Maurice Baquet (enseignant ENSEP)

entraîneur sportif et professeur d'éducation physique français
Maurice Baquet
Naissance
Pont-l'Évêque (Calvados)
Décès (à 68 ans)
Nationalité Française
Pays de résidence Drapeau de la France France
Diplôme
Profession
Professeur d’éducation physique
Activité principale
Directeur-adjoint de l’INS
Formation
Distinctions

Maurice Baquet, né le à Pont-l'Évêque et mort le , est un entraîneur de sport, professeur d'éducation physique en lycée, au cours supérieur d'éducation physique, à l'École normale d'éducation physique puis à l'Institut national du sport.

Son nom est donné par la suite à de célèbres stages sportifs pour les enseignants d'éducation physique et sportive, prémices de la formation continue de la profession.

Repères professionnels modifier

Sportif polyvalent accompli (athlétisme, natation et football au Cercle sportif d'Enghien) durant sa jeunesse, il participe à la Première Guerre mondiale où il est décoré de la Croix de guerre et promu adjudant. Toujours mobilisé en 1919, il participe aux Jeux mondiaux inter-alliés au stade Pershing[1]. En 1920, il est reçu major au stage de moniteur de l'École normale de Joinville et en devient l'un des professeurs chargé de l'athlétisme, de la boxe et du football[2].

Il obtient le degré supérieur du Certificat d'aptitude à l'enseignement de la gymnastique (CAEG) en 1922 et est détaché en Pologne à la mission militaire française chargée de réorganiser le sport polonais. Il y est tour à tour professeur au lycée français de Varsovie[3], entraîneur de l'équipe polonaise aux Jeux olympiques de 1924 puis professeur à l'institut polonais de l'éducation physique.

De retour en France en 1926, nommé professeur d'éducation physique au lycée Hoche, il exerce les fonctions d'entraîneur du Paris université club (PUC) et de l'équipe de France universitaire. De 1931 à 1935, il est chargé de l'éducation physique au Cours supérieur puis nommé professeur d'éducation physique au lycée Buffon en 1935. L'année suivante, il est responsable de l'équipe d'athlétisme aux Jeux olympiques de Berlin et à partir de 1937, directeur technique de l'École normale d'éducation physique[2].

Fonctionnaire du Commissariat général à l'éducation générale et aux sports de l'État français sous l'Occupation[4] il est blanchi de tout soupçon de collaboration. Nommé directeur adjoint et technique de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INS) dès 1945, il le reste jusqu'en 1960.

Notoriété et distinctions modifier

Son comportement exemplaire pendant la première guerre lui vaut la Croix de guerre 1914-1918[5].

 
Ruban de la Croix de guerre 1914-1918

En 1964 la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) inaugure à Sète une série de stages Maurice Bacquet[6] qui perdurent ensuite pendant 20 ans. Destinés à l'origine aux cadres des associations fédérales ils regroupent rapidement une majorité d'enseignants d'éducation physique et sportive et influent considérablement sur les contenus et méthodes de cette discipline scolaire.

Entre les années 1970 et 2019, un gymnase des Clayes-sous-Bois (Yvelines) portait son nom[7].

Depuis de longues années le stade municipal de la commune de Houilles, au nord des Yvelines porte son nom, de même que le Gymnase de la commune de Gentilly, dans le Val-de-Marne.

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. Thierry Terret 2003
  2. a et b René Moustard, cité dans J. Zorro, Images de 150 ans d'EPS, édition AEEPS, 2002
  3. Site officiel du lycée français de Varsovie.
  4. « Histoire de l'EPS en 1945 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  5. Jean Zorro 2002, p. 74
  6. Paul Goirand et col. Les stages Maurice Baquet, Paris, L’Harmattan, 2004
  7. « Gymnase Dorine-Bourneton », sur lesclayessousbois.fr (consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier