Transports en région Occitanie

Selon l'ARAFER, l'Occitanie compte 3932 kilomètres de réseau ferré (voies principales) dont 3 % de LGV et 141 543 kilomètres de réseau routier dont 1 % d'autoroutes[1].

La région compte, selon l'ARAFER[1] :

  • 39 villes desservies par un service routier librement organisé
  • 1403 villes desservies par un service routier conventionné
  • 242 villes desservies par un service ferroviaire conventionné
  • 26 villes desservies par un service ferroviaire commercial
  • 8 villes desservies par un service aérien

Réseau routier

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Sécurité routière

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Mortalité du transport routier par 100 000 habitants.
  • < 6
  • < 8
  • < 10
  • *
Sources:
  • Pour la France: calculé par l'ONISR, sur la mortalité de la période 2012-2016 et la population INSEE 2016, Site ONISR[2]
  • Pour l'Andorre, source: estimation OMS sur l'année 2013[3]
  • Pour les régions de Suisse et de l'UE, hors France, source: EUROSTAT (Victimes dans les accidents de la route par région NUTS 2 [tran_r_acci]) pour les années 2012-2016[4].


En région Occitanie, la sécurité routière est un enjeu important. Dans la seule ville de Toulouse, 445 accidents corporels se sont produits en 2015, conduisant outre les blessés ayant nécessité l'intervention des secours, au décès de onze personnes[5].

Les rues les plus dangereuses sont: la rocade Arc-en-Ciel, les allées Jean-Jaurès, l'avenue de Lardenne, les boulevards d'Arcole, de Strasbourg, Carnot et Lascrosses, l'avenue des États-Unis, l'échangeur de Sesquières et l'avenue Salvador-Allende, la rue de Metz, la rue de la République et l'avenue Étienne-Billières[5].

Autoroutes

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  Les voies autoroutières dans la zone pyrénéenne.

Routes nationales

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Traversée des Pyrénées

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Entrée française du Tunnel Aragnouet-Bielsa.

Passage de la frontière franco-espagnole :

Anciens réseaux routiers

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Les réseaux routiers de la région sont documentés avec précisions dès la Carte de Cassini.

Parmi ces réseaux, au départ de Toulouse, on trouve notamment les chemins suivants[6] :

La carte de Cassini montre des chemins qui sont alignés : actuelle avenue des États-Unis (vers Paris) en prolongation de l'actuelle avenue de l'URSS (vers Narbonne).

De même, elle situe Carcassonne à la croisée des chemins alignés : Villegly-Maquens (axe Béziers-Limoux) et Toulouse-Narbonne.

Profil XVIIIe siècle : Toulouse à Bayonne, par Auch et Tarbes

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Profil nouveau: l'A64, de Bayonne à Toulouse

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Le point le plus haut de l'autoroute, 630 m environ, se situe sur le plateau de Lannemezan, près de la sortie 16.

Transports en commun

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Transports urbains

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Ville Métro Tramway Bus Réseau ferroviaire Autres
Toulouse           
Montpellier  1234
Nîmes
Perpignan
Béziers
Montauban

LiO : réseau régional des transports publics d'Occitanie

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Logo de liO en 2020

LiO, crée le , et mis en service en , est un service qui intègre la TER Occitanie pour fournir un service régional des transports collectifs unique présent dans les 13 départements de la région[7].

Ce service régional concerne les lignes régulières d’autocars interurbains, les lignes de transports scolaires, les services ferroviaires régionaux (le TER) et les Pôles d’échanges multimodaux (PEM).

Aéroports

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Aéroport Nîmes-Garons en 2007 vu d'avion

La région compte dix aéroports et une trentaine d'aérodromes :

Carte des aéroports et principaux aérodromes de la région
 
20 km
1:2 341 000
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Réseau ferré

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Depuis 2010, la région Occitanie est connectée au réseau à grande vitesse d'Espagne, depuis la gare de Perpignan.
 
Depuis 2018, la région dispose d'une gare TGV desservie en fret, Gare de Montpellier-Sud-de-France dont elle s'est désengagée en raison de la faible fréquentation envisagée

En , la région Occitanie a organisé à Toulouse les États généraux du rail et de l'intermodalité. Pour la présidente de la région organisatrice, « C'est la plus grande concertation régionale jamais organisée sur la mobilité en France » Elle a d'ailleurs indiqué souhaiter refonder un service public régional des transports accessible à tous et partout. Ces États généraux ont défini dix sujets[8]:

  • le mise en service des Regio 2N plus performants
  • l'harmonisation de la tarification et le billet intermodal
  • l'adaptation de l'offre TER :
    • avec des lignes prioritaires : Alès-Bessèges ; Carcassonne-Quillan ; Montréjeau-Luchon ; Le Train Jaune ; Rive droite du Rhône ; Rodez-Sévérac
    • avec des adaptations: choix des horaires, des fréquences, des correspondances entre train (TER, TGV, TET) ou entre mode (autocar, réseau urbain) et l’adaptation du matériel roulant au nombre d’usagers à transporter.
    • avec les relations ferroviaires entre métropoles et agglomérations, comme sur les trajets Toulouse / Montpellier / Nîmes et Toulouse / Perpignan.
  • suppression des doublons avec les offres ferroviaires et routières existantes
  • développement des pôles d'échanges multimodaux
  • accessibilité des services ferroviaires et routiers
  • pour la grande vitesse, la région soutient les lignes GPSO (LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax-Espagne), et de la ligne nouvelle Montpellier-Béziers-Perpignan, ainsi que l'accélération de la ligne Toulouse et Carcassonne.
  • la question des Trains d'Équilibre du Territoire
  • le fret ferroviaire

Lignes et réseaux importants et en projets

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Lignes importantes

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TER Occitanie

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Un train TER dans la gare toulousaine des Ramassiers.

Le TER Occitanie est le réseau de lignes TER qui couvre la région administrative Occitanie, autorité organisatrice de transports depuis le . Ce réseau est le résultat de la fusion des anciens réseaux TER Midi-Pyrénées et TER Languedoc-Roussillon propres aux anciennes régions.

Le TER Occitanie a connu en , avec les anciens réseaux TER, une fréquentation de 21 millions de voyageurs sur les 543 trains des 20 lignes ferroviaires et 43 lignes par autocar du réseau, circulant sur un réseau ferroviaire de 2 514 km et entre 274 gares et points d'arrêt. Le nombre de voyageurs par moyenne journalière est de 56 000 environ, ce qui équivaut à 3,66 voyages par habitant et par an[9].

Réseau fluvial

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Le tunnel de Malpas sur le Canal du Midi

Notes et références

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  1. a et b « Fiches régionales interactives », sur arafer.fr.
  2. Bilan de l'accidentalité de l'année 2016, coll. « La sécurité routière en France » (ISBN 978-2-11-077397-5, lire en ligne [PDF])
  3. (en) « Road Safety : Estimated road traffic death rate (per 100 000 population), 2013 », sur World Health Organization
  4. « Victimes dans les accidents de la route par région NUTS 2 », [tran_r_acci]) pour les années 2012-2016, en tués par millions d'habitants, sur Eurostat
  5. a et b .Cyril Doumergue, « Les points noirs de la circulation à Toulouse », La Dépêche du Midi, 19 septembre 2016.
  6. Carte de Cassini. Lien sur géoportail
  7. « Découvrez « liO », le nouveau réseau régional des transports publics d’Occitanie », sur laregion.fr, (consulté le ).
  8. « RÉGION Etats généraux du rail et de l'intermodalité : 10 chantiers prioritaires », sur Objectif Gard (consulté le ).
  9. « La carte du réseau », sur La Région Occitanie (consulté le ) et « Journal de la région Occitanie no 5 (Janvier 2017) », sur La Région Occitanie (consulté le ). La région compte 5 730 753 habitants pour une superficie de 72 724 km2.

Articles connexes

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