Houilles
Houilles est une commune du département des Yvelines dans la région Île-de-France en France, située à 7 km au nord-ouest de Paris (porte Maillot) et à 8 km environ à l'est de Saint-Germain-en-Laye. Elle est ainsi, pour ses habitants, proche d'espaces verts, tels que la forêt de Saint-Germain-en-Laye, et de zones d'activités économiques importantes, notamment Paris, et la Défense, avec le bénéfice d'infrastructures de transports vers ces territoires. Elle est voisine des départements des Hauts-de-Seine et du Val-d'Oise. Elle bénéficie également d'un centre-ville appréciable et d'un des marchés franciliens les plus actifs. Ses habitants sont appelés depuis 1943 les Ovillois.
Houilles | |||||
L'hôtel de ville en 2016. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye | ||||
Intercommunalité | CA Saint Germain Boucles de Seine | ||||
Maire Mandat |
Julien Chambon (LREM) 2020-2026 |
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Code postal | 78800 | ||||
Code commune | 78311 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ovillois | ||||
Population municipale |
33 449 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7 551 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 34″ nord, 2° 11′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 57 m |
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Superficie | 4,43 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Houilles (bureau centralisateur) |
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Législatives | 4e circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-houilles.fr/ | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune, presque totalement urbanisée, se trouve à peu près au centre de la presqu'île du Pecq, l'une des boucles de la Seine en aval des Hauts-de-Seine et de Paris. La boucle de Seine suivante, toujours en aval, correspond au territoire couvert, notamment, par la forêt de Saint-Germain-en-Laye.
Houilles s'étend sur 441 hectares et est limitrophe de Sartrouville au nord-ouest, de Bezons à l'est, de Carrières-sur-Seine au sud-ouest. Bezons est en Val-d'Oise.
Par le pont de Bezons, Houilles est à proximité du département des Hauts-de-Seine, notamment de Colombes, Nanterre, et du quartier d'affaires de la Défense. Elle se situe à sept kilomètres de l'ouest de Paris.
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 443 hectares. La commune se trouve au centre de l'ancien pagus appelé plaine de Houilles à une altitude moyenne de 34 mètres. son altitude varie de 27 à 57mètres[1]. La partie la plus haute est un petit monticule vers le nord. Le sol est argilo-calcaire vers le sud et sablonneux vers le nord.
Hydrographie
modifierAucun cours d'eau ne traverse le territoire de la commune. La Seine passe à environ 1 800 mètres du centre-ville mais sur les territoires des communes voisines de Bezons et Carrières-sur-Seine. Jusqu'au début du XXe siècle les habitants creusaient des puits, parfois seulement jusqu'à 3 mètres ou de façon plus profonde jusqu'à 18-20 mètres, mais l'eau n'était pas potable[2].
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierLa commune est desservie par la route départementale D 308 qui relie Paris à Poissy, traversant la partie nord de la commune, et par la route départementale D 311 qui relie Houilles à Saint-Germain-en-Laye, longeant le territoire de la commune au sud. Le cœur du village est préservé de la circulation passant sur ces deux axes. En outre, des axes de communication d'importance nationale se trouvent à proximité de la commune, en particulier l'A14, et l'A86 qui permet de rejoindre l'A13 au sud et l'A15 au nord.
Voies ferroviaires
modifierSituée sur la ligne de Grande Ceinture, la gare de Houilles-Sartrouville ouvre aux voyageurs le , lors de l'inauguration du service d'Achères à Noisy-le-Sec. Elle ferme le , quand cesse le trafic sur la section nord comprise entre Versailles-Chantiers et Juvisy via Argenteuil[3].
La gare de Houilles - Carrières-sur-Seine est le point de jonction de la ligne SNCF venant de la gare de Paris-Saint-Lazare, qui permet de rejoindre Paris en 10 minutes par des trains directs, et de celle du RER venant de la Défense (accessible en 6 minutes). Cette gare sert notamment de gare de correspondance pour les usagers du bassin mantois (Mantes-la-Jolie). C'est l'une des gares les plus fréquentées de l'ouest parisien, avec plus de 24 000 voyageurs par jour. À ces lignes ferrées (SNCF, RER) s’ajoutent des liaisons bus vers Bezons (et le tramway T2), Montesson, etc.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Houilles est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[12]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Morphologie urbaine
modifierLa ville de Houilles est caractérisée par un degré d'urbanisation élevée, laissant peu de places à de nouvelles constructions[15].
Le bâti le plus ancien comprend des constructions qui remontent à la première moitié du XIXe siècle, sur des tracés de rue plus anciens quelquefois. Il est localisé autour de la mairie, du marché couvert et de l’église, et est qualifié de village, étant issu du village rural initial. Ce sont des rues étroites et des maisons de ville alignées, souvent avec un seul étage, des combles, et une cour intérieure. La rue de Metz et la rue de Strasbourg correspondraient en partie à un chemin de ronde antérieur. Le centre-ville, qui concentre une partie significative des commerces de la ville s'étend dans ce bâti ancien et se prolonge par la rue Gambetta et l’avenue Charles-de-Gaulle, vers la gare. Ce centre-ville dispose d'espaces libres non bâtis, dont notamment le vaste parc public Charles-de-Gaulle, ainsi que des parkings pour permettre un stationnement et une déambulation à pied dans les rues commerçantes et le marché[15].
Les deux tiers de la superficie de la commune correspondent à des constructions pavillonnaires avec jardin, datant pour les plus anciennes de la fin du XIXe siècle et, plus souvent, du XXe siècle, avec un renouvellement des constructions, par démolition-reconstruction, par agrandissement, ou par fractionnement de terrains à l'initiative des propriétaires. Ce sont pour partie des maisons en meulière, notamment pour les maisons du début du xxe siècle, jusqu'à l'entre-deux-guerres[15].
On retrouve des maisons de ville alignées sur quelques axes dont les deux axes routiers majeurs, la D 308 et la D 311. Quelques immeubles collectifs sont disséminés, les plus visibles étant au nord du parc Charles-de-Gaulle, à proximité du centre-ville. Ils sont issus de la première zone d’aménagement concerté et ont été inaugurés dans les années 1980 : immeubles Pharaon en 1982, Genêts en 1982, Hildebrandt en 1984, Georges Brassens en 1984, Hoche-Marceau en 1984, et Michelet en 1986 et 1987[15].
Quartiers
modifierLa ville de Houilles se subdivise en sept quartiers : Belles-vues, Blanches, Centre-ville, Main de fer, Pierrats, Réveil-Matin et Tonkin.
Risques naturels et technologiques
modifierUne partie réduite du territoire communal est concerné par un risque de mouvements de terrains[16]. Ceci concerne une zone entre Houilles et Carrières-sur-Seine[17], et s'explique par les anciennes carrières d'extraction de pierres.
Le risque d'inondations à Houilles est limité, par sa position au milieu de la boucle de la Seine, à la différence des communes avoisinantes. Il existe en limite de ces communes. Lors de la crue de la Seine de 1910, une zone de terrain le long du chemin de fer, vers Bezons, dans le quartier du Tonkin, a été ainsi inondée[18]. Lors des inondations plus récentes de , des voies sur berges ont été coupées à Bezons ou Carrières sur Seine, avec des risques d'effondrement[19], mais pas de voies sur la commune de Houilles. Dans cette commune, quelques caves ont été en partie inondées en limite du quartier du Tonkin, vers Bezons.
Le risque d'apparition de fissures dans les bâtiments par le retrait ou le gonglements de sols argileux est classé faible dans la partie sud de la commune, moyen à l'est et fort au nord de la commune (dans une échelle faible/moyen/fort/très fort) selon le site de la Maïf spécialisé sur les risques habitations, Aux Alentours[20].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Houlliæ[21], Hullium[22] et Holles[21] en 1205[22]. Aux XVe et XVIe siècles, on trouve Houlliës puis plus tard Houille qui devient Houilles[2].
Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent sur l'étymologie du toponyme Houilles qu'ils qualifient d'obscure, tout en proposant l'ancien français holle « hauteur »[23], compatible avec la nature des formes anciennes. L'interprétation par l'ancien français oaille « brebis »[24], d'où le français ecclésiastique ouailles, est contredite par la nature des formes anciennes.
Histoire
modifierDes origines rurales
modifierLe site de la commune est habité depuis longtemps puisque des traces d'habitat mérovingien ont été trouvées dans le quartier du Tonkin. Les soubassements de l'église catholique Saint-Nicolas remontent au XIIe siècle, période probable de la création de la paroisse[25] (la structure de l'église a été profondément remaniée au XIXe siècle). Le cartulaire de Notre-Dame de Paris mentionne, au début du XIIIe siècle, la paroisse d'« Ecclesia Holles ». Au XIVe siècle, Houilles est entourée de murailles avec quatre portes fortifiées et surmontées d'une tourelle[26]. Le tracé actuel des rues de Metz et de Strasbourg correspond à l'ancien chemin de ronde.
Les villes importantes à proximité sont Saint-Germain-en-Laye et Argenteuil. Argenteuil est dans la même boucle de Seine, ce qui facilite les communications. Le château de Saint-Germain-en-Laye est une résidence royale. Le pont du Pecq est construit dès 1627, alors qu’il faut prendre un bac à Bezons pour se rendre à Paris, impraticable plusieurs mois par an. La plaine d’Houilles (ou plaine d’Ouilles dans les lettres de madame de Sévigné) sert de terrain de chasse et de lieu de passage en revue des troupes pour les souverains. Le village a une population réduite et une activité agricole.
Transformation du village rural en une ville
modifierLa construction d’un pont (en bois) à Bezons sous le Premier Empire puis l'arrivée du chemin de fer en 1841 métamorphose le village. Sous la Troisième République, le village de campagne est progressivement englobé dans la banlieue parisienne. Un tissu d'habitat pavillonnaire se développe, l'habitat rural existant précédemment se raréfie. Houilles voit sa population croître régulièrement. En 1886, les premiers égouts sont construits et les premiers groupes scolaires le sont à partir de 1910. En 1904, le contrôle de la municipalité de la commune échappe aux familles d'agriculteurs et passe aux nouveaux arrivants[27].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'usine aéronautique Hispano-Suiza, installée dans des carrières, est réquisitionnée par la Kriegsmarine allemande de 1940 à 1944 (Torpedo Arsenal West), pour y fabriquer des torpilles mais aussi des V2. Elle devient ensuite, après la Seconde Guerre mondiale, une base de la Marine nationale (centre « Commandant Millé » du nom de Georges Millé, commandant du Protée (Q155), mort en 1943).
À partir des années 1955, des projets de rénovation de l'habitat et d'aménagement sont régulièrement lancés, avec l'introduction dans le tissu urbain pavillonnaire d'immeubles de quatre à huit étages. L'emprise de cet habitat sur le territoire de la commune reste toutefois limité, le type d'urbanisme recourant à des constructions bétonnées, fortement en rupture avec l'existant, étant remis en cause au milieu des années 1980[28]. Les projets d'aménagements actuels privilégient davantage des immeubles de standing, de hauteur limitée, s'intégrant davantage dans le tissu urbain.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierDepuis la fin des trente glorieuses, le contrôle de la mairie de Houilles qui était détenue par la gauche et le parti communiste depuis 1977 change en 1989, et passe à une liste de droite dirigée par Alain Mahiet, sous étiquette RPR. Cette évolution s'explique sans doute par les transformations économiques, sociologiques et démographiques de la commune[29].
Ceci ne dure qu'un mandat. En 1995, c'est la liste d'Alexandre Joly, classé sans étiquette ou conservateur qui l'emportent, dans le cadre d'une triangulaire. Il est réélu à chaque élection municipale[30],[31] jusqu'aux municipales de 2020 où la liste menée par Julien Chambon (LREM) l'emporte au second tour avec 46,65 % des voix face à ce maire sortant, Alexandre Joly, qui échoue de plus de neuf points[32].
Liste des maires
modifierDans toute la France, à partir du , les conseils municipaux sont élus pour deux ans et renouvelés par moitié. Le maire est élu pour deux ans. De 1795 à 1800, les fonctions de maire et d'adjoints sont abolies. Dès l'an VIII (), les fonctions de maire et d'adjoints sont rétablies mais ils sont nommés par les préfets et non plus élus. À partir du , les maires et adjoints sont nommés pour cinq ans alors que les conseillers municipaux sont élus pour six ans et renouvelés par moitié tous les trois ans. Le suffrage universel remplace le suffrage censitaire en . C'est le que la loi est une dernière fois modifiée. Dès lors, le maire et les adjoints sont élus. À Houilles, le premier registre des délibérations du conseil municipal date de 1791.
Politique environnementale
modifierLa ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs en 2009[42], dans la continuité des décennies précédentes.
Mais surtout, en raison du réchauffement climatique en France, l'une des préoccupations est au XXIe siècle de préparer la cité à une transition écologique et à des épisodes ponctuels de canicule. C'est un des principaux objectifs, par exemple, du projet de réaménagement du parc central de la ville dont 70% du sol est artificialisé ou inerte : en 2024/2025, la municipalité souhaite y redonner plus de place à la nature et en faire davantage un îlot de fraîcheur[43]. La ville est également concerné par le plan vélo du département visant à faciliter l'usage du vélo et les mobilités douces dans les Yvelines[44].
Un travail est également fait sur l'optimisation des coûts énergétiques (et la réduction d'émissions de CO2) dans des bâtiments colletifs (bâtiments scolaires par exemple) et des immeubles, avec la connexion, dans cette commune de Houilles comme dans d'autres communes à proximité (Carrières-sur-Seine, Chatou, Sartrouville et Montesson, notamment) au réseau de chaleur alimenté par l'incinérateur de l'usine de traitement des déchets du Syndicat de traitement des résidus urbains (le SITRU), située à Carrières-sur-Seine[45]. D'autres axes existent : la création de nouveaux jardins publics, la redéfinition du PLU, le réaménagement des places publiques, la mise au point d'une charte de construction durable, l'absorption des eaux pluviales dans la terre (et non dans les égouts), la promotion de la mise en place de composts, la mise en place de points de collecte spécifiques pour les mêmes déchets lorsque cette mise en place de composts n'est pas possible, l'optimisation des collectes de déchets, des tests sur les revêtements alternatifs au bitume foncé pour les trottoirs contre l'élévation des températures durant les canicules, etc.[46].
Jumelages
modifier- Friedrichsdorf (Allemagne) depuis 1973. Friedrichsdorf héberge le musée Philipp Reis, du nom de l'inventeur du mot « téléphone ». En , les deux villes ont fêté le jubilé de leur 40 ans d'amitié.
- Chesham (Royaume-Uni) depuis 1986.
- Schœlcher, Martinique (France) depuis 1998.
- Celorico de Basto (Portugal) depuis 2006.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 33 449 habitants[Note 5], en évolution de +4,59 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 15 691 hommes pour 16 758 femmes, soit un taux de 51,64 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierLes établissements scolaires de Houilles sont rattachés à l’académie de Versailles, et à la zone C. La ville possède huit écoles maternelles publiques, dénommées Danielle-Casanova, Francis-Julliand, Jean-Piaget (à côté de la mairie), Lucien-Waterlot, Léon-Frapie, Pauline-Kergomard, Salvador-Allendé et Victor-Schoëlcher, réparties dans la ville, réduisant d'autant les distances. De même pour les six écoles élémentaires publiques dénommées Félix-Toussaint, Jules-Guesde, Guillaume-et-Jean-Detraves, Maurice-Velter, Paul-Brejeat, Reveil-Matin (dans le quartier du même nom), et Ferdinand-Buisson. Il faut y adjoindre une école élémentaire privée, Sainte-Thérèse[52].
Il y a deux collèges publics, collège Guy-de-Maupassant et collège Lamartine. Et l'établissement Sainte-Thérèse comprend aussi un collège[52]. Dans la filière générale, deux lycées sont très proches de la commune, le lycée Pierres-Vives de Carrières-sur-Seine, et le lycée Evariste-Gallois de Sartrouville.
Manifestations culturelles et festivités
modifierConservatoire de musique
modifierUn nouveau conservatoire de musique a été inaugurée en 2014 et est situé rue Gambetta, à proximité du marché et de l'hôtel de ville.
Biennale de la jeune création
modifierTous les deux ans, la ville organise la Biennale de la jeune création, permettant ainsi à de jeunes créateurs issus d'horizons diverses d'exposer leurs œuvres (art vidéo, peinture, sculpture, etc.) et de rencontrer le public. Elle se tient à La Graineterie, le nouveau « pôle culturel » consacré à l'art contemporain[53].
Animations en cours d'année
modifierLa municipalité encourage ou organise directement des manifestations au caractère familial telles que des séances de cinéma en plein air dans le parc Charles-de-Gaulle derrière l'hôtel de ville, ou encore un carnaval des enfants, et, durant la période estivale, des animations Houilles Plages toujours dans le parc Charles-de-Gaulle. Elle soutient également les animations sur l'espace public lors de la Fête des voisins. La braderie de Houilles et la corrida de Houilles sont également l'occasion d'animations.
Cette ville compte également une communauté significative d'artistes, peintres, sculpteurs, photographes, ou autres, avec plusieurs associations locales, comme l'association Ateliers de la Boucle, longtemps présidée par Bertille Hurard, qui regroupe des artistes de plusieurs communes (outre Houilles, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Le Vésinet, Montesson). Cette association est issue d'un collectif créé en 2005, et cherche à favoriser les rencontres entre les amateurs d'art et les artistes, notamment par la tenue d'un annuaire et par des journées portes ouvertes au sein des ateliers des artistes, appelées Parcours d'art[54],[55]. Cette association dispose également d'une galerie de présentation des œuvres, la galerie Berthe & Edgar, située non pas à Houilles mais à Chatou[55]. Une autre association d'artistes incluse dans la précédente, Ovillois artistes et artisans d'art (o3a) organise des expositions et peut participer aussi, certaines années, au Salon des artistes locaux organisé par la municipalité de Houilles[56],[57].
Santé
modifierSelon un classement de l'Agence régionale de santé de , la commune de Houilles est classée zone d'intervention prioritaire en médecine, ce qui ouvre à la possibilité d'aides à l'installation[58]. Le travail engagé entre la Ville et l'Union régionale des professionnels de santé a permis de qualifier l'offre médicale. À la fin des années 2010, on dénombre 21 médecins généralistes libéraux dans cette commune dont 5 ayant un exercice particulier (acupuncture, allergologie et médecine physique). Parmi ces 21 médecins, un médecin sur deux a plus de 60 ans. Durant les dix dernières années, 7 médecins généralistes ont quitté la ville contre 2 installations. Dans les autres spécialités médicales, la ville de Houilles dispose encore d'une offre satisfaisante avec 28 médecins spécialistes, mais cette offre s’est considérablement fragilisée, 15 départs contre 6 installations depuis 2010. Là encore, 60 % des médecins spécialistes libéraux en exercice à Houilles ont plus de 60 ans en 2019. La ville est donc confrontée à une fragilisation de l'offre de soins et a engagé un programme d'action dans le cadre du protocole accès aux soins. Des projets d’aménagements de maison médicale et de lieux médicaux devraient permettre de faciliter l'installation et le renouvellement des médecins, ainsi que l'accès aux soins. Dans les autres professions la présence est relativement satisfaisante. On compte neuf pharmacies sur le territoire communal, avec un système de pharmacies de garde, de même qu'un système de médecins de garde et qu'un centre communal d'action sociale[59].
Des centres hospitaliers existent dans les communes proches, notamment le centre hospitalier intercommunal de Poissy - Saint-Germain-en-Laye, le centre hospitalier des courses de Maisons-Laffitte et l'hôpital Louis-Mourier à Colombes. Des cliniques privées complètent ce dispositif à Houilles, Sartrouville, Bezons et de l'autre côté de la Seine vers Colombes ou vers Saint-Germain.
Les structures de la sécurité sociale présentes à Houilles se sont réduites. Un point d'accueil et d'information subsiste dans le Bâtiment des Affaires Sociales de la Mairie, au 18 rue Gambetta. Le local abritant précédemment la sécurité sociale, place du 14-Juillet, a été privatisé et transformé en un espace hybride, à la fois café, et lieu festif, le Rugs & Coffee[60]. Il est aussi devenu pour partie une micro-crèche bilingue Baby Montessori.
Sports
modifierLa commune permet une pratique de nombreux sports grâce à l'activité d'associations sportives, dont l'Avant-Garde (gymnastique aux agrès, gymnastique rythmique, danse, gymnastique volontaire, step), le Gant d'Or (boxe, karaté, escrime, judo, gym. et musculation), le SOH ou Sports Olympiques de Houilles (athlétisme, basket, cyclotourisme, expression corporelle, danses à thèmes, foot, gymnastique d'entretien, hand-ball, haltérophilie, ski, tennis de table, tir à l'arc, triathlon, volley), le ROH HC ou Rugby Olympique Club de Houilles-Carrières-sur-Seine, le HAC ou Houilles Athletic Club (foot).
Football
modifierLe Houilles Athletic Club (HAC), crée en 1913, est un club qui évolue en Régional 1, soit la 6e division française. Le club évolue dans cette division depuis 2023 et sa promotion de Régional 2[61].
Le club compte en 2020 1 189 licenciés toutes catégories confondues, ce qui fait du HAC le troisième club de foot avec le plus de licenciés en France[62].
L'équipe évolue sur le stade Maurice-Baquet, 97 rue Vaucanson, disposant d'une tribune d'environ 750 places assises[63]. Le stade a été rénové en 2013.
Le club a notamment été petit poucet de la Coupe de France lors de l'édition 2017-2018. Le HAC a atteint les 32es de finale mais a perdu face à Concarneau (0-3)[64],[65]. En 2023, après avoir terminé premier de son groupe de Régional 2, Houilles accède pour la première fois à la sixième division française, la Régional 1[61]. Le club a pour coach l'ancien international Michaël Ciani depuis fin 2022.
Rugby à XV
modifierLe Rugby Olympique Club de Houilles-Carrières-sur-Seine (ROC HC), créé en 1973, évolue en Championnat Fédéral 3 depuis la saison 2013/2014 et a, par le passé, joué en Fédérale 2. Il fait partie de la ligue régionale Île-de-France de rugby. Le club évolue sur le stade Robert-Barran, 30 rue Pierre- Joseph-Proudhon. Le stade a une capacité de 500 places assises en tribunes[66].
Handball
modifierLe club Houilles Le Vésinet Carrières Sur Seine Handball (HVC HB) est un club, fondé en 1963, regroupant trois villes des Yvelines.
L’équipe fanion masculine évolue en Nationale 3, l'équipe féminine quant à elle évolue en pré-Nationale.
Le club compte plus de 400 licenciés en 2021. La pratique est proposée à partir de 3 ans, que ce soit en filière féminine ou masculine.
Une section loisir rend le handball accessible a tous.
Natation
modifierLe Club Nautique de Houilles-Carrières-sur-Seine (CNHC) a fêté ses quarante ans. Il dispose depuis quelques années d’une nouvelle piscine intercommunale implantée au 40 rue du Président-Kennedy, à Houilles, et compte plusieurs nageurs sélectionnés en équipe de France, en nage avec palmes[67],[68].
Boxe, arts martiaux, escrime
modifierLe Gant d’Or de Houilles est initialement un club de boxe (d’où son nom), créé en 1942. Les résultats ont été particulièrement brillants en boxe française, avec notamment Sandrine Matile, longtemps détentrice de titres nationaux ou mondiaux[69], et toujours présente, non plus comme compétitrice mais dans l'encadrement du club.
Les autres activités se sont greffées au fil des décennies, dont la section judo en 1955 et l’escrime en 1979. Le président d’honneur est un ancien membre du club mais surtout un médaillé olympique en judo en 1972, Jean-Claude Brondani, médaille de bronze en toutes catégories[70], une des premières médailles olympiques françaises en judo. Le club compte en 2013 1 200 licenciés, toutes sections confondues, et obtient régulièrement dans l’une ou l’autre de ces sections des titres de champions de France[71],[72].
Manifestations sportives
modifierLa Corrida pédestre internationale de Houilles, course de fond sur 10 km, a lieu tous les ans entre Noël et le jour de l'an. La course se déroule le dernier dimanche de l'année. Le record de France du 10 km a été battu à Houilles par Julien Wanders le avec un temps de 28 min 2 s.
Le prologue de la 71e édition de la course cycliste professionnelle Paris-Nice a eu lieu le dimanche à Houilles[73].
La ville a accueilli le départ de la dernière étape du Tour de France 2018 le [74].
Cultes
modifierLes fidèles catholiques se retrouvent pour les offices religieux à l'église Saint-Nicolas, place de l'Église, ou à la chapelle Béthanie, 26 rue Blaise-Pascal, à proximité de cette église Saint-Nicolas. Les messes dominicales, par exemple, sont réparties depuis plusieurs années entre ces deux lieux. L'église Notre-Dame-du-Réveil-Matin est proche de la limite communale bien qu'étant sur Carrières-sur-Seine, 1 bis rue de Buzenval. La paroisse fait partie du diocèse de Versailles.
L'église Saint-Nicolas est depuis le moyen-âge l'église catholique principale de la paroisse. Elle a été fragilisée par des travaux effectuée, il a une quinzaine d'années, sur la place qui l'entoure, avec l'apparition de fissures importantes au sein du bâtiment[75],[76]. La structure a été étayée mais des travaux de consolidation et de rénovation plus conséquents commencent en 2024 pour renforcer la structure, les voûtes et la charpente[75],[76].
Les célébrations religieuses paroissiales vont se déplacer dans la chapelle Béthanie le temps de ces travaux (esseniellement sur le second semestre 2024). Cette chapelle Béthanie, consacrée en 1998, est sans clocher (le clocher de la paroisse est celui de l'église Saint-Nicolas)[77]. Elle inclut de petites salles pour des réunions ou de la catéchèse,et offre un espace au moins aussi grand pour les cérémonies religieuses que l'église principale de la paroisse[77]. Elle est plus récente, à moins d'histoire et de charme, mais bénéficie depuis 2015 de vitraux réalisés par une artiste verrier du Douaisis, Judith Debruyn[77].
Un temple construit en 1935 accueille les fidèles protestants au 47 rue Camille-Pelletan.
Une salle de prière existe pour le culte musulman, dans un bâtiment loué, rue Condorcet, géré par une association de la commune, l’association Solidarité fraternité intégration, dans un bâtiment loué. Un déménagement est envisagé dans un bâtiment qui serait construit par cette association sur une parcelle acquise par cette association, et située au 56, boulevard Émile-Zola[78].
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2016, le revenu fiscal médian par unité de consommation était de 2 439 € par mois, ce qui plaçait Houilles au 860e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[79].
Ce chiffre est supérieur à la moyenne départementale (2 265 €)[79].
Emploi
modifierLe taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 9,2 %, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (10,4 %)[80].
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Houilles (la somme ne fait pas 100%) | 0,1 % | 2,1 % | 19,4 % | 18,9 % | 17,8 % | 8,4 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[81] |
Entreprises et commerces
modifier- Parmi les entreprises peut être citée la société Dubernard (matériel et service incendie) depuis 1934.
- L'ancienne usine aéronautique d'Hispano-Suiza est devenu l'actuel centre Commandant-Millé de la Marine Nationale. L'ancienne champignonnière Gatti, dans les anciennes carrières en face du centre Commandant-Millé a disparu et sur l'emplacement du terrain a été construite une nouvelle piscine intercommunale, ouverte en milieu d'année 2014, puis fermée en raison d'un problème technique en novembre de la même année et rouverte en 2015[82],[83].
- La braderie de Houilles a lieu chaque premier dimanche d'octobre. aujourd'hui, bien que les mesures de sécurité limitent son extension, c'est une des premières du genre en France par la taille, derrière celle de Lille bien sûr, et faisant concurrence à celle de Rennes et d'Amiens[84],[85], remarquable avec près de 2 000 exposants sur 10 km.
- Le marché ovillois (mercredi et samedi matin), avec plus de 160 commerçants sur 5 000 m2, est l'un des plus appréciés d'Île-de-France[86].
- Une base militaire de la marine est également situé sur le territoire de la commune, ainsi que sur celui, limitrophe, de Carrières-sur-Seine : le Centre de commande stratégique de la Marine[87].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Nicolas, datant du XIXe siècle. Cette église est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[88].
- Zone pavillonnaire du centre-ville dans lequel on remarque la maison de campagne de Victor Schœlcher où il s'éteignit le . Cette maison, acquise par la Ville de Houilles en , est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[89]. La rue d'Argenteuil, dans laquelle elle est située, fut renommée avenue Victor-Schœlcher en hommage à son illustre résident.
Équipements culturels
modifierHouilles ne comporte pas de salle de cinéma, ni de ciné-club. Il faut se rendre dans les communes voisines, par exemple à Sartrouville ou à Bezons, ou encore via le RER A à la Défense. La ville comporte un auditorium qui est aussi le Conservatoire de musique, en face de l’hôtel de ville, et un ensemble de salles de concert : la salle Cassin, le Triplex, l'Espace Ostermeyer. Ce sont des salles de taille modeste, avec une programmation sur l'année de spectacles musicaux variés et d'humoristes.
Un espace culturel municipal « la Graineterie » a été ouvert en , pour des expositions et des conférences. En 2011, la commune acquiert par préemption la maison où est décédé Victor Schœlcher (26 avenue Schœlcher) afin d'en faire un musée[90].
Personnalités liées à la commune
modifier- Victor Schœlcher (1804-1893), homme politique, mort à Houilles.
- Victor Frédéric Verrimst (1825-1893), contrebassiste et compositeur, mort à Houilles.
- Alexandre Bonin (1876-1943), peintre, père de Claude Bonin-Pissarro.
- Georges Darrieus (1888-1979), ingénieur et scientifique français, a habité à Houilles.
- Maurice-Antoine Drouard (1899-1965), peintre, né à Houilles.
- Léopoldine Gareau, Lucien Gareau, ont reçu le titre de Juste parmi les nations par le Comité pour Yad Vashem, dont les noms figurent sur le Mur d'honneur du Jardin des Justes à Jérusalem, mais également à Paris, dans l'allée des Justes, près du Mémorial de la Shoah, rue Geoffroy-l'Asnier[91],[92],[Note 6].
- Charles Pollaci (1907-1988), artiste peintre de l'École de Pontoise, vécut à Houilles.
- Claude Bonin-Pissarro (1921-2021), peintre, fils de Alexandre Bonin.
- Bob Maloubier (1923-2015), ancien agent des services secrets anglais et français. Vécut à Houilles[93],[94],[91].
- Yvonne Loriod (1924-2010), pianiste et compositrice, née à Houilles.
- Jean Randier (1926, 2003), historien maritime, né à Houilles.
- Francis Florent Julliand (1926-1944), résistant FFI, domicilié à Houilles[95],[96].
- Philippe Machefer (1933-1982), sénateur des Yvelines.
- Jean-Claude Brondani (1944-), judoka, né à Houilles[97].
- Pascal Barré (1959-), athlète spécialiste du sprint, médaillé olympique.
- Patrick Barré (1959-), frère jumeau de Pascal, également spécialiste du sprint et médaillé olympique.
- Marie-Hélène Lentini (1961-), actrice, habitante de Houilles.
- Hubert Besson, producteur de films français, habitant de Houilles[91]
Personnages fictifs liés à la commune
modifier- Nicolas Leroidec, héros du feuilleton de Pierre Dac, Bons baisers de partout. Il y aurait eu son domicile, au 84 bis avenue du Général-Motors (qui est fictive également).
Héraldique
modifierBlasonnement :
De gueules au dextrochère ganté d'argent mouvant du canton senestre de la pointe, tenant un faucon d'or chaperonné et longé de sable, à la bordure d'or chargée de huit champignons de sable.
Commentaires : La ville s'est dotée d'un blason en 1943. Créé par Renée Louis, celui-ci reflète l'histoire de la cité. Le motif principal est une main gantée sur laquelle se tient un faucon de chasse. La bordure est ornée de champignons et un mur de fortification couronne l'ensemble.
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Abbé Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, 1755
- Louis Jouan, Histoire de Houilles. Des origines à la fin du XVIIe siècle, t. III, .
Articles connexes
modifier* Liste des communes des Yvelines
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Lucien Gareau, ouvrier d’usine, habitait à Houilles (Yvelines) avec sa femme Léopoldine et leur fille Renée, âgée de seize ans en 1943. Cette année-là, ils sauvèrent deux réfugiés juifs en les recueillant chez eux. David Bielinski, un tailleur, et son fils Henri, un adolescent de quinze ans. Ils veillèrent sur eux jusqu'à la Libération. Henri Bielinski garda le contact pendant de longues années avec Renée Gareau, la fille de ses sauveteurs.
Références
modifier- « Répertoire géographique des communes », sur le site de l’Institut national de l'information géographique et forestière.
- Monographie communale de Houilles aux archives départementales des Yvelines
- L'aventure de la Grande Ceinture par Bruno Carrière et Bernard Collardey, La Vie du rail, 1992, pages 32 et 190.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Plan local d’urbanisme. Rapport de présentation », sur le site de la ville de Houilles.
- Dossier Départemental sur les Risques Majeurs, (lire en ligne).
- « Commune de Houilles. Informations sur les risques naturels et technologiques. Cartographie », sur le site yvelines.gouv.fr.
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- « Le Val-d’Oise scrute les crues de la Seine et l’Oise », Le Parisien, (lire en ligne)
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- Patrick Desavie, « L'électorat écologiste fera la décision », Le Monde, (lire en ligne).
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- N. P., « Un maire « sans parti pris » », Le Parisien, (lire en ligne).
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- Archives municipales de Houilles
- « Guillaume Detraves », sur Assemblée nationale.
- « Détraves Guillaume », sur Le Maîtron.
- Plaque commémorative de l’École Guillaume et Jean Destrave de Houilles
- « Bernadou Gisèle », sur Le Maitron.
- Décès d'Eugène Seleskovitch
- Un Français Libre parmi 61011, Gaston Zoran Seleskovic
- « Au second tour, le maire communiste sortant de Houilles (Yvelines), Eugene Seleskovitch, a été réélu face au RPR Alain Mahiet » [1]
- Yves Fossey avec M.G. et M.Fi., « Municipales dans les Yvelines : les dernières écharpes tricolores ont été distribuées : Les 259 communes du département sont désormais pourvues d’un maire au terme de ce week-end qui a vu l’installation des 45 derniers édiles », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « À Houilles, le centriste Julien Chambon (LREM) a mis un terme à 25 ans de règne d'Alexandre Joly (SE) ce dimanche matin. Cette commune de 32 000 habitants est devenue ainsi la plus grosse prise du parti présidentiel dans le département ».
- http://www.cnvvf.fr/site/index.php?page=1&idpt=78
- Alain Piffaretti, « Yvelines : Houilles veut transformer son parc urbain en îlot de fraîcheur », Les Échos, (lire en ligne)
- Michel Seimando, « Les Yvelines investissent 62 M€ dans les déplacements à vélo », Actu.fr, (lire en ligne)
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- « Parcours d'Art des Ateliers de la Boucle », sur Le Parisien Étudiants.
- « Ovillois artistes et artisans d'art - o3a », sur Gralon.net.
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- « Salaire moyen Houilles - 78800 (31557 habitants) : 2439 euros / mois par ménage - Tout savoir sur revenu moyen, salaire net, salaire brut et retraite par ville de France », sur SalaireMoyen.com (consulté le ).
- « Comparateur de territoires−Commune d’Houilles (78311) | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Données démographiques d'après l'INSEE citées par son site officiel
- « La nouvelle piscine en construction », .
- « Vers une réouverture de la piscine de Houilles à l'automne », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Houilles, deuxième braderie de France », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Houilles. La braderie est-elle vraiment la deuxième de France ? », Actu78, (lire en ligne).
- « Houilles. Un air de province », L’Express, (lire en ligne).
- Sirpa Marine, « Prise de commandement du centre marine de Houilles », sur Marine nationale, (consulté le ).
- Base Mérimée : église paroissiale.
- Base Mérimée : maison.
- Ovillois no 153 - Septembre 2011, page 5
- Jean Pruvost, « Au nom des lieux. Houilles », France Bleu, (lire en ligne).
- « Dosssiers », sur Comité Français pour Yad Vashem.
- Paul-François Paoli, « Bob Maloubier : mort d'un espion français », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Houilles : l'agent secret Bob Maloubier est décédé », Le Parisien, (lire en ligne).
- (en) Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Fiche individuelle »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur memorialgenweb.org.
- Philippe Frilley, « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org.
- Antoine Frandeboeuf, « Jean-Claude Brondani, le corps et l’esprit », sur L'Esprit du Judo, .