Saint-Chamassy
Saint-Chamassy | |
Le manoir du XVe siècle et l'église de Saint-Chamassy. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda |
Canton | Vallée de l'Homme |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de l'Homme |
Maire Mandat |
Roland-Delmas 2017-2020 |
Code postal | 24260 |
Code commune | 24388 |
Démographie | |
Population municipale |
525 hab. (2016 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 52′ 25″ nord, 0° 55′ 42″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 220 m |
Superficie | 15,60 km2 |
Localisation | |
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Saint-Chamassy est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
GéographieModifier
Très tôt, Saint-Chamassy a occupé une place stratégique, entre les vallées de la Dordogne et de la Vézère. Sur 1 560 hectares, elle est limitrophe de six communes : Limeuil, Alles-sur-Dordogne, Le Buisson-de-Cadouin, Coux-et-Bigaroque, Audrix et Le Bugue.
Communes limitrophesModifier
Saint-Chamassy est limitrophe de six autres communes. À l'est, son territoire communal n'est éloigné que d'environ 170 mètres de celui de Campagne.
UrbanismeModifier
Prévention des risquesModifier
À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2008 pour la Dordogne centre incluant la partie aval de la Vézère et ses rives, donc la zone basse du territoire de Saint-Chamassy le long des deux cours d'eau[1],[2].
ToponymieModifier
Saint-Chamassy tire son nom de saint Eumachius, confesseur, VIe siècle, qui fut honoré dans l'Angoumois.
HistoireModifier
Par sa position géographique, Saint-Chamassy a bénéficié d’un riche passé historique. Le dolmen roc de Cayre, mégalithe très bien conservé, en est le témoin. Il a fait l’objet d’études par la société archéologique en 1883. Les fouilles ont révélé la présence d’un squelette sans tête et d’un silex. Ce mégalithe se trouve sur les bords de l’ancien chemin, il a été préservé. Toutes les pierres du dolmen sont en grès rouge.
Plus de dix demeures de caractère (châteaux, manoirs, gentilhommières ou maisons fortes) sont disséminées sur le territoire communal. Le manoir (ou château) de Perdigat est le premier que l’on découvre à l’entrée du vallon de Saint-Chamassy. Du début du XVe siècle, le Perdigat dominait la plaine et la Vézère qui coulait à ses pieds.
L'église Saint-Eumach (ou Saint-Eumaque), doit son nom à saint Eumachus, confesseur du VIe siècle. La partie la plus ancienne date du XVe siècle et était rattachée au château du bourg par un portail gothique. Ce portail ainsi qu'une partie du château et de l'église furent brûlés durant les guerres de religion. À la fin du XVIIIe siècle, un clocher en toit d'ardoise sera construit sur l'un des côtés de l'édifice, donnant ainsi une belle particularité à l'ensemble. À l'intérieur de l'église, on peut admirer un chemin de croix ainsi qu'un christ du XVe siècle.
Politique et administrationModifier
Rattachements administratifsModifier
Dès 1790, la commune de Saint-Chamassy a été rattachée au canton de Limeuil qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Alvère dépendant de l'arrondissement de Bergerac, puis en 1819, au canton de Saint-Cyprien dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[4].
IntercommunalitéModifier
Fin 2000, Saint-Chamassy intègre dès sa création la communauté de communes Terre de Cro-Magnon. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2016, la commune comptait 525 habitants[Note 2], en diminution de 2,42 % par rapport à 2011 (Dordogne : -0,09 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
ÉconomieModifier
EmploiModifier
En 2015[10], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 217 personnes, soit 41,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,7 %.
ÉtablissementsModifier
Au , la commune compte 49 établissements[11], dont 21 au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, six dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[12].
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- Le Château de la Batut, XVe siècle XVIIIe siècle
- Le Château de Falgueyrac, XVIIe siècle
- Le Manoir de Perdigat (ou château de Perdigat) , XVe et XVIe siècles, inscrit aux monuments historiques depuis 1971[13]
- Le Manoir du Marais
- Le Manoir de la Queyzie
- Le Manoir de Saint-Chamassy, XVe siècle
- Le Manoir de Verliac
- Le dolmen de Cantegrel, inscrit en 2008[14]
- Les Étangs du Bos, parc de loisirs
Personnalités liées à la communeModifier
- Louis Dartige du Fournet (1856-1940), vice-amiral de la flotte française, est enterré à Saint-Chamassy[15].
- Joseph Okinczyc (1879-1952), chirurgien français, est enterré à Saint-Chamassy.
- Raymond Jarlaud (1902-1972), ingénieur aéronautique français, est mort à Saint-Chamassy.
- Michel Degalat (1940-), romancier français né à Vierzon, baptisé à Saint-Chamassy où il a toutes ses attaches familiales.
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- PPR inondation - 24DDT20070002 - Dordogne Centre, DREAL Aquitaine, consulté le 16 février 2019.
- [PDF] Saint-Chamassy - Dordogne centre - Plan de prévention du risque inondation p. 17, DREAL Aquitaine, consulté le 16 février 2019.
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 24 mars 2014.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Démission du maire de Saint-Chamassy », Sud Ouest édition Dordogne, 3 mars 2017, p. 14.
- Nicole Thabaraud, « Roland Delmas élu maire », Sud Ouest édition Dordogne, 12 juin 2017, p. 31.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Dossier complet - Commune de Saint-Chamassy (24388) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 décembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 20 décembre 2018).
- Dossier complet - Commune de Saint-Chamassy (24388) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 décembre 2018.
- « Manoir de Perdigat », notice no PA00082812, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 28 août 2010.
- « Dolmen de Cantegrel », notice no PA24000070, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 28 août 2010.
- Alain Bernard, Un amiral pour l'Arménie, Sud Ouest édition Périgueux du 4 mai 2010.