Beaupouyet

commune française du département de la Dordogne

Beaupouyet est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Beaupouyet
Beaupouyet
La mairie de Beaupouyet.
Blason de Beaupouyet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Luc Gross
2020-2026
Code postal 24400
Code commune 24029
Démographie
Gentilé Bellipodois
Population
municipale
542 hab. (2021 en évolution de +10,39 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 59′ 52″ nord, 0° 16′ 23″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 139 m
Superficie 22,63 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beaupouyet
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beaupouyet
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Beaupouyet
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Beaupouyet

Géographie

modifier

Généralités

modifier

La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Dans l'ouest du département de la Dordogne, Beaupouyet est une commune du Landais bordée par le Martarieux.

À l'écart des routes principales, le petit bourg de Beaupouyet se trouve, en distances orthodromiques, huit kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Mussidan et neuf kilomètres à l'est de Montpon-Ménestérol.

Le nord de la commune est traversé par l'autoroute A89 dont l'échangeur le plus proche du bourg (no 13 Mussidan) est distant de onze kilomètres par la route. Encore plus au nord, le territoire communal est traversé par la ligne ferroviaire Bordeaux-Périgueux dont la gare la plus proche est celle de Mussidan, à huit kilomètres par la route.

Communes limitrophes

modifier

Beaupouyet est limitrophe de sept autres communes, dont Fraisse au sud-est sur environ 200 mètres.


Géologie et relief

modifier

Géologie

modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Beaupouyet est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 781 - Montpon-Ménestérol » et « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

 
Carte géologique de Beaupouyet.

Relief et paysages

modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 38 m et 139 m[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Landais, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (206 m au sud de Vallereuil). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 22,63 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,11 km2[3].

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Martarieux, le Tord, le Pazaillac, et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 44 km de longueur totale[16],[Carte 1].

Le Martarieux, d'une longueur totale de 13,57 km, prend sa source dans la commune de Fraisse et se jette dans l'Isle en rive gauche à Saint-Laurent-des-Hommes[17],[18]. Arrosant la commune sur neuf kilomètres, il en marque la limite à l'est et au nord-est sur huit kilomètres, face à Saint-Géry et Saint-Médard-de-Mussidan.

Le Tord, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Géraud-de-Corps et se jette dans la Lidoire en rive droite, en limite de Saint-Géraud-de-Corps et de Saint-Rémy, face à Saint-Méard-de-Gurçon[19],[20]. Il borde la commune au sud sur deux kilomètres, face à Saint-Géraud-de-Corps.

Autre affluent de rive gauche de l'Isle, le Pazaillac prend sa source au sud-est du lieu-dit Lescat, dans le sud de la commune, baigne le territoire communal sur plus de sept kilomètres, servant de limite territoriale à l'ouest sur cinq kilomètres et demi face à Saint-Sauveur-Lalande et Saint-Martial-d'Artenset.

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[22]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

La majeure partie du territoire communal concerne le SAGE Isle - Dronne, seul le bassin versant du Tord au sud, une petite portion de 5 %, étant rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 18 km à vol d'oiseau[27], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Beaupouyet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[32] et hors attraction des villes[33],[34].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), zones agricoles hétérogènes (43,2 %), terres arables (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

modifier

Outre le bourg de Beaupouyet proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[36] :

  • les Auvergnats
  • Beaumaine
  • Belle Étoile
  • Borros
  • le Brouillaud
  • Cabane Blanche
  • la Charretière
  • le Chêne
  • le Communal
  • la Croix
  • le Débat
  • la Faucherie
  • Ferremouche
  • la Font de Gurson
  • la Font du Loup
  • la Font de Parreloup
  • la Font de Saint-Louis
  • Fontaine de Bourna
  • Forêt du Vignoble
  • les Fournilloux
  • les Goutilles
  • le Grand Clos
  • le Grand Pré
  • la Grande Nauze
  • les Grands Arbres
  • Jalinière
  • Jolimont
  • Lafon
  • la Lande
  • Lescat
  • Perboyer
  • Petit Bost
  • Petit Jolimont
  • Petit Maine
  • Chez Pommier
  • la Providence
  • le Rouilloux
  • Saint-Sernin
  • les Souchers
  • la Tauzinade
  • la Vésine
  • le Vignoble.

Prévention des risques

modifier

Le territoire de la commune de Beaupouyet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tord et le Martarieux. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2008[39],[37]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » prescrit le et approuvé le , pour les crues de l'Isle[40],[41].

Beaupouyet est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaupouyet.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[47].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Bellum Podium dès 1155, (podium : petite éminence, sans doute remarquable, suivant les critères de l'époque) ; Belpojet en 1197[48].

Beaupouyet signifie « beau puy », c'est-à-dire « beau site élevé »[49]. Ce toponyme est équivalent à Beaupuy, Belpech ou Betpouey[50].

En occitan, la commune porte le nom de Beupoiet[51].

Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA est baptisée d'après la commune, mais avec une erreur de transcription « Beaupouvet »[52].

Histoire

modifier

Des traces d'occupation préhistorique, puis gallo-romaine, ont été relevées sur le territoire communal[49].

Les premières mentions écrites connues du lieu remontent au XIIe siècle sous les formes Bellum Podium puis « Belpoyet ». À la fin du siècle suivant, le nom évolue en « Bellum Pogets »[49].

Politique et administration

modifier

Intercommunalité

modifier

Au , Bourgnac rejoint la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.

Administration municipale

modifier

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1944 1947 Camille Neyraud    
1947 1971 Charles Ollivier UNR[55] Ingénieur agricole, agriculteur-exploitant, suppléant du député Raoul Rousseau (1958-1962)
1971 mars 2008 Pierre-Hubert Lespinasse UDR-RPR-UMP Entrepreneur de travaux publics
mars 2008
(réélu en mai 2020[56])
En cours Jean-Luc Gross SE[57] puis UMP-LR[58] Chef d'exploitation agricole

Jumelages

modifier

Équipements et services publics

modifier

Justice

modifier

Dans le domaine judiciaire, Beaupouyet relève[60] :

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants de Beaupouyet se nomment les Bellipodois[61].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[63].

En 2021, la commune comptait 542 habitants[Note 5], en évolution de +10,39 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
471556604715803750775745787
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
815821795758802831785743681
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
697717641597570568575554518
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
520510532512439465436434472
2014 2019 2021 - - - - - -
494525542------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Floralies sur un dimanche du mois de mai (7e édition en 2024)[65].
  • Fête du village sur un week-end début août[66].

Économie

modifier

En 2015[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 222 personnes, soit 45,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-neuf) a augmenté par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,5 %.

Établissements

modifier

Au 31 décembre 2013, la commune compte quarante-neuf établissements[68], dont seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatorze au niveau des commerces, transports ou services, dix dans la construction, cinq dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[69].

Centrale solaire

modifier

En novembre 2017 est inaugurée la centrale photovoltaïque de la Croix. Elle est composée de 20 768 panneaux représentant une surface photovoltaïque de 33 787 m2 sur un site de onze hectares, et présente une puissance installée de six mégawatts permettant l'alimentation de vingt mille habitants (hors chauffage)[70].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
  Blason
Écartelé, au premier palé de gueules et d’argent, au deuxième de gueules à trois vaches d’or mal ordonnées, au troisième de gueules plain, au quatrième palé d’or et de gueules, le tout sommé d'un chef d’azur à sept tours accolées d’or couvertes d’argent, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, de hauteurs décroissantes du centre vers les flancs ; sur le tout, brochant sur le chef et les deux premiers quartiers, d’or à la fleur de lis de sable[74].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Bournazeau affluent de rive gauche du Pazaillac, n'arrose pas la commune de Beaupouyet située en rive droite à leur confluence.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Contrairement à ce qu'écrit Guy Penaud dans son Dictionnaire des châteaux du Périgord, le château n'est pas implanté à Beaupouyet mais en limite de la commune, à Saint-Laurent-des-Hommes, avec une partie du parc sur Beaupouyet.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Beaupouyet » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Beaupouyet » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Beaupouyet », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 781 - Montpon-Ménestérol de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 805 - Sainte-Foy-la-Grande de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « la Double et le Landais-repères géographiques », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait de l'unité de paysage la Double et le Landais », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Beaupouyet », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  16. « Fiche communale de Beaupouyet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  17. « Confluence Martarieux-Isle au sud de Bigoussias » sur Géoportail (consulté le 20 juillet 2022)..
  18. Sandre, « le Martarieux »
  19. « Confluence Tord-Lidoire au sud du lieu-dit les Sables » sur Géoportail (consulté le 20 juillet 2022)..
  20. Sandre, « le Tord »
  21. « SAGE Dordogne Atlantique », sur gesteau.fr (consulté le ).
  22. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  23. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  25. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  26. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  27. « Orthodromie entre Beaupouyet et Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  28. « Station Météo-France « Port Ste Foy » (commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  29. « Station Météo-France « Port Ste Foy » (commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  30. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  31. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  32. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  33. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  35. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  36. « Beaupouyet » sur Géoportail (consulté le 25 février 2021)..
  37. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Beaupouyet », sur Géorisques (consulté le ).
  38. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  40. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
  41. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de l'Isle - Mussidanais » », sur le site de la préfecture de la Dordogne, (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  43. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  44. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  45. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  46. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  47. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  48. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, p. 1182 (ISBN 2600001336).
  49. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000 (ISBN 2-86577-215-2), p. 45.
  50. A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e édition, Librairie Guénégaud, 1re édition en 1963 (ISBN 2-85023-076-6), p. 64.
  51. Le nom occitan des communes du Périgord - Beupoiet sur le site du Conseil général de la Dordogne (consulté le ).
  52. (en) Sols 3015-3016: Can You Dip Your Toe in When It's Always Cold and Dry?, NASA Science, Mars Exploration Program, 27 janvier 2021, consulté le 31 janvier 2021.
  53. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 28 août 2020.
  54. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.
  55. https://archive.org/details/EL009L195811024011PFPdfmasterocr/page/n3
  56. Bruno Boucharel, « Marie-Rose Veyssière réélue », Sud Ouest édition Dordogne, 13 juillet 2020, p. 25.
  57. Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne, 3 avril 2008, p. 16.
  58. Bruno Boucharel, « L’investiture retirée à Jean-Luc Gross », Sud Ouest, 18 décembre 2014 (consulté le 2 mai 2018).
  59. Bruno Boucharel, « Un jumelage avec l'Espagne », Sud Ouest édition Périgueux, 20 septembre 2016, p. 20b.
  60. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  61. Nom des habitants des communes françaises, sur habitants.fr (consulté le 4 décembre 2016).
  62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  63. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  65. « Floralies », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16.
  66. « Fête », Sud Ouest, édition Dordogne, , p. 14.
  67. Dossier complet - Commune de Beaupouyet (24029) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 6 août 2018.
  68. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  69. Chiffres clés - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee (consulté le 14 octobre 2015).
  70. Bruno Boucharel, « Plus de 20 000 panneaux installés » [PDF], Sud Ouest édition Périgueux, 28 novembre 2017 (consulté le 2 mai 2018).
  71. « Église Notre-Dame de la Nativité », notice no PA00082356, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le .
  72. Bruno Boucharel, « Restaurée, l"église sera inaugurée le  », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 18.
  73. « Fournils » sur Géoportail (consulté le 18 décembre 2014)..
  74. Le blason de Beaupouyet, sur armorialdefrance.fr.