Georges Millé
Nom de naissance Georges Marie Millé
Naissance
17e arrondissement de Paris
Décès (à 38 ans)
Décès
Au large de Cassis
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme  Marine nationale
Grade Capitaine de corvette
Années de service 1929 – 1943
Commandement Antiope
Protée
Conflits Seconde Guerre mondiale

Georges Marie Millé (Paris, - au large de Cassis, [1]), est un officier de marine français.

Biographie modifier

En , il est reçu aux concours d'entrée de l'École normale supérieure ainsi qu'à l'École polytechnique et choisit cette dernière et, à sa sortie, la marine.

Enseigne de vaisseau de 2e classe (), il embarque sur le croiseur Suffren puis passe sur le cuirassé Paris et sur les torpilleurs Sakalave et Annamite (1931) de la classe Arabe. Enseigne de 1re classe en , il sert sur le sous-marin Achille et reçoit en le certificat d'aptitude à la navigation sous-marine.

En , il sort premier du cours des officiers torpilleurs et fait campagne sur l'aviso Savorgnan de Brazza en Extrême-Orient. Promu lieutenant de vaisseau (), il est en le second du sous-marin Achille et participe à son bord à une escorte de convois entre le Canada et la France, à la campagne de Norvège et de la mer du Nord (avril-) et mérite alors une citation.

En , l'Achille ayant été sabordé à Brest pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi, il est fait prisonnier. Il parvient alors à s'évader et rejoint la zone libre.

Il commande en le Chasseur-IV à Toulon puis en le sous-marin Antiope avec lequel il participe aux combats de Casablanca (8-) et parvient à échapper aux attaques américaines. Il effectue plusieurs missions en Méditerranée puis prend les commandes en du sous-marin Protée.

Lors d'une patrouille au large de Cassis, le Protée disparaît (vraisemblablement vers le ) avec tous ses occupants.

Millé est promu capitaine de corvette à titre posthume en avril 1944 ainsi que chevalier de la Légion d'honneur en juin. Il laissa également son nom à une base parisienne de la Marine Nationale, abritant à Houilles le commandement de la gendarmerie maritime, ainsi qu'au sous-marin Millé.

L'épave du Protée ne fut retrouvée qu'en 1996.

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Lien externe modifier