Tréméven (Finistère)

commune française du département du Finistère

Tréméven
Tréméven (Finistère)
L'ancienne mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Quimperlé Communauté
Maire
Mandat
Monique Caudan
2020-2026
Code postal 29300
Code commune 29297
Démographie
Gentilé Trémévénois
Population
municipale
2 353 hab. (2021 en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015)
Densité 153 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 54″ nord, 3° 32′ 00″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 97 m
Superficie 15,42 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Quimperlé
(banlieue)
Aire d'attraction Quimperlé
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quimperlé
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Tréméven
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Tréméven
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Tréméven
Liens
Site web tremeven.fr

Tréméven (/tʁemevɛn/) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

L'autre commune Tréméven, située dans le département des Côtes-d'Armor, porte un nom identique mais se prononçant différemment en français ([tʁemevɛ̃] au lieu de [tʁemevɛn][1]).

Géographie modifier

La commune de Tréméven appartient à la communauté d'agglomération de Quimperlé Communauté.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Tréméven
Querrien Querrien Locunolé
Isole , Mellac   Ellé , Arzano
Quimperlé Quimperlé Ellé , Rédené

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 1 542 hectares ; son altitude varie entre 3 et 97 mètres[2].

La Roche des Braconniers est un promontoire rocheux (migmatite) qui domine d'une cinquantaine de mètres la vallée de l'Ellé, la falaise faisant environ une dizaine de mètres. Au Haut Moyen Âge une motte castrale y fut édifiée, le site ayant des qualités défensives certaines, l'éperon rocheux cerné par la rivière n'étant accessible que par une étroite bande de terre, ce qui en fait un véritable oppidum. Plus récemment des braconniers faisaient le guet à cet endroit pour prévenir leurs complices en cas d'arrivée du garde-pêche ou du garde-chasse, d'où le toponyme.

Hydrographie modifier

Le territoire communal est enserré entre les cours de l'Isole et de l'Ellé. Ces deux rivières sont d'ailleurs présentes sur le logo communal. Le cours de l'Isole matérialise à l'ouest la limite entre Mellac et Tréméven tandis que le cours de l'Ellé matérialise à l'est la limite entre Arzano et Tréméven ainsi qu'entre Rédené et Tréméven. Le Donic, un affluent de l'Isole, matérialise la frontière au nord-ouest entre Querrien et Tréméven.

La vallée de l'Isole riveraine de la commune de Tréméven
La vallée de l'Ellé riveraine de la commune de Tréméven

Voies de communications et transports modifier

La commune est aujourd'hui traversée par la D 790 qui relie Quimperlé au Faouët et le long de laquelle se trouvent les principales activités économiques.

Le réseau de transport TBK qui relie les différentes villes de Quimperlé Communauté a placé une ligne urbaine allant de Tréméven à Mellac. Cette ligne passe par la gare de Quimperlé où les passagers peuvent ainsi prendre une correspondance en bus vers d'autre villes de Quimperlé Communauté ou même prendre le train.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 067 mm, avec 15,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanvénégen à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 215,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Tréméven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Quimperlé, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[13] et 14 381 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 8,6 % 133
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,0 % 16
Terres arables hors périmètres d'irrigation 26,3 % 407
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,7 % 73
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 33,0 % 510
Forêts de feuillus 20,3 % 314
Forêts mélangées 4,1 % 63
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,9 % 30
Source : Corine Land Cover[18]

Morphologie urbaine modifier

Logement modifier

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 005, alors qu'il était de 861 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 87,3 %, en légère hausse par rapport à 1999 (84,7 %)[I 3].

Aménagements modifier

En 2018, la mairie est rénovée et modernisée pour laisser place à une médiathèque nommée "La Passerelle" qui remplaça l'ancienne bibliothèque. La mairie est quant à elle déplacée dans l'ancien presbytère qui est lui aussi rénové et modernisé. Le coût total des travaux sera d'environ 1 200 000 , et environ 500 000  ont été dépensés par la commune[19].

Tréméven a conservé son cimetière autour de l’église paroissiale, ce qui est assez rare désormais.

Toponymie et origines modifier

Tréméven semble être un ancien démembrement de la vaste paroisse (une ploue de l'Armorique primitive) de Niulac ou Yuliac (de Yulacum ou domaine de Jules), d'une superficie de 12 000 ha(son suffixe -ac montre l'origine gallo-romaine de la plebs Niulac[20]) qui englobait les territoires actuels des communes de Querrien, Saint-Thurien, Locunolé et Tréméven[21].

Attestée sous les formes dans un aveu de la seigneurie de Quimerc'h, Tremenguen en 1426, puis Trefmeven en 1536, Tremeguen en 1574, et enfin Tréméven à partir de 1516.

Le nom breton de la commune est Tremeven-Kemperle. Dans le dialecte breton du village, la transcription du nom est Tremeuhun (alphabet phonétique international, /tʁəmœʹyn/)[22].

Le nom Tréméven associe peut-être l'éponyme de saint Mewen, fondateur de l'Abbaye de Saint-Méen et compagnon de saint Samson au vieux-breton tref , trève, "habitation, subdivision du bourg, mais aussi et surtout, un quartier dans un territoire donné", (cf. Tréô), remonte à un mot celte treba qui répond peut-être au latin tribus ("tribu") et sûrement au germanique qui a donné l'ag. thorp et l'al. dorf "village"[23]. Toutefois une autre hypothèse existe : le vocable "Tréméven" s´expliquerait non pas en référence au monastère de Saint-Méen de Gaël (Ille-et-Vilaine), mais par une association du breton « treb » (village) et du nom d´un laïque, Mewen[24].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

À Coltas une parcelle atteste l'existence d'une industrie de l´époque mésolithique ou néolithique. Outre une stèle datant de l´Âge du fer, une enceinte fossoyée existait au sud de La Garenne, lieu où furent également découvertes des haches polies , des meules et un outillage néolithique. D'autres enceintes fossoyées sont signalées à Beg ar Roz, Lande des Châtaigniers, Rosmaguer, Kergroez et Rospiriou. Du mobilier néolithique (meule, haches) a été trouvé à Loc Yvi. Un souterrain datant vraisemblablement de l'Âge du fer a été signalé à Kerlescouarn.

Moyen Âge modifier

Tréméven dépendait de Mellac au Moyen Âge ; le village était desservi par une chapelle, dont le nom vient de saint Mewen, fondateur du monastère de Saint-Méen et compagnon de saint Samson . Une fontaine de Saint-Meven, attestée en 1587, montre en tout cas qu'à cette date la paroisse est déjà sous le patronage de ce saint.

Un habitat médiéval déserté se situe près de la ferme de Keriquel.

Selon Jean-Baptiste Ogée en 1420 Tréméven comptait 3 manoirs : Restaudout, à Gauvin du Hilguit ; Coetauhay, à Jean Chef-du-Bois et Lancaru, au sire de Kereimer[25].

Temps modernes modifier

 
Carte de Cassini de Tréméven et des paroisses avoisinantes (1783).

En 1759 la paroisse de Tréméven devait chaque année fournir 16 hommes pour servir de garde-côtes[26].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréméven en 1778 :

« Tréméven ; sur une hauteur ; à 9 lieues et demie à l'Est-Sud-Est de Quimper, son évêché ; à 30 lieues de Rennes et à 1 lieue de Quimperlé, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du Roi et compte 1 000 communiants[Note 3] ; la cure est à l'alternative. Le territoire, arrosé par les rivières d'Isole et d'Ellé, est très bien cultivé, et produit beaucoup de grains et de foins[25]. »

Révolution française modifier

Le presbytère de Tréméven, vendu comme bien national, est acheté en 1795 par Jacques Cambry ; sa famille le céda après la Révolution à la paroisse[27]

Le XIXe siècle modifier

La paroisse de Tréméven , supprimée lors de la Révolution française (rattachée à Saint-Colomban, puis à Sainte-Croix de Quimperlé) est rétablie lors du Concordat[28].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Tréméven en 1845 :

« Tréméven (canton de Quimperlé) : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale (...). Principaux villages : Controal, Coaltas, Kerlavarec, le Quellenec, Kerfourcher, Kerméce, Kerlessouarn. Superficie totale 1 542 hectares, dont (...) terres labourables 559 ha, bois 34 ha, vergers et jardins 218 h, landes et incultes 554 ha (...). Moulins : 3 (à eau, de Pontlogan, de Lamur). Il y a foire le 16 janvier, le 16 avril, le 24 juillet, le 15 octobre ; le lendemain, si c'est fête gardée. On parle le breton[29] »

Le moulin du Hilliguet, sur l'Isole, fait partie du vaste complexe de moulins à papier de Kerisole situé sur la commune limitrophe de Quimperlé[30]

Le bourg de Tréméven n'avait encore que la taille d'un modeste hameau à la fin du XIXe siècle. Lors du recensement de 1896 la commune avait 1 143 habitants répartis en 212 ménages habitant dans 166 maisons[31], mais le bourg lui-même n'avait que 64 habitants agglomérés, répartis en 13 ménages vivant dans 10 maisons[31].

Le XXe siècle modifier

La Belle Époque modifier

En 1904, l'abbé Paul Léon Le Floc'h originaire de Tréméven a recruté 300 personnes intéressées à recommencer leur vie au Canada[32].

Ils viendront fonder la ville de Saint-Brieux dans la province de la Saskatchewan[33],[34].

Un loup aurait été tué à Tréméven en 1913 ; ce serait le dernier loup tué dans le Finistère[35].

La Première Guerre mondiale modifier

 
Le monument aux morts de Tréméven (Finistère).

Le monument aux morts de Tréméven porte les noms de 66 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : un d'entre eux (Jean Cadic) est mort dès le sur le front belge à Sambreville ; trois sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique dont deux (François Cadic et François Catherine) dans l'actuelle Macédoine du Nord et un (Louis Le Bouard) en Grèce ; François Gillard est mort de maladie en Allemagne alors qu'il était prisonnier de guerre ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux Jean Barbou, Yves Bourvic et François Puillandre ont été décorés de la Croix de guerre et Pierre Nigen de la Médaille militaire ; Louis Nigen, second maître, est mort dès suites d'une maladie contractée en service à Toulon le , donc bien après l'armistice[36].

L'Entre-deux-guerres modifier

La Seconde Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Tréméven porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles deux marins (Albert Kermagoret, quartier-maître, est mort lors dans le naufrage du torpilleur Bourrasque le au large de Dunkerque et Alain Guyader, lui aussi quartier-maître sur le contre-torpilleur Mogador, a été victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le  ; Pierre Bompol, soldat du 62e régiment d'infanterie, est mort lors de la Débâcle le , de même que Joseph Miniou, soldat du 337e régiment d'infanterie, mort le lendemain à Mont-Saint-Jean (Aisne) et Jean Nélias, mort quelques jours plus tard le à Verrières (Ardennes) ; Joseph Le Guily est mort près d'Antalya (Turquie), victime d'un naufrage non précisé le  ; Jean Caillibot est mort en captivité en Allemagne en 1941[36].

Une stèle commémortaive située au lieu-dit "Gleud-Zu" porte les noms de trois personnes : Yvon Berthoud (facteur) , Henri Jéhanno (résistant FFI) et André Raffle (instituteur) tués lors de combats ou fusillés le [37]. Ce jour-là plusieurs centaines de résistants traversèrent l'Ellé pour échapper aux troupes allemandes qui tentaient de les encercler alors qu'ils se trouvaient dans le Bois de Rosgrand (en Rédené) et une fusillade se déroula à Kerhoat[38].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[39].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1803 1826 Le Rouxeau-Saint-Dridan
Paul Fortuné[Note 4]
  Propriétaire.
         
1832 1836 Even    
         
1844 1855 Yves Gillard[Note 5]   Propriétaire. Cultivateur.
1856 1857 Louis René Ladan[Note 6]   Cultivateur.
1858 1865 Yves Even    
1866 1867 Le Brun    
1870 1871 Maurice Cadic[Note 7]   Cultivateur.
1871 1876 Louis René Ladan   Déjà maire en 1856-1857.
1876 1906 François Pierre Caëric[Note 8] Liste républicaine Propriétaire. Cultivateur.
1906 1935 François Caëric[Note 9] Liste républicaine Entrepreneur. Chevalier de la Légion d'honneur en 1934[40]. Fils de François Pierre Caëric, maire précédent.
1935 1944 Louis François Caëric[Note 10]   Cultivateur.
         
1947 1952 Joseph Cadic[Note 11].   Cultivateur.
         
mars 1959 mars 1977 Émile Le Naour[Note 12]   Papetier. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Domicilié à Kervéadou en Tréméven.
mars 1977 décembre 1980
(décès)
Pierre Zaouter[Note 13] PS Retraité de l'Arsenal de Lorient.
janvier 1981 février 1983
(décès)
Louis Ropers PS Inspecteur central des PTT retraité.
mars 1983 mars 2001 Louis Le Lann[Note 14]. PS[41] Artisan plombier-chauffagiste, maire honoraire[42](2009)
mars 2001 mai 2020 Roger Colas[Note 15] DVG puis PS[41] Animateur sécurité environnement. Bat en 2001 la liste de Louis Le Lann, mais est battu à son tour en 2020 par celle de Monique Caudan[43].
mai 2020 En cours Monique Caudan[44] sans étiquette  

Jumelages modifier

En 2005, la commune de Tréméven et le village de Monivea (environ 2 500 habitants), proche de Galway, en Irlande, commencent à travailler sur le projet de jumelage. Une association est créée en juin 2005, et une charte entre les deux collectivités est signée en juin 2009 à Monivea puis en septembre 2009 à Tréméven.

Au 1er juin 2014, aucun jumelage n'est encore effectif[45].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

En 2021, la commune comptait 2 353 habitants[Note 16], en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
670720722759840855767837849
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7918418738028259421 0061 0721 143
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1511 2061 1821 1621 2741 3721 3041 3941 400
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 4021 4451 6521 9752 0762 0172 0572 0632 282
2017 2021 - - - - - - -
2 3242 353-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

La ville de Tréméven accueille une année sur deux vers la fin août certaines représentations du festival des Rias. C'est un festival de théâtre de rue qui se déroule depuis sa création en 2012 sur le territoire de Quimperlé Communauté.

Enseignement modifier

La commune administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 225 élèves répartis en 10 classes (145 élèves en monolingue et 80 élèves en bilingue breton ) en 2018-2019[50].

Sport modifier

 
L'Ellé en amont de Quimperlé : la base de canoë-kayak (à la limite de la commune de Tréméven).

Tréméven possède un important club de football : l'AS Tréméven. Le club peut jouir d'un important espace de plus de 2 hectares comportant deux grands terrains de football et d'autres plus petits pour les compétitions jeunes dont un terrain synthétique.

L'autre association sportive importante de la ville est le club "Équilibre". C'est un club de danse qui regroupe de nombreuses activités sportives (zumba, cross training, pilates, pound, stretching, yoga...). Le club est installé dans la salle polyvalente de Tréméven nommée Espace Louis Le Lann depuis 2021. (source page facebook de l'association)

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 119 , ce qui plaçait Tréméven au 13 833e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[51].

En 2009, 47,0 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi modifier

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 354 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,1 % d'actifs dont 66,6 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs[I 5].

On comptait 293 emplois dans la zone d'emploi, contre 168 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 914, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 17] est de 32,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un emploi pour trois habitants actifs[I 6].

Entreprises et commerces modifier

Au , Tréméven comptait 99 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 5 dans l'industrie, 19 dans la construction, 42 dans le commerce-transports-services divers et 14 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, 6 entreprises ont été créées à Tréméven[I 8], dont 5 par des auto-entrepreneurs[I 9].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Monuments remarquables modifier

La commune compte un monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[52] et 20 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[53]. Par ailleurs, elle compte 3 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[54] et aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[55].

L'église paroissiale Saint-Méen modifier

L'église paroissiale Saint-Méen, construite au XVIIe siècle est inscrite monument historique depuis le 13 novembre 1939[56]. Sa tour, entourée d´un garde-corps à balustres qui date de 1665, porte un ancien clocher de type cornouaillais. C'est la seule église de l'ancien canton de Quimperlé à ne pas avoir été reconstruite au XIXe siècle et à avoir conservé le cimetière dans son placître, qui datent tous les deux du XVIe siècle - XVIIe siècle.

Autres monuments modifier

On peut également citer :

  • la chapelle Saint-Diboan (XVIIe siècle), située à Loc Yvi[57]. Saint Diboan, dont le nom signifie en breton « celui qui enlève les douleurs », serait celui d'un compagnon de saint Guénolé (breton, Gwenole) de Landévennec. Sa vie est racontée dans le cartulaire de l'abbaye de Quimperlé[58]. Jusqu'à récemment, les passants jetaient des pièces dans la fontaine Saint-Diboan de Loc-Yvi pour s'assurer sa protection. Ce saint est surnommé « Tu-pe-du » qui signifie en français « d'un côté ou de l'autre » (la vie ou la mort). La fontaine porte la date de 1718. L'abbé Mével a écrit en 1924 : « Dans notre Cornouaille, trois centres sont plus particulièrement remarquables pour la dévotion dont saint Diboan est l'objet : Tréméven (...), Leuhan (...) et Plévin, paroisse appartenant aujourd'hui au diocèse de Saint-Brieuc. (...) Le pardon de saint Abibon se fait à Leuhan le troisième dimanche d'août. (...) Saint Abibon est invoqué pour les malades, mais on y vient aussi beaucoup pour les enfants »[59] ;
  • les vestiges du château de Lamarre : Restaurée durant la guerre de Cent Ans par le capitaine anglais Jehan Devereux qui voulait l’utiliser pour attaquer Quimperlé, la forteresse est ensuite assiégée par les Français commandés par Olivier V de Clisson. Afin de venir en aide à Jehan Devereux, les troupes anglo-bretonnes lèvent alors le siège de Saint-Brieuc. Finalement la « bataille de Tréméven » n’a pas lieu. La paix provisoire signée à Bruges le marque une pause dans le conflit. À l'issue de ce traité, le duc de Bretagne, Jean IV, reconnaît la suzeraineté du roi de France. Dès lors, le château de Lamarre tombe dans l’oubli[60] malgré le rétablissement de l'indépendance du Duché de Bretagne en 1379 ; les ruines du château ont été explorées et décrites en 1930 par un professeur de Quimperlé : « Assis sur un tertre que baigne un petit ruisseau, affluent de l'Ellé, ce château était ditué à 3 km à l'est du bourg. Ses murailles, faites de moellons liés par un mortier d'argile, dssinent un plan presque triangulaire et s'appuyaient sur une ou deux tours carrées. (...) Dans l'aire du château se voent éparses de nombreuses ardoises et quelques pierres de taille ». Les ruines sont sitéues dans un taillis nommé Coat-ar-Sallou ("bois des Salles" en français)[61] ;
  • trois manoirs : Roscado (le logis du manoir date de 1644, avec une extension en 1786), Rosmaguer (reconstruit en 1588) , et Kerlavarec (date des XVIe et XVIIe siècles) ;
  • la présence de stèles armoricaines : une à Coltas, une au bourg, deux à Loc Yvi, et de nombreuses croix sur le territoire de la commune ;
  • le moulin Fourden (XVIIIe siècle) ;
  • Des croix et calvaires.

Langue bretonne et culture modifier

La charte « Ya d'ar brezhoneg », engageant la commune à valoriser la langue bretonne dans la vie publique (signalisation, soutien aux filières bilingues...) a été signée le .

L'école publique de Tréméven a sa filière bilingue français-breton, qui a ouvert en 2005. En novembre 2008, une association Div Yezh Tremeven (association de parents d'élèves) a été créée, elle défend et fait la promotion de l'enseignement bilingue public.

À la rentrée 2016, 76 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 34,2 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[62].

En mai 2014, Yann Ewan publie un recueil de nouvelles intitulé Les Chiens de Tremeven[63]. L'action de la plupart des nouvelles se situe sur le territoire de la commune.

Le label de niveau 1 de la charte Ya d'ar brezhoneg a été remis à la commune le 14 mai 2017.

Personnalités de la commune modifier

  • Nicolas Gestin, né en 2000, canoéiste trémévénois vainqueur des championnats du monde de slalom moins de 23 ans en 2019
  • Yann-Fañch Kemener, né le 7 avril 1957, chanteur traditionnel français du répertoire breton. Décédé le 16 mars 2019 dans la commune.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Paul Fortuné Rousseau (le père est sieur de Saint Dridan), baptisé le à Quimperlé, paroisse de Saint-Colomban, décédé le à Quimperlé.
  5. Yves Gillard, né le à Tréméven, décédé le à Tréméven.
  6. Louis René Ladan, né le à Tréméven, décédé le à Tréméven.
  7. Maurice Cadic, né le à Mellac, décédé le à Rosmaguer en Tréméven.
  8. François Pierre Caëric, né le à Kervagat en Querrien, décédé le à Coaltaz en Tréméven.
  9. François Caëric, né le à Coltas Creis en Tréméven, décédé le à La Garenne en Tréméven.
  10. Louis François Caëric, né le à Kermec en Tréméven, décédé le à Kermec en Trméven.
  11. Joseph Cadic, né le à Kerveadou en Tréméven, décédé le à Croix de Loc Yvi en Tréméven.
  12. Émile Le Naour, né le à Tréméven, décédé le à Lorient.
  13. Pierre Zaouter, né le à Tréméven, décédé le à Rennes.
  14. Louis Le Lann, décédé âgé de 73 ans en avril 2020.
  15. Roger Colas, né en 1956, décédé le .
  16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  17. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références modifier

Insee modifier

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources modifier

  1. Gwénaëlle Loaëc, « Prononciation : tombé dans le panneau ? », sur Bretons, (consulté le ).
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Tréméven et Lanvénégen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lanvenegen » (commune de Lanvénégen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lanvenegen » (commune de Lanvénégen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Quimperlé », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  22. Pierre Le Roux, Atlas linguistique de Basse-Bretagne, 1927.
  23. Victor Henry', Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, 1900, note 4 en bas de page 4, [lire en ligne].
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  31. a et b https://recherche.archives.finistere.fr/viewer/series/medias/collections/M/06M/6M01/6M0863?s=FRAD029_6M_0863_04_000001.jpg&e=FRAD029_6M_0863_04_000021.jpg
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  35. François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
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  53. « Liste des lieux et monuments de la commune de Tréméven à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Liste des objets historiques de la commune de Tréméven », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  55. « Liste des objets de la commune de Tréméven à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  56. « Église », notice no PA00090479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Chapelle Saint-Diboan, Loc Ivy (Tréméven) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
  58. « Cartulaire de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé (2e édition revue, corrigée et augmentée) / par Léon Maître et Paul de Berthou », sur Gallica, (consulté le ).
  59. Abbé Mével, Nos saints bretons : Saint Diboan, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", Quimper, 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f273.image.r=Leuhan.langFR.
  60. Voir le site topic-topos Patrimoine des communes de France.
  61. « Société archéologique de l'Ouest. Le château de la Marre, en Tréméven », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. http://www.fr.opab-oplb.org/47-enseignement.htm.
  63. http://www.ecrivainsbretons.org/livres/item/645-les-chiens-de-tremeven.html.

Voir aussi modifier

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Article connexe modifier

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