Hailles

commune française du département de la Somme

Hailles
Hailles
Village de Hailles depuis la route de Dommartin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité Communauté de communes Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Fabrice Veront
2020-2026
Code postal 80440
Code commune 80405
Démographie
Gentilé Haillois
Population
municipale
413 hab. (2021 en diminution de 1,9 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 48′ 22″ nord, 2° 26′ 23″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 110 m
Superficie 5,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Hailles
Liens
Site web http://hailles.fr/

Hailles est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

 
Hailles depuis la route de Dommartin.

Hailles est un village picard de l'Amiénois. Situé à 15 km au sud-est d'Amiens, il se trouve dans la vallée de l'Avre.

Aisément accessible par l'ancienne route nationale 35 (actuelle RD 935), il est traversé par la ligne d'Ormoy-Villers à Boves.

Communes voisines modifier

Sol modifier

Le sol est tourbeux dans la vallée, formé d'humus ou silico-calcaire selon les endroits[1].

Hydrographie modifier

L'Avre, orthographiée Havre en 1808, forme la limite nord du territoire. En 1899, elle est considérée comme navigable à partir de Moreuil[1].

La nappe phréatique n'est pas très profonde. En 1899, chaque foyer disposait de son puits, parfois muni d'une pompe.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Hailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), forêts (27,3 %), zones urbanisées (6,9 %), zones humides intérieures (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (4,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[14].

Toponymie modifier

La forme latinisée de Alleium est relevée en 1142 pour donner Halla en 1198 et Hailles en 1242[1], d'après Pierre de Jumelles. Le sceau de Jean de Castel, en 1361, porte lui aussi cette orthographe[15],[16].

Histoire modifier

 
Le monument aux morts.

Des silex taillés et des poteries romaines ont été trouvées sur le territoire communal[1].

Une épée datant du temps des croisades a été découverte au mont Saint-Domice en 1870. Elle serait au musée de Picardie[1].

En 1261, Jean, abbé de Saint-Acheul, devient acquéreur d'un fief[1].

En 1345, Jean de Castel, habitant de Hailles, donne des biens à l'église de Berny[1].

Guillaume de Caurel était seigneur du village en 1557. Un lieudit porte encore son nom[1].

Un dénombrement des terres de Boves de 1692, relatif à un droit de pêche, nous apprend qu'un pont existait déjà à cette époque[1].

Durant la guerre franco-allemande de 1870, des francs-tireurs, cachés derrière le village tirèrent 60 coups de feu sur un officier prussien qui ne fut pas atteint. Les Allemands menacèrent d'incendier le village[1].

A la fin du XIXe siècle, on notait que les sources, dans la vallée ou dans les prairies, freinent la gelée de l'eau en hiver, attirant ainsi le gibier d'eau, ce qui favorise la chasse[1].

 
Une rue de Hailles en mai 1918.

Durant la Première Guerre mondiale, le village, situé en 1918 sur la ligne de front, a été entièrement détruit, et notamment le château, l’église, la majeure partie des maisons ainsi que le bois Sénécat, mitraillés et cible privilégiée de tirs de canons, ont disparu[17],[18].

Le village s'est retrouvé en première ligne, lors de la tentative de prise d’Amiens, du au [18].

La conquête du bois Sénécat représentait un intérêt stratégique de première importance et a donné lieu à de violents combats. En trois semaines, près de 115 000 coups de canon de 75 sont tirés[19].

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [20] : « Située en 1918 sur la ligne de bataille, a été l'objet de nombreux bombardements qui l'ont entièrement détruite. A toujours montré dans les épreuves un calme et une dignité incomparable en attendant l'heure de la Victoire[21] ».

La reconstruction du village est menée entre 1920 et 1930[21].

Politique et administration modifier

 
Mairie.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Elle est rattachée depuis le à l'arrondissement de Montdidier[22].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie de 1801 à 1880 du canton de Sains, année où son chef lieu a été transféré et où le canton devint celui de Boves[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Moreuil.

Intercommunalité modifier

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[24], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye  », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[25],[26]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[27] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [28] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [29], qui prend effet le .

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995[30] mars 2014 Jacques Van-Oostende NC Retraité
mars 2014[31] mai 2020 Alain Pottier   Retraité
mai 2020[32] En cours
(au 15 novembre 2022)
Fabrice Veront    

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 413 habitants[Note 4], en diminution de 1,9 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
244300322356368372405470460
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
420416389373372369325336323
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
268252253152181183201214209
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
226236219263319332384429418
2021 - - - - - - - -
413--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Pour la scolarité primaire, la commune est associée avec celle de Thézy-Glimont, dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI). Du CE1 au CM2, à la rentrée 2014, les élèves sont accueillis à Hailles.

Manifestations culturelles et festivités modifier

L'amicale des Anciens élèves organise une réderie (brocante, vide-grenier) en septembre[36].

Le premier weekend d'août a lieu la fête communale. Fête foraine (autos tamponneuses, petit manège, tir à la carabine, pêche aux canards, machine à sous, stand de friandises), feu d'artifice le dimanche soir, repas les soirs de fête : samedi dimanche et lundi.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Église Saint-Vast modifier

L'église Saint-Vast[37] a été reconstruite en 1923, après les destructions de la Première Guerre mondiale[38].

Château modifier

Le château de Hailles a été construit tout en pierre au XVIIIe siècle, à proximité de l'église, par la famille de Herte. Il a été détruit en 1918 au cours de la Première Guerre mondiale, sauf l'aile ouest, subsistante.

Marais communal modifier

Le marais communal, situé au cœur de la vallée de l’Avre, un peu en aval de la confluence avec son affluent principal, la Noye, est constitué d’un étang principal assez peu profond et envasé, entouré de quelques mares d’étendues beaucoup plus modestes avec des boisements de fourrés de Saules cendrés, qui ont tendance à miter les roselières.
L'ensemble fait l'objet d'un contrat Natura 2000 afin de protéger :

Depuis 2017, le marais est inclus dans le site Ramsar, Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre[41].

 
Le marais de Hailles - Thézy-Glimont.

Personnalités liées à la commune modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Bibliographie modifier

  • Élie Chamard, La prise du bois de Sénécat par le 77e d'infanterie le 18 avril 1918, Cholet, Éditions Freulon, (ASIN B0018GKTMO)

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j et k Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Hailles, C. Doublet, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens lire en ligne
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Hailles et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 1, 1867-1878, Archives départementales, Amiens
  16. Pour accéder à la page 448 (microfilm : 228/269) du Dictionnaire topographique de Jacques Garnier..
  17. Carte spéciale des régions dévastées,document mentionné en liens externes, 1920.
  18. a et b « Hailles - Un havre de paix dynamique en pleine nature : Notre série sur les petites communes se poursuit avec Hailles. Le village était en première ligne pendant la Grande Guerre. Presque entièrement détruit, il aura fallu ensuite 10 ans pour le reconstruire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « La guerre 1914-1918 à Hailles », sur le site communal (consulté le ).
  20. Journal officiel du 4 novembre 1920, p. 17349.
  21. a et b « Histoire et patrimoine », Découvrir Hailles, sur hailles.fr (consulté le ).
  22. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  25. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  26. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  27. Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  28. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  29. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
  30. « Ce Picard est-il le tueur de Perpignan ? », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire de 1995 à 2014, Jacques Van Oostende se souvient pour sa part d’une famille «  nombreuse et très modeste  », qui vivait dans une «  vielle baraque  » à la sortie du village. ».
  31. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  32. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. La réderie de Hailles.
  37. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Hailles, canton de Sains, d'après nature, 24 avril 1870 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  38. « Église Saint Vaast », Découvrir Hailles, sur hailles.fr (consulté le ).
  39. http://hailles.fr/decouvrir-hailles/le-marais-de-hailles/#:~:text=Le%20marais%20de%20Hailles%20se,d'%C3%A9tendues%20beaucoup%20plus%20modestes.
  40. « Le marais de Hailles », Découvrir Hailles, sur hailles.fr (consulté le ).
  41. https://rsis.ramsar.org/fr/ris/2322
  42. « Jacques Rançon, l’accusé venu de Picardie ».