Caraman

Caraman | |||||
![]() Vue du nord | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Canton | Revel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Lauragais | ||||
Maire Mandat |
Jean Cassan 2014-2020 |
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Code postal | 31460 | ||||
Code commune | 31106 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caramanais, Caramanaises | ||||
Population municipale |
2 490 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 82 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 31′ 52″ nord, 1° 45′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 175 m Max. 294 m |
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Superficie | 30,19 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Caraman (occitan : Caramanh) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région d'Occitanie, historiquement en Languedoc.
Ses habitants sont appelés les Caramanais.
ToponymieModifier
Cara signifie la face ou le visage tandis que man signifie main. Le visage et la main sont présents sur le blason de Caraman.
GéographieModifier
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à 28 km au sud-est de Toulouse dans le Lauragais entre Atlantique et Méditerranée. Caraman est située entre Revel et Toulouse.
Communes limitrophesModifier
Caraman est limitrophe de douze autres communes.
HydrographieModifier
La commune est arrosée par la Saune dans sa partie sud et est traversée par le Dagour et la Seillonne tous deux au nord-ouest de Caraman et leurs affluents.
Géologie et reliefModifier
La superficie de la commune est de 3 019 hectares ; son altitude varie de 175 à 294 mètres[2].
Transports et accèsModifier
La commune est desservie par la ligne 356 du réseau Arc-en-Ciel en direction de l'agglomération toulousaine et de la gare routière de Toulouse.
Caraman se trouve sur la route départementale 1 et est accessible par l'autoroute des Deux Mers (A61), sortie 20.
ClimatModifier
Pays de collines et de champs céréaliers, Caraman subit les influences atlantiques avec un printemps frais et humide, un été très chaud et sec, un automne doux et un hiver peu rigoureux. Balayée principalement par le vent d'autan (sud-est) ou le cers (nord-ouest), Caraman compte seulement 82 jours non ventés.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 1,2 | 4,1 | 6,1 | 9,4 | 12,8 | 14,8 | 14,8 | 12,9 | 8,5 | 4,6 | 2,1 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5,6 | 9,1 | 11,3 | 14,6 | 18,4 | 20,8 | 20,7 | 18,1 | 13,2 | 8,6 | 5,3 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,3 | 10 | 14,1 | 16,5 | 19,9 | 24,1 | 26,8 | 26,6 | 23,3 | 18 | 12,6 | 8,5 | 17,4 |
Précipitations (mm) | 62 | 62 | 61 | 72 | 79 | 68 | 43 | 56 | 65 | 61 | 62 | 75 | 766 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,3 0,8 62 | 10 1,2 62 | 14,1 4,1 61 | 16,5 6,1 72 | 19,9 9,4 79 | 24,1 12,8 68 | 26,8 14,8 43 | 26,6 14,8 56 | 23,3 12,9 65 | 18 8,5 61 | 12,6 4,6 62 | 8,5 2,1 75 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
HistoireModifier
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Les vestiges d'une dizaine de villas datant du Ier siècle av. J.-C. attestent de la présence des Romains à cet endroit.
En 1005, il est attesté que les seigneurs Donat de Caraman contrôlent le territoire dont fait partie Caraman, et ce jusqu'aux murs de Toulouse. L'importance des lieux grandit grâce aux revenus tirés des droits de péage prélevés sur la route du sel reliant Béziers à Toulouse et la spiritualité s'y ancre: des figures phares de l'époque vinrent y prêcher, Bernard de Clairvaux en 1147, et Dominique de Guzmán en 1206 alors que s'y installe l'hérésie cathare. Raymond VII de Toulouse qui soutient l'hérésie, achète en 1246 une moitié du château de Caraman. Le bourg devient chef-lieu de bailli, donc partie du domaine royal à partir de 1271.
On le retrouve érigé en vicomté de la famille de Lautrec puis de la famille Duèze, Charles VIII l'érige en comté pour Jean de Foix-Carmaing (†1511), 1er comte de Carmaing, en 1483. C'est de 1460 à 1562 que Caraman connaît l'âge d'or du pastel qui fait la fortune du Lauragais. La ville devient capitale du pays de cocagne (la cocagne désigant les boules de pastel séchées pour le transport).
En 1568, subissant les guerres de Religion, Caraman est incendiée par les Réformés qui prennent la ville en 1570, puis détruite par Henri de Navarre en 1579. Reprise par les troupes de Louis XIII en 1622, le comté est vendu en 1670 au créateur du canal du Midi, Pierre-Paul Riquet. Son temple fut détruit en 1682 sur ordre de Louis XIV.
En août 1799, les royalistes s’en emparent dans leur tentative de prendre Toulouse.
HéraldiqueModifier
Blason | Coupé: au 1er d'or au visage de carnation, au 2e d'azur à la main dextre appaumée d'argent posée en pal. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administrationModifier
Administration municipaleModifier
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[3],[4].
Rattachements administratifs et électorauxModifier
Commune faisait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne jusqu'en 2012 puis de la dixième circonscription de la Haute-Garonne ainsi que de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Caraman était le chef-lieu de l'ex-canton de Caraman) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes Cœur Lauragais.
Liste des mairesModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
PrésidentielleModifier
En 1995, au premier tour Lionel Jospin arrive en tête avec 40,45 % des suffrages, arrive ensuite Jacques Chirac (16,22 %), Edouard Balladur (14,72 %), Jean-Marie Le Pen (10,88 %), Robert Hue (5,97 %) et Arlette Laguiller (4,95 %), aucun candidat ne dépasse ensuite les 4 %. Au second tour, contrairement au vote national, Lionel Jospin arrive en tête avec 61,16 % des suffrages contre 38,84 % pour Jacques Chirac.
En 2002, au premier tour Lionel Jospin arrive en première position avec 23,90 % des votes, en seconde position c'est Jean-Marie Le Pen avec 17,59 % puis Jacques Chirac 14,5% et Jean-Pierre Chevenement 16,18% en 3e position, Arlette Laguiller 7,30 % et Jean Saint-Josse 5,64 %. Au second tour, Jacques Chirac obtient 81,46 % et Jean-Marie le Pen 18,54 %
En 2007, au premier tour Ségolène Royal obtient 30,84 % des votes, Nicolas Sarkozy obtient lui 27,73 %, François Bayrou 17,87 % et Jean-Marie Le Pen 9,86 %. Au second tour, Ségolène Royal obtient 53,32 % des suffrages, Nicolas Sarkozy 46,68 % .
En 2012, au premier tour François Hollande obtient 34,44 %, Nicolas Sarkozy 23,12 %, Jean-Luc Mélenchon 15,91 %, Marine Le Pen 10,91 %. Au second tour, François Hollande obtient 62,54 % et Nicolas Sarkozy 37,46 %.
En 2017, au premier tour Marine Le Pen arrive en tête avec 23,79 %, Emmanuel Macron arrive deuxième avec 22,6 %, Jean-Luc Mélenchon arrive en 3e position avec 21,85 %, puis François Fillon avec 14,65 %, Benoît Hamon avec 6,57 % et Nicolas Dupont-Aignan avec 4,7 %. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'emporte avec 60,21 % des suffrages contre 39,79 % pour Marine Le Pen.
LégislativesModifier
En 2002, Patrick Lemasle (PS) obtient 35,43 % des votes, Jean-Pierre Bastiani (UMP) quant à lui en obtient 34,63 %, tandis que la candidate du FN Françoise Moreau obtient 11,34 %. Au second tour, Patrick Lemasle est vainqueur avec 53,32 %. contre 46,68 % pour Jean-Pierre Bastiani.
En 2007, Patrick Lemasle (PS) obtient 35,97 % des votes, Jean-Pierre Bastiani (UMP) quant à lui en obtient 34,61 %. Éric Gautier le candidat du MoDem 7,06 %, tandis que le candidat FN Armand Delamare obtient 4,59 %. Au second tour, Patrick Lemasle et Jean-Pierre Bastiani sont à égalité parfaite avec vainqueur 46,42 %.
En 2012, au premier tour Gilbert Hébrard (DVG) obtient 46,74 % des votes, en seconde position Dominique Faure (PR-UMP) 20,53 %, tandis que Kader Arif (PS) n'obtient que 11,02 %, Marie Lopau du Front National obtient 10,06 % des votes et Christian Picquet du Front de Gauche 4,1 %. Au second tour, Dominique Faure est vainqueur avec 51,33 % contre 48,67 % pour Kader Arif
En 2017, c'est Sébastien Nadot (MUP) qui arrive en tête avec 34,99 %, suivi de Matthieu Lachuries pour le FN avec 14,78 %, Monique Fabre pour la France Insoumise avec 10,92 %, et Dominique Faure (UDI) avec 10,96 %, Arnaud Lafon (LR) avec 8,74 %, vient ensuite le député sortant Kader Arif (PS) avec 5,34 %.
Au second tour, Sébastien Nadot est élu, il obtient 55,4 % contre 44,6 % pour Monique Fabre.
EuropéenneModifier
CantonalesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].
En 2016, la commune comptait 2 490 habitants[Note 1], en augmentation de 5,87 % par rapport à 2011 (Haute-Garonne : +6,98 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
selon la population municipale des années : | 1968[9] | 1975[9] | 1982[9] | 1990[9] | 1999[9] | 2006[10] | 2009[11] | 2013[12] |
Rang de la commune dans le département | 43 | 57 | 70 | 80 | 80 | 86 | 87 | 90 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
ÉconomieModifier
L'agriculture basée sur la culture de céréales (tournesol, blé…) y tient une place importante.
Le commerces et artisans y sont bien représentés : garagistes, fleuriste, supermarchés, restaurants, etc., ainsi que de nombreux corps de métiers.
EnseignementModifier
Caraman est située dans l'académie de Toulouse.
Caraman possède : une crèche « Le jardin des malices », une école maternelle du Petit Bois, une école élémentaire Pierre-Paul-Riquet et un collège François-Mitterrand.
Manifestations culturelles et festivitésModifier
Marché du village tous les jeudis matins, et l'hiver un marché de Noël est ouvert. Un centre culturel accueille chaque mois des représentations théâtrale, comique, mais aussi des cabarets. Fête locale a lieu le week-end du 15 août. Activité musicale : école de musique (solfège inclus) et une chorale.
SantéModifier
Caraman possède plusieurs cabinets médicaux ainsi que plusieurs pharmacies[13].
SportsModifier
- Club de rugby à XV, la Jeunesse sportive caramanaise (JSC), évoluant en Championnat de France de 2e série.
- Club de basket-ball, le Caraman Basket Club, l'Equipe senior masculine 1 évoluant en Régionale 1 après une rétrogradation en Pré-Nationale. l'Equipe senior féminine 1 quant à elle évolue toujours en Pré-Nationale pour la saison 2017-2018. Par le passé (entre 1952 et 1958), la Jeunesse sportive caramanaise a évolué durant cinq ans en première division du championnat de France de basket-ball comptant dans ses rangs plusieurs internationaux français dont Louis Bertorelle.
- Club de tennis, club de body karaté (karaté et karaté contact), club de savate (Boxe), club de volley-ball (UNSS), club de boxe, pêche à la ligne, danse de hip-hop ...
Écologie et recyclageModifier
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Cœur Lauragais[14].
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- Le clocher de l'église Saint-Pierre.
- La halle.
- Le château du Croisillat.
- le lac de l'Orme Blanc.
Personnalités liées à la communeModifier
- Pierre-Paul Riquet : comte de Caraman
- Prince de Chimay : prince de Caraman
- Louis Charles Victor de Riquet de Caraman
- Thérésa Tallien
- Pierre Duèze
- Jean-Chrysostôme Calès, colonel du Premier Empire
- Maurice Gabriel de Riquet de Caraman
- Eugène de Malbos, peintre pyrénéiste de l'époque romantique [15]
- Jean Trantoul, (L'ainé dit Cheret Trantoul) en qualité de Marchand Pastelier (mercator Pastelli) Testament le 21 avril 1529 devant Jean de Queren notaire de Caraman[16]
- Roger Bourgarel, joueur de rugby international
Pour approfondirModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031517.html.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- http://www.mairie-caraman.fr/sante.asp
- http://www.coeur-lauragais.fr/Dechetterie.html
- Christian de Seauve, Caraman 1581-1858 : Chronique d’une maison l’hôtel de Malbos, son environnement catholique et protestant, Caraman, Les collectionneurs amateurs,
- Source : 2 familles du pays vaurais à l'âge d'or du pastel : les Trantoul et les Delmas par Jean-François Delmas publié dans la revue du Tarn N°210