Adrien de Rougé

homme politique français
Adrien de Rougé
Fonctions
Pair de France
-
Député de la Somme
-
Député de la Somme
-
Conseiller général de la Somme
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Père
Mère
Natalie-Victurnienne de Rochechouart de Mortemart
Fratrie
Conjoint
Sophie de Forbin Maynier d'Oppède
Enfant
Delphine de Rougé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Religion
catholique
Parti politique
Arme
Grade militaire
Distinction

Adrien Gabriel Victurnien de Rougé ( - Everly - Guyencourt-sur-Noye), dit « le comte de Rougé »[1], pair de France en 1827, créé baron-pair héréditaire en 1830, est un homme politique français membre de la famille de Rougé.

Biographie modifier

 
Adrien enfant, avec sa mère et son frère Alexis, accompagnés de la marquise de Pezay (Vigée-Lebrun)

Né au château d'Everly (Seine-et-Marne), le et mort à Paris le [2], il est le fils de Bonabes Alexis de Rougé (17511783), dit « le marquis de Rougé » et Victurnienne de Rochechouart-Mortemart[1] (✝ 1828).

Le portrait de sa mère, avec ses deux fils, peint par Elisabeth Vigée-Le Brun, se trouve aujourd'hui à la National Gallery of Art de Washington.

Issu de la famille de Rougé, il est aussi le frère de Bonabes Louis Victurnien Alexis de Rougé, également pair de France.

En septembre 1822, il achète, non loin de Moreuil, le domaine et le château de Guyencourt sur Noye, qu'il fait agrandir.

Carrière militaire modifier

Il sert sous le comte d'Artois (futur Roi Charles X) dans l'armée des princes, d'abord comme second-lieutenant d'infanterie, puis en 1800 comme "chasseur noble" dans le régiment de Mortemart.

A la première Restauration, il est nommé sous-lieutenant aux mousquetaires gris en juillet 1814.

Il se tient en retrait de toute fonction durant les Cent-jours.

En 1816, il est nommé lieutenant-colonel au 4e régiment de la garde royale et Lieutenant-colonel de l'état-major de la 1re division militaire à Paris[2].

Carrière politique modifier

En 1822, après le départ du duc de Montmorency, il devint le chef du groupe ultra-royaliste des Chevaliers de la Foi.

Distinctions modifier

Mariage et descendance modifier

Il épouse le à Arnouville Caroline-Jeanne-Marie-Sophie de Forbin d'Oppède (17891872), fille d'Ambroise Louis Marie de Forbin, marquis d'Oppède, et de Marie Sophie Augeard[4]. Leur descendance a formé une branche cadette de la famille de Rougé[1]: Dont :

  • Félix Bonabes Palamède Victurnien de Rougé, comte de Rougé (Moreuil, 6 août 1810 - Paris, 16 avril 1893), marié en 1833 avec Lucie de Tramecourt (morte en 1858), puis, veuf, en 1861 avec sa lointaine cousine Léontine de Rougé, d'où postérité des deux mariages,
  • Armel Jean Victurnien de Rougé (Montreuil sur Mer, 3 mai 1813 - Paris, 18 avril 1898), marié en 1839 avec Alix Budes de Guébriant (morte en 1898), d'où postérité,
  • Délie Céleste Marie Victurnienne de Rougé (2 juin 1816 - Paris, 17 juillet 1860), mariée en 1842 avec Léonce de Perrien de Crenan, d'où postérité,
  • Delphine Céleste Marie Victurnienne de Rougé (4 juin 1820 - Paris, 18 septembre 1852), mariée en 1842 avec César, comte de La Panouse, d'où postérité.

Références modifier

  1. a b et c Grand Armorial de France, tome VI, page 74.
  2. a b et c Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889
  3. Vicomte Albert Révérend, Titres anoblissements et pairies de la Restauration 1814-1830, tome sixième, Paris, Librairie Edouard Champion, (lire en ligne), p. 150-151
  4. Vicomte Olivier de Rougé, Histoire généalogique de la Maison de Rougé, Vendôme, Henri Chartier, , 523 p. (lire en ligne), p. 437-453

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier