Issenheim

commune française du département du Haut-Rhin

Issenheim
Issenheim
La mairie[1].
Blason de Issenheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller
Intercommunalité C.C. de la région de Guebwiller
Maire
Mandat
Marc Jung
2020-2026
Code postal 68500
Code commune 68156
Démographie
Gentilé Issenheimois, Issenheimoises [2]
Population
municipale
3 491 hab. (2021 en augmentation de 1,81 % par rapport à 2015)
Densité 427 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 54′ 11″ nord, 7° 15′ 17″ est
Altitude Min. 223 m
Max. 268 m
Superficie 8,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Guebwiller
(banlieue)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Guebwiller
Localisation
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Issenheim
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Issenheim
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Issenheim
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Issenheim
Liens
Site web http://www.issenheim.fr

Issenheim (prononcé [isənaim] Écouter ; en alsacien : Isena) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie modifier

Issenheim se situe à une altitude moyenne de 250 m, au pied des collines sous-vosgiennes. Le ban communal s'étend sur une superficie d'environ 816 hectares et la Lauch le traverse d'Ouest en Est. Le Oberwald est la forêt communale d'Issenheim. Elle s'étend au Sud-Ouest de la commune (de la zone industrielle du Florival, jusqu'à la route départementale 83).

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes d’Issenheim
Bergholtz
Guebwiller   Merxheim
Soultz-Haut-Rhin Raedersheim

Villes et villages proches modifier

(Mesure prise à partir de la mairie)

Grandes villes de l'Est proche d'Issenheim modifier

 
La Lauch passant devant l'église St-André.

(Mesures prises à partir de la mairie)

Lieu-dit modifier

  • Pfleck : situé au nord-ouest d'Issenheim.

Cours d'eau modifier

  • La Lauch
  • Rimbach
  • Schecklenbach
  • Lachmattenbach

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 919,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records GUEBWILLER (68) - alt : 273m, lat : 47°54'13"N, lon : 7°13'32"E
Records établis sur la période du 01-12-1991 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,6 0 2,6 5,9 9,9 13,3 14,9 14,6 10,9 7,3 3 0,3 6,8
Température moyenne (°C) 2,4 3,7 7,2 11,2 15,3 18,7 20,5 20,3 16,1 11,5 6,3 3,2 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7,4 11,9 16,6 20,6 24,2 26 25,9 21,2 15,7 9,5 6,1 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−13,5
02.01.1997
−14,6
05.02.12
−12,3
01.03.05
−3,3
04.04.22
0,6
06.05.19
4,1
04.06.01
7
09.07.1996
5,3
28.08.1998
2
30.09.1995
−4,2
24.10.03
−9,9
23.11.1998
−16,3
20.12.09
−16,3
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
01.01.23
22,5
25.02.21
26,9
31.03.21
29,2
22.04.18
33,2
29.05.1999
37,7
18.06.22
37,8
19.07.22
39,9
13.08.03
34,5
15.09.20
31,4
02.10.23
23,7
07.11.15
20,1
31.12.22
39,9
2003
Précipitations (mm) 92,9 76,5 71,8 59,7 80,7 73,7 66 70,9 59,9 80,6 76,3 110,6 919,6
Source : « Fiche 68112005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,5
−0,6
92,9
 
 
 
7,4
0
76,5
 
 
 
11,9
2,6
71,8
 
 
 
16,6
5,9
59,7
 
 
 
20,6
9,9
80,7
 
 
 
24,2
13,3
73,7
 
 
 
26
14,9
66
 
 
 
25,9
14,6
70,9
 
 
 
21,2
10,9
59,9
 
 
 
15,7
7,3
80,6
 
 
 
9,5
3
76,3
 
 
 
6,1
0,3
110,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Issenheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guebwiller, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[13] et 28 756 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones urbanisées (19,3 %), forêts (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Toponymie modifier

En 1135, les archives mentionnent pour la première fois le nom d'Issenheim, sous la forme Ysenheim. Au fil du temps, son orthographe subit de nombreuses modifications : Isinheim en 1149, Isenheim dès 1196, Isinhen en 1233… jusqu'à Issenheim son écriture actuelle. L'immémoriale prononciation dialectale alémanique Isena ne justifie aucunement l'utilisation du deuxième "s", qu'un barbarisme orthographique a imposé voici quelque temps déjà. Durant plusieurs siècles d'ailleurs, que ce soit sous la domination autrichienne, française ou allemande, ce nom s'écrivait Isenheim.

L'origine exacte du nom est inconnue. Dans ses « Légendes du Florival »[19], l'abbé Braun y voit la trace du culte jadis dédié par les Romains à la déesse Isis, c'est-à-dire Isisheim.

Une analogie phonétique avec le mot Eisen (le fer) paraît peu vraisemblable. Jamais un minéral de ce type n'a été découvert dans les proches environs. Les étymologistes penchent plutôt en faveur du préfixe Iso, un nom d'homme germanique ; suivi du suffixe -heim, signifiant le village. Le village d'Iso en somme.

La seigneurie d'Issenheim modifier

Issenheim était autrefois une seigneurie autrichienne possédée en fief par les nobles de Hausen, qui passa au XVe siècle aux Schauenburg. Ces derniers, pendant la guerre qu'ils firent au marquis de Bade, s'emparèrent de trois frères de cette maison et les retinrent prisonniers dans le château d'Issenheim.

En 1639, cette seigneurie fut acquise par Jean de Rosen, colonel suédois, qui eut pour successeur César Pflug, gentilhomme saxon. Le roi la donna en 1659 au cardinal de Mazarin.

Issenheim fut brûlé au cours de la Guerre de Trente Ans ; en 1695 il ne restait que 12 maisons et 50 habitants. Le village avait une commanderie d'Antonins[20],[21], dont dépendait le prieuré de Froideval, près de Belfort, celui des Trois-Épis et la maison des chanoines qui desservait l'Église Saint-Étienne de Strasbourg. Ce couvent fut par la suite occupé par les Jésuites qui y ont établi un noviciat.

D'après des titres qui remontent au XIIe siècle, la seigneurie d'Issenheim appartenait primitivement à l'abbaye de Murbach qui l'avait reçue de l'archiduc Albert en échange de la ville de Lucerne, qui y possédait aussi le château d'Ostein. Ce château, qui datait du XIe siècle et qui n'existe plus, a donné son nom à la famille noble Hennemann d'Ostein qui était au XIVe siècle, vassale de l'abbaye de Murbach. Pierre était prince-abbé de Murbach en 1430.

Les Ostein donnèrent à l'évêché de Bâle un prélat, Jean-Henri, qui administra son église de 1628 à 1646. Son petit-neveu Jean Sébastien fut l'heureux père d'une nombreuse postérité dont est sorti Jean-Frédéric Charles, promu archevêque de Mayence en 1743.

Le hameau d'Ostein a été détruit à l'époque des Armagnacs, en 1375, mais n'a entièrement disparu qu'en 1800. Beaucoup de tombes mérovingiennes y ont été trouvées et les coffres en pierre ont servi d'abreuvoir pour le bétail. Une pierre tumulaire rappelant Rudolf d'Ostein décédé en 1594 a été transférée dans l'église du village.

La Maison Saint-Michel modifier

 
Couvent d'Antonins Saint-Joseph dite maison Saint-Michel.

En 1277 fut fondé à Issenheim un préceptorat de l'ordre de Saint-Antoine, ordre réputé pour traiter le mal des ardents (nommé par la suite « feu de Saint-Antoine ») : cette maladie due à l'ergot de seigle, champignon toxique, était caractérisée par d'intenses brûlures intestinales puis généralisées. Cette spécialité fit la fortune des Antonins d'Issenheim qui couvrirent au XVe siècle le bâtiment d'œuvres d'art (Hans Holbein l'ancien, Martin Schongauer…), dispersées ou détruites par la Révolution et l'incendie de 1831[22].

La Maison Saint-Michel reconstruite par la suite à son emplacement par les sœurs de la divine providence de Ribeauvillé, conserve le porche de l'ancien couvent, dont une clef de voûte représente Saint-Antoine et une autre Sainte-Véronique. D'autres œuvres, et notamment le retable d'Issenheim de Mathias Grünewald, sont visibles au musée Unterlinden de Colmar.

Histoire moderne modifier

Issenheim a vécu un temps grâce aux usines textiles[23],[24],[25] qui ont créé de nombreux emplois pour les habitants de Issenheim.

C'est le village natal de Georges Spetz : industriel, collectionneur et artiste[26]. On y retrouve sa villa et on y trouvait jusqu'en 2010 la villa Carpentier de son beau-frère qui a été démolie par le collège Champagnat avec l'accord de la mairie et malgré les différentes propositions d'achat pour y agrandir son parking.

Héraldique modifier


Les armes d'Issenheim se blasonnent ainsi :
« D'or au fer à cheval de sable, un sautoir de même posé en abîme. »[27]

Activités modifier

La ville dispose de nombreux clubs et associations sportives. Il y a le club de football, le Tennis de Table Issenheim, le club de danse, etc.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Circonscriptions de rattachement modifier

Issenheim appartient à l'arrondissement de Thann-Guebwiller et au canton de Guebwiller depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune appartenait au canton de Soultz-Haut-Rhin.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Haut-Rhin, représentée depuis par Raphaël Schellenberger (LR).

Intercommunalité modifier

Issenheim appartient à la communauté de communes de la Région de Guebwiller depuis le , date de sa création. Cette intercommunalité a succédé au Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de la Région de Guebwiller, créé en , et transformé en District en .

La commune fait aussi partie du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) du Pays Rhin-Vignoble-Grand Ballon.

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[28].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Henri Koch    
Robert Friess    
Henri Seiller    
Robert Hasenfratz   Vice-président du SIVOM de la Région de Guebwiller
Albert Reinbold[29] DVD Ancien mineur, maire honoraire
Démissionnaire pour raisons de santé
En cours
(au 31 mai 2020)
Marc Jung [30]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD Géomètre-expert
Président de la CC de la Région de Guebwiller (2008 → 2020)
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale modifier

Finances locales modifier

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[31] :

  • total des produits de fonctionnement : 3 655 000 , soit 1 041  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 462 000 , soit 702  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 2 369 000 , soit 675  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 559 000 , soit 729  par habitant.
  • endettement : 2 993 000 , soit 853  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,58 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,53 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 57,01 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Jumelages modifier

 
Villes jumelles avec Issenheim 
Villes jumelles avec Issenheim 
VillePays
 Hainfeld Autriche

Depuis 1975, la commune est jumelée avec la ville autrichienne de Hainfeld (Basse-Autriche)[32]. Elle entretient par ailleurs des liens d'amitié avec la commune allemande de Feldberg (Bade-Wurtemberg)[32].

Enfin, un jumelage avec la commune gardoise de Redessan est en projet.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 3 491 habitants[Note 4], en augmentation de 1,81 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7487209061 0341 2141 3951 4361 5431 558
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 5671 7281 7761 8691 7181 8091 6711 7701 887
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9191 9691 9471 8061 9661 9421 8181 4371 945
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7821 9472 2412 8562 8383 2963 4153 4513 419
2021 - - - - - - - -
3 491--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

 
Photo de la nouvelle salle à vocation sportive.
  • Filature Gast.
  • Église paroissiale Saint-André[37], sa cloche de 1654[38] et son orgue de Joseph Callinet de 1835[39],[40].
  • Couvent d'antonins Saint-Joseph (préceptorat) dite maison Saint-Michel[41].
  • Vestiges du château d'Issenheim[42], dans le parc de l'institut Champagnat. Il adoptait probablement un plan octogonal[43].
  • Vestiges du château d'Ostein.
  • Croix monumentales[44].
  • Monument aux morts[45].
  • Chapelle funéraire de la famille Spetz.
  • Salle polyvalente. En 2010 a été inaugurée une nouvelle salle à vocation sportive[46] destinée à accueillir les clubs de tennis de table et de danse. Elle se situe derrière l'école des Châtaigniers et du multi-accueil « La Récré ».

Enseignement modifier

Issenheim a un collège privé d'enseignement secondaire, « l'Institution Champagnat », une école publique « les Chataîgniers » et deux écoles maternelle « La colombe » et « Fridoline ».

Activités et développement modifier

Zone d'Aménagement Concerté modifier

En 2006, le conseil municipal d'Issenheim a décidé de créer une ZAC (Zone d'Aménagement Concerté), la « ZAC des Antoinins », afin de pouvoir maîtriser le développement d'Issenheim. Le logement, le fonctionnement de la ville, le cadre de vie constituent autant d'enjeux au cœur de ce projet. L'écologie viendra se mêler à ce projet, pour préserver les écosystèmes existants.

Réseau routier modifier

Issenheim est desservie par deux voies rapides à proximité : la voie rapide D 83 avec deux sorties (nord-est via le rond-point au nord de la ville et sud-est via l'échangeur D 83/D 430), et la voie rapide D 430 au rond-point du Florival. On rejoint donc assez rapidement les deux autoroutes traversant l'Alsace A35 et A36. Issenheim est traversée par la route départementale D 5, elle rejoint Soultzmatt à Cernay. Cet axe routier est très fréquenté en journée. La D 5 est l'artère principale de la ville (Rue de Soultz, Rue de Guebwiller à partir du rond-point entre la D 5 et la D 4bis et Rue de Rouffach).

Personnalités liées à la commune modifier

  • Le Prince Albert II de Monaco (1958-), seigneur d'Issenheim[47].
  • Georges Spetz (1844-1914), industriel[48], collectionneur et artiste.
  • Alphonse Roellinger (1849-1918), chanoine honoraire et abbé de Guebwiller[49].
  • Les deux frères Zimmermann : Thiébaut Zimmermann (1772-1869) et Joseph Zimmermann (1778-1863), fondateurs de l'hospice d'Issenheim[50].
  • Auguste Biecheler (1869-1943), poète, collectionneur et homme d'œuvres. Il fut le premier président de l’ « Elsaessicher Turnerbund » (ETB)[51].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Mairie », notice no IA00111894, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Issenheim et Guebwiller », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Guebwiller », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Mulhouse », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Laissez-vous conter les légendes
  20. Clémentz Élisabeth, Les Antonins d’Issenheim, essor et dérive d’une vocation hospitalière à la lumière du temporel, thèse d’Histoire, Université de Franche-Comté, Faculté des lettres et sciences humaines de Besançon, , 378 p.
  21. voir le compte-rendu Le baume de saint Antoine au XVIIIe siècle
  22. Histoires extraordinaires et lieux mystérieux d'Alsace, Guy Trendel, éditions du belvédère, p. 158-159.
  23. « filature Gast », notice no IA00111906, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Filature Gast », notice no PA68000043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 10 octobre 2005
  25. « Filature Zimmermann et Baeumlin », notice no IA00111907, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Georges Spetz :Un artiste hors du commun
  27. Archives Départementales du Haut-Rhin
  28. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  29. Bernard Biehler, « Décès du maire honoraire Albert Reinbold : Premier magistrat de la commune d'Issenheim de 1995 à 2005, Albert Reinbold est décédé samedi à l’âge de 68 ans. », L'Alsace,‎ (lire en ligne)
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  31. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  32. a et b « Relations internationales : Jumelage », sur issenheim.fr.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. « Église paroissiale Saint-André », notice no IA00111891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Cloche de l'église Saint-André », notice no PM68001473, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. « Orgue (grand orgue) », notice no IM68003819, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. Orgue de l'église Saint-André.
  41. « Couvent d'antonins Saint-Joseph (préceptorat) dite maison Saint-Michel », notice no IA00111893, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Château », notice no IA00111896, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 62.
  44. « Chapelle funéraire de la famille Spetz », notice no IA00111892, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Monument aux Morts.
  46. La nouvelle Salle à vocation Sportive.
  47. « Le prince de Monaco, comte de Ferrette, de Thann et de Rosemont, baron d’Altkirch et seigneur d’Issenheim se marie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  48. « Maison, villa Spetz », notice no IA00111899, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Le Chanoine Alphonse Roellinger
  50. Les deux frères Zimmermann
  51. Regroupement de sections de gymnastique en une ligue