Moreuil

commune française du département de la Somme
(Redirigé depuis Siège de Moreuil (1594))

Moreuil
Moreuil
La Grand-Place, avec (à gauche) le monument aux morts, et (au centre) l'hôtel de ville.
Blason de Moreuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Lamotte
2020-2026
Code postal 80110
Code commune 80570
Démographie
Gentilé Moreuillois
Population
municipale
4 000 hab. (2021 en diminution de 0,17 % par rapport à 2015)
Densité 171 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 31″ nord, 2° 29′ 02″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 113 m
Superficie 23,43 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Moreuil
(ville-centre)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Moreuil
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Moreuil
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Moreuil
Liens
Site web http://www.moreuil.com/

Moreuil est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Cartographies de la commune
 
  La commune dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
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La commune est une ville picarde du Santerre, implantée à flanc du coteau de la vallée de l'Avre.

Nature du sol et du sous-sol modifier

Le sol de la commune est de formation crétacé, tertiaire et quaternaire. Le sous-sol est partout crayeux. La craie affleure sur les pentes de la vallée. La partie supérieure du plateau domine à l'est de la vallée de l'Avre, couverte de couches argileuses mélangées à du silex vers Villers-aux-Érables. Le sol de la vallée est composé d'alluvions tourbeuses[1].

Relief, paysage, végétation modifier

L'altitude inférieure est d'environ 40 mètres vers La Neuville-Sire-Bernard. Vers l'est le territoire atteint 110 mètres au lieu-dit la Corne vers le plateau du Santerre, son point culminant au nord du bois de Moreuil. Les pentes de la vallée sont assez douces, coupées de plusieurs vallons[1].

Hydrographie modifier

 
L'Avre au pont de Moreuil, sur la RD 920.

L'Avre, affluent de la rive gauche de la Somme traverse la commune au sud et la limite à l'ouest. Un bras détourné de l'Avre, l'Avron traverse le sud de la commune dans sa partie basse. La vallée de l'Avre est marécageuse. La nappe phréatique se trouvait à la fin du XIXe siècle à 25 - 35 mètres au-dessous du niveau du sol[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Communes limitrophes modifier

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Moreuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moreuil, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 4 498 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,3 %), forêts (18,8 %), zones urbanisées (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones humides intérieures (1,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat modifier

La ville groupée autour de l'église et de la mairie a été entièrement reconstruite dans l'entre-deux-guerres. Elle forme avec la commune voisine de Morisel, une seule et même agglomération.

De nouveaux lotissements sont venus étoffer le tissu urbain dans les années 1960-1970. Le centre-ville de taille modeste concentre les commerces de proximité tandis qu'une zone d'activité assez vaste s'est construite en contrebas de la route d'Amiens accueillant des moyennes surfaces commerciales et artisanales.

Voies de communication et transports modifier

 
Train sur la ligne reliant Amiens à Compiègne.

Moreuil se trouve au croisement formé par l'ancienne route nationale 35 d'Abbeville à Amiens et Compiègne (actuelle RD 935), la route de Poix-de-Picardie (ancienne RN 320, actuelle RD 920), celle de Péronne (RD 28) et celle de Corbie (RD 23). Elle est accessible par les autoroutes A16 et A29.

Elle est desservie par la gare de Moreuil, sur la ligne Compiègne - Amiens.

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 45, Moreuil - Montdidier et ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[17].

Toponymie modifier

On rencontre plusieurs formes pour désigner Moreuil dans les textes anciens : Morolium (1103), Moriolum (1168), de Morolio (1172), Moroil (1183), Moriolum (1193), Moruel (1174, 1203, 1259, 1295, 1301), Morœl (1300), Moreul (1249, 1320, 1387, 1390, 1401, 1602, Moureuil (1314), Morœil (1337), Moreuil (1340, |1587, 1648, 1757)

Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer l'origine du nom Moreuil :

  • il pourrait provenir soit du substantif latin morus (ronce, mûre), le radical celtique ialo signifiant endroit, espace ou encore clairière. La forme Moroialum signifierait « la clairière aux ronces » ;
  • soit du substantif gaulois morum signifiant marais, Moreuil signifierait dans ce cas « clairière au milieu des marais »[18].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Des haches et divers silex ont été trouvés sur son territoire. Moreuil fut une station paléolithique.

Antiquité modifier

Moreuil se trouvait sur la voie romaine qui reliait Compiègne, Montdidier et Amiens[1]. L'archéologie aérienne a révélé la présence de traces de villa gallo-romaine à l'est de Moreuil[18]. Des poteries et des monnaies gallo-romaines ont été retrouvées sur le territoire de la commune.

Moyen Âge modifier

Haut Moyen Âge modifier

En 1977, à l'entrée nord de la ville de Moreuil fut mis au jour, au lieu-dit « Le Champ Cleuet », une nécropole mérovingienne, en bordure de l'ancienne voie romaine.

Dès l'an 800, il est parlé du château de Moreuil comme d'un lieu « fort et magnifique ».

Placé sur l'Avre, le bourg souffrit des ravages des Vikings au IXe siècle.

Moyen Âge classique modifier

En 1109, un prieuré bénédictin fut fondé à Moreuil par des moines de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil.

En 1140, le prieuré de Moreuil, dans l'enceinte du château, fut transformé en abbaye.

Les seigneurs de Moreuil prirent part aux croisades et se distinguèrent au service des rois de France. L'un d'eux créa une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui fut démolie en 1752[1].

En 1229, Bernard IV de Moreuil acheta à Jean de Chaumont une terre et y fonda le village de La Neuville-Sire-Bernard. Il fit aménager l'Avre pour la rendre navigable en aval du bourg reliant ainsi Moreuil à la Manche.

En 1242, devenu maréchal de France du roi Louis IX, Bernard IV participa à la bataille de Taillebourg près de Saintes.

Bas Moyen Âge modifier

En 1346, Bernard VI de Moreuil, maréchal de France, puis « Grand Queux » du roi Philippe VI après la bataille de Crécy, assura la défense de Boulogne-sur-Mer. En 1358, Les jacques prirent le château de Moreuil et le pillèrent. En 1384, l'église abbatiale Saint-Vaast devint le lieu de sépulture de la famille de Créquy.

En 1415, deux habitants de Moreuil, Jehan et Floridas furent tués à la bataille d'Azincourt. En 1417, Thibault de Moreuil, chambellan du roi, devenu gouverneur de la Picardie pour le compte du duc Jean sans Peur, fut fait prisonnier au siège de Rouen.

Pendant la Guerre de Cent Ans, Moreuil fut très éprouvée. Elle fut prise et reprise par les Bourguignons qui la mirent à feu et à sang[1].

En 1424, Bernard de Saveuse prit le château de Moreuil. En 1434, Les Bourguignons commandés par le comte d'Étampes assiégèrent le château qui fut reconstruit par le duc de Bourgogne après la signature du traité d'Arras. En 1472, Charles le Téméraire séjourna à Moreuil après le siège de Beauvais.

Époque moderne modifier

Moreuil ne paraît pas avoir été inquiété par les guerres de Religion.

En 1574, les deux écoles du bourg sont incendiées et reconstruites au frais du célèbre Antoine de Créquy, cardinal-évêque d'Amiens, abbé de Moreuil. En 1577, la ville adhéra à la Ligue et en devint l'un des foyers les plus ardents[1]. En 1589, la duchesse de Longueville fut acclamée par la population de Moreuil. En 1592, se déroula à Moreuil une entrevue entre le Charles de Mayenne, chef des armées de la Ligue et le Alexandre Farnèse, duc de Parme.

En 1636, Moreuil lors de l'invasion espagnole, la ville et ses environs furent dévasté[1]. Le , Les armées de Piccolomini, Thomas de Savoie-Carignan et Jean de Werth, au service de l'Espagne, s'emparèrent de la ville. Le château fut repris par les Français commandés par Vincent Randon de Campreux, le .

En 1668, la peste sévit à Moreuil, un grand nombre d'habitants périt.

En 1709, la famine sévit, l'abbaye ne recevait plus de rentrées de produits agricoles. En 1711, des religieux de l'abbaye furent condamnés par le Parlement de Paris pour avoir profané les tombes de la famille de Créquy pour extraire le plomb des cercueils.

En 1720 l'industrie de la bonneterie s'établit à Moreuil[1].

En 1759, 104 maisons sont détruites par un violent incendie durant trois heures. En 1760, la foudre détruisit six maisons au mois de juillet, et en août, un incendie en détruisit quatorze. En 1768, l'abbaye Saint-Vaast ne comptait plus que trois religieux. En 1787, le marquis de Rougé fit construire à ses frais un hospice à Moreuil.

Époque contemporaine modifier

Révolution française et Ier Empire modifier

En 1791, les pièces d'artillerie (canons, couleuvrines) situées sur le boulevard du Château furent enlevées et envoyées à Amiens où elles furent installées devant l'hôtel de ville.

En 1793, le président du district de Montdidier, Warin, fit prendre le plomb des cercueils des défunts de la famille de Créquy et jeter les ossements dans un seul tombeau. La dépouille du cardinal Antoine de Créquy était très bien conservée, le corps avait été momifié. Des assistants à la scène prirent de ses cheveux.

À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 - 1815, Moreuil a subi l'occupation étrangère.

XIXe siècle modifier

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, six Prussiens furent tués sur le territoire de la commune. Ils furent inhumés dans le cimetière communal[1].

La ligne de chemin de fer d'Amiens à Compiègne, desservant la gare de Moreuil fut mise en service en 1883.

Durant le XIXe et le début du XXe siècle, l'industrie de la bonneterie se développa à Moreuil et dans le Santerre.

Première Guerre mondiale modifier

Pendant la Première Guerre mondiale, Moreuil fut tour à tour une ville de l'arrière[19],[20],[21], une ville occupée et un lieu de combat[22],[23] :

Après la bataille de Proyart du , les réfugiés et les armées se replient sur Ailly-sur-Noye. Moreuil est occupée par les Allemands le 26.

Après la bataille de la Marne (6-) et la course à la mer, le front se stabilisa sur le plateau du Santerre à une vingtaine de kilomètres de la ville.

Un terrain d'aviation est aménagé en 1915 entre Moreuil et Mézières par l'armée françaises, qui l'utilise de 1915 à 1916[24],[25],[26],[27], puis ce sont les Britanniques qui s'en servent[28].

Le , l'offensive du Printemps, la dernière grande offensive allemande est lancée. Le à 17 heures, deux trains évacuaient, en direction d'Amiens, deux mille Moreuillois mais plus d'une centaine refusèrent de partir.

 
Image de désolation du bourg, totalement détruit, après les combats de la Première Guerre mondiale.

La ville de Moreuil fut sur la ligne de front de mars à , lors de la seconde bataille de la Somme en (combats Castel et du bois Sénécat en particulier) et de la bataille d'Amiens. Le au cours de la bataille du bois de Moreuil, la Brigade de cavalerie canadienne attaqua la 23e division allemande et la força à quitter le bois de Moreuil qui était un point stratégique sur l'Avre.

L'offensive allemande fut stoppée sur l'Avre le . Le général Debeney commandant la Ire Armée française lança une série d'attaques avec l'appui des armées britannique, canadienne et américaine à partir du . La prise du bois du Gros Hêtre qui domine Moreuil, le , celle de Mailly-Raineval, Sauvillers-Mongival et Aubvillers donnait le signal du repli allemand sur la rive droite de l'Avre, le . Le , l'attaque alliée faisait partout reculer l'ennemi[29]. Ce fut comme l'a écrit le général Ludendorf : « le jour de deuil de l'armée allemande ». Cependant, la ville de Moreuil et ses environs étaient totalement détruits[30],[31],[32],[33],[34],[35] : sur 1 014 habitations, 9 seulement furent classées réparables.

Le bourg était totalement détruit à la fin de la guerre[36] et a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [37].

L'entre-deux-guerres, la reconstruction modifier

En 1919, les 300 habitants qui sont rentrés vivent dans les caves, sous des tentes ou des baraquements.

Le , 380 familles soit près de 1 200 habitants, vivent dans les ruines. Un grand nombre habitent les maisons à moitié ou au trois quarts détruites ; 42 ont des abris provisoires en galandage ; une centaine habitent dans des baraques en bois ou en tôle ondulée[38].

Dans l'entre-deux-guerres, la ville est reconstruite. L'hôtel de ville avec son beffroi domine la Grand-Place. La façade de l'église Saint-Vaast avec son clocher et sa flèche de béton lancée vers le ciel ainsi que les monuments commémoratifs de la Grande Guerre en sont les principaux témoignages.

Seconde Guerre mondiale modifier

Le , durant la Bataille de France, la ville subit plusieurs bombardements. Trois usines et soixante-dix maisons furent complètement détruites et des centaines endommagées. La région avait été âprement défendue par la 4e division d'infanterie coloniale commandée par le général de Bazelaire dont le quartier général était à Moreuil.

Les habitants eurent à souffrir de la pénurie et des réquisitions imposées par l'occupant. En 1943 et 1944, les hommes étaient tenus d'aller nuit et jour garder la voie ferrée Amiens-Compiègne. Le , la Gestapo arrêta l'abbé Casimir Fournier, curé de Moreuil.

La ville fut libérée par les Anglais le 31 août 1944 vers 10 h.

Elle est à nouveau décorée de la Croix de Guerre, celle de 1939-1945, avec étoile de bronze, par décret du [39].

Trente Glorieuses modifier

En 1965, la commune de Castel a fusionné avec la commune de Moreuil[40]. Moreuil connut, comme la plupart des villes du département, une période de prospérité dans les années 1950-1960. À partir du milieu des années 1970, la décrue de l'emploi industriel commença touchant particulièrement la branche de la bonneterie.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle était depuis 1801 le chef-lieu du canton de Moreuil[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié et agrandi.

Intercommunalité modifier

La commune était le siège de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil par arrêté préfectoral du .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[41], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[42],[43]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[44] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [45] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [46], qui prend effet le .

La commune est donc désormais le siège de la communauté de communes Avre Luce Noye.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1793 Louis Chivot    
1793 1795 Éloi Masse    
1795 1796 Jean-Baptiste Robart    
1796 1799 Louis-François Caboche    
1800 1801 Jean-Baptiste Colbert    
1801 1802 Louis-François Caboche    
1802 1808 Louis Chivot (fils)    
1808 1829 Bonabes de Rougé Légitimiste Marquis de Rougé, maréchal de camp
Pair de France (1815 → 1830)
1830 1843 Philippe Gru    
1843 1848 Louis Pecqueux    
1848 1852 Joseph Grenot    
1852 1860 Louis Pecqueux    
1860 1862 Raoul Lepage    
1862 1870 Bouly-Lepage    
1870 1870 Jules Gru    
1870 1870 Sauveur Lemaitre    
1871 1871 Louis Gru    
1871 1876 Joseph Grenot    
1876 1881 Jules Gru    
1881 1883 Sauveur Lemaitre    
1883 1884 Victor Gaillard    
1884 1892 Sauveur Lemaitre    
1892 1914 Victor Gaillard    
1914 1915 Julien Plassard    
1915 1920 Victor Gaillard    
1920 1922 Léopold Marque    
1922 1922 René Cartier    
1929 1944 Marcel Ferbus socialiste indépendant Industriel en bonneterie
Conseiller général de Moreuil (1932 → 1934 et 1937 → 1940)
1944 1947 Charles Bedier    
octobre 1947 mars 1965 Yves Bedier    
mars 1965 mars 1971 Marius Gardès PS Huissier de justice
Conseiller général de Moreuil (1970 → 1982)
mars 1971 mars 1977 Marcel Mineur    
mars 1977 1988 Marius Gardès PS Huissier de justice
Conseiller général de Moreuil (1970 → 1982)
1988 1992 Daniel Fournier PS Professeur
Conseiller général de Moreuil (1988 → 1994)
juillet 1992 mai 2019[48] Pierre Boulanger DVD Médecin
Conseiller général puis départemental de Moreuil (1994 → 2019)
Président de la CC Avre Luce Moreuil (2001 → 2016)
Président de la CC Avre Luce Noye (2017 → 2019)
Décédé en fonction le 27 mai 2019
juin 2019[49],[50] En cours
(au 17 juillet 2020)
M. Dominique Lamotte DVD Vice-président de la CC Avre Luce Moreuil (2014 → 2016)
Vice-président de la CC Avre Luce Noye (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[51]

Population et société modifier

Démographie modifier

Ses habitants sont appelés les Moreuillois[52].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].

En 2021, la commune comptait 4 000 habitants[Note 4], en diminution de 0,17 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 4991 5951 6951 9412 0512 2222 3192 243
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6012 4762 6383 0783 1153 3353 3773 2933 121
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9872 9152 9161 9122 6252 8352 7632 6072 947
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 6093 6474 0994 2034 1564 1064 0013 9764 041
2018 2021 - - - - - - -
3 9684 000-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Principaux équipements modifier

  • La maison de retraite est un lointain successeur de l'hôpital créé en 1604 et de la maladrerie, datant de 1246, qui lui fut adjointe en 1695. Reconstruite en 1931, elle a été transformée en maison de retraite en 1984[56].
  • Collège.
  • Écoles maternelles et élémentaires.

Culture modifier

  • Salle des spectacles ;
  • Centre culturel ;
  • Société savante : Mémoire du Santerre, fondée en 2009.

Sports modifier

  • Centre d'équitation ;
  • Piscine.

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

 
Le clocher de l'église abbatiale Saint-Vaast.

L'église Saint-Vaast modifier

La nef et le chœur datent du XIXe siècle, s’est vue adjoindre une nouvelle façade avec un clocher élancé monumental à la suite des destructions de la Première Guerre mondiale ayant anéanti ce qui restait de l'église abbatiale du XVIe siècle, notamment son puissant clocher carré et son somptueux portail double Renaissance[57],[58],[59],[60],[61],[62]. Le nouveau clocher a été réalisé de 1929 à 1931 par les architectes Charles Duval et Emmanuel Gonse. L’église un monument   Inscrit MH (1994) par arrêté du [63].

L'église possède un vitrail représentant Le Christ et la Samaritaine d'André Rinuy, réalisé dans l'entre-deux-guerres[64].

Hôtel de ville modifier

L'hôtel de ville de Moreuil a été reconstruit en 1931, et inauguré le 5 juillet la même année, en remplacement du bâtiment de 1911[65] détruit pendant la Première Guerre mondiale. Il a été restauré après les destructions de la Seconde Guerre mondiale. Son beffroi est de style art déco, inspiré de la Renaissance flamande[66].

Vestiges du château modifier

En 1914, avant sa destruction par les combats de la Première Guerre mondiale[67],[68],[69], le château de Moreuil se composait de quatre bastilles, tours du XVe siècle[70], construites chacune sur un plan en fer à cheval, à chacun des angles de l'ancienne cour seigneuriale, située entre la rivière d'Avre et la route de Montdidier (actuel parc des sports). Ces tours étaient ouvertes vers l'intérieur de cette cour, laquelle était entourée de courtines[71],[72].

Les vestiges du château de Moreuil encore visibles aujourd'hui sont inclus pour partie dans une propriété privée et ne sont pas ouverts à la visite. Ne subsistent aujourd'hui que les restes de deux des tours, celles situées le plus au sud. La tour Sud-est dite « tour de Créquy »se trouve dans l'actuel parc des sports. Elle montre une maçonnerie épaisse d'environ 3 mètres, pourvue d'un parement en brique. La tour sud-Ouest dite « tour des Fêtes »se trouve dans l'enceinte de la demeure privée, élevée en ciment armé, sur les fondations de l'ancien château, mais dans des proportions plus modestes que lui. Subsiste aussi une glacière en maçonnerie de brique. Les deux tours nord ont complètement disparu.

Histoire du château modifier

Ce château aurait une origine lointaine puisqu'il en est parlé pour la première fois, en l'an 800, comme d'un lieu fort et magnifique. En 861, les Vikings ne parvinrent pas à s'en emparer. Cependant, vers 940 par Arnauld, comte de Flandres, partisan de Louis IV d'Outremer s'en empara. En 1358, au cours de la Grande Jacquerie, le château fut détruit par les Jacques, paysans révoltés. Le château fut reconstruit au XIVe siècle et fut incendié en 1424 par les troupes du roi Charles VII qui en chassèrent les Bourguignons mais le , la garnison royale fut assiégée, à son tour, par les Anglo-Bourguignons et dut se rendre. Enfin, le , les Espagnols brûlèrent la ville et l'église et attaquèrent ensuite le château qui dut de se rendre faute de munitions.

Au XIXe siècle, les courtines ayant disparu, la cour ouvrait par une grille, située sur son côté Est, sur la route de Montdidier. Les deux bastilles les plus proches de l'Avre, à l'ouest, étaient reliées entre elles par un ensemble de bâtiments des XVIIIe et XIXe siècles, aujourd'hui disparu, dont l'aspect est connu par des cartes postales anciennes.

De 1866 à 1874, la tour Nord-ouest fut aménagée en chapelle à l'usage des habitants du château, chapelle dédiée à Notre Dame de Lorette[73]. Au niveau inférieur de cette chapelle, une crypte contenait un groupe de grandeur naturelle et de facture moderne, représentant la mise au tombeau du Christ [73].

Dans les premières années du XIXe siècle, le marquis-pair Bonabes Alexis de Rougé fit construire à Moreuil, entre les deux tours les plus proches de l'Avre, un vaste corps de logis élevé sur trois niveaux en brique et pierre.

La seigneurie de Moreuil était au Moyen Âge, l'apanage de la famille du même nom. Au XIVe siècle, Bernard de Moreuil, fils de Yolande de Soissons, prit le nom de Moreuil-Soissons.

Sa descendante, Jossine de Soissons-Moreuil, dame de Moreuil et Poix, épousa en 1497 Jean VII de Créquy et fit entrer ainsi les biens de sa famille dans celle de Créquy, qui la conserva jusqu'à Marie de Créquy, leur petite-fille, mariée en 1543 avec Gilbert de Blanchefort, seigneur de Saint-Jeanvrin, baron de Mirebeau.

Leurs descendants prirent le nom de Blanchefort-Créquy et se succédèrent à Moreuil jusqu'à François de Blanchefort-Créquy, maréchal de France, gouverneur de Lorraine, mort en 1687, dont la veuve, Catherine de Rougé, mourut à son tour en 1713 sans laisser de descendant. Elle légua Moreuil à son petit-neveu, Louis de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, mort sans postérité en 1732. La seigneurie de Moreuil passa à sa sœur, la princesse Innoncente-Catherine de Rougé (1707-1794), veuve en premières noces en 1744 de Jean Sébastien de Kerhoent, marquis de Coetenfao, remariée en 1747 avec Emmanuel Maurice de Lorraine, duc d'Elbeuf et prince de Lorraine (1677-1763).

N'ayant pas non plus d'enfant, la duchesse d'Elbeuf choisit pour héritier son cousin Bonabes Alexis de Rougé (1751-1783), mort avant elle, en mer en servant dans la guerre d'Indépendance américaine. Le fils aîné de celui-ci, Alexis Bonabes, marquis de Rougé (1778-1838) reçut finalement le château de Moreuil de la duchesse d'Elbeuf. Lui succéda à Moreuil son fils, Théodorite, marquis de Rougé (1806-1864), puis le fils de celui-ci, Henri, marquis de Rougé, qui vendit le domaine de Moreuil à son oncle, Hervé de Rougé, marquis du Plessis-Bellière (1809-1888). Celui-ci avait épousé Marie de Pastoret, petite-fille du chancelier de Pastoret qui possédait une remarquable collection d'art.

Après de la Commune de Paris, la marquise de Rougé du Plessis-Bellière, inquiète, pensa mettre en sécurité à Moreuil, ses collections d'art, notamment des œuvres d'Ingres, ami de la famille, de David, en fit imprimer un catalogue [74] et ouvrit le château à la visite du public[75]. C'est à cette époque qu'Émile Delignières, érudit abbevillois, visita la galerie d'art du château de Moreuil et en laissa une description succincte[76].

 
Le monument aux morts.

Après la mort sans postérité en 1890 de la marquise de Rougé du Plessis-Bellière, et au terme d'un épineux règlement de succession, ces collections furent dispersées par ventes aux enchères en 1897[77],[78]. Leurs composantes se retrouvent aujourd'hui dans différents musées à travers le monde.

Le château de Moreuil fut vendu en 1897, pour la première fois de son histoire, avant d'être détruit, en 1918, pendant la Première Guerre mondiale [79].

Monuments commémoratifs de la Première Guerre mondiale modifier

Monument aux morts modifier

Le monument aux morts de Moreuil a été conçu en 1923 et inauguré le par le général Charles Nollet, ministre de la Guerre. Sur un mur blanc, se détache la statue d'un soldat qui s'élance, tenant son fusil d'une main et une grenade de l'autre. Cette œuvre en marbre de Carrare est due à Albert Roze[80],[81].

Ce monument commémore, en particulier, la reprise de la ville de Moreuil le et les morts de la Grande Guerre habitants la commune. Au revers, se trouve un médaillon à la mémoire des morts de la guerre franco-allemande de 1870. Les morts de la Seconde Guerre mondiale[82] sont également honorés par le monument.

Monument au XXXIe corps d'armée modifier

 
Monument au 31e corps d'armée.

Le Monument au XXXIe corps d'armée est situé à la sortie de la ville, au croisement des routes de Villers-aux-Érables et de Démuin

Il commémore la reprise de la ville le par les armées alliées. L'inscription mentionne :
« Ici, le 31e corps d'armée a rompu les lignes allemandes, a poursuivi l'ennemi par Roye, Ham, Mont-d'Origny, Guise, La Capelle jusqu'au-delà du Houdroy où le 7 novembre, les plénipotentiaires allemands se sont présentés à ses avant-postes. »
Selon les inscriptions gravées sur les flancs du monument, le 31e corps d'armée était constitué des unités suivantes :

Bois de la Corne modifier

  • Stèle à la mémoire de JJ. Willoughby
  • Stèle des Disparus

Monument au 12e régiment de cuirassiers à pied modifier

Le monument au 12e régiment de cuirassiers à pied et du groupe léger de la 7e D.C, est situé à l'entrée du Bois de Sénécat, au hameau de Castel, sur la route D 134 entre Rouvrel et Castel. Un nombre important de soldats morts à cet endroit ont été inhumés à Cottenchy.

Monuments du hameau de Castel modifier

Calvaire de Castel modifier

  • Le calvaire de Castel date du XIVe siècle, situé sur la place du hameau, il est classé monument historique le 20 février 1906 au titre objet[83].

Eglise de Castel modifier

  • L'église de Castel conserve sous une double arcade de style gothique rayonnant se trouve un monument funéraire d'un seigneur et de son épouse composé de deux grandes statues gisantes. Le monument, daté de la fin du XIIIe siècle, a été classé monument historique, le 20 février 1906 au titre objet[84].

Patrimoine industriel modifier

  • La S.A. Teinturerie de Moreuil, 3, 5 rue Gambetta, reconstruite vers 1952, qui employait en 1962 entre 200 et 500 salariés[85]
  • Le Musée de la Bonneterie, situé 27 rue du général Leclerc conserve une collection d’une centaine de métiers à tisser et de machines à coudre qui témoigne l’évolution des techniques de la bonneterie depuis le début du XIXe siècle[86].

Patrimoine « naturel » modifier

  • Parc de la mairie : à l'arrière de l'hôtel de ville a été aménagé un petit parc planté d'arbres et de massifs de fleurs.

Marais de Grénonville modifier

Le marais de Grénonville ou marais de la Grande Anse est une ancienne tourbière située dans un méandre de l'Avre, d'une superficie d'un quarantaine d'hectares avec un étang de 7,5 ha. Le site a gardé un caractère sauvage et se compose de différents milieux avec leurs espèces animales et végétales préservées. Le marais est protégé par un arrêté préfectoral de protection de biotope depuis le 16 Juillet 1991. Il est inclus dans la zone humide d'importance internationale : Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre (site Ramsar) et le réseau européen Natura 2000[87].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Bernard VI de Moreuil, maréchal de France durant la guerre de Cent Ans.
  • Jean VIII de Créquy, seigneur de Moreuil au XVIe siècle.
  • Antoine de Créquy, fils du précédent, cardinal, évêque d'Amiens, abbé de Saint Vaast de Moreuil, inhumé dans l'abbatiale Saint Vaast de Moreuil.
  • François de Blanchefort Créquy, maréchal de France, seigneur de Moreuil, mort en 1687.
  • Jean Descaures : né à Moreuil en 1633, jacobin du couvent d'Amiens, philosophe. Principal du couvent d'Amiens en 1567, lié à Ronsart, Dorat et Rémy Belleau. Auteur d’œuvres morales, il ternit son image en faisant l'éloge de la Saint-Barthélémy.
  • Jean Leclerc : 1587 - 1617, légiste et avocat au parlement de Paris. Enseigna la jurisprudence à Paris de 1587 à 1617.
  • Jean François Billecocq, jacobin au couvent d'Amiens, philosophe, il fut prieur d'Abbeville et provincial en 1691. Il mourut en 1711.
  • Innocente Catherine de Rougé du Plessis-Bellière, princesse de Lorraine et duchesse d'Elbeuf, dame de Moreuil.
  • Jean Charles Gervais de Latouche : 1715, légiste et avocat au parlement de Paris. Auteur en 1740 d'un ouvrage licencieux.
  • Louis Alexandre Gervais : 1720, frère du précédent, étudia la médecine à Paris. Il exerça au Portugal et publia en 1756 un discours sur la chirurgie.
  • Clément Gervais, frère des précédents, avocat au Grand conseil.
  • Bonabes de Rougé, (1778-1839), maire de Moreuil (1808-1829) et pair de France (1815-1830) ; frère aîné d'Adrien de Rougé.
  • Adrien de Rougé, (1782-1838), député de la Somme de 1815 à 1827, pair de France en 1827. Légitimiste ultra, il démissionna de ses fonctions politiques après la révolution des Trois Glorieuses.
  • Jean-Baptiste Petit, officier de santé à Amiens puis à Gamaches, né en à Moreuil décédé à Saint-Valery-sur-Somme en 1834 en expérimentant un bateau plongeur de sa construction destiné « initialement à la recherche des objets précieux perdus lors des naufrages dans le fond des océans ». Ce navire, expérimenté à Amiens, Abbeville, puis à Saint-Valery-sur-somme, le au cours duquel se noya l'inventeur, a inspiré le Nautilus à Jules Verne. Une rue de la commune porte son nom[88].

Légendes et traditions modifier

La tradition orale a gardé mémoire de plusieurs légendes de Moreuil dont :

  • La Légende du Martinet[89] ;
  • La Grange de Castel [90].
  • La Bouchère engloutie [91].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur semé de fleurs de lys d'or au lion naissant d'argent brochant sur le tout.[92].
Détails
Ornements extérieurs :
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 30 novembre 1920 : « A été complètement détruite à la suite de violents bombardements et des combats opiniâtres dont elle a été l'enjeu en mars 1918. Par ses souffrances et par son héroïque sacrifice a bien mérité du pays. »
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent. Citation à l'ordre de la brigade du 11 novembre 1948 : « commune courageuse, complètement détruite en 1918, à peine reconstruite en 1940 fut de nouveau fortement endommagée et prit une part active dans la Résistance. S'est remise avec foi et ardeur au travail. »[93].

    La commune de Moreuil a relevé les armes de ses premiers seigneurs d'après le sceau de Bernard III, seigneur de Moreuil en 1243. Ces armes nous sont connues par plusieurs sceaux ou contre-sceaux du XIIIe siècle conservés aux Archives départementales de la Somme[94]

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Alcius Ledieu, Le Canton de Moreuil, 1889, réimpression sous le titre : Moreuil et ses environs, illustré de dessins d'Oswald Macqueron, Paris, Le Livre d'histoire, 1993 (ISBN 9 782 904 951 404)
  • Marc Pilot, Somme 1918 : Santerre Mars Juillet, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84910-529-5)
  • Marc Pilot, Les Brumes de Picardie : Moreuil 1918, Alan Sutton à Saint-Cyr-sur-Loire, , 128 p. (ISBN 2-84253-733-5)

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

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  71. Robert de Guyencourt, Le Canton de Moreuil, dans La Picardie Historique et Monumentale, tome 2, arrondissement de Montdidier, Amiens, 1900-1903, p. 134-136.
  72. « Plan du château de Moreuil et d'une partie du bourg, dédié à son Altesse Sérénissime Madame la Duchesse d'Elbeuf », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
  73. a et b Alcius Ledieu, Moreuil et son canton, Paris, Picard, , 98 p., p. 23.
  74. Château de Moreuil - Collections : Première partie (seule parue), catalogue de la galerie des tableaux, Abbeville, A. Retaux, (lire en ligne).
  75. Vente après décès, collection de Mme la marquise du Plessis-Bellière, catalogue des Tableaux, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les lundi 10 mai et mardi 11 mai 1897, Paris, , 48 p. (lire en ligne), introduction, p. V.
  76. Emile Delignières, Notice sur des tableaux de Louis David et d'Ingres, au château de Moreuil, en Picardie, Paris, Plon, , 12 p., p. 1-12.
  77. Catalogue des objets d'art provenant de l'hôtel de Pastoret, autrefois Rouillé de l'Etang, sis à Paris, 6 place de la Concorde, et du château de Moreuil, le tout dépendant de la succession de Mme la marquise du Plessis-Bellière, née de Pastoret, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les mercredi 12, jeudi 13, vendredi 14, samedi 15, lundi 17 et mardi 18 mai 1897, Paris, , 88 p..
  78. Succession de Mme la marquise du Plessis-Bellière, née de Pastoret - Tableaux, objets d'art et de curiosité, orgue de Cavaillé-Coll, important mobilier : Vente à Moreuil (Somme) au château de Moreuil, les dimanche 23, lundi 24, mardi 25 mai et les dimanche 30, lundi 31 et mardi 1er juin 1897., Paris, , 35 p. (lire en ligne), p. 1-35.
  79. Christian du Passage, Châteaux disparus dans la Somme, Amiens, CRDP, , p. 56 à 58 et 133.
  80. « Monument aux morts de la Guerre de 1870-1871, de la Guerre de 1914-1918, de la Guerre de 1939-1945 et des Guerres aux Colonies », notice no IA80000052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. « relief : poilu à la grenade », notice no IM80000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  82. « Liste des soldats morts pour la France de Moreuil et de Castel », sur le site Les Morts pour la France de la Somme (consulté le ).
  83. « sculpture : Calvaire », notice no PM80001623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  84. « monument funéraire d'un seigneur et de sa femme », notice no PM80000413, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  85. « Usine de bonneterie Bouly Alfred et Cie, puis Sté Nouvelle des anciens Ets Bouly, puis S.A. Teinturerie de Moreuil », notice no IA00076646, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. https://www.somme-tourisme.com/musee-de-la-bonneterie/moreuil/pcupic080v51a4rv
  87. https://www.somme-tourisme.com/marais-de-genonville/moreuil/pnapic080v50uo2j
  88. Armand Prin, « Un inventeur au destin tragique : Une rue de Moreuil rend hommage au docteur Jean-Bapiste Petit, natif de la commune. Ce dernier est mort à bord d’un sous-marin qu’il avait lui-même conçu à Saint-valery-sur-Somme », Le Bonhomme picard, édition Montdidier-Roye, no 3537,‎ , p. 9.
  89. Yvan Brohard et Jean-François Leblond, Légende de Picardie tome 1, Amiens, Martelle Editions, 2004 (ISBN 2 87 890 095 2) p. 79
  90. Yvan Brohard et Jean-François Leblond, Légende de Picardie tome 1, Amiens, Martelle Editions, 2004 (ISBN 2 87 890 095 2)p. 54
  91. Yvan Brohard et Jean-François Leblond, Légende de Picardie tome 3, Amiens, Martelle Editions, 2007 (ISBN 978 2 87 890 103 0) p. 119 à 122
  92. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Armorial du département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, 1972.
  93. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, F. Paillart, .
  94. Germain Demay, Inventaire des sceaux de la Picardie / recueillis dans les dépôts d'archives, musées et collections particulières des départements de la Somme, de l'Oise et de l'Aisne, Paris, Imprimerie nationale, 1875, 215 p.