'art contemporain. L’inauguration officielle de la promenade Samuel-De Champlain a lieu le 24 juin 2008, jour de la fête nationale du Québec.

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Maison Gervais-Beaudoin à l'angle de l'escalier du Casse-Cou

La côte de la Montagne est une rue située dans le quartier Vieux-Québec—Cap-Blanc—colline Parlementaire de l'arrondissement La Cité à Québec, près de la place Royale. Elle est considérée comme la plus vieille rue de la ville.

Au milieu de la côte, se trouve l'escalier dit « Casse-Cou ». La côte de la Montagne se termine à la rue Dalhousie dans la Basse-Ville, aux abords du fleuve Saint-Laurent.

Tracée en 1620 par Samuel de Champlain afin de relier son habitation au fort Saint-Louis situé en haut du Cap Diamant, elle fut pendant plusieurs années la seule artère reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville de Québec.

L'explication la plus plausible de son nom vient de la configuration de la falaise à cet endroit. Une autre explication veut qu'elle aurait été nommée en l'honneur de Noël Jérémie dit Lamontagne, qui aurait habité une maison en haut de la côte à l'époque du régime français. Au XIXe siècle, elle a porté le nom de côte de la Basse-Ville. Ce n'est qu'en 1866 qu'on lui a fait adopter le nom qu'elle porte aujourd'hui.

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Le tracel de Cap-Rouge

Le tracel de Cap-Rouge, situé dans le quartier de Cap-Rouge à Québec, est un grand viaduc ferroviaire, du type pont à tréteaux (ou aussi pont à chevalets), achevé en 1908, encore en service.

Le mot français tréteau (anc. fr. trestel), issu du bas-latin transtillum (une "traverse"), passé en anglais sous la forme trestle, est devenu en français du Québec tressel ou plus couramment tracel, pour désigner un pont à tréteaux.

Un premier chemin de fer transcontinental vers la Colombie-Britannique atteint la côte ouest en 1885. Un second projet transcontinental est lancé en 1903, puis un troisième vient compléter le réseau en 1915. C'est dans le projet du second transcontinental que s'inscrit la construction du viaduc.

Le tracé de la ligne fut approuvé en 1905 ou 1906. Le choix du franchissement de la vallée par un viaduc aussi important, alors qu'il était possible de contourner la vallée par le nord, a été dicté par la volonté d'éviter absolument les rampes un peu fortes et les virages à court rayon, conformément aux prescriptions de l'époque.

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Parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier, d'une superficie de 670 km², est situé à 30 minutes de la Québec dans la vallée de la rivière Jacques-Cartier, au Québec. Le parc possède plus de 100 km de sentiers pédestres. Il est représenté par une des plus belles vallées glaciaires au Québec où passe la rivière Jacques-Cartier, reconnue mondialement pour les descentes en kayak qu'on peut y faire. On retrouve également une forêt boréale dense sur les hauts plateaux du parc.

Le parc a pour mission de protéger un élément représentatif du massif des Laurentides au nord de Québec. Il protège aussi la vallée de la Jacques-Cartier, qui est jugé comme élément exceptionnel. Le parc est géré par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Le parc est situé dans la vallée de la rivière Jacques-Cartier, à l'est de la route 175. On y accède par des chemins situés au km 75 de la route 175 pour le secteur de la Vallée, où sont situés la majorité des activités et services, au km 94 pour le secteur à l'Épaule, au km 101 pour le secteur de la Sautauriski.

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Oies blanches dans un champ de la réserver nationale de faune du Cap Tourmente.

La réserve nationale de faune du cap Tourmente est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada présentes au Québec. Elle est établie dans une région liée aux premiers temps de l'histoire de la Nouvelle-France, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Québec. Cette réserve est destinée à protéger les marais à scirpe d'Amérique, une plante qui constitue l'alimentation de la grande oie des neiges (ou oie blanche) lors de ses migrations annuelles. Au début du XXe siècle, cette espèce ne comptait pas plus de 3 000 individus. Or, les programmes de protection des territoires qu'elle fréquente lors de ses migrations ont permis d'accroître la population à 417 000 individus en 1993, puis à plus de 950 000 individus en 2004. En 1981, le cap Tourmente devient la première réserve protégée en Amérique du Nord en vertu de la convention de Ramsar sur la protection des aires humides.

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Carte de l'île d'Orléans dressée par Jean Bourdon en 1641

L'île d'Orléans est une île située à proximité de Québec sur le fleuve Saint-Laurent. Longue de 32 km et large de 8 km, elle compte environ 6 900 habitants. Le pont de l'île d'Orléans qui la relie à Québec, fut inauguré le . L'Île d'Orléans est l'un des plus anciens lieux de peuplement de la Nouvelle-France. On trouve d'ailleurs sur l'île de nombreuses fermes ainsi qu'une importante concentration de maisons de pierres datant du régime français. Plus de 600 bâtiments sont reconnus par le gouvernement du Québec, comme ayant une grande valeur patrimoniale, dont la plus ancienne église rurale de la Nouvelle-France.

C'est Jacques Cartier qui, en 1535, à la vue de cette île verdoyante, la surnomme « île de Bacchus », en raison des vignes sauvages qui y poussent. Mais bien avant l'arrivée des Européens, les Amérindiens désignaient l'île par le mot algonquin « Ouindigo » qui signifie « coin ensorcelé ». Au fil des ans, l'île cumula une série de noms différents. Son nom définitif, soit Île d'Orléans, on le doit (encore) à Jacques Cartier qui, le 6 mai 1536, la rebaptisa ainsi en l'honneur du Duc d'Orléans, fils du roi de France, François Ier. Au début de la colonisation, les colons appelés à peupler l'île sont pour la plupart originaires de la Normandie et du Poitou.

Le recensement de 1685 dénombra 1 205 insulaires et 917 têtes de bétail.

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Édifice Marie-Guyart

L'Édifice Marie-Guyart, anciennement et encore communément appelé Complexe G, est le plus haut gratte-ciel de la ville de Québec. Situé sur la Colline parlementaire, dans l'arrondissement La Cité–Limoilou, cet édifice regroupe notamment les bureaux du Ministère de l'Éducation du Québec ainsi qu'à son dernier étage, l'Observatoire de la Capitale.

Au cours des années 1960, à la faveur de la Révolution tranquille, l'administration provinciale du Québec prend une expansion importante et la demande d'espace à bureaux au centre-ville augmente considérablement. En 1961, la Commission d'aménagement de Québec est mise sur pied et produit en 1963 un plan d'aménagement d'une ambitieuse Colline parlementaire regroupée autour de l'Hôtel du Parlement. Les différents édifices prévus dans ce plan et ceux qui lui ont succédé sont identifiés par des lettres (ainsi les complexes H et J sont aujourd'hui l'édifice du Conseil-Exécutif, situé sur la Grande-Allée). La première version du « Complexe G », apparue en 1965, aurait compté quatre tours de 22 à 25 étages, soit deux fois et demie ce qui a effectivement été construit. En 1969 le projet est modifié pour comprendre, outre l'édifice effectivement construit, deux autres tours entre celui-ci et le Grand Théâtre de Québec. Les immeubles existants sont acquis et démolis, mais ces deux tours ne furent jamais construites.

La construction se déroule de 1967 à 1972 et a coûté environ 45 millions de $CAN.

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Rue du Petit-Champlain

La rue du Petit-Champlain est une rue piétonne du Quartier Petit Champlain au bas du Cap Diamant dans la basse ville du Vieux-Québec.

Au XVIIe siècle, la rue du Petit-Champlain n'était qu'un sentier qui menait à la fontaine de Champlain. C'est en 1688 que le petit sentier devient la rue des Meulles qui tire son nom de Jacques de Meulles, intendant de la Nouvelle-France de 1682 à 1686. En 1792, la rue De Meulles est inscrite au recensement sous le nom de rue Champlain, puis sur une carte datant de 1874, on retrouve la Petite rue Champlain pour ne pas confondre avec la Grande rue Champlain.

Au XIXe siècle, durant la grande famine en Irlande, beaucoup d'Irlandais immigrent au Canada et trouvent du travail dans les chantiers maritimes de la ville de Québec. Ils s'établissent dans la rue Champlain à Cap-Blanc, la rue du Cul-de-Sac et la Petite rue Champlain. Ils appelaient celle-ci la rue « Little Champlain Street », et au fil du temps les francophones traduisirent littéralement ce terme en « rue du Petit-Champlain ». Vers 1960, la dénomination de la rue prit officiellement le nom qu'on lui connait aujourd'hui.

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L'hôtel du Parlement du Québec

L'hôtel du Parlement du Québec est l'édifice abritant l'Assemblée nationale du Québec. Situé au 1045 rue des Parlementaires, il fut construit d'après les plans d'Eugène-Étienne Taché entre 1877 et 1886, au cœur de la colline parlementaire de Québec et à la limite de l’arrondissement historique du Vieux-Québec. L'Assemblée nationale (alors nommée, Assemblée législative, jusqu'en 1968) y tint sa première réunion le 27 avril 1886. Dans ses fonctions législatives, il succède à une série d'édifices dont le premier fut construit en 1620 et parmi lesquels se trouvèrent, dès 1791, deux autres complexes parlementaires.

En 1985, la Loi sur les biens culturels le déclara « site historique national » et par la même occasion, consacra l'indépendance de l'Assemblée nationale, de toute gouvernance municipale, sur les édifices parlementaires et leur terrain. Cependant, l'État québécois est signataire d'une convention, à titre d'emphytéote, relativement au terrain de la place de l'Assemblée-nationale, soit de la porte centrale aux fortifications de la vieille ville, puisqu'étant de propriété fédérale depuis le début du XXe siècle, en vertu du pouvoir déclaratoire.

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Plan de Québec de 1664 par Jean Bourdon

Les fortifications de Québec sont un ensemble architectural qui rappelle le passé militaire de la ville de Québec. Les fortifications furent érigées sous les régimes coloniaux français et anglais, de 1608 à 1871. Font partie intégrante du système des fortifications de Québec : les remparts qui ceignent le Vieux-Québec sur 4,6 km, la Citadelle, les tours Martello, les forts de Lévis...

Une première enceinte temporaire fut construite en 1690, à la demande de Louis de Buade, comte de Frontenac. L'attaque, en 1690, de l'amiral Phips et sa flotte de Nouvelle-Angleterre amène la crainte réelle d'un siège à l'européenne sur la ville de Québec.

Dès 1693, une nouvelle enceinte suivant les plans de Josué Dubois Boisberthelot de Beaucours est construite pour remplacer l'ancienne fortification temporaire. En 1701, un plan des fortifications fut développé par l'ingénieur français Jacques Levasseur de Néré et fut approuvé par le commissaire général des fortifications de Louis XIV.

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Bonhomme Carnaval

Le Carnaval de Québec est le plus grand carnaval d'hiver du monde. Il est tenu chaque année dans la ville de Québec.

L'origine du Carnaval de Québec se retrouve déjà chez les habitants de la Nouvelle-France. En effet, à cette époque, l'habitude de fêter entre amis et en famille, avant les privations du carême, était entrée dans les mœurs et déjà nommé carnaval.

La première fête d'hiver structurée organisée à Québec le fut en 1894. Des festivités hivernales présentées sous le nom de Carnaval eurent lieu épisodiquement à partir de cette année, mais furent interrompues pendant la Première Guerre mondiale, la Grande Dépression de 1929 et la Seconde Guerre mondiale.

En 1954, un groupe de gens d'affaire décida de faire revivre cette tradition. Un personnage, Bonhomme Carnaval, fut créé, et des activités organisées pour le premier carnaval moderne, du 1er janvier au 22 février 1955. Il s'est répété sans faute tous les ans par la suite, entre la mi-janvier et la mi-février.

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En contemplant le Grand Océan

L'Aquarium du Québec est un aquarium public de Québec situé dans l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.

L'origine de l'Aquarium du Québec remonte à 1953, alors que le docteur Vadim D. Vladykov, pionnier de la recherche en biologie marine au Québec, cherchait à doter la capitale d'équipements de recherche adéquats, qui permettraient en outre l'éducation du public. Il réussit à convaincre le docteur Arthur Labrie, sous-ministre au Ministère des Pêcheries, qu'un site à proximité du pont de Québec et propriété du Canadien National permettrait d'établir ces installations. Le gouvernement québécois fit l'acquisition des terrains en 1954 et les travaux débutèrent en 1955 afin de construire les bâtiments.

En 1956, la première partie des travaux est achevée. L'endroit, alors appelé Centre biologique du Québec, comprend des laboratoires occupés par les équipes de recherches en biologie marine et en pêcheries, une rotonde ainsi que deux galeries d'aquariums. Rapidement, une aile supplémentaire est ajoutée au bâtiment afin d'abriter de nouveaux laboratoires pour effectuer des recherches sur diverses espèces à potentiel commercial (saumon, anguille, homard), ainsi que rassembler l'ensemble des documents de la bibliothèque du Ministère des Pêcheries. L'alimentation des aquariums par 230 000 litres d'eau douce et 320 000 litres d'eau salée n'est pas aisée. L'eau douce sera d'abord transvidée par camion-citerne depuis le lac Saint-Charles, puis directement puisé au fleuve Saint-Laurent à proximité. L'eau salée, elle, sera transportée par train et camion-citerne à partir de Rimouski.

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Arrondissement historique du Vieux-Québec

Le Vieux-Québec est le secteur de la ville de Québec le plus ancien. C'est là que fut fondé Québec par Samuel de Champlain en 1608. Sa géographie est déterminante. Le cap Diamant domine le fleuve Saint-Laurent au bord duquel se trouve une bande de terre basse. En haut du cap Diamant, c'est la « Haute-Ville » alors qu'au pied du cap c'est la « Basse-Ville ». Le tout est réuni par le concept du « site patrimonial du Vieux-Québec ».

Choisie en 1620 par Champlain pour installer le fort Saint-Louis, la Haute-Ville revêt dès le début de la colonie un caractère militaire et administratif : les hauteurs stratégiques du cap Diamant ont déterminé sa vocation. La Haute-Ville est habitée par les militaires, les fonctionnaires et les membres du clergé alors que la Basse-Ville se peuple de commerçants et d'artisans.

La forte présence militaire dans ce quartier a longtemps limité son expansion. Aussi, à la fin du XIXe siècle. plusieurs ont-ils voulu démolir les fortifications, les jugeant inutiles et entravant même le développement urbain. Le gouverneur Dufferin réussira à convaincre les fonctionnaires de préserver le caractère de la ville fortifiée, tout en adaptant l'espace aux besoins d'une ville moderne et en l'enjolivant.

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Tourbière de Shannon

La réserve écologique de la Tourbière-de-Shannon est une réserve écologique du Québec (Canada) située à Shannon. Cette réserve de 169 ha a pour mission de protéger une tourbière ombrotrophe qui s'est développée en milieu deltaïque. Il s'agit d'une tourbière bombée qui s'est formée sur les dépôts d'un ancien delta de la rivière Jacques-Cartier sur la mer de Champlain. On y retrouve deux espèces d'orchidées susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables, soit la platanthère à gorge frangée et la listère du Sud. Elle a été protégée en 2011 et elle est administrée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

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