1832 en France
Cette page concerne l’année 1832 du calendrier grégorien.
Chronologies
Les environs de Paris, 1832
1829 1830 1831 1832 1833 1834 1835 Décennies : 1800 1810 1820 1830 1840 1850 1860 Siècles : XVIIe XVIIIe XIXe XXe XXIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Lithographie, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Populaire et Classique), Photographie et Théâtre |
Événements
modifierSommaire : | Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre |
---|
- 2 janvier : Le National, journal d'Armand Carrel, se prononce pour la république[1].
- 4 janvier : la police évente un complot dit « des tours de Notre-Dame », tentative pour déclencher une insurrection en sonnant le tocsin de Notre-Dame[2].
- 10 - 12 janvier : « procès des Quinze » principaux dirigeants républicains de la « Société des amis du peuple ». Auguste Blanqui est condamné à un an de prison[3].
- 19 janvier : après La Nouvelle-Orléans (1er-3 janvier), Tocqueville et Beaumont en séjour à Washington (16 janvier-6 février) sont reçus par le président Andrew Jackson[4].
- 20 janvier : ordonnance de police qui réserve l'exercice du commerce ambulant aux seuls indigents parisiens[5].
- 21 janvier : le légitimiste Louis de Bonnechose, blessé à la ferme de la Goyère, dans la commune de Saint-Georges-de-Montaigu, meurt à Bourbon-Vendée des suites de ses blessures[6].
- 22 janvier :
- le Journal des débats annonce le creusement de six nouveaux égouts dans Paris[5].
- à Paris, la police ferme les salles rue Taitbout et rue Monsigny où se réunissaient les saint-simoniens[5].
- 24 janvier : le pont suspendu de Bercy est inauguré par Louis Philippe[5].
Février
modifier- 1er février : la police évente le complot dit « de la rue des Prouvaires »[7] ; à l'occasion d'un bal aux Tuileries, les conjurés légitimistes voulaient capturer le roi et la famille royale et proclamer Henri V.
- 6 février : première victime de l'épidémie de choléra à Paris. Elle prend une ampleur exceptionnelle à partir du 29 mars et tue plus de dix-huit mille cinq cents Parisiens jusqu'au 1er octobre[8].
- 7 février :
- en riposte à l’occupation de Bologne par les Autrichiens à la demande du légat pontifical, la France envoie le vaisseau Suffren et deux frégates transportant 1 100 hommes du 66e de ligne à Ancône, dans les États pontificaux. Les troupes françaises occuperont la ville jusqu’au départ des Autrichiens de Bologne en 1839[9].
- Chateaubriand est nommé, avec Berryer, le maréchal Victor, Pastoret, Fitz-James et Hyde de Neuville, membre du « gouvernement secret », sorte de Conseil de régence constitué par la duchesse de Berry[10].
- 13 février :
- première victime de l'épidémie de choléra enregistrée à Londres[5].
- Olinde Rodrigues publie Aux saint-simoniens : bases de la loi morale proposée à l'acceptation des femmes[5].
- 16-17 février : suicide des jeunes auteurs dramatiques saint-simoniens Victor Escousse et Auguste Lebras après l'échec de leur drame Raymond, créé le 23 janvier[5].
- 17 février : attentat manqué manqué de Bertier de Sauvigny contre Louis-Philippe[5].
- 20 février : Tocqueville et Beaumont embarquent pour la France à New York sur le Henri-IV[11].
- 22 février : le capitaine de vaisseau Gallois parti sur une frégate avec le 66e régiment de ligne débarque à Ancône le 22 de nuit à 2 H du matin. Investissement d'Ancône. La ville et la citadelle sont occupées par la France. Il s'agit de faire pièce à l'intervention de l'Autriche[9].
- 23 février : Daumier est condamné pour son Gargantua à six mois de prison et cinq cents francs d'amende[5].
- 26 février : premier concert de Frédéric Chopin à Paris dans les salons Pleyel de la rue Cadet[12].
Mars
modifier- 2 mars : loi relative à la liste civile, fixée à 12 millions par an plus un million pour le prince royal, auxquels s’ajoutent les immeubles de la Couronne (le Louvre, les Tuileries, l'Élysée-Bourbon, les domaines de Versailles, Marly, Saint-Cloud, Meudon, Saint-Germain-en-Laye, Compiègne, Fontainebleau et Pau, les manufactures de Sèvres, des Gobelins et de Beauvais, les bois de Boulogne, de Vincennes et de Sénart et tous les biens composant l’apanage d’Orléans) et la dotation mobilière comprenant les pierreries, statues, tableaux et meubles des palais royaux et du garde-meuble de la Couronne[13].
- 11 - 13 mars : « affaire du 35e de ligne » à Grenoble. Le , le préfet de l'Isère Maurice Duval interdit un bal masqué à la suite d'une mascarade critique à l’égard de la politique du gouvernement. Le lendemain un charivari a lieu sous les fenêtres de la préfecture. Les manifestants sont dispersés sans sommation par les baïonnettes du premier bataillon du 35e régiment d'infanterie de ligne, requis par le préfet ; 26 d'entre eux sont blessés. Le 13 mars, alors que les habitants se rassemblent pour protester, en l'absence du maire, l'administration municipale convoque la Garde nationale. Un corps franc de jeune gens s'arme et marche sur la préfecture ; après négociations, le 35e régiment de ligne est contraint de quitter la ville sous les huées de la population (« conduite de Grenoble »)[14]. En riposte, le 17 mars, Casimir Perier dissout la Garde nationale de Grenoble et ramène le 35e de ligne dans la ville où il défile musique en tête[15].
- 16 mars : à Troyes, Claude Gueux est condamné à mort[16].
- 21 mars : loi sur le recrutement militaire et la formation de l'armée[17]. La loi Soult impose un service militaire de sept années[18]. L’armée est constituée d’appelés incorporés et de conscrits formant la réserve.
- 26 mars : début de l’épidémie de choléra à Paris[5]. Parmi les premières victimes, on signale le cuisinier du maréchal Lobau, rue Mazarine, une fillette de dix ans, dans l'île de la Cité ; une marchande ambulante dans le quartier de l'Arsenal et un vendeur d'œufs, dans la rue de la Mortellerie, près de l'Hôtel de Ville[19]. L'épidémie fera 12 884 morts en avril. Elle prendra fin en septembre[20].
- 27 mars : occupation de Bône par les Français[18].
Avril
modifier- 1er avril : Casimir Perier en compagnie du duc d'Orléans et du préfet Gisquet visite les malades du choléra à l'Hôtel Dieu de Paris[5].
- 1er - 3 avril : émeute des chiffonniers qui se révoltent contre l'enlèvement des immondices ordonné par les autorités pour assainir la ville ravagée par le choléra[5].
- 2 avril : dans une circulaire aux commissaires de police, le préfet de police Henri Gisquet dénonce les calomnies répandues dans la population par les ennemis de l'ordre, qui voient dans l'épidémie de choléra un empoisonnement des fontaines publiques, des tonneaux de vin et de la nourriture, effectuée par les agents de l'autorité. Il poursuit en dénonçant « des misérables [qui] ont conçu le projet de parcourir les cabarets et les étaux des boucheries avec des fioles et des paquets de poison » pour accréditer leurs suppositions[19].
- 8 avril : réforme du Code pénal et création de la détention (art. 7 & 20). La déportation est remplacée transitoirement par la détention perpétuelle (article 17)[21].
- 10 avril : loi condamnant les membres de la famille de Charles X au bannissement perpétuel. La loi confirme également l'exil de la famille Bonaparte[22].
- 17 avril : loi apportant divers adoucissements à la contrainte par corps[23].
- 20 avril : Le Globe cesse de paraître[24].
- 21 avril :
- 22 avril : Prosper Enfantin fonde une communauté à Ménilmontant avec environ quarante membres du mouvement saint-simonien, dispersée en 1833[27].
- 28 avril : loi réformant le Code pénal et le Code d’instruction criminelle[28], l’un des grands textes législatifs de la monarchie de Juillet ; suppression des châtiments corporels, abolition de la peine de mort dans neuf cas, extension importante du domaine d’application des circonstances atténuantes[29].
- Nuit du 28 au 29 avril : débarquement de la duchesse de Berry en Provence, près de Marseille, où elle tente de fomenter une insurrection royaliste[30]. Ce premier coup de main est suivi d'une tentative de soulèvement en Vendée.
Mai
modifier- 5 mai : rixes sanglantes place Vendôme[30].
- 16 mai : Casimir Perier meurt du choléra[31].
- 17 mai : la duchesse de Berry arrive au château de la Preuille, à Saint-Hilaire-de-Loulay en Vendée[32]. Elle tente en vain de soulever la Vendée et plusieurs départements de l'Ouest (17 mai-8 juin)[7].
- 19 mai : enterrement de Casimir Perier[30].
- 21 mai : Tocqueville démissionne de sa position de juge suppléant, par solidarité avec Beaumont, révoqué le 16 de ses fonctions de substitut près le tribunal de première instance de la Seine pour avoir refusé de siéger au titre de représentant du ministère public dans le procès opposant la baronne de Feuchères, protégée de Louis-Philippe, à la famille légitimiste des Rohan, dont il est politiquement solidaire[33].
- 25 mai : Rémusat est reçu à l'ambassade de France à Londres (Hanover Square) où vient proposer à Talleyrand de prendre la présidence du Conseil. Ce-dernier refuse[34].
- 28 mai : trente neuf députés de l'opposition parlementaire publient un manifeste qui condamne le « système du 13 mars 1831 » et reçoit l'adhésion de 150 députés, soit plus du tiers de la Chambre[35].
- 29 mai - 1er juin : Louis-Philippe reçoit le roi des Belges au château de Compiègne. L’entrevue vise à arrêter les conditions du mariage du roi Léopold avec la princesse Louise d’Orléans, fille aînée de Louis-Philippe[35].
- 30 mai :
- victoire des Orléanistes sur les Vendéens au combat de Touchenault[36].
- âgé de vingt et un ans, le mathématicien Évariste Galois est tué en duel[37].
Juin
modifier- 1er juin : le général Lamarque, figure de l’épopée napoléonienne, puis de l’opposition libérale sous la Restauration et de l’opposition républicaine sous la monarchie de Juillet, meurt du choléra[35]
- 2 juin : l’enterrement du mathématicien républicain Évariste Galois, tué lors d’un duel, donne lieu à un grand rassemblement républicain prélude à celui qui marquera les obsèques du général Lamarque, trois jours plus tard[35].
- 3 - 4 juin : début de la tentative de soulèvement de la Vendée par la duchesse de Berry, aisément réprimée par les troupes du général Dermoncourt[38].
- 5, 6 et 7 juin : insurrection déclenchée à l’occasion des obsèques du général Lamarque, député républicain[7]. Bataille du cloître Saint-Merri[31]. Paris est mis en état de siège. Le Gouvernement reprend facilement la situation en main. L'état de siège dure jusqu'au 29 juin.
- 5 juin : assassinat du chef vendéen Charles Bascher au combat de la Hautière[32].
- 6 juin : victoires des Orléanistes sur les Vendéens au combat du Chêne et au combat de la Penissière. Victoire des Chouans au combat de Riaillé[32].
- 7 juin : l'état de siège est proclamé à Paris[39]. Armand Carrel proteste dans le National. Le procureur Persil demande la tête de Paulin, gérant du national, qui est acquitté le 29 août[40].
- 8 juin : renforcement des pouvoirs du Conseil général des ponts et chaussées[41].
- 13 juin : de faux bruits sur l'issue des événements de Paris aboutissent à une rixe à Bédarieux entre légitimistes et libéraux[42].
- 16 juin : arrestation de Chateaubriand ; « prévenu de conspiration contre la sûreté de l'État », il est placé en détention préventive une quinzaine de jours dans les appartements du préfet de police Gisquet[10].
- 28 juin : échec des négociations entre Louis-Philippe et André Dupin pour la formation d'un nouveau cabinet ; le roi furieux de Dupin, le chasse publiquement en Nivernais[43]
- 30 juin : une ordonnance de non-lieu rend la liberté à Chateaubriand[10].
Juillet
modifier- 22 juillet : le duc de Reichstadt, fils de Napoléon, meurt à Vienne des suites de tuberculose[31].
- 29 juillet : feux d'artifice tirés du pont de la Concorde et de la barrière du Trône pour célébrer les « Trois Glorieuses »[5].
Août
modifier- 3 août : Isidore Geoffroy Saint-Hilaire lit un mémoire sur les oiseaux à la Société d'histoire naturelle de Paris[5].
- 4 août : les deux premiers cas de choléra sont identifiés à Bordeaux[44].
- 8 août : Chateaubriand repart pour la Suisse, le 27 août il rejoint Madame Récamier à Constance. Il rend visite à la reine Hortense, en exil à Arenenberg[45] (ou le 16?)[10].
- 9 août : mariage, au château de Compiègne, du roi des Belges Léopold Ier et de la princesse Louise d’Orléans[46].
- 15 août :
- premier numéro de La Femme libre, revue féministe créée par Marie-Reine Guindorf et Désirée Véret[5].
- l’encyclique Mirari vos, du pape Grégoire XVI, condamne le journal l’Avenir et ses positions libérales[5].
- 27 août : Daumier est incarcéré à Sainte-Pélagie[5].
- 27-28 août : procès des saint-simoniens. Enfantin, Michel Chevalier, Émile Barrault, Charles Duveyrier et Olinde Rodrigues comparaissent devant la cour d'assises pour constitution d'association interdite par la loi et publication d'écrits outrageant la morale publique. Enfantin, Duveyrier et Chevalier sont condamnés à un an de prison. Enfantin et Chevalier sont emprisonnés à Sainte-Pélagie le 15 décembre[47].
- Charles-Louis Havas établit à Paris un bureau de traduction de journaux étrangers pour les quotidiens français. Il prend le nom d'Agence Havas en [48].
Septembre
modifier- 10 septembre : Lamennais et les rédacteurs de L'Avenir publient une déclaration de soumission aux autorités romaines[49].
Octobre
modifier- 1er octobre :
- un rapport établit que depuis le mois de mars le choléra a enlevé à Paris plus de 18 000 personnes[50]. Environ 102 000 personnes sont tuées par l'épidémie sur l'ensemble du pays[51]
- ouverture de la première ligne de chemin de fer français Saint-Étienne-Lyon[52].
- 11 octobre : premier gouvernement du maréchal Soult, le ministère de tous les talents[38] ; le maréchal Soult, duc de Dalmatie, président du Conseil et ministre de la Guerre (fin en 1834). Avec Guizot, les doctrinaires, favorables à la monarchie constitutionnelle mais hostiles à l'extension du suffrage, sont appelés au gouvernement. Guizot, ministre de l’Instruction publique (fin en 1837), organise l’enseignement en favorisant l’ouverture d’écoles primaires dans les communes. Le duc de Broglie, ministre des Affaires étrangères (fin en 1834). Thiers, ministre de l'Intérieur. Les Finances sont confiées à Georges Humann, riche banquier alsacien.
- 23-31 octobre : procès du cloître Saint-Merri ; six condamnations sont prononcées[5].
- 24 octobre : traité entre la régence de Tunis et la France, qui obtient le droit exclusif de la pêche du corail sur les côtes tunisiennes[53].
- 26 octobre : une ordonnance rétablit la cinquième Académie de l'Institut de France, l'Académie des sciences morales et politiques[54].
Novembre
modifier- 7 novembre : la duchesse de Berry est arrêtée à Nantes et internée dans la citadelle de Blaye sous la garde du général Bugeaud[35].
- 11 novembre : le pasteur français Eugène Casalis, envoyé par la Société des missions évangéliques de Paris chez les Basuto du Lesotho, quitte Gravesend et atteint l'Afrique du sud le [55]. Il joue un rôle politique et diplomatique considérable auprès du roi Moshoeshoe (Moschech), tout en formant des catéchistes parmi les autochtones et en organisant l’enseignement primaire.
- 13 novembre : Chateaubriand quitte la Suisse pour Paris[10].
- 15 novembre : avec l’accord du Royaume-Uni, la France envoie une armée de 70 000 hommes, commandée par le maréchal Gérard, en Belgique afin de contraindre les Pays-Bas à exécuter le traité du [35].
- 19 novembre :
- début du siège de la citadelle d'Anvers, tenue par les troupes néerlandaises commandées par le général David Chassé, par les troupes françaises du maréchal Gérard[35].
- ouverture de la session parlementaire[35].
- attentat manqué contre Louis-Philippe Ier. Alors que Louis-Philippe se rend au Palais Bourbon, il essuie rue du Bac un coup de feu tiré par un étudiant en droit, Louis Bergeron, républicain exalté[5]. Celui-ci sera acquitté le .
- 21 novembre :
- Algérie : après plusieurs tentatives infructueuses pour s’emparer d'Oran, Abd el-Kader est proclamé sultan[56].
- Dupin aîné devient président de la Chambre des députés (1832-1837)[57].
- 22 novembre : représentation du Roi s'amuse de Hugo au Théâtre-Français. Les représentations sont suspendues le lendemain[58].
Décembre
modifier- 1er décembre : Charles Philipon fonde Le Charivari, quotidien illustré satirique[59].
- 3 décembre : le comte d'Argout, ministre du Commerce et des travaux public, envoie une circulaire aux préfets. Il préconise le placement des enfants délinquants en apprentissage[60].
- 11 décembre : rupture entre Lacordaire et Lamennais[61].
- 15 décembre : procès dit « du droit d'association » ; dissolution de la « Société des amis du peuple ». Prosper Enfantin et Michel Chevalier sont emprisonnés à Sainte-Pélagie pour outrages à la morale publique et aux bonnes mœurs[5].
- 19 décembre : devant le tribunal de commerce, procès de Victor Hugo contre le Théâtre-Français[58]. Victor Hugo ajoute sa plaidoirie (fortement politique) à celle d'Odilon Barrot, son avocat.
- 23 décembre : capitulation de la citadelle d’Anvers, que la France remet aux Belges[5].
- 29 décembre : Mémoire sur la captivité de Madame la duchesse de Berry brochure publiée chez Le Normant par Chateaubriand qui connait un succès immédiat ; 30 000 exemplaires sont distribués avant la saisie le [62].
- 6 janvier : Gustave Doré, graveur et sculpteur français († 1883).
- 23 janvier : Édouard Manet, peintre français († 1883).
- 26 mars : Michel Bréal, linguiste français († 1915).
- 5 avril : Jules Ferry, homme politique français († 1893).
- 17 juillet : Gédéon Baril, peintre, écrivain, dessinateur et caricaturiste français († ).
- 28 septembre : Émile Gaboriau, écrivain français († 1873).
- 7 mai : Charles Guillaume Alexandre Bourgeois, peintre, graveur, physicien et chimiste français (° ).
- 13 mai : Georges Cuvier, paléontologue et naturaliste français.
- 16 mai : Casimir Perier, homme politique, régent de la Banque de France.
- 31 mai : Évariste Galois, mathématicien français.
- 18 juillet : Claude François, marquis de Jouffroy d'Abbans, ingénieur (bateau à vapeur).
- 22 juillet : Napoléon II, « l’Aiglon », fils de Napoléon Bonaparte ; Louis-Napoléon Bonaparte incarne dès lors la rélève dynastique napoléonienne.
- 30 juillet : Jean Antoine Claude Chaptal, comte de Chanteloup, chimiste, médecin et homme politique (° 1756).
- 14 novembre : Jean-Baptiste Say, économiste classique et industriel français (° 1767).
- 29 décembre :
- Étienne François Sallé de Chou, homme politique français, député du Berry aux États généraux de 1789. (° ).
- 30 décembre : Louis Évain, militaire français naturalisé belge où il devient ministre de la Guerre (° )
Notes et références
modifier- Louis Blanc, Histoire de dix ans 1830-1840, vol. 1, Société typographique belge, (présentation en ligne)
- L'investigateur : journal de la Société des Études Historiques, vol. 9, Société des Études Historiques, (présentation en ligne)
- Sylvie Guillaume, Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Presses Universitaires de Bordeaux, , 624 p. (ISBN 978-2-86781-231-6, présentation en ligne)
- Alexis de Tocqueville, Regards sur le Bas-Canada, Typo, (ISBN 978-2-89295-200-1, présentation en ligne)
- Thomas Bouchet, De colère et d'ennui : Paris, chronique de 1832 : Paris, chronique de 1832, Appaloosa LHS Editions, , 154 p. (ISBN 979-10-95772-38-5, présentation en ligne)
- Biographie universelle ancienne et moderne, vol. 58, L.-G. Michaud, (présentation en ligne)
- Jean-Joel Brégeon, La duchesse de Berry, Tallandier, , 304 p. (ISBN 979-10-210-0232-6, présentation en ligne)
- Germer Bailliere, Revue des cours scientifiques de la France et de l'etranger physique, chimie, zoologie, botanique..., (présentation en ligne)
- François Pierre Guillaume Guizot, Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps, vol. 2, Lévy, (présentation en ligne)
- « Chateaubriand. Chronologie », sur gallica.bnf.fr
- Michel Winock, Les voix de la liberté. Les écrivains engagés au XIXe siècle, Le Seuil, , 684 p. (ISBN 978-2-02-134240-6, présentation en ligne)
- Olivier Bellamy, Dictionnaire amoureux du piano, Place des éditeurs, , 489 p. (ISBN 978-2-259-22952-4, présentation en ligne)
- Charles Michel Galisset, Corps du droit français ou recueil complet des lois, décrets, ordonnances, sénatus-consultes, règlements, avis du conseil d'État, rapports au roi, instructions ministérielles, etc. publiés depuis 1789 jusqu’à nos jours. Du 27 juillet 1830 au 31 décembre 1833, vol. 4, Blanchet, (présentation en ligne)
- Trois journées de Grenoble. Relation des évènemens qui se sont passés à Grenoble pendant les journées des 11, 12 et 13 mars 1832, L. Viallet, (présentation en ligne)
- Madeleine Bourset, Casimir Perier : un prince financier au temps du romantisme, Publications de la Sorbonne, , 300 p. (ISBN 978-2-85944-249-1, présentation en ligne)
- Alain Decaux, Victor Hugo, vol. Place des éditeurs, , 1041 p. (ISBN 978-2-262-04894-5, présentation en ligne)
- Constitutions de l'armée française, Anselin, (présentation en ligne)
- Jérôme Louis, La question d'Orient sous Louis-Philippe, Paris, SPM, , 543 p. (ISBN 978-2-917232-25-5, présentation en ligne)
- Ange-Pierre Leca, Et le choléra s'abattit sur Paris : 1832, Albin Michel, , 228 p. (ISBN 978-2-402-17005-5, présentation en ligne)
- Paul Delaunay, Le corps médical et le choléra en 1832, impr. Tourangelle, 1931-1933 (présentation en ligne)
- Napoléon Bacqua de Labarthe, Codes de la législation française, Bureau de l'Administration, (présentation en ligne)
- Firmin Julien Laferrière, Cours de droit public et administratif, Joubert, (présentation en ligne)
- Jean Jacques Gaspard Fœlix, Commentaire sur la loi du 17 avril 1832 relative a la contrainte par corps, G. Pissin, (présentation en ligne)
- Michel Winock, Les voix de la liberté. Les écrivains engagés au XIXe siècle, Le Seuil, , 684 p. (ISBN 978-2-02-134240-6, présentation en ligne)
- Edouard Bucquet, Comptes-rendus des sessions législatives : Compte-rendu de la session de 1831, pour faire suite aux notes et jugemens sur la Chambre de 1830, vol. 1, Paulin, (présentation en ligne)
- Adolphe de Grattier, Commentaire des lois de la presse et de tous les autres moyens de publicit,́ indiquant la jurisprudence jusqu'en 1845, vol. 2, A. Delhomme, (présentation en ligne)
- Philippe Régnier, Etudes saint-simoniennes, Presses Universitaires Lyon, , 387 p. (ISBN 978-2-7297-0701-9, présentation en ligne)
- Adolphe de Grattier, Code d'instruction criminelle et Code pénal : texte officiel de 1832, Videcoq, (présentation en ligne)
- Collectif dirigé par Alan Corbin, Histoire des émotions. Des Lumières à la fin du XIXe siècle, vol. 2, Le Seuil, , 580 p. (ISBN 978-2-02-117739-8, présentation en ligne)
- A. Thoisnier-Desplaces, Ulysse Tencé, Annuaire historique universel, Fantin, (présentation en ligne)
- Philippe Valode, L'histoire de France en 2 000 dates, Acropole, (ISBN 978-2-7357-0361-6, présentation en ligne)
- Jacques Augustin Marie Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée militaire, vol. 4, Hivert, (présentation en ligne)
- Alexis de Tocqueville, TitreTextes essentiels, Univers Poche, , 311 p. (ISBN 978-2-8238-5438-1, présentation en ligne)
- Anne Theis et Laurent Theis, Souvenirs et chronique de la duchesse de Dino, nièce aimée de Talleyrand, Robert Laffont, , 1854 p. (ISBN 978-2-221-19221-4, présentation en ligne)
- Guy Antonetti, Louis-Philippe, Fayard, , 1010 p. (ISBN 978-2-213-65288-7, présentation en ligne)
- Adolphe Orain, La chouannerie en pays Gallo, suivi de Mes souvenirs : textes inédits, Armor, (présentation en ligne)
- Danièle et Jean-Claude Clermontel, Chronologie scientifique, technologique et économique de la France, Editions Publibook, , 411 p. (ISBN 978-2-7483-4682-4, présentation en ligne)
- Patrick Lagoueyte, La vie politique en France au XIXe siècle, Éditions OPHRYS, , 166 p. (ISBN 978-2-7080-0616-4, présentation en ligne)
- Jean Baptiste Henri Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements et avis du conseil-d'état (de 1788 à 1824 inclusivement, par ordre chronologique), vol. 32, Bousquet, (présentation en ligne)
- Philibert Audebrand, Petits mémoires du XIXe siècle, Ligaran, (ISBN 978-2-335-07625-7, présentation en ligne)
- Sylvie Aprile, La révolution inachevée (1815-1870), Humensis (ISBN 9782701189062, présentation en ligne)
- Aurélien Lignereux, La France rébellionnaire : Les résistances à la gendarmerie (1800-1859), Presses universitaires de Rennes, , 368 p. (ISBN 978-2-7535-3058-4, présentation en ligne)
- (Rémusat Mémoires 3 p 12)
- Alain Ruiz, Présence de l'Allemagne à Bordeaux : du siècle de Montaigne à la veille de la Seconde Guerre mondiale : hommage au Goethe-Institut de Bordeaux, à l'occasion de son 25e anniversaire, Presses Universitaires de Bordeaux, , 488 p. (ISBN 978-2-86781-208-8, présentation en ligne)
- Édouard Herriot, Madame Récamier et ses amis, Gallimard, , 674 p. (ISBN 978-2-07-280844-9, présentation en ligne)
- Almanach national, Paris, A. Guyot et Scribe, (présentation en ligne)
- Marie Borin, Rosa Bonheur : Une artiste à l’aube du féminisme, Pygmalion, , 446 p. (ISBN 978-2-7564-0662-6, présentation en ligne)
- Pierre Albert, Histoire de la presse : « Que sais-je ? » n° 368, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-080795-7, présentation en ligne)
- Hugues Félicité R. de Lamennais, Articles de L'Avenir, vol. 7, Louvain, Valinthout et Vandezande, (présentation en ligne)
- M. Blondel, Rapport sur le épidémies cholériques de 1832 et de 1849, dans les établissements dépendant de l‛administration générale de l‛Assistance publique de la Ville de Paris, Paul Dupont, (présentation en ligne)
- Patrice Bourdelais, Michel Demonet, Jean-Yves Raulot, « La marche du choléra en France : 1832-1854 », Annales, vol. 33, no 1, , p. 125-142 (présentation en ligne)
- Danièle et Jean-Claude Clermontel, Chronologie scientifique, technologique et économique de la France, Editions Publibook, , 411 p. (ISBN 978-2-7483-4682-4, présentation en ligne)
- Jean Jolly, Histoire du continent africain : de la préhistoire à 1600, vol. 1, Éditions L'Harmattan, , 236 p. (ISBN 978-2-7384-4688-6, présentation en ligne)
- Recueil des lois et ordonnances, d'un intérêt général, depuis le 7 aout 1830, avec des notes et deux tables, vol. 1, Paris, (présentation en ligne)
- Michel Prum, Marie-Claude Mosimann-Barbier, Missions et colonialisme : le Lesotho à l'heure du bicentenaire d'Eugène Casalis, Éditions L'Harmattan, , 248 p. (ISBN 978-2-336-32352-7, présentation en ligne)
- Pierre Vermeren, La France en terre d’Islam. Empire colonial et religion, XIX : XXe siècle, Humensis, , 432 p. (ISBN 978-2-7011-9982-5, présentation en ligne)
- Joseph-Louis-Elzéar Ortolan, Notice biographique sur M. Dupin, Joubert, (présentation en ligne)
- Victor Hugo et Françoise Lambert, Le manuscrit du Roi s'amuse, Presses Univ. Franche-Comté, (présentation en ligne)
- Jacques Houriez, Literales : art et littérature : actes du séminaire de littératures de Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, , 280 p. (ISBN 978-2-251-60524-1, présentation en ligne)
- Arthus-Barthélemy Vingtrinier, Des prisons et des prisonniers, Klefer, (présentation en ligne)
- Henri-Dominique Lacordaire et Guy Bedouelle, Correspondance, vol. 1, Saint-Paul, (ISBN 978-2-204-06926-7, présentation en ligne)
- Jean-Joel Brégeon, op. cit, p. 152.
Articles connexes
modifier