Saint-Martial-de-Valette

commune française du département de la Dordogne

Saint-Martial-de-Valette
Saint-Martial-de-Valette
L'église Saint-Martial de Saint-Martial-de-Valette.
Blason de Saint-Martial-de-Valette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Alain Lagorce
2020-2026
Code postal 24300
Code commune 24451
Démographie
Gentilé Saint-Martialais
Population
municipale
800 hab. (2021 en diminution de 0,25 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 57″ nord, 0° 38′ 52″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 266 m
Superficie 15,71 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nontron
(banlieue)
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Martial-de-Valette
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Martial-de-Valette
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Saint-Martial-de-Valette
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Martial-de-Valette
Liens
Site web saint-martial-de-valette.fr

Saint-Martial-de-Valette est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie modifier

Généralités modifier

Dans le nord du département de la Dordogne, dans le Nontronnais et l'unité urbaine de Nontron, la commune de Saint-Martial-de-Valette est arrosée du nord-est au nord-ouest par le Bandiat — qui la sépare de Saint-Martin-le-Pin sur environ 500 mètres — et quelques petits affluents.

En bordure de la route départementale (RD) 675, et traversé par la RD 675E, le bourg de Saint-Martial-de-Valette est situé, en distances orthodromiques, un kilomètre au sud-ouest de Nontron, la sous-préfecture, et dix-sept kilomètres au nord de Brantôme.

Le territoire communal est également desservi par les RD 75 et 708.

Communes limitrophes modifier

 
Carte de Saint-Martial-de-Valette et des communes avoisinantes.

Saint-Martial-de-Valette est limitrophe de six autres communes.

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-de-Valette est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

 
Carte géologique de Saint-Martial-de-Valette.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 135 mètres[5] à l'extrême nord-ouest, là où le Bandiat quitte la commune et sert de limite entre celles de Lussas-et-Nontronneau et Saint-Martin-le-Pin, et 266 mètres[5],[6] au sud-est du lieu-dit Chez Yonnet[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,71 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,42 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Bandiat, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[16]. Il traverse le territoire communal du nord-est au nord-ouest sur plus de cinq kilomètres et demi dont 450 mètres en limite de Saint-Martin-le-Pin.

Son affluent de rive droite le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord-ouest sur 700 mètres face à Saint-Martin-le-Pin.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[17]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

La majeure partie du territoire communal dépend du SAGE Charente. Au sud-ouest la zone restante — environ 15 % du territoire — correspond au bassin versant de deux sous-affluents de la Nizonne et est rattachée au SAGE Isle - Dronne.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 970 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 26 km à vol d'oiseau[23], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Martial-de-Valette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nontron, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[30] et 3 839 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31],[32].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,9 %), forêts (35,6 %), prairies (11,8 %), terres arables (6,5 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits modifier

Outre le bourg de Saint-Martial-de-Valette proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[36] :

  • Beauséjour
  • Bellevue
  • Bois de chez Yonnet
  • les Bouges
  • Bourdelières
  • Chabans
  • les Champs
  • Château Montcheuil
  • Chez Litte
  • Chez Yonnet
  • le Claud
  • le Cluzeau
  • Combe Falide
  • les Durands
  • Fargeas
  • le Grand Breuil
  • le Grand Lac
  • le Grand Malibas
  • Grolhier
  • la Guizardie
  • Hautes Roches
  • les Îles
  • Lage
  • les Landes
  • Lord
  • Maison Brûlée
  • Massonneau
  • Montagenet
  • Moulin de Fauran
    (ou le Moulin de Foureau)
  • le Moulin de Rouchillou
  • Naudonnet
  • Pas de Bœuf
  • les Pelades
  • les Perrières
  • le Petit Breuil
  • le Petit Malibas
  • le Petit Saint-Martin
  • les Prades
  • Puy David
  • Puyfaiteau
  • Rapevache
  • les Rapines
  • le Refuge
  • Ribiéras
  • Sabouret
  • le Sorbier.

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Saint-Martial-de-Valette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Saint-Martial-de-Valette est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martial-de-Valette.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 58,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[44].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

Toponymie modifier

Le nom de la commune se réfère à saint Martial, évêque de Limoges au IIIe siècle[45], et au mot occitan valeta signifiant « vallon »[46], correspondant ici à celui du Bandiat.

En occitan, la commune porte le nom de Sent Marçau de Valeta[47].

Histoire modifier

La première mention écrite connue du lieu remonte au début du XIVe siècle, vers 1315, sous la forme Sanctus Marcialis[46].

La paroisse de Saint-Martial dépendait du diocèse de Limoges[48] et de la châtellenie de Nontron[49].

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Valette-les-Eaux[5].

En 1943, le groupement 38 "Mermoz" des Chantiers de la jeunesse, déplacé des Pyrénées vers la Dordogne, installa son poste de commandement au château de Montcheuil[50].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Dès 1790, la commune de Saint-Martial-de-Valette est rattachée au canton de Nontron qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[51]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord vert nontronnais, dont le bureau centralisateur reste fixé à Nontron.

Intercommunalité modifier

Fin 2002, Saint-Martial-de-Valette intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

Liste des maires modifier

 
La mairie en 2019.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1977 juin 1995 André Cornut PS Retraité de l'éducation nationale
juin 1995 mars 2014 Gabriel Dumonteit PCF[54] Retraité
mars 2014[55]
(rélu en mai 2020)
En cours Alain Lagorce PCF  

Équipements et services publics modifier

Justice modifier

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-de-Valette relève[56] :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de Saint-Martial-de-Valette se nomment les Saint-Martialais[57].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].

En 2021, la commune comptait 800 habitants[Note 7], en diminution de 0,25 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0051 1668389961 0041 0141 0471 0501 070
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1011 0731 0871 0171 0351 0481 1141 008954
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
987938948858804808831804793
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
841806788747855790819841831
2015 2020 2021 - - - - - -
802800800------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

 
La carrière de calcaire de Sabouret.

Emploi modifier

En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 384 personnes, soit 47,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-huit) a augmenté par rapport à 2010 (trente-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,5 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte 75 établissements[62], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, dix-huit dans la construction, treize dans l'industrie, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[63].

Entreprises modifier

Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Le Chèvrefeuille » (fabrication de fromage), implantée à Saint-Martial-de-Valette, se classe en 19e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 6 356 k€[64]. En ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016, tous secteurs confondus, elle se classe 48e avec 796 k€[65].

En 2022, la fromagerie Chêne vert, spécialisée dans les fromages bio de chèvre et de brebis, emploie une cinquantaine de personnes sur la commune[66].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine civil modifier

  • Maison noble de La Beytour, au village de Massonneau, attestée en 1357[67].
  • Maison noble du Claud, attestée en 1665[68].
  • Manoir de Grand Breuil, disparu au XIXe siècle[69].
  • Repaire noble de la Jarrige, attesté en 1539, dont il subsiste les vestiges d'une tour carrée du XIe ou XIIe siècle[70] ; déjà en ruines, le repaire est définitivement abandonné au moment de la Révolution française.
  • Château de Montcheuil : un premier château, bâti entre 1495 et 1515, a été détruit en 1830[71] ; un nouveau château a été érigé sur les bases de l'ancien[71] vers 1890.
  • Château de Puyfaiteau, sur l'emplacement d'un ancien repaire noble[72].
  • Maison forte de Valette des XIe et XIIe siècles, transformée en moulin au XVe siècle[73].

Patrimoine religieux modifier

Patrimoine naturel modifier

 
Le Bandiat près du bourg de Saint-Martial-de-Valette.

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[76] depuis la création de celui-ci en 1998[77], adhésion renouvelée en 2011[78].

La vallée du Bandiat est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[79],[80].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
De sinople à la croix de Malte d'argent, une fontaine héraldique d'or remplie d'azur traversée de trois sources d'argent accostée de deux lions couronnés et affrontés d'or (ou orangé), le tout brochant sur la croix.
Détails
Création de Pascal Jouen approuvée par le conseil municipal en avril 2015[81].

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Charente et est représentée par une ligne verte en tirets-points.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Martial-de-Valette » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Martial-de-Valette » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Martial-de-Valette », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. « 266 » sur Géoportail (consulté le 4 juillet 2022)..
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Martial-de-Valette », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Saint-Martial-de-Valette », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. Sandre, « le Bandiat »
  17. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  19. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  21. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  22. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  23. « Orthodromie entre Saint-Martial-de-Valette et La Coquille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  24. « Station Météo-France « La Coquille » (commune de La Coquille) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  25. « Station Météo-France « La Coquille » (commune de La Coquille) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  26. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  27. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  29. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Unité urbaine 2020 de Nontron », sur insee.fr (consulté le ).
  31. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  32. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  33. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  34. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  35. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  36. « St-Martial-de-Valette » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2019)..
  37. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Martial-de-Valette », sur Géorisques (consulté le ).
  38. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  40. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  41. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  43. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  44. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  45. a b et c Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 217.
  46. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 343-344.
  47. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Marçau de Valeta sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 19 septembre 2021.
  48. Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Saint-Martial-de-Valette », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 27 avril 2019.
  49. Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Nontron », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 27 avril 2019.
  50. Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 [Texte imprimé] : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342 p. (ISBN 978-2-916265-18-6), p. 203..
  51. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  52. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.
  53. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.
  54. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 17.
  55. À Saint-Martial-de-Valette, Sud Ouest édition Périgueux du 4 avril 2014, p. 25.
  56. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  57. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 26 novembre 2016.
  58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. Dossier complet - Commune de Saint-Martial-de-Valette (24451) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.
  62. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  63. Dossier complet - Commune de Saint-Martial-de-Valette (24451) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.
  64. « Agroalimentaire », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 34.
  65. « Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 33.
  66. Marie maison, « Chêne vert recycle ses rejets en énergie », Sud Ouest Éco & Entreprises, supplément à Sud Ouest, , p. 40.
  67. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 37.
  68. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 83.
  69. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 132.
  70. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 143.
  71. a et b Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 186.
  72. Hervé Lapouge, Châteaux du Nontronnais, dans Nontron & le Pays Nontronnais, vol. 1, sous la coordination de Jacques Lagrange, Pilote 24, 1996, (ISBN 2-9509149-1-8), p. 216-229.
  73. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 285.
  74. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 289.
  75. « Église Saint-Martial », notice no PA00082867, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 avril 2019.
  76. Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 4 mai 2019.
  77. Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
  78. Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
  79. [PDF] Vallées du réseau hydrographique du Bandiat, INPN, consulté le 28 avril 2019.
  80. Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 28 avril 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
  81. Le blason de Saint-Martial de Valette – Périgord vert, site de Saint-Martial-de-Valette, consulté le 12 août 2020.