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L'étang de Hasselfurth vu du Nord

Étang de Hasselfurth

L'étang de Hasselfurth ou Hasselfurther Weiher en allemand, se situe dans la commune de Bitche, dans le département français de la Moselle.

L'étang, situé à deux kilomètres du centre de la ville, est acquis par la municipalité, qui en a fait une base de loisirs. Niché au cœur du Parc naturel régional des Vosges du Nord, il est entouré de grandes forêts et accueille un VVF. L'étang, bordé par un restaurant appelé L'Auberge du Lac, offre un large choix de pratiques sportives et de vastes sentiers pédestres sont aménagés tout au long de l'étang, menant entre autres jusqu'à Lemberg. Le club de tennis bitchois possède également un complexe situé à trois cents mètres de l'étang, composé de deux courts extérieurs et de deux courts intérieurs.

Un parcours acrobatique en hauteur est présent à proximité de l'étang, baptisé Tépacap. Composé de parcours aériens de trois à douze mètres de hauteur, il offre une progression en crescendo sur différents niveaux de difficulté, permettant au participant d'évoluer de l'initiation et de la découverte vers le défi. Chaque parcours débute par une plate-forme fixée à un arbre et se compose de multiples types de franchissements allant du ludique à l'acrobatique, tels que tunnels, toboggans, passerelles, saut de liane, pont de singe, descente en tyrolienne, poutre mobile ou encore passage de filet.

Lumières du jour

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Citadelle de Bitche

La citadelle se situe dans la commune française de Bitche et le département de la Moselle. Chef-d'œuvre de l'art militaire, la citadelle est le plus important site historique du Pays de Bitche.

Lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en , le château des comtes de Deux-Ponts-Bitche, restauré à plusieurs reprises, est en ruine. Durant l'hiver -, Turenne prend ses quartiers d'hiver dans le Palatinat et vient visiter Bitche. Impressionné par l'importance stratégique du site, il finit par convaincre Louis XIV de fortifier ce point et en , le roi charge Vauban de ce travail. Les travaux ont lieu de à et coûtent à la France 2 500 000 livres d'or, une somme énorme pour l'époque.

Partiellement détruite lors de l'avancée prussienne en -, la citadelle est modernisée par les Allemands de à , puis à nouveau endommagée en - par l'artillerie américaine. Les faits les plus victorieux pour les défenseurs de la citadelle sont l'attaque de et la guerre franco-prussienne de 1870. La citadelle ainsi que les souterrains sont classés au titre des monuments historiques depuis .

 

Canton de Bitche

Le canton de Bitche est une division administrative française qui regroupe quarante-six communes situées dans le département de la Moselle en région Grand Est.

 

Jardin pour la Paix

Le jardin pour la Paix se situe dans la commune de Bitche et le département de la Moselle.

Il se trouve au pied de la citadelle et est membre du réseau Jardins sans Limites. Créé en , il a été conçu par l’architecte-paysagiste Florence Robert.

Ce jardin est avant tout un lieu unique de création horticole. À travers une douzaine de jardins d’artistes régulièrement renouvelés, les jardiniers de Bitche font partager leur univers associant le verre et le cristal, les plantes rustiques, le fer forgé, les graminées… Interventions pérennes ou expériences éphémères, chacun d’eux a une histoire et une ambition propre. Tous sont cependant le fruit d’improbables rencontres et de généreux échanges artistiques. Centre de gravité du fleurissement urbain de la cité fortifiée, le Jardin pour la Paix s’inscrit dans le prolongement du festival « Jardins en Troc », véritables colonies de créativité et d’échange semées dans toute la ville de Bitche.

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Cristallerie de Saint-Louis-lès-Bitche

La Cristallerie Saint-Louis, située sur la commune de Saint-Louis-lès-Bitche, dans le département de la Moselle, est la plus vieille cristallerie de France.

Une première verrerie est établie en au lieu-dit Münzthal, la vallée des moines, s'expliquant par l'abandon de la verrerie d'Holbach, l'année précédente. La guerre de Trente Ans provoque des ravages dans la région et la verrerie cesse ses activités au milieu du XVIIe siècle. Le , le roi Louis XV autorise par un arrêté du conseil d'État confirmé par lettres patentes du , la reprise de l'ancienne industrie. Elle porte le titre de verrerie royale et est placée sous le vocable de Saint Louis, en souvenir de Louis IX.

En , les nouvelles verreries royales de Saint-Louis sont parmi les premières sur le continent à mettre au point le cristal, dont l'Angleterre détenait le monopole depuis son invention en à Newcastle et que Sébastien Zoude produisait à Namur dès . En , la verrerie devient la Compagnie des Cristalleries de Saint Louis. La cristallerie, toujours en activité de nos jours, est rachetée en par la célèbre maison de luxe Hermès.

 

Gros-Réderching

Gros-Réderching est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Gros-Réderching est situé à 67 km au nord-ouest de Strasbourg. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 319 habitants, appelés les Gros-Réderchingeois.

Gros-Réderching est attesté dans les textes d'archives dès le XIIe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIe siècle), des comtes de Deux-Ponts-Bitche () et à nouveau des ducs de Lorraine (). Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants ardennais, suisses et tyroliens participent au redressement de la communauté. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Gros-Réderching devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Gœtzenbruck

Goetzenbruck, également orthographié Gœtzenbruck, est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Goetzenbruck est situé à 51,6 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 595 habitants, appelés les Goetzenbruckois, qui font de Goetzenbruck le 4e village le plus peuplé du pays de Bitche après Bitche, Rohrbach et Montbronn.

Le village est fondé en . Dépendante du comté de Bitche, la localité est à l'époque la propriété des ducs de Lorraine. Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Goetzenbruck devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

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Ossuaire de Schorbach

L'ossuaire se situe dans la commune de Schorbach et le département de la Moselle.

L'ossuaire est édifié au XIIe siècle selon certains auteurs, vers le XVe siècle selon d'autres. Il est né de l'exiguïté du cimetière. En effet, les tombes devaient parfois être ouvertes pour dégager les os. Des ossements y furent déposés de à la Révolution française, voire plus tardivement au XIXe siècle. L'ossuaire est classé monument historique depuis .

De style roman, il est décoré d'une arcature de onze arcs en plein cintre. L'arcature est soutenue par des colonnes, qui reposent sur un mur-bahut à deux assises. Le pilier quadrangulaire central est décoré de tri-lobes. L'ossuaire abrite encore, sur l'entrave de la cinquième colonne et sur la courbe concave du dernier arc, deux visages grotesques représentant vraisemblablement des têtes de mort. À la suite d'une restauration, au début du XXe siècle, l'édifice a perdu le pan-de-bois de ses pignons et les demi-croupes de sa toiture.

 

Achen

Achen est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Achen est situé à 66 km au nord-ouest de Strasbourg. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 999 habitants, appelés les Achenois.

Achen est attesté dans les textes d'archives dès le XIIe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des comtes de la Petite-Pierre (XIIe siècle), des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIe siècle), à nouveau des comtes de la Petite-Pierre (), des seigneurs de Fénétrange (), des comtes de Mörs-Sarrewerden (), des comtes de Nassau-Sarrebruck (), des comtes de Deux-Ponts-Bitche () et à nouveau des ducs de Lorraine (). Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Achen devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Étang de Hanau

L'étang de Hanau ou Hanauer Weiher en allemand, se situe sur la commune de Philippsbourg, dans département de la Moselle.

Entouré d’un écrin de verdure et dominé par les ruines du château de Waldeck qui se mirent dans ses eaux tranquilles, l’étang de Hanau s’étend sur 18 hectares. Sur place, on peut y trouver un hôtel-restaurant, un salon de thé-discothèque, un camping, un point d’accueil et de renseignements touristiques, des barques et pédalos, un sentier botanique, des aires de pique-nique et de nombreux sentiers balisés en forêt pour la randonnée pédestre et le VTT.

Sur les abords de l’étang, un camping deux étoiles de 7 hectares a été aménagé. Pour ces raisons, l'étang est un site touristique très apprécié des visiteurs, qui le fréquentent autant pour le délassement qu’il procure que pour ses richesses naturelles environnantes.

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Lemberg

Lemberg est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Lemberg est situé à 54,3 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 474 habitants, appelés Lembergeois et Lembergeoises, avec une prononciation à la française.

Le village est mentionné en sous la forme Leymberg. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIIe siècle), des comtes de Deux-Ponts-Bitche () et à nouveau des ducs de Lorraine (). Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants participent au redressement de la communauté. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Lemberg devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Musée du Sabotier

Le musée du Sabotier se situe dans la commune de Soucht et le département de la Moselle.

Le musée présente une impressionnante collection de sabots et retrace la vie des sabotiers. Très utiles aux travaux agricoles, ces sabots étaient aussi une protection indispensable pour le verrier. Des démonstrations de fabrication ont lieu régulièrement.

Le village de Soucht est la capitale du sabot lorrain au début du XXe siècle. Installé dans un ancien atelier de sabotiers, le premier musée du Sabotier ouvre ses portes en . Il s’avéra bien vite trop petit pour recevoir les groupes nombreux, accueillir la collection grandissante de sabots et permettre d’assister aux projections et aux démonstrations dans de bonnes conditions. Un nouveau bâtiment est alors construit, entièrement en bois et chauffé par un puits canadien. C'est la Communauté de communes du Pays du Verre et du Cristal qui en assura la maîtrise d’ouvrage.

 

Moulin d'Eschviller

Le moulin d'Eschviller est un moulin à grain situé sur la commune française de Volmunster, dans le département de la Moselle.

L'acte de fondation du moulin date du . Ravagé par un incendie en , il fut quasiment détruit lors de la Seconde Guerre mondiale, laissé à l'abandon par son propriétaire. En , des travaux de reconstruction sont lancés par le district de Volmunster. Le district décide, avec l'appui technique du Parc naturel régional des Vosges du Nord et de l' « Association des Amis du Moulin », d'en faire un "Centre d'interprétation des techniques rurales". Le nouveau site touristique rendant hommage aux métiers d'antan est ouvert en .

Depuis , on peut y trouver une scierie pédagogique. Celle-ci décrit l’exploitation des forêts des Vosges du Nord. Elle retrace le processus de fabrication de la coupe des arbres aux planches, en insistant également sur le travail des forestiers et scieurs. Depuis , on peut également y trouver un rucher. Cet équipement permet de découvrir les abeilles, leurs prédateurs ainsi que les différents produits qu'elles sont capables de fabriquer. Des ruches vivantes sont visibles sur la coursive.

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Collège Saint-Augustin de Bitche

Le collège Saint-Augustin se situe dans la commune de Bitche et le département de la Moselle.

Il s'agit d'un établissement d'enseignement et de formation relevant directement de Mgr l'Évêque de Metz, qui en définit la spécificité. Le collège Saint-Augustin a été sous contrat avec l'État de à , ayant statut cultuel public. Il a été fermé le à cause de coûts de structure et de rénovation trop élevés.

L'actuel collège Saint-Augustin trouve son origine plus de deux siècles et demi en amont, dans un établissement intra muros, situé à l'intérieur de la ville de Bitche. Le délabrement de l'ancien collège étant irréversible, l'idée de la construction d'un nouvel établissement scolaire extra muros se dissémine insensiblement au sein du corps professoral. Le , le prélat décide la construction d'un nouveau collège destiné à favoriser l'éducation chrétienne, les études et l'éveil des vocations sacerdotales. En prévision de la pose de la première pierre, un drapeau, la bannière du Collège, est confectionné. Il est béni le au matin, l'après-midi étant réservé à la distribution des prix, présidée par Mgr Pelt. Le lendemain, 28 juillet, a lieu la cérémonie de la pose de la première pierre par le Prélat.

 

Bining

Bining est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Bining est situé à 62 km au nord-ouest de Strasbourg. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 152 habitants, appelés les Biningeois.

Bining est attesté dans les textes d'archives dès le XIVe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des comtes de Deux-Ponts-Bitche (XIVe siècle), des sires de Varsberg () et des ducs de Lorraine. Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Bining devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Pierre des douze Apôtres de Meisenthal

La pierre des douze Apôtres ou Breitenstein en allemand, se situe sur la commune de Meisenthal, dans le département de la Moselle.

Il s'agit d'un monolithe dressé par l'homme, gardant toujours secrets son état originel et sa signification primitive. Traduit littéralement par pierre large ou plus justement par pierre frontière, le Breitenstein est un bloc de grès rouge d'une hauteur de quatre mètres quarante.

Pour la tradition orale, la destination primitive de ce rocher remonte à l'époque druidique. Placé, en effet, au milieu de ces immenses forêts, cette espèce de menhir lorrain a dû servir, soit de pierre sacrificielle, soit de témoignage monumental élevé en l'honneur de quelque divinité. Bien plus tard, on complète le monument d'un groupe de 1,50 mètre de haut, représentant le Christ en croix, flanqué de la Sainte Vierge et de Marie-Madeleine à ses pieds. Au-dessous, sur le pourtour, les douze apôtres, en relief, trois sur chaque face, semblent veiller sur la forêt en regardant les quatre horizons.

Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .

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Bitche

Bitche est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

La ville, serrée autour de son imposante citadelle, est la capitale du pays de Bitche et le chef-lieu du canton de Bitche et de la communauté de communes du Pays de Bitche. Elle est située à 57,5 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. En 2014, la population légale de la ville est de 5 183 habitants, appelés les Bitchois.

Bitche est attesté dans les textes d'archives dès le XIIe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIe siècle), des comtes de Deux-Ponts-Bitche () et à nouveau des ducs de Lorraine (). Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants participent au redressement de la communauté. La ville devient française en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle et malgré une résistance héroïque, Bitche devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Montbronn

Montbronn est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Montbronn est situé à 56 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 648 habitants, appelés les Montbronnois, qui font de Montbronn le 3e village le plus peuplé du pays de Bitche après Bitche et Rohrbach.

Montbronn est attesté dans les textes d'archives dès le XIIe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIe siècle), des seigneurs de Lichtenberg (), des comtes de Lützelstein (), des comtes palatins du Rhin (), des princes de Phalsbourg et Lixheim () et à nouveau des ducs de Lorraine (). Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants, sud-tyroliens pour la plupart, participent au redressement de la communauté. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Montbronn devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Château de Waldeck

Le château de Waldeck se situe dans l'écart de Waldeck, sur la commune d'Éguelshardt, dans le département de la Moselle.

Construit sur un ensemble de trois rochers à l'ouest de l'écart de Waldeck, à la fin du XIIIe siècle, pour le duc Ferry III de Lorraine, le château permet de défendre les marches orientales de son domaine. La première mention du château de Waldeck date de . Il appartient alors aux Kirkel, descendants des Sarrewerden, et une partie est donnée aux Lichtenberg. Le donjon est un poste d'observation idéal pour contrôler la route reliant l'Alsace à l'abbaye de Sturzelbronn et au Palatinat.

En , le dernier comte de Deux-Ponts-Bitche, Jacques, décède et Philippe V de Hanau-Lichtenberg, son gendre, hérite du château de Waldeck. Le long différent qui survenu entre Charles III et la famille de Hanau-Lichtenberg à propos de l'acquittement des contributions de vassalité dues au duc de Lorraine, ne sera réglé qu'en , date à laquelle tout le comté de Bitche, et donc le château de Waldeck, reviendra au duché de Lorraine.

La forteresse est démantelée en par les troupes françaises du maréchal de la Force. Un combat y eut lieu le , où les troupes de Nicolas d'Origny et le régiment d'infanterie de Turpin délogèrent le bataillon anglais qui s'y trouvait. Cette victoire coûta la vie au colonel d'Origny.

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Enchenberg

Enchenberg est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Enchenberg est situé à 57 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 277 habitants, appelés les Enchenbergeois.

Enchenberg est attesté dans les textes d'archives dès le XIIIe siècle. Dépendante du Saint-Empire, la localité est successivement la propriété des seigneurs de Bitche du duché de Lorraine (XIIIe siècle), des comtes de Deux-Ponts-Bitche () et à nouveau des ducs de Lorraine (). Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants participent au redressement de la communauté. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Enchenberg devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Ouvrage du Simserhof

L'ouvrage du Simserhof est un ouvrage fortifié de la ligne Maginot, situé sur l'écart du Légeret de la commune de Siersthal, dans le département de la Moselle.

C'est un gros ouvrage d'artillerie, comptant dix blocs. Construit de à , l'ouvrage a été épargné par les combats de juin 1940, mais pas par ceux de novembre 1944.

L'ouvrage est désormais un site touristique, l'un des plus visités de la ligne Maginot.

 

Soucht

Soucht est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Soucht est situé à 52 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 070 habitants, appelés les Souchtois.

Le village est fondé en . Dépendante du comté de Bitche, la localité est à l'époque la propriété des ducs de Lorraine. Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. La paix retrouvée, des migrants participent au redressement de la communauté. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Soucht devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

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Horn (Schwarzbach)

La Horn ou Hornbach en allemand, est une rivière franco-allemande traversant le pays de Bitche, dans le département de la Moselle. Se dirigeant vers le Nord, elle quitte le territoire français et se jette à Deux-Ponts en Allemagne dans le Schwarzbach, affluent de la Blies, elle-même affluent de la Sarre.

La rivière traverse les 8 communes françaises de Bitche, Hanviller, Bousseviller, Schweyen, Walschbronn, Waldhouse, Rolbing et Liederschiedt. La longueur de son cours d'eau est de 35 km dont 27,6 km en France. La superficie de son bassin versant est de 151 km2. Son débit moyen à la frontière franco-allemande est de 1,59 m3/s. Une station qualité est implanté sur la commune de Liederschiedt. Elle a 8 affluents référencés en France dont notamment la Bickenalb, le Breidenbach et la Schwalb.

 

Maison du Verre et du Cristal

La Maison du Verre et du Cristal se situe dans la commune de Meisenthal et le département de la Moselle.

Aménagée dans l'un des bâtiments de l'ancienne verrerie de Meisenthal depuis , elle retrace les différentes étapes de la fabrication du verre et du cristal. Elle témoigne de la vieille tradition verrière du Pays de Bitche, tandis que l'école de formation des verriers, créée à l'initiative du Parc régional des Vosges du Nord, permet à l'art du verre de retrouver ses lettres de noblesse.

Elle présente des réalisations utilitaires et prestigieuses signées Saint-Louis, René Lalique, Burgun-Schwerer, Émile Gallé ainsi que des nouvelles acquisitions dans le style Art nouveau, ainsi que deux belles coupes réalisées pour le mariage du directeur de l'usine de Meisenthal par Désiré Christian. Ces coupes ont été récemment acquises par le musée lors d'une vente à New York.

Le site abrite aussi le Centre International d'Art Verrier et la halle verrière.

 

Dreibirrefels de Lemberg

Le Dreibirrefels ou Rocher des Trois Figures est un rocher de la forêt communale de Lemberg dans le département de la Moselle.

À l'époque gallo-romaine, les habitants du pays de Lemberg ont trouvé un terrain d'élection dans les forêts locales, où abondent les affleurements de grès, pour exprimer leurs croyances religieuses. À deux kilomètres au nord du village se situent les rochers du Dreibirrethal dont le plus important est le Drebirrefels, un long rocher émergeant d'un talus escarpé. Sculptés en bas-relief au fond d'une double niche, on reconnaît deux personnages aux vêtements longs. Celui de gauche est une femme vêtue portant un diadème, qui pourrait être Nantosvelta, la déesse des forêts et à ses côtés, le second personnage paraît être un homme, un dieu gaulois. À droite, une bacchante est figurée en taille réduite, le reste du rocher portant gravés des caractères semblables à l'alphabet runique. Sur ce relief rude non poli ont été relevés des signes datant du Ve siècle.

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Église Saint-Georges de Montbronn

L'église Saint-Georges se situe dans la commune française de Montbronn et le département de la Moselle.

L’ampleur de cette église néo-romane lui a valu le surnom de « cathédrale du Pays de Bitche ».

L'église, dédiée à saint Georges, est autrefois située au cœur du village. Élevée dans le courant du XVIIIe siècle, elle est exhaussée au dernier niveau de la tour en sur les plans de l'architecte Schwartz de Sarreguemines. À la fin du XIXe siècle, malgré l’occupation, la population de Montbronn évolue rapidement et elle augmente tellement que l’église de l’époque n’arrive plus à contenir tous les fidèles qui sont estimés à 1 538 personnes. Une nouvelle église est donc construite par l'entreprise Noirez de Lesse entre et quelques dizaines de mètres plus à l'ouest, sur des plans de l'architecte messin Rémy Jacquemin.

 

Étang de Hasselfurth

L'étang de Hasselfurth ou Hasselfurther Weiher en allemand, se situe dans la commune de Bitche, dans le département français de la Moselle.

L'étang, situé à deux kilomètres du centre de la ville, est acquis par la municipalité, qui en a fait une base de loisirs. Niché au cœur du Parc naturel régional des Vosges du Nord, il est entouré de grandes forêts et accueille un VVF. L'étang, bordé par un restaurant appelé L'Auberge du Lac, offre un large choix de pratiques sportives et de vastes sentiers pédestres sont aménagés tout au long de l'étang, menant entre autres jusqu'à Lemberg. Le club de tennis bitchois possède également un complexe situé à trois cents mètres de l'étang, composé de deux courts extérieurs et de deux courts intérieurs.

Un parcours acrobatique en hauteur est présent à proximité de l'étang, baptisé Tépacap. Composé de parcours aériens de trois à douze mètres de hauteur, il offre une progression en crescendo sur différents niveaux de difficulté, permettant au participant d'évoluer de l'initiation et de la découverte vers le défi. Chaque parcours débute par une plate-forme fixée à un arbre et se compose de multiples types de franchissements allant du ludique à l'acrobatique, tels que tunnels, toboggans, passerelles, saut de liane, pont de singe, descente en tyrolienne, poutre mobile ou encore passage de filet.

 

Chapelle Sainte-Vérène d'Enchenberg

La chapelle Sainte-Vérène se situe sur la commune d'Enchenberg, dans le département de la Moselle.

Située en contrebas du village, à la hauteur des dernières maisons, la chapelle est un haut-lieu spirituel du Pays de Bitche. La tradition locale attribue le patronage à sainte Vérène, une sainte anachorète de Suisse, aux émigrés venus nombreux dans la région à la fin du XVIIe siècle, alors qu'il s'agit en fait d'un culte dont l'introduction remonte à l'époque médiévale.

La chapelle est constituée au XVe siècle et modifiée en , selon la date protée par l'arc triomphal. De plan massé, elle comporte une cave, un rez-de-chaussée et un étage d'habitation, auquel on accède par une échelle de meunier. Quatre périodes architecturales sont visibles sur les bâtiments et attestent les remaniements successifs et la longue histoire de la chapelle.

À proximité de la chapelle se trouve une grotte de Lourdes, en blocs de grès provenant de la forêt de Saint-Louis-lès-Bitche. Travail réalisé bénévolement par des habitants du village, en , pour le centenaire des apparitions de Lourdes. La chapelle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le .

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Petit-Réderching

Petit-Réderching est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.

Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Petit-Réderching est situé à 62 km au nord-ouest de Strasbourg. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2014, la population légale est de 1 513 habitants, appelés les Petit-Réderchingeois.

Le village est fondé à la fin du XVIe siècle. Dépendante du comté de Bitche, la localité est à l'époque la propriété des ducs de Lorraine. Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Petit-Réderching devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

 

Château du Falkenstein

Le château du Falkenstein se situe sur la commune de Philippsbourg, dans le département de la Moselle.

Le château, édifié par le comte Pierre de Lutzelbourg, est mentionné pour la première fois en . Il est destiné à protéger les possessions du comte situées dans la Forêt Sainte de Haguenau.

Les Falkenstein sont seuls maîtres du château en et la modernisation commencée par Balthasar est continuée par ses fils. En 1564, Philippe IV (1538-1590), comte de Hanau-Lichtenberg, achète le château aux enfants et petits-enfants de Balthasar et, quelques mois plus tard, il sera complètement détruit par un incendie et ne sera jamais reconstruit.

En , une partie du château non détruite continue à être habitée par un garde forestier du comte de Hanau-Lichtenberg. En , le château est ruiné par les troupes de Mansfeld durant la guerre de Trente Ans, de telle sorte que les gardes forestiers ne peuvent plus y demeurer et en - a lieu sa destruction définitive par les troupes françaises de Montclar.

 

Francique rhénan lorrain

Le francique rhénan lorrain est une variante du francique rhénan parlée en Moselle-est et en Alsace Bossue. C'est une des trois formes du francique lorrain.

En Moselle, il est parlé dans les arrondissements de Forbach, Sarrebourg et Sarreguemines. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte sont en net recul même si les cantons de Bitche, Rohrbach et Volmunster comptaient encore 80 à 90% de locuteurs du francique rhénan lorrain en .

Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités ('Bronn, Ench', Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).

Un festival de francique rhénan intitulé « Mir redde Platt » se déroule chaque année depuis à Sarreguemines. Depuis , il a également lieu à Forbach où il est appelé « Mir schwätze Platt ».

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Abbaye de Sturzelbronn

L'abbaye de Sturzelbronn est un ancien monastère cistercien situé dans la commune de Sturzelbronn et le département de la Moselle.

Simon Ier, duc de Lorraine, la fonde en . Il entretenait de bonnes et fréquentes relations avec saint Bernard. Sa mère a eu d'un premier mariage Lothaire, empereur de à et grand ami du saint homme. De à , éclate la néfaste guerre des paysans. Les paysans d'Alsace et jusque dans le Pays de Bitche, se soulevèrent, se rassemblèrent par centaines, par milliers et dévastèrent par le feu, les châteaux, les couvents et les églises. L'abbaye de Sturzelbronn n'est pas épargnée. Les paysans la pillent et brûlent les livres de la bibliothèque, les lettres de donations, les archives et les registres des redevances. En , l'abbaye de Sturzelbronn, détruite par les incendies de la guerre de Trente Ans, n'existe plus : seule la maisonnette du portier reste debout. Après cette catastrophe, les moines reviennent à Sturzelbronn et reconstruisirent leur abbaye : la vallée de Sturzelbronn commence à revivre à partir de . Après la Révolution française en , l'abbaye est finalement mise en liquidation.

Un essai de reconstitution des bâtiments de l'abbaye a été tenté en 1994 dans l'ouvrage L’abbaye cistercienne de Sturzelbronn par Jérôme Miceli, dont un exemplaire est disponible aux archives municipales de Sarreguemines.