Liste des curés de la paroisse de Bourg-la-Reine

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Cette liste recense les curés de la paroisse de Bourg-la-Reine, commune française de la région Île-de-France, qui est en 2020 l'une des 81 paroisses des Hauts-de-Seine.

Cette paroisse existe depuis 1349. Le premier lieu de culte a été remplacé par l'actuelle église Saint-Gilles en 1831.

Curés de 1349 à 1831 modifier

 
Plaque dans l'église (partie 1).
 
Plaque dans l'église (partie 2), en 2009.

La liste des curés de la première église est connue via les archives nationales[1].

XIVe siècle modifier

  • 1349-1363 : Robert de Saint-Martin, nommé après le .
  • 1363-1364 : Jean Bigot, nommé le , résigne par permutation, avant la Saint-Vincent de 1364 avec :
  • 1364-1365 : Noël Taffardi.
  • 1365-1367 : Jean Bigot, redevient curé et permute à nouveau le .
  • 1367-1368 : Jean Ysamberti, qui résigne par permutation le avec :
  • 1368-1399 : Guillaume Mitigant, qui dut rester en fonctions jusqu'en 1399, date à laquelle une épidémie ravagea toute la région. Le chapitre de Notre-Dame de Paris dut se réunir le qui désigna ;
  • 1399-1399 : Jean Hays, officier des Anniversaires de l'Église de Paris, mais sans que l'on en connaisse les raisons ne prit pas possession de la cure. Chanoine désigné par le chapitre de Notre-Dame de Paris pour collecter les fruits de la prébende de Jean de Kerolay, chanoine défunt le [2].

XVe siècle modifier

  • 1399-1400 : Nicolas Caluer, qui le résigne par permutation avec à nouveau :
  • 1400-? : Jean Hays.
  • ?-1411 : Noël Morelli, ou Mori, qui résigne par permutation le avec :
  • 1411-? : Germain de Colonia, du diocèse de Cologne.
  • ?-1428 : Noël Morelli, revient et meurt curé de la paroisse le .
  • 1428-? : Jean Regnault, prêtre du diocèse de Mâcon est nommé curé le .
  • ?-1456 : Michel de Saint-Martin, chapelain de l'Église de Paris, lui succède et meurt curé avant le .
  • 1456-1460 : Robert Coullard ou Coillard, nommé le . Les Visites archidiaconales de Josas[3] mentionnent qu'il dessert la paroisse de Villeneuve-le-Roi du au , et que , il dessert Villejuif, puis qu'il est curé de Morangis le , puis de nouveau à Villejuif le et pendant tout ce laps de temps la paroisse fut desservie par Gui Harrault.
  • 1460-1479 : Guillaume Folet, ou Follet, chapelain de l'église Saint-Martial de Paris, il fut nommé le et reçut collation officielle le . Le , il desservait Bagneux, dont le curé Jean Mouchard, ne pouvant exercer lui-même ses fonctions curiales, étant visiteur pour l'archidiacre de Josas : Jean de Courcelles. Guillaume Folet est mentionné dans toutes les visites canoniques faites dans la paroisse en 1461,1462, 1463, 1464, 1466, 1467 et 1470. En qualité de témoin aux visites canoniales de Clamart le , Verrières le , Antony et le , ainsi qu'à la chapelle Sainte-Marie de Bruyères-le-Châtel le . Il meurt curé de Bourg-la-Reine avant le .
  • 1479-1480 : Gilbert La Frète, clerc, maître ès arts, nommé le et résigne en faveur de son neveu le .
  • 1480-? : Chrétien La Frète, neveu du précédent, également maître ès arts.
  • ?-1488 : Eustache La Frète, qui résigne par permutation le .
  • 1488-1488 : Jean Chaunier, ou Chaunet, celui-ci résigne par permutation le , avec :

XVIe siècle modifier

  • 1497-1504 : Jean Bunesse, mort avant le .
  • 1504-? : Regnault Sohier, nommé le .
  • ?-1516 : Jean Boucher, mort le .
  • 1516-1517 : Pierre de Millebert, licencié, résigne par permutation le avec :
  • 1517-1518 : Mathurin Prévost, chanoine de Notre-Dame de Paris, résigne par permutation le avec :
  • 1518-1518 : Guillaume Cady, chanoine prébendé de la collégiale Saint-Liphard de Meung-sur-Loire au diocèse d'Orléans qui résigne par permutation le avec :
  • 1518-1521 : Gilles de Riberolles, ou Riverolles, mort avant le .
  • 1521-1521 : Guillaume Chefdeville, chanoine de la chapelle Saint-Aignan de la cathédrale Notre-Dame de Paris, maître ès arts, résigne le , par permutation avec :
  • 1521-1528 : Jean Boucher, clerc d'Amiens, mort avant le .
  • 1528-? : Jean des Champs, prêtre du diocèse de Sens, maître ès arts, bachelier en théologie.
  • ?-1533 : Jean Esselet, chanoine prébendé de la cathédrale Notre-Dame de Paris, résigne par permutation le (?) avec :
  • 1533-1546 : Pierre Courchon, vicaire, puis curé de Saint-Nicolas-des-Champs, qui résigne le par permutation avec :
  • 1546-? : Pierre Ravault.
  • ?-1563 : Jean Butin, mort avant le .
  • 1563- ? : Mathieu Perthuys, clerc de Tours, bachelier en décret (droit).
  • ?-1572 : Joseph Chastelain, chanoine de Saint-Germain-l'Auxerrois[4], mort après et avant le .
  • 1572-1573 : Paschase Brisbas ou Brizebarre, prêtre du diocèse de Laon, résigne le .
  • 1573-1574 : Nicolas Berlizot, prêtre de Laon.
  • 1574- ? : Nicolas de Bellenge, prêtre de Troyes, est présenté comme curé le .
  • ?-1595 : Jean Triffault, qui résigne le .

XVIIe siècle modifier

  • 1595-1637 : Laurent Varlet, prêtre du diocèse de Rouen, mort âgé de 80 ans en 1641 et inhumé dans l'église de Bourg-la-Reine, en bas du sanctuaire.
  • 1637-1672 : Jean Barbery, neveu de Varlet son prédécesseur, il fut inhumé sous la tombe de son oncle le , en présence du doyen de Châteaufort et de Pierre de Breuil, curé de Fresnes[5].
  • 1672-1672 : Antoine Barbery, du au , intérim.
  • 1672-1673 : L'Ange, prêtre de la doctrine chrétienne, du au . Intérim le , un vicaire : Charles Du Prellier.
  • 1672-1688 : Claude Viart, élève du collège de Clermont, licencié puis docteur en décrets, nommé le , signe pour la première fois avec le titre de curé le et la dernière fois le , il meurt le de la même année. Il eut pour vicaires : Jacques Boë (), Nicolas Thirel (). Entre le et le , il figure sur les registres la signature de Louis Charpentier, habitant cette paroisse, clerc tonsuré du diocèse d'Autun, probablement rattaché au diocèse d'Auxerre le , Bernard de Saint-Marthory du au , Robert Connain du au , André Guinoird, du au , Yves Chesnais, du au , Pierre d'Anjou, , René Le Duc, , Charles Bonieux, , René de Saint-Laurent, au , Pierre d'Anjou, 2e fois au , Mathurin Commandeur, , Jean-Baptiste Moriceau .
  • 1688-1695 : François Lefebvre, prêtre de Rouen, signe comme curé le . Il eut pour vicaires : Guillaume Scelle, , Jean Anondel, , puis le date à laquelle il résigne par permutation avec :

XVIIIe siècle modifier

  • 1695-1719 : Jacques Hilaire Bourguignon, chanoine prébendé de la Collégiale Saint-Benoît de Paris. Il appose sa signature sur les registres paroissiaux en qualité de curé le et la dernière fois le , il meurt le suivant âgé de 50 ans, et fut inhumé au milieu du chœur de la première église Saint-Gilles. il eut pour vicaires : R. Bizet, , Dumesnil, , C. Rannou , C. Delahaye, , de la Cauchie, , Ducadoret, , de la Nache, , Lenormant, au , Claude Berthelot', au , ce dernier fut nommé en 1719 chanoine de l'église de Châlons, et resta quelques mois vicaire de :
  • 1719-1767 : Jacques Roullin-Desrentes, docteur en théologie de la Faculté de Paris, signe son premier acte paroissial le et son dernier le . Il continue d'habiter le presbytère il signe encore plusieurs fois comme ancien curé entre le et le . Il meurt au presbytère le , âgé de 84 ans, le , il est inhumé au cimetière de Bourg-la-Reine, au pied de la croix, lieu qu'il avait demandé. Il eut pour vicaire : Picard, , A. Chauveau, , P. Jardin, , Louis Colas, , P. de La Colombière, , Mazurier, , Le Sellier, , Mazurier pour la seconde fois du au , puis il devient curé de Créteil, Henri James de Baspré, , prêtre du diocèse de Coutances, signe le plus souvent « Henri James ». Avant le , il devient curé de la paroisse.
  • 1767-1790 : Henri James de Baspré, il prend possession le et meurt au presbytère le , âgé de 62 ans, il fut inhumé au cimetière. Il eut pour vicaire V. James, qui signe pour la première fois l'acte de sépulture de Jacques Roullin-Desrentes, avec le titre de vicaire de l'Haÿ, le , puis vicaire de Bourg-la-Reine du au , Jean Nativelle, prêtre du diocèse de Bayeux, dont la première signature est du et la dernière du . Il mourut le , âgé de 32 ans, et fut inhumé le surlendemain dans le cimetière en présence de Charles Allix, vicaire de Châtillon, J.-B. Colson, vicaire de Bagneux, Jean-François Dominique de Lépine, vicaire de l'Sceaux, Victor-Augustin Massé, vicaire de la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul de Fontenay-aux-Roses, Jean-Baptiste Nativelle, vicaire de Longjumeau. En même temps que son frère René Nativelle, vicaire d'Argenteuil, Jean-Baptiste Nativelle, furent exécutés à la Prison des Carmes le , Guillaume Jean-Baptiste Templer, vicaire d'Antony, François Martin, vicaire de Clamart. Autres vicaires : Guyard le , Jean-Germain Surbled (né le ), . Ce dernier fut également vicaire du curé suivant. Sa dernière signature est du . Après cette date, il n'est plus fait mention de lui sur aucun acte concernant Bourg-la-Reine. On le retrouve vicaire constitutionnel à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, le . Un rapport de police dit qu'il prête serment en 1791. Il est nommé curé de Guernes dans les Yvelines, où il est en 1810, puis devient curé de Courdimanche (canton de Pontoise) où il meurt le .
  • 1790-1793 : Jacques Pascal, ou Paschal, prêtre du diocèse de Coutances, signe pour la première fois curé de Bourg-la-Reine le . L'année suivante, au mois de janvier, il prête serment à la Constitution civile du clergé et demeure dans sa paroisse au moins jusqu'au , date à laquelle il célébra les funérailles religieuses de son homologue M. de Fraisy, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux. Le , il signe les registres paroissiaux « curé de Bourg-de-L'Égalité, ci-devant Bourg-la-Reine », mais le même jour par habitude il signe encore curé de Bourg-la-Reine, et ainsi plusieurs fois. Enfin, le , il remet Bourg-l'Égalité ainsi que la date « l'an 1792, an I de la République française, le mardi  », au bas de l'acte de mariage des époux Dufresne-Joly. Il cessa de remplir ses fonctions sacerdotales, et se maria en . Mais en , il demanda l'absolution au cardinal Caprara et l'obtint[6]. Après on perd sa trace. Il eut Jean-Germain Surbled comme vicaire, puis Bernard Coste (1730-1814), ou Costes, un ancien religieux cordelier ayant également prêté serment et qui après avoir été vicaire de Bourg-la-Reine, desservit un oratoire 48, rue de la Roquette à Paris. Il fut nommé en 1802 curé de Villetaneuse, où il mourut le , âgé de 84 ans.

XIXe siècle modifier

  • 1793-1802 : sur ordre de la Convention, toutes les églises durent être fermées le . Cependant le 7 messidor an V (), le citoyen Mouturier, un ex agent municipal du Bourg-l'Égalité depuis le 19 nivôse an IV (), écrit dans son rapport officiel : « Il n'y a que le culte catholique d'établi dans cette commune. Les habitants y sont entièrement attachés ; la plus grande tranquillité règne dans l'exercice ; aucun trouble ne s'y fait entrevoir ; aucun signe extérieur ne paraît, ni aucune sonnerie de cloche ne se fait entendre et les ministres sont entièrement soumis aux lois de la République ». Il y aurait donc eu entre 1796 et 1797 des ministres du culte dont aucun document ne conserve la trace. l'état de la population du début de l'an VII (fin 1798) n'en mentionne aucun, celui de l'an VIII () indique :
  • 1800 : Jean-Charles Robert Dauphin, ministre du culte, âgé de 43 ans, logeant dans la maison vicariale depuis . Son nom ne figure sur aucun document du diocèse de Paris, en dehors de cet état de la population. Pourtant l'abbé Lieutier écrit : « nous savons qu'un prêtre nommé Marie-Nicolas-Silvestre Guillon (1759-1847), et se faisant appeler Pastel du nom de sa mère, exerça pendant presque toute la Révolution (sinon tout) la profession de médecin entre Sceaux et Bourg-la-Reine. On raconte qu'un jour, se présentant à la porte de Paris, venant de la route d'Orléans, le factionnaire de garde, avant de le laisser passer lui demanda ses papiers. Il sortit une carte au nom de Pastel que le factionnaire vérifia d'un air soupçonneux et en lui rendant ses papiers lui dit : “tu mens, tu es un calotin réfractaire et tu te nommes Guillon”, mais avant que son interlocuteur ne fût revenu de son émotion, le soldat lui dit à l'oreille : “Médecin des corps, soignez surtout les âmes”. L'abbé Guillon reconnut alors le soldat qui était Jean-François-Étienne Borderies, du collège Sainte-Barbe, plus tard vicaire de l'église Saint-Thomas-d'Aquin, vicaire général de Paris et évêque de Versailles ». L'abbé Guillon mourut à Montfermeil le , âgé de 87 ans, avec le titre d'aumônier de la chapelle royale de Dreux et évêque in-partibus du Maroc[7]. Il fut inhumé au cimetière de cette localité.
  • 1802 : Nicolas Blanchard est nommé le par Monseigneur Jean-Baptiste de Belloy (1709-1808), archevêque de Paris.
  • 1803 : Jacques-Henri Rudemare, nommé le et signa pour le dernière fois le suivant. Il signe pourtant les registres dès le départ de Blanchard le comme desservant de Houilles; les et en qualité de desservant de Vaucresson et de Bourg-l'Égalité par intérim. Il est né le à Paris, dans une riche famille bourgeoise, élève au collège d'Harcourt, puis au séminaire Saint-Sulpice, et des Eudistes, licencié en théologie de la Faculté de Paris, il entra au presbytère de Saint-Germain-l'Auxerrois en 1782 ou 1783. Il fut nommé administrateur des sacrements dans cette même paroisse, et fut appelé à l'assemblée électorale primaire de Paris extra muros en 1789, et fit partie du comité de son district avec le titre de prieur de Gentilly. En , il refuse de prêter le serment constitutionnel, émigre en Flandre en février de la même année et revient en avril. Il assure secrètement son ministère dans une maison particulière à la paroisse Saint-Sulpice du au , dont les registres sont tenus dans la clandestinité par le curé de la paroisse non assermenté, le père Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont (1756-1807), futur évêque de Vannes. Le , témoin des profanations des lieux de culte, il repart en Flandre, mais on le retrouve à Paris le où il restera caché pendant une partie de la Terreur avant de s'exiler en Angleterre, puis de revenir à la fin de l'année 1800. Il dessert alors Houilles, puis Vaucresson et Bourg-la-Reine, qu'il quitta lorsqu'il fut nommé au tribunal de l'officialité diocésaine de Paris. Promoteur diocésain, chanoine de Notre-Dame de Paris en 1805 et promoteur général de l'archevêché en 1806. C'est à ce titre qu'il conclut le à la nullité du mariage de Jérôme Bonaparte avec Elisabeth Paterson, puis le à la dissolution du mariage de Napoléon Ier et de Joséphine de Beauharnais. Il fut alors terriblement attaqué par ses confrères pour ces décisions et avant la fin de l'année, il donne sa démission et se retire dans une retraite complète. En 1817, il est nommé curé de l'église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux. En 1826, il éprouve encore le besoin de se défendre contre les attaques dont il est encore l'objet dans son implication du divorce de l'empereur et il fait imprimer une brochure intitulé Narré de la procédure à l'occasion de la demande en nullité du mariage de Napoléon Bonaparte et de Joséphine Tascher de La Pagerie. Il mourut le , âgé de 83 ans et demi.
  • 1804-1806 : Antoine Ducasse, né à Bayonne le , assuma l'intérim à partir du et fut nommé curé par acte archiépiscopal du (21 floréal an XII) Sa dernière signature est du . Il fut nommé à la cure du Bourget le dont il ne prit pas possession. Il présente son successeur le à l'assemblée du conseil de fabrique de Bourg-la-Reine, date après laquelle se perd sa trace.
  • 1806-1807 : Joseph-André Guiot (1739-1807), né à Rouen et mort à Bourg-la-Reine, bibliothécaire de l'abbaye Saint-Victor de Paris, prieur du prieuré Saint-Guenault de Corbeil, auteur de plusieurs ouvrages littéraires[8]. Il mourut subitement dans son presbytère, la nuit du et fut inhumé dans le cimetière paroissial. Il fut auparavant curé de Corbeil. Son acte de décès est signé par Gilbert-Jacques Martinant de Préneuf (1757-1827)[9], curé de l'église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, en l'absence du curé de Bourg-la-Reine malade. Sauvage, curé de l'église Saint-Saturnin d'Antony, Ducastin, ancien chanoine de Saint-Victor, Michot, curé d'église Saint-Étienne d'Issy-les-Moulineaux, Le Noble, desservant de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Châtenay-Malabry, Le Valloin, desservant de l'église Saint-Rémy de Vanves, Barraud, curé de l'église Saint-Louis-et-Saint-Nicolas de Choisy, Hersecap, desservant de l'église Sainte-Colombe de Chevilly, Navaille, curé de l'église Saint-Léonard de L'Haÿ, Detruissart, curé de l'église Saint-Saturnin de Gentilly, Dunepar, curé de l'église Notre-Dame de Vaugirard, Devalois, curé de l'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques de Châtillon, Fayard, desservant de l'église Notre-Dame de Rungis, Lavallée, curé de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge, Lacrole, desservant l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Clamart, Rudemare, promoteur de l'archevêché, ancien curé de Bourg-l'Égalité; Lavisé, maire de Bourg-l'Égalité, et Auboin son adjoint.
  • 1807-1815 : Nicolas Blanchard, nommé pour la seconde fois à la cure de Bourg-l'Égalité, qui ne retrouve son vrai nom que le , par Mgr Jean-Baptiste de Belloy (1709-1808), archevêque de Paris le , sa première signature sur les registres est au et sa dernière le suivant. Il dessert également Châtillon et revient donc en 1807 après avoir occupé celle de Châtillon jusqu'au et celle de Courances à partir du . Durant la Révolution, il était curé de Saint-Ouen, prêta le serment constitutionnel, puis se rétracta plus tard. Il meurt âgé d'environ 75 ans le et fut inhumé le . Il avait démissionné deux mois avant de mourir et fut remplacé par Rolland, curé de l'église Sainte-Marie-Madeleine du Plessis-Picquet et l'abbé Filastre, curé de l'église Saint-Hermeland de Bagneux.
  • 1815-1817 : Jean-Baptiste Marc Mireur, ancien curé de Clichy, prit possession de sa nouvelle cure le . Jean-Baptiste-Marc Mireur, quitte la cure le pour l'église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine où il est nommé. Il y mourut le . Prêtre du diocèse de Digne, né le en l'ancienne ville épiscopale de Riez (Basses-Alpes), fut auparavant curé de l'église Saint-Martin de Palaiseau. En 1801, il avait rouvert la chapelle de l'abbaye-aux-Bois et l'avait restaurée à ses frais et s'attendait à y être nommé curé. Ses prédications d'alors ne furent pas sans quelques retentissement, mais leur caractère politique ne fut pas universellement goûté. Là sans doute, faut il chercher la cause de sa déception. On reconnut pourtant son mérite et on lui donna l'importante cure de l'église Saint-Ambroise de Paris où il fut installé officiellement le , bien qu'il eût commencé depuis le précédent. Le , il était autorisé à permuter avec le curé de l'église Saint-Médard de Clichy, ce qui n'était pas une promotion puisque cette paroisse était la paroisse la plus misérable du diocèse. En 1814, lors de l'invasion, Clichy fut occupé et pillé par les troupes alliées. En 1816, il reçut à titre de dédommagement de l'invasion étrangère la somme de 150 francs. À Saint-Ambroise, il eut pour vicaire l'ancien vicaire constitutionnel de Bourg-la-Reine, Bernard Coste[10].
  • 1817-1819 : Jean-François Suet, dit Latour, nommé par le chapitre de Notre-Dame de Paris le , il signe pour la dernière fois un registre paroissial le . Né au Mans, tonsuré à huit ans, mais dit-il sans goût pour la carrière ecclésiastique, il s'engage à 16 ans dans le régiment du Boulonnois. Au bout de deux ans et sur l'insistance de ses parents qui le pousse à devenir prêtre, il rentre et passe cinq ans à l'université d'Angers, puis entre au grand séminaire. Sous-diacre en 1786, diacre l'année suivante, prêtre en 1789, il passe trois mois à Angers, huit à Paris et revient au Mans comme vicaire en 1790. Il prête le serment constitutionnel en 1791, et devient grand-vicaire de l'évêque constitutionnel: Jacques-Guillaume-René-François Prudhomme (1728-1812). Puis il apostasie, reprend du service dans l'armée de 1792 à 1803, se lance dans le commerce, demande au cardinal Giovanni Battista Caprara (1733-1810), légat a latere du Saint-Siège auprès du gouvernement français, sa sécularisation complète, et la permission de se marier, ce que le légat refuse. Par l'intermédiaire de Jean-Étienne-Marie Portalis (1746-1807), ministre des Cultes, il renouvelle sa demande le et un refus définitif lui est signifié le suivant. On perd sa trace pendant onze années, puis en 1817 il était retourné à la religion et du au , remplit la fonction d'auxiliaire de M. Peugnet, curé d'Issy.
  • 1819-1820 : Jean-Baptiste Blancheville, prend possession le , et signa pour la dernière fois le , il démissionna en . Il fut curé de Vauxvilliers en Haute-Saône, prêta serment, puis se rétracta. En 1798 il exerçait son ministère dans le quartier Saint-Antoine. Le 18 messidor an VI, le Conseil des Cinq-Cents a voté pour une durée d'un mois l'autorisation à la police d'effectuer des visites domiciliaires, il est arrêté ainsi que cinq autres prêtres et conduit à la prison de la Force, considéré comme infirme et ne pouvant être déporté, il fut transféré à la maison de la Franciade à Saint-Denis le ou (1er messidor an VII), et en sortit le ou (28 frimaire an IX). Il reprit son service à l'oratoire des Quinze-Vingts, puis devint prêtre-trésorier à l'église Sainte-Marguerite de Paris, puis premier vicaire de cette même paroisse de 1814, à .
  • 1820-1822 : Jean Combescure, ancien religieux de Saint-François, et ancien curé de Salas au diocèse de Montpellier. Il reçut des pouvoirs ordinaires pour l'église Saint-Pierre de Chaillot. Il fut rapidement nommé curé de Bourg-la-Reine, le et prit possession le . L'archevêque de Paris monseigneur Hyacinthe-Louis de Quélen lui signifia le que ses pouvoirs dans le diocèse lui serait retirés le prochain. Il avait un caractère aigri, et était en conflit permanent avec le maire Nicolas Galois, dont les registres portent la trace. La dernière signature est du . Il retourna à Chaillot comme prêtre habitué, sollicita les pouvoirs en 1834 et 1836. Il fit en 1840 une demande pour une place de chapelain aux Invalides ou à Saint-Denis[11], et reçut finalement une petite pension jusqu'à sa mort le , à l'âge de 74 ans et demi, il était alors attaché au clergé de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
  • 1823-1827 : Jean-Baptiste Cornu. Il desservait depuis le , la paroisse de Bourg-la-Reine, avec la charge du binage de l'Haÿ dont il était curé, Confirmé dans la charge de curé de Saint-Gilles, le , il faisait alors office d'aumônier à l'Asile royal de la Providence de Montmartre depuis le après avoir été prêtre administrateur des sacrements à l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Paris en 1818. Il restera curé de Bourg-la-Reine jusqu'au ayant été appelé depuis le à la cure de l'église Puteaux. Il est ensuite affecté aumônier de l’hôpital de Lourcine. Il fit partie à la fin de sa vie du clergé de église Saint-Roch de Paris en 1838, et mourut âgé de 93 ans.
  • 1827-1827 : Intérim assuré en octobre par l'abbé Mabire curé de Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, et son vicaire l'abbé Ottin.
  • 1827-1830 : Jean-Baptiste Chossotte. Né à Sully, dans le département du Loiret, le , élève de Saint-Sulpice, ordonné prêtre le , désigné le comme vicaire de Saint-Valère, nommé premier vicaire à l'église Saint-Louis-en-l'Île, le , deuxième vicaire de l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Paris, le , et administrateur des sacrements à l'église Saint-Roch, la même année, troisième vicaire de cette paroisse en 1823 il est nommé, curé de l'église Saint-Gilles de Bourg-la-reine le . Ce nouveau curé rentre également en conflit après les élections de 1827 avec le maire Nicolas Galois dans un contexte national de tension croissante entre les libéraux et le clergé, et le , le registre des arrêtés du maire rapporte un incident survenu entre le maire et le curé. C'est dans son appartement parisien qu'il occupe au 16, rue Jean-de-Beauvais que Nicolas Gabriel Galois se suicide par asphyxie le , âgé de 53 ans. Acte provoqué par une cabale politique montée par le curé, qui a rédigé des pamphlets et lancé des calomnies contre lui, avec la complicité d'un adjoint visant à prendre la place du maire. Son fils, Évariste Galois conduit le cercueil de son père conduit à bras d'hommes jusqu'au cimetière de Bourg-la-Reine dont la tombe est offerte par la municipalité. Des incidents vont éclater devant l'église où le curé est insulté et molesté[12],[13]. L'abbé Lieutier ne mentionne pas cet épisode, se contentant de dire que c'est la Révolution à cette époque qui l'obligea à quitter son poste car son zèle avait déplu à quelques habitants. Jean-Baptiste Chossotte fut nommé à la cure de l'église de Saint-Mandé le . Chanoine honoraire d’Évreux, il mourut dans sa cure le , âgé 70 ans, et 6 mois.
  • 1830 : de à , l'intérim fut assuré par l'abbé Paulet-Tournemire, vicaire de l'église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, puis par l'abbé Torracinta curé de Saint-Hermeland de Bagneux.
  • 1831 : Pierre Paul Castelli, fut nommé à la cure le et signe pour la dernière fois le , né à Olmeto en Corse, le , il est ordonné prêtre le et devient en 1825, aumônier du 62e régiment d'infanterie de ligne. Il reçut les pouvoirs en et fut fait chapelain des religieuses du Sacré-Cœur en . Après son court passage à Bourg-la-Reine il partit le pour la Guadeloupe, et fut nommé à la cure de La Trinité. Le gouvernement de Louis-Philippe obtint du pape Grégoire XVI qu'il fut nommé préfet apostolique à Fort-Royal (Fort-de-France), le . De retour en France pour quelques mois (1837-1838), il y fut fait Chevalier de la Légion d'honneur, et reprit son ministère à la Martinique le . Tomber malade il rentre en métropole le et repart en . Mais le de plus en plus malade, il retourne en France et publia plusieurs ouvrages et opuscules sur l'organisation coloniale. Le il fut renommé préfet apostolique, fonction qu'on avait du lui retirer pour cause de maladie. De retour à Fort-de-France, le , il fut révoqué le , et de retour en France en septembre. La préfecture de Martinique, fut érigée en diocèse le . La dernière trace de l'abbé Castelli selon l'abbé Paul Lieutier, date du , lors de sa visite qu'il fit à l'image miraculeuse de la Vierge de Rimini, il était alors chanoine honoraire d'Ajaccio. Il fut pourtant de l'aventure française au Mexique et produit à Puebla en 1864 un ouvrage intitulé L'armée française au Mexique, et l'empereur Maximilien Ier, il est alors membre de l'Institut d'Afrique.

Curés depuis 1831 modifier

 
Plaque à la mémoire du curé Charles Alexandre.

Dix-huit prêtres se sont succédé à la tête de la paroisse de Bourg-la-Reine depuis la création de la seconde église.

  • 1831-1845 : Joseph Duverdier (1799-1885). Né au diocèse de Metz le , il fut ordonné prêtre le , nommé vicaire de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul d'Ivry-sur-Seine. Il fut nommé curé de Bourg-la-Reine le , il ferme l'ancienne église le et inaugure la nouvelle le Jeudi-Saint et signe pour la dernière fois aux registres le . Après cette date il fut nommé aumônier de l'hôpital Cochin le . Le , il est nommé aumônier de l'hôpital Beaujon[14], et le , il est prêtre habitué à l'église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement.
  • 1845-1860 : Étienne L'Hôtelain ; né à Paris en 1803, il fut ordonné en 1832, et nommé prêtre administrateur à église Notre-Dame-des-Victoires, en 1834, puis en 1937 à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris, avant d'être nommé à la cure de l'église de Châtenay-Malabry, le , puis curé de Bourg-la-Reine le dont il prit possession le . En il fut nommé aumônier de l'hôpital Beaujon. et mourut quatre mois après le , âgé de 57 ans. Ce fut lui qui appela en 1858 les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul à venir s'installer à Bourg-la-Reine. Il fut le premier habitant de l'actuel presbytère et il acheva l'installation et la décoration de la nouvelle église principalement grâce aux legs d'une paroissienne[réf. nécessaire].
  • 1860-1878 : Alphonse Martin Larue, fut nommé par le cardinal François Nicolas Madeleine Morlot le , à la cure. Né à Paris, le , ordonné en 1849, vicaire à l' église Saint-Séverin de Paris la même année, puis en l'église Saint-Sulpice de Paris, en 1850, et troisième vicaire de l'église Sainte-Clotilde. Nommé à Bourg-la-Reine le . Il fut témoin de la guerre de 1870, il dut fuir la commune et rejoindre Paris pour revenir en . En il quitta la paroisse pour rejoindre celle de l'église Notre-Dame de Bercy, et fut nommé évêque de Langres le , préconisé le et sacré à église Saint-Louis-des-Français de Rome le . Il démissionna le , et mourut à Paris le . Le vicariat fut rétabli sous son ministère à Bourg-la-Reine. A. de Marsy fut le premier titulaire, il signe sur les registres à la date du pour la première fois et la dernière le . Il mourut second vicaire de l'église Saint-Jean-Saint-François, le  ; A. Liégeois fut vicaire du au , et il était, en 1913, curé de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Châtenay-Malabry ; Gratien-Édouard Claverie, vicaire du au  ; Spiess, du au , prêtre du diocèse de Bâle, mort à l'âge de 47 ans le , vicaire de l'église Saint-Justin de Levallois-Perret ; Ferdinand, vicaire du au , mort le , curé de la basilique Saint-Denis.
  • 1878-1889 : Jean Pradère, né en 1826, à Arguenos dans le département de la Haute-Garonne, études au séminaire Saint-Sulpice ordonné prêtre en 1854, fut nommé professeur de philosophie au petit séminaire de l'Esquille. En 1870, il est présenté à l'archevêque de Paris, Georges Darboy (1813-1870), qui le nomme vicaire à l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes, puis premier aumônier du couvent des Oiseaux, et Mgr Joseph Hippolyte Guibert (1802-1886) qui le fait curé de Bourg-la-Reine dont il prend possession le . En 1889, il devient curé de l'église Notre-Dame de Bercy. Il eut pour vicaires : Ferdinand, puis Chaumette du à  ; Jérôme, du au  ; A. Destarac du au  ; H. Franquety du au  ; J. Luret, du au . À cette dernière date, le père Luret devient exclusivement aumônier du couvent des religieuses Notre-Dame du Calvaire, établies dans la paroisse depuis 1861, dont l'aumônerie était desservie par le vicaire.
  • 1889-1896 : Charles-François Marie Alexandre (1827-1896) prend possession le . Il a largement contribué à l'agrandissement de l'église. Il est mort le et fut inhumé dans le cimetière de la commune. Il était né à Francheville (Orne) le , prêtre le au diocèse de Séez, vicaire à Nocé, le lendemain de son ordination, puis à Écouché le , curé du Champ-de-la-Pierre du au , de Fresnay-le-Samson le , et de Notre-Dame de Planches du au , il s'établit quelque temps à Boulogne-sur-Seine, fut vicaire à l'église Saint-Jean-Saint-François en 1872, à la Trinité en 1874, et curé de l'église Saint-Saturnin d'Antony le , et fut transféré à Bourg-la-Reine. Après Luret, son seul vicaire sera A. Vexenal du au .
  • 1896-1896 : Albert Louis Cotreau, né à Versailles le , ordonné prêtre en 1867, élève à l'école des Carmes, second vicaire de l'église Saint-Éloi de Paris en 1879, puis en l'église Saint-Joseph-des-Carmes, en 1883, et premier vicaire de l'église Saint-Germain de Charonne en fut nommé à Bourg-la-Reine en , il prit possession le et mourut cinq semaines plus tard le .
  • 1896-1902 : Auguste-Marie Mailles, né en 1842, prêtre en 1867, vicaire à église Saint-Ferdinand des Ternes en 1876, à église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle en , second vicaire en puis premier de cette paroisse en , prit possession de Bourg-la-Reine le . Il devint curé de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris le , démissionna de cette cure en . Chanoine honoraire de Paris, il se retira dans les Hautes-Pyrénées. Après Vexenat, il eut pour vicaires F. Juvet du au  ; Morand du au , date de décès de ce prêtre ; Ch. Roux du au .

XXe siècle modifier

Au XXe siècle, huit curés se sont succédé.

  • 1902-1924 : Firmin Joseph Lapeyrade, né le , prêtre du diocèse de Tarbes, le , vicaire de église Saint-Jean-Baptiste de Belleville le , vicaire à l'église Notre-Dame-des-Champs, le , et responsable de l'école éponyme, vicaire en l'église Saint-Étienne-du-Mont le , second-vicaire le , puis premier vicaire le en l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, nommé curé de Bourg-la-Reine en il prit possession le 21 du même mois. Auteur du sceau paroissial[15], il eut pour vicaire après Ch. Roux, A. Buron en , puis la paroisse se développant il eut un second vicaire à partir de 1908 en la personne de l'abbé Paul Lieutier (1885-vers 1958), écrivain, vicaire de Bourg-la-Reine, de 1908 à 1911, auteur d'une monographie sur sa paroisse en 1913 ; puis de J. Moisseron le .
  • 1924-1929 : Paulin Osty.
  • 1929-1942 : Paul Avenel, curé en l'église de Bourg-la-Reine, il célébra un service religieux pour le repos de l'âme de l'abbé Paulin, Asty, curé de Saint-Jacques-du-Haut-Pas. L'absoute a été donnée en présence de la famille du défunt, de ses anciens collaborateurs et de ses amis, par l'abbé Paul Avenel. Il fut précédemment second vicaire de l'église Saint-François-de-Sales de Paris.
  • 1942-1959 : Joseph Tournadre. Vicaire : Angelo Giangiobbe (1923-1993), prête d'origine italienne, résistant, ordonné en 1951, chargé du patronage et des colonies de vacances, mort en 1993 et inhumé dans la chapelle des Douze Apôtres au cimetière du Montparnasse à Paris.
  • 1959-1977 : René Jeanjacquot (1909-1979), curé. Vicaire dans le début des années 1960, jusqu'en 1967 : Pierre Augereau (1918-2000), aumônier de l'Institut Vallet à Bourg-la-Reine. Il est nommé à la cure de l'église Saint-Stanislas des Blagis en 1968 et obtient de l'architecte encore vivant l'autorisation de faire les travaux de modernisation, dont les vitraux. Il fut ensuite nommé à l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge où il réalise également des travaux de modernisation[réf. nécessaire]. Ses obsèques eurent lieu le à l'église de Montrouge et il fut inhumé dans la chapelle des Douze Apôtres au cimetière du Montparnasse à Paris.
  • 1977-1986 : Pierre Rançon (1916-1996). Il fait modifier l'éclairage de l’église par l’installation du vitrail central du chœur et des vitraux des bas-côtés à partir des cartons de Claude Gagnard, réalisés par le maître-verrier Léon Blanchet (1927). Sous son pastorat est également placée la croix près de l’autel dont la maquette est de Claude Gagnard, réalisée par les ateliers de ferronnerie Bataillard. C'est également grâce à la municipalité et à Pierre Rançon que l'on procède à l’inauguration de l’orgue en 1980. En 1985 est inaugurée la cloche Emmanuel.
  • 1986-1993 : Pierre Vernon, avec l'aide la municipalité, renouvelle le sol de l’église et remodèle le chœur. L’ambon et le panneau en bois doré placés au fond de l’abside sont de l'artiste suisse Madeline Diener (1930-2000). Les cloches Gilles et Leu sont installées en 1995[16].

XXIe siècle modifier

Au XXIe siècle, quatre curés se sont succédé.

  • Yvon Aybram, de 1993 à .
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages[17]. Les cloches Gilles et Leu sont installées sous son presbytérat en 1995.
  • Christophe Witko, de à .
Né en 1963 en Pologne, il est ordonné prêtre dans son diocèse natal en 1987, licencié en théologie en 1987, vicaire en Pologne de 1987 à 1988, docteur en théologie à Paris en 1995. Il exerce son ministère pendant quatre ans en Ukraine (1995-1999). Incardiné dans le diocèse de Nanterre par Mgr Gérard Daucourt[18], il est vicaire à Saint-Cloud avant d'être nommé à Bourg-la-Reine en 2002 avec la charge également de l'église Saint-François-d'Assise d'Antony en 2005..
  • Hugues Morel d'Arleux, de à .
Hugues Morel d'Arleux, est séminariste au séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux, ordonné diacre en 2003 et prêtre le par Mgr Gérard Daucourt. Il est vicaire à Rueil-Malmaison (2004-2010), puis à Châtenay-Malabry (2010-2011).
À Bourg-la-Reine, il a pour vicaire :
  • René Mars (1925-2019), arrivé dans la paroisse en 2000, entré en 2016 à la maison de retraite du clergé jusqu'à sa mort ;
  • Côme de Jenlis, séminariste à Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux, en paroisse à Asnières-sur-Seine, puis un an à Hong Kong dans le cadre de la coopération avec le soutien des Missions étrangères de Paris, puis retour à Issy-les-Moulineaux pour terminer ses études avec un passage à Courbevoie et à Bourg-la-Reine, ordonné prêtre le  ;
  • Lucien Robin (né en 1932) ordonné prêtre en 1961, effectue des missions en Île-de-France et un séjour d'un an à Jérusalem, chargé du foyer des résidentes polyhandicapées sourdes-muettes ;
  • Alfred Rutagengwa (né en 1971), prêtre du Rwanda, en formation en France[18]
  • Alain Lotodé, depuis
Né en 1964 à Paris, il étudie au séminaire des Carmes de 1989 à 1995. Il est ordonné diacre en 1993 et prêtre en 1994, aumônier de l'AEP de Neuilly, puis curé de la paroisse Saint-Adrien de Courbevoi, de la paroisse de l'Immaculée-Conception de Boulogne-Billancourt, puis à Puteaux, vicaire épiscopal pour les maisons d'Église, vicaire général avec Mgr Gérard Daucourt, évêque de Nanterre.
À Bourg-la-Reine, il a pour vicaire
  • Xavier de Antonio, nommé le , qui remplit les mêmes fonctions à l'église Saint-François-d'Assise d'Antony. Né à Paris en 1956, il entre en 1982 à l'Oratoire de Jésus, une société de prêtres séculiers fondée à Paris en 1611 par le cardinal Pierre de Bérulle. Ordonné prêtre en 1994 à l'église Saint-Eustache de Paris, il est envoyé en mission à Juan-les-Pins, Mérignac, Lyon et Boulogne-Billancourt avant d'être nommé vicaire à Bourg-la-Reine et Antony ;
  • X. Jeanvergonjeanne, né en 1930 à Châtillon, prêtre en situation de retraite chargé des catéchismes. Séminariste en 1954, il est ordonné en 1960, et officie principalement en Île-de-France, mais fait une mission de trois ans en Guadeloupe et six ans à Haïti, réside à Bourg-la-Reine depuis 2004[19].

Notes et références modifier

  1. Archives nationales de France, registre LL 323-324, fol.186 sq.
  2. Collectif, Notre-Dame de Paris, huitième centenaire, Librairie philosophique J. Vrin, 1967, p. 204.
  3. Jean de Courcelles, Jean Mouchard, Louis Penyot, Visites archidiaconales, publiées par l'abbé Jean-Marie Alliot, Paris, Éd. A. Picard et fils, 1902.
  4. Sur le site des archives du ministère de la Culture.
  5. Il officia en 1663 lors du passage dans l'église de Jean de La Fontaine, qui en parle de la façon suivante dans une lettre adressée à son épouse : « Le dimanche étant arrivé, nous partîmes de grand matin. Madame C. et notre tante nous accompagnèrent jusqu’au Bourg-la-Reine.Nous y attendîmes près de trois heures ; et pour nous désennuyer, ou pour nous ennuyer davantage (je ne sais pas bien lequel je dois dire), nous ouïmes une messe paroissiale. La procession, l’eau bénite, le prône, rien n’y manquait. De bonne fortune pour nous, le curé était ignorant, et ne prêcha point. Dieu voulut enfin que le carrosse passât. » (Jean de La Fontaine, Œuvres complètes, Paris, Seuil, collection « L’Intégrale », 1965, p. 18).
  6. Archives nationales de France, AF IV 190.
  7. Paul Pisani, L'Église de Paris et la Révolution, t. II, Paris, Éd. A. Picard et Fils, (lire en ligne), p. 9.
  8. Collectif, Charles Nodier (préface), Biographie universelle classique, Ire partie A-G, Paris, éd. Charles Gosselin libraire-éditeur, 1829, p. 1376.
  9. Gilbert Jacques Martinant de Préneuf dans Bibliothèque nationale de France
  10. Paul Pisani, L'Église de Paris et la Révolution, t. IV, p. 388-391.
  11. Archives nationales de France F/19/6185.
  12. Généalogie de la famille Galois sur researchgate.net.
  13. [PDF] Histoire de la famille Galois sur lescoursdemathsdepjh.monsite-orange.fr.
  14. 208 Rue du Faubourg-Saint-Honoré
  15. Yvon Aybram, Marc Ketterer, Saint Gilles, son histoire, son culte, 1998 [lire en ligne].
  16. Histoire de l'église sur paroisse-saint-gilles.diocese92.fr.
  17. Liste des ouvrages publiés par Yvon Aybram.
  18. a et b Prêtres n'exerçant plus à Saint-Gilles, sur le site web de la paroisse.
  19. site de la paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine Prêtres et diacres.

Annexes modifier

Source modifier

Bibliographie modifier

  • Paul Lieutier, Bourg-la-Reine. Essai d'histoire locale, Paris, Librairie Letouzey et Ané, 1914 ; réédition, Le Livre d'histoire, 2003, 306 p. (ISBN 2-84373-320-0).