Jaure

commune française du département de la Dordogne

Jaure
Jaure
La mairie de Jaure.
Blason de Jaure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Philippe de Séverac
2020-2026
Code postal 24140
Code commune 24213
Démographie
Gentilé Jaurands
Population
municipale
176 hab. (2021 en augmentation de 4,76 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 19″ nord, 0° 33′ 09″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 221 m
Superficie 7,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Jaure
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Jaure
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Jaure
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Jaure
Liens
Site web www.jaure.fr

Jaure est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

La commune de Jaure se situe dans le centre du département de la Dordogne, en Périgord central, une région naturelle du Périgord, au nord-est du Landais.

Traversé par la route départementale 107, le petit bourg de Jaure se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au sud-est de Neuvic et dix kilomètres au sud de Saint-Astier.

Le sentier de grande randonnée GR 361 traverse le territoire communal du nord au sud sur environ 2,5 km.

Communes limitrophes modifier

 
Carte de Jaure et des communes avoisinantes.

Jaure est limitrophe de quatre autres communes. À l'ouest, son territoire est distant de moins de 400 mètres de celui de Saint-Jean-d'Estissac.

Communes limitrophes de Jaure
Grignols Manzac-sur-Vern
  Bourrou
Villamblard

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Jaure est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

 
Carte géologique de Jaure.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 93 m[5] au nord-ouest, là où le Jaures reçoit son affluent le Bernou, quitte la commune et entre sur celle de Grignols et 221 m[5] à l'extrême sud-est, au lieu-dit la Forêt, en deux endroits dont un en limite de la commune de Villamblard[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,54 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,75 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Jaure.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Jaures et le Bernou et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Affluent du Vern, le Jaurès, ou Jaures, prend sa source dans l'est de la commune, la traverse sur cinq kilomètres et lui sert de limite naturelle au nord sur deux kilomètres et demi, face à Grignols.

Affluent de rive gauche du Jaurès, le Bernou borde la commune au nord-ouest sur 550 mètres face à Grignols.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 18 km à vol d'oiseau[20], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Jaure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), prairies (15,4 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits modifier

Outre le bourg de Jaure proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[30] :

  • Barbecane
  • Bois de Bellet
  • Burel
  • Chabirac
  • Chantelouette
  • Chante-Louve
  • les Combeaux
  • les Combes
  • l'Étang
  • les Fonrouges
  • la Forêt
  • les Gabilloux
  • les Grabiaux
  • les Juvenies
  • Lamirand
  • la Lande
  • Maisons Basses
  • Mèrebeuf
  • les Mérigoux
  • le Moulin Neuf
  • la Réfrairie
  • la Roche
  • la Vigne Perdue.

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Jaure est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Jaure est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[33]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[34],[35].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Jaure.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 97 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[38].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

Toponymie modifier

Pour Chantal Tanet et Tristan Hordé, le nom du lieu se réfère à Gabrius, le nom d'une personne d'origine gauloise, issu du gaulois °gabros signifiant « chèvre »[39]. Selon Bénédicte Fénié, l'origine de Jaure serait gallo-romaine, signifiant « villa de Gabrus »[40].

En français comme en occitan limousin[41], la commune porte le même nom[40].

Histoire modifier

Le territoire communal fut occupé par des Gaulois puis des Gallo-romains[39].

L'église Saint-Firmin date du XIIe siècle[42], et un château, détruit pendant la guerre de Cent Ans, a été édifié au XIIIe siècle[39].

La première mention écrite connue du lieu date de 1380, sous sa forme actuelle, « Jaure »[39].

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Jaure dépend de la châtellenie de Grignols[43].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Dès 1790, la commune de Jaure a été rattachée au canton de Grignols qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[5].

Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[44].

Intercommunalité modifier

Fin 2002, Jaure intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[45],[46].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981 ? Alfred André    
         
1989 1999 Pierre-Yvon Liboutet   Retraité de l'armée
         
avril 2006[47] mai 2020 Francis Gaillard SE[48] Chauffeur routier
mai 2020 En cours Philippe de Séverac    

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

En 2016, la commune de Jaure est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Grignols et Manzac-sur-Vern[49] au niveau des classes de primaire.

Jaure n'a plus d'école ; Grignols s'occupe de la grande section de maternelle, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2) ; Manzac-sur-Vern accueille les enfants en petite et moyenne sections et en cours moyen (CM1 et CM2)[50].

Justice modifier

Dans le domaine judiciaire, Jaure relève[51] :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune se nomment les Jaurands et les Jaurandes[52].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 176 habitants[Note 5], en augmentation de 4,76 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
429396412466447438437456480
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
465435398346381373402355297
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
300301218199183187168179157
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
160140124158143140146150143
2014 2019 2021 - - - - - -
168171176------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 81 personnes, soit 48,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a très fortement augmenté par rapport à 2010 (quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,5 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte seize établissements[57], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[58].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le château de Jaure, fortement rénové après un incendie au XIXe siècle[59], présente une tour-pigeonnier élancée du XVe siècle ornée de sculptures baroques[59], et un autre pigeonnier massif.
  • L'église Saint-Firmin du XIIe siècle est inscrite au titre des monuments historiques en 1984[42].
  • La fontaine Saint-Firmin, ou Saint-Fer, à vingt mètres de l'église de l'autre côté de la route, était un lieu de pèlerinage : « Les malades se lavent à la fontaine de Saint-Fer, et on y plonge les petits enfants »[60].
  • Les mégalithes de la Fontrouge et des Rocs[61].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à trois lions couronnés d'or, au 2e et 3e d'or à une croix ancrée de gueules[63].
Devise
1380 – Jaure – 1996
Détails
Écartèle les armes des comtes de Périgord (et de l'actuelle Dordogne) avec celles de la famille d'Aubusson.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Danielle Bernard, Jaure, ses habitants de 1770 à 1970, 2012, Imprimerie Iota, Saint-Astier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Jaure » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Jaure » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Jaure », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. « la Forêt » sur Géoportail (consulté le 29 juin 2022)..
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Jaure », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Jaure », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  17. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  20. « Orthodromie entre Jaure et Coulounieix-Chamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Coulounieix » (commune de Coulounieix) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  22. « Station Météo-France « Coulounieix » (commune de Coulounieix) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  30. « Jaure » sur Géoportail (consulté le 9 novembre 2014)..
  31. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Jaure », sur Géorisques (consulté le ).
  32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  34. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  35. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  37. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  38. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  39. a b c et d Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 180.
  40. a et b Le nom occitan des communes du Périgord - Jaure sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  41. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 15.
  42. a et b « Église Saint-Firmin », notice no PA00082585, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 9 novembre 2014.
  43. André Bernard et Maurice Biret, Manzac-sur-Vern au fil des siècles, 2003, p. 23-24.
  44. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  45. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.
  46. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 29 octobre 2020.
  47. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 19 août 2014.
  48. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 20.
  49. Francis Senchou, Les grands quittent l'école sur Sud Ouest du 1er juillet 2014, consulté le 14 décembre 2014.
  50. L'école sur le site de la mairie de Grignols, consulté le 11 avril 2016.
  51. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  52. Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, (ISSN 1770-3387), p. 148.
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Dossier complet - Commune de Jaure (24213) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.
  57. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  58. Dossier complet - Commune de Jaure (24213) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.
  59. a et b Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 144
  60. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 55.
  61. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 391.
  62. a et b Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 718-719.
  63. « 24213 Jaure (Dordogne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).