Grignols (Dordogne)

commune française du département de la Dordogne

Grignols
Grignols (Dordogne)
Le château de Grignols.
Blason de Grignols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Patrick Gueysset
2020-2026
Code postal 24110
Code commune 24205
Démographie
Gentilé Grignolais
Population
municipale
667 hab. (2021 en augmentation de 2,93 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 00″ nord, 0° 32′ 22″ est
Altitude Min. 68 ou 69 m
Max. 207 m
Superficie 20,41 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
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Grignols
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Grignols
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Grignols
Liens
Site web mairiedegrignols.com

Grignols [ɡʁiɲɔl] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

De 1790 à 1829, la commune a été chef-lieu du canton de Grignols.

Géographie modifier

Généralités modifier

La commune de Grignols est située dans l'ouest du département de la Dordogne, en Périgord central, à proximité du Landais.

Arrosé par le Vern et traversé par la route départementale (RD) 107, le bourg de Grignols se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'est de Neuvic, sept kilomètres au sud de Saint-Astier et dix-huit kilomètres au sud-ouest de Périgueux.

Le territoire communal est desservi par la RD 44 qui suit la vallée du Vern et la RD 107, axe nord-sud menant à Villamblard.

Le sentier de grande randonnée GR 361 traverse le territoire communal du nord au sud sur plus de six kilomètres, passant par le bourg et longeant le château de Grignols.

Communes limitrophes modifier

 
Carte de Grignols et des communes avoisinantes.

Grignols est limitrophe de neuf autres communes dont celle de Villamblard au sud sur environ 500 mètres. Au sud-ouest, le territoire de Saint-Séverin-d'Estissac est éloigné d'environ 800 mètres.

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Grignols est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

 
Carte géologique de Grignols.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68[5] ou 69 m[Note 1], à l'extrême ouest, au confluent du Jaures et du Vern, là où ce dernier quitte la commune et sert ensuite de limite entre celles de Neuvic et de Vallereuil, et 207 m[5] en deux endroits : au nord-est, au lieu-dit la Combe, et à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit les Assalets, en limite de Saint-Jean-d'Estissac[6], [7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,41 km2[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,07 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Vern, le Jaurès, le Bernou, le Loumagne, le ruisseau de Pavie et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic[16]. Il traverse la commune d'est en ouest sur cinq kilomètres et demi.

Son affluent le Jaures arrose le sud et l'ouest de la commune sur plus de cinq kilomètres, servant presque intégralement de limite territoriale face à Jaure et Vallereuil.

Deux affluents de rive gauche du Jaures baignent le sud-ouest du territoire communal : le Bernou sur plus de deux kilomètres dont un kilomètre et demi en limite de Saint-Jean-d'Estissac et de Jaure en deux tronçons, et le Loumagne qui sert de limite naturelle sur un kilomètre et demi face à Saint-Jean-d'Estissac et Vallereuil.

Dans le nord-est, le ruisseau de Pavie, autre affluent de rive gauche de l'Isle, marque la limite territoriale sur 500 mètres avec Montrem.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 17 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[27].

Réseau Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

 
Le Vern au pont de Bruc.

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d’après l'INPN[30].

Cependant, il existe une ZNIEFF de type 1[Note 5] qui concerne certains coteaux du Vern[31],[32], notamment trois petites zones distinctes totalisant près de 80 hectares, au nord de la route départementale 44, près des lieux-dits la Genèbre, les Landes et le Vignaud. Celles-ci représentent environ 16 % de la superficie totale de cette ZNIEFF où une espèce déterminante de plantes et quatre espèces d'oiseaux protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne ont été répertoriées[31].

Il existe également une ZNIEFF de type 2[Note 6] « Vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern » qui concerne notamment toute la vallée du Vern depuis l'amont de Bordas jusqu'à sa confluence avec l'Isle[33]

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Grignols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (20,9 %), terres arables (3,2 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits modifier

Outre le bourg de Grignols proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :

  • les Assalets
  • Bellet
  • Bingue
  • la Brousse
  • Bruc
  • le Buguet
  • Burel
  • la Chapelle
  • le Château de Chaulnes
  • Chatenudel
  • Chaumont
  • la Clotte
  • la Combe
  • Combens
  • Courbebaisse
  • les Eyssards
  • les Ferrandies
  • Fombelisse
  • Font de la Lande
  • Fourcaud
  • les Gateys
  • Gaussens
  • les Gauteries
  • la Genèbre
  • la Grange du Bost
  • Jaly
  • la Jembertie
  • la Lande
  • les Landes
  • Leymarie
  • Maison-Neuve
  • Martel
  • le Mas
  • Mayac
  • Mondy
  • la Mothe
  • Moulin d'Acquit
  • le Moulin de Burel
  • le Moulin Marty
  • le Moulin de la Mothe
  • les Paqueries
  • le Perrier
  • la Petite Jembertie
  • Peyretou
  • Peyrignolle
  • Polignac
  • le Pont de Bruc
  • Pontout
  • les Ponts Rouges
  • les Poulichoux
  • le Puy de Lagarde
  • Puychérifels
  • Puyloupat
  • le Rapt
  • la Rebière
  • Reillac-Bas
  • Reillac-Haut
  • le Reyne
  • le Seyrat
  • le Soutenac
  • Toupy
  • Varenas
  • le Vignaud.

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Grignols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

Grignols est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44],[45].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grignols.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 89,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[48].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].

Toponymie modifier

Les premières mentions écrites connues du lieu datent du XIe siècle sous les formes Granol en 1072 puis Grainol en 1099[49]. Du XIIe au XVIIe siècle, de nombreuses variantes se succèdent : Granolium (1135) et Granolhium (1245) en latin, Granolh (fin du XIIe siècle), Greniols (1310), Grignaux (1450), Grouignoulx (1503), Grignoulx (1675)[50]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Grignol[51]. La graphie actuelle, Grignols, ne date que du XIXe siècle[50]. À cette époque, le vicomte Alexis de Gourgues propose une étymologie basée sur « Gri-Neuf », qui signifierait Château-Neuf[52],[50], mais dénuée de réalité historique[53]. Deux autres hypothèses paraissent plus plausibles : soit à partir d'un nom de personnage gaulois, Grannus, avec suffixe °-ialo (signifiant alors « champ (ou clairière) de Grannus »), soit un dérivé du latin granum (grain), en rapport avec un bâtiment agricole[50].

En occitan, la commune porte le nom de Granhòu[54].

Histoire modifier

 
Plaque du monument aux morts de Grignols.

Le territoire communal a connu une occupation humaine au Néolithique puis à l'époque gallo-romaine (trois restes de villas découverts à Pérignol, à la Rebière et face au bourg, en rive droite du Vern)[53].

Un premier château en bois[53], le Château-Vieux (Chastel Vieilh attesté en 1258)[55], est implanté au Ve ou VIe siècle à l'emplacement où subsistent trois mottes castrales[53] et les vestiges d'une tour du Xe siècle)[55], entre le Soutenac et le Puy de Lagarde.

À la suite des invasions normandes, un nouveau château est bâti (Castrum novum de Granolhio, cité en 1278)[53], à partir du XIIe siècle, à proximité de la route Bordeaux-Périgueux qu'il pouvait surveiller[56].

La seigneurie de Grignols est acquise par les comtes de Périgord, par le mariage vers 1060 d'Aldebert II de Périgord avec Asceline de Salignac de Grignols, fille de Boson de Grignols (seigneur de Grignols et de Neuvic).[réf. nécessaire]. Au XIIIe siècle, Archambaud II, comte de Périgord, fait don de la seigneurie à « Boson de Grignols, également dit Boson Talleyrand »[57]. C'est cette famille de Talleyrand qui conservera alors le titre de seigneur, puis comte, de Grignols jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Au XIVe siècle, Grignols est le siège d'une châtellenie composée de dix paroisses : Bourrou, Bruc, Grun, Jaure, Manzac, Neuvic, Saint-Léon, Saint Paul de Serre, Vallereuil et Villamblard[52]. Sous tutelle anglaise en 1303, le château est assiégé pendant la guerre de Cent Ans, et pris par le maréchal Louis de Sancerre en 1376[57]. Il fait encore l'objet d'un siège en 1594, lors de la jacquerie des croquants[56]. En 1613, la seigneurie de Grignols est érigée en comté. En 1652, durant la Fronde, les éléments défensifs du château sont démolis par les troupes du Grand Condé[56].

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Bruc (Bruc était le siège de la paroisse, à quelques centaines de mètres de Grignols) dépend encore de la châtellenie de Grignols[58].

Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Bruc de Grignol(s) prend le nom de Grignol(s)[Note 10].

Liste des seigneurs puis comtes de Grignols modifier

  • 1225-v.1238 Hélie Ier de Talleyrand (+v.1238), fils cadet du comte Hélie V de Périgord ;
  • 1238-v.1255 Boson Ier de Talleyrand (+v.1255), son fils ;
  • v.1255-1328 Hélie II de Talleyrand (+1328), son fils ;
  • 1328-v.1341 Raymond de Talleyrand (+v.1341), son fils ;
  • v.1341-ap.1375 Boson II de Talleyrand (+ap.1375), son fils ;
  • ap.1375-ap.1401 Hélie III de Talleyrand (+ap.1401), son fils ;
  • ap.1401-1452 François Ier de Talleyrand (+1452), son fils ;
  • 1452-v.1468 Charles Ier de Talleyrand (+v.1468), son fils ;
  • v.1468-1474 Pierre de Talleyrand (+1474), son fils ;
  • 1474-1535 Jean Ier de Talleyrand (+1535), son frère ;
  • 1535-1556 François II de Talleyrand (+1556), son fils ;
  • 1556-ap.1574 Julien de Talleyrand (+ap.1574), son fils ;
  • 1564-1618 Daniel Ier de Talleyrand (+1618), 1er comte de Grignols, 1er marquis d'Excideuil, son fils ;
  • 1618-1636 Charles II de Talleyrand (v.1596-1644), 2e comte de Grignols, son fils ;
  • 1636-1663 André de Talleyrand (1620-1663), 3e comte de Grignols, son frère ;
  • 1663-1736 Adrien de Talleyrand (1649-1736), comte de Grignols, son fils ;
  • 1736-1737 Gabriel Ier de Talleyrand (1676-1737), comte de Grignols, son fils ;
  • 1737-1745 Daniel II de Talleyrand (1706-1745), comte de Grignols, son fils ;
  • 1745-1795 Gabriel II de Talleyrand-Périgord (1726-1795), comte de Grignols, comte de Périgord en 1768, son fils ;
  • 1795-1829 Hélie-Charles Ier de Talleyrand-Périgord (1754-1829), comte de Grignols, 1er duc de Périgord en 1816, son fils ;
  • 1829-1879 Hélie-Charles II de Talleyrand-Périgord (1788-1879), comte de Grignols, 2e duc de Périgord, son fils ;
  • 1879-1883 Hélie-Roger de Talleyrand-Périgord (1809-1883), comte de Grignols, 3e et dernier duc de Périgord, son fils ;
  • 1883-1890 Cécile de Talleyrand-Périgord (1854-1890), dame de Grignols et d'Excideuil, sa nièce.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Dès 1790, la commune de Grignols est le chef-lieu du canton de Grignols qui dépend du district de Périgueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[5], dont la population lors du recensement précédent de 1821 était près du double de celle de Grignols.

Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[59].

Intercommunalité modifier

Fin 2002, Grignols intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].

Liste des maires modifier

 
La mairie.
Liste des maires successifs[62]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1er messidor an II 21 brumaire an IV Lavergne    
an VIII   Courtois Desgranges    
10 floréal an XI   Antoine Desvignes Lajambertie    
1814   Pierre Lespinasse    
1815   Georges de la Bastide    
    Pierre Cherifel    
  1826 Georges de la Bastide    
    Urgel Lavergne    
octobre 1830 1837 Pierre Lespinasse    
1837 1840 Féréol Delesme    
novembre 1840 décembre 1856 Barthelemy (Louis) Lespinasse (Dubarail)[Note 11]    
février 1857 août 1860 Pierre Guichard    
août 1860 1863 Léonard Barrière    
1863 mai 1866 Lavergne[Note 12]    
mai 1866 1868 ou 1869 Paul Émile Bosredon   Notaire
janvier 1869 1874 Georges Labat   Notaire
juillet 1874 1876 Pierre Gauchou    
octobre 1876 mai 1884 Georges Labat   Notaire
mai 1884 mai 1888 François Eyssalet    
mai 1888 janvier 1898 Jean Urgel    
janvier 1898 août 1901 Eugène Bisson[Note 11]   Officier en retraite
septembre 1901 1904 Ludovic Léger    
mai 1904 1906 Paul Faure POF  
novembre 1906 mai 1925 Eugène Lagorce    
mai 1925 mars 1965 Charles Mirabel SFIO  
mars 1965 juin 1995 Camille Guy Mirabel PS Boulanger
juin 1995 mars 2008 Gérard Ribaud    
mars 2008 mars 2014 Jean-Jacques Murat PS[63] Retraité de la SNCF
mars 2014[64]
(réélu en mai 2020)
En cours Patrick Gueysset DVG Agent Enedis

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

En 2016, la commune de Grignols est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Jaure et Manzac-sur-Vern[65] au niveau des classes de primaire[66].

Jaure n'a plus d'école ; Grignols s'occupe de la grande section de maternelle, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2) ; Manzac-sur-Vern accueille les enfants en petite et moyenne sections et en cours moyen (CM1 et CM2)[67].

Justice modifier

Dans le domaine judiciaire, Grignols relève[68] :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de Grignols se nomment les Grignolais[69].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[71].

En 2021, la commune comptait 667 habitants[Note 13], en augmentation de 2,93 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1351 0141 0231 3121 0151 2521 2131 2631 200
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2741 1771 1501 0801 078977966907914
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
820808741662655657636590569
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
484485487456526543633642584
2015 2020 2021 - - - - - -
648669667------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 309 personnes, soit 47,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (51) a très fortement augmenté par rapport à 2010 (20) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,5 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte quarante-sept établissements[74], dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, sept dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[75].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
De gueules à trois lions d'or, couronnés, armés et lampassés d'azur ; à la bordure écartelée d'or et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 69 mètres sur la carte et 68 pour la boîte « Communes ».
  2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Au niveau de l'état civil de la commune, le nom de Bruc de Grignol(s) disparaît des registres en 1793-1794, au profit de Grignol(s).
  11. a et b Décédé en fonctions.
  12. Démissionnaire.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

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  2. « Carte géologique de Grignols » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Grignols », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
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  6. « 207 » sur Géoportail (consulté le 28 juin 2022)..
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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  78. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 55.
  79. « Église de Bruc », notice no PA00082572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 mars 2016.
  80. Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN 2-912347-11-4), p. 103.
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  82. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 377.