Champignelles
Champignelles | |
Entrée de Champignelles par la route du Charme. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Auxerre |
Canton | Cœur de Puisaye |
Intercommunalité | Communauté de communes de Puisaye-Forterre |
Maire Mandat |
Jacques Gilet 2014-2020 |
Code postal | 89350 |
Code commune | 89073 |
Démographie | |
Population municipale |
1 039 hab. (2016 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 46′ 47″ nord, 3° 04′ 23″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 224 m |
Superficie | 53,29 km2 |
Localisation | |
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Champignelles est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté (anciennement région Bourgogne), limitrophe au département du Loiret.
GéographieModifier
HydrographieModifier
La source du ru du Cuivre, affluent de l'Ouanne, se trouve dans le sud-ouest de la commune (près du Chêne de la Danse). Il coule vers le nord et passe à l'ouest du bourg.
Le Beaune, affluent du Loing, fait un rapide passage dans le sud de la commune par le Grand Étang Neuf.
L'Agréau, affluent du Branlin, traverse la commune du sud au nord. Il entre dans la commune au Grand Villars, passe par les Vigreux, la source de la Fontaine Saint-Michel, contourne le vieux bourg de Champignelles par l'ouest (au pied de la butte, arrose la Ravine, le Petit Moulin, la Saronnerie, et sort de la commune au pied du château d'Asnières.
Le Branlin entre sur la commune près du leu-dit le Marteau, reçoit son affluent le ru de Louesme 300 m après le gué de la Forge, puis un autre affluent plus petit venant de l'étang d'Annebaude, avant de passer sur la commune de Malicorne.
La commune est donc sillonnée par quatre cours d'eau et deux de leurs affluents, à quoi s'ajoutent de nombreuses sources et quantité de mares, étangs et zones humides. Le Grand Etang Neuf sur le Beaune a plus de 7 ha sur Champignelles (et plus de 1 ha sur Champcevrais). L'étang d'Annebaude, deuxième plus grand étang de la commune, couvre environ 4,7 ha.
HameauxModifier
Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
A
- Château d'Asnières, Rte Asnières - Les Baudons
B
- La Barbetterie, Rte de Marchais-Beton (D 119)
- Les Baudons, Rte de Grandchamp (D 14)
- Les Baudons d'Asnières*, Rte Asnières - Les Baudons
- Les Beaujards*,
- Beaulieu, Rte du Charme (D 7)
- Beaurain*,
- Beauregard*, D 160 Grandchamp - Tannerre
- Bel Air*,
- Le Bois de Plancy, D 207 Villeneuve-les-Genêts - Champcevrais
- Le Bois Planté**, prendre par Villiers-Saint-Benoît
- Les Boissonats*, Rte des Villars
- Les Bonnets*,
- Le Bourg Cocu*, Rte de Champcevrais (D 14)
- Bouron, Rte de Bouron (de la D 14 vers Champcevrais)
- Branlin*, Rte de Tannerre (D 7)
C
- Les Calots, Rte Asnières - Les Baudons
- Les Cerceaux, Rte de Champcevrais (D 14)
- Le Champ de Trognon*, Rte de Champcevrais (D 14)
- La Chaponnerie*, D 160 Grandchamp - Tannerre
- La Charbonnière*, Rte de Tannerre (D 7)
- Le Château Vert*,
- Les Grands Châtillons, D 160 Grandchamp - Tannerre
- Les Petits Châtillons*, D 160 Grandchamp - Tannerre
- Le Chêne de la Danse*, Rte de Bouron (de la D 14 vers Champcevrais)
- Le Chêne Vert, D 160 Grandchamp - Tannerre
- Les Chevrons*, Rte de Champcevrais (D 14)
- La Chiaulerie, Rte de Marchais-Beton (D 119)
- Le Coin, Rte du Charme (D 7)
- Les Collivets*, Rte de Villiers-Saint-Benoît (D 132)
- Les Coureaux*, Rte de Tannerre (D 7)
- Crouzilles, Rte de Villeneuve-les-Genêts (D 18)
- La Culanerie*, Rte de Champcevrais (D 14)
D
- Les Delaboires*, Rte de la Moinerie (de la D 14 vers Champcevrais)
- Les Delétaux*, Rte de Champcevrais (D 14)
- Les Denis*, Rte de Marchais-Beton (D 119)
E
- Le Petit Étang*, D 207 Villeneuve-les-Genêts - Champcevrais (dans les bois près du Grand Étang Neuf)
F
- Les Fléaux*, Rte de la Moinerie (de la D 14 vers Champcevrais)
- La Forge*, Rte de Grandchamp (D 14)
- La Petite Forge, Rte de Grandchamp (D 14)
- La Fourchetterie*, Rte de Saint-Martin-sur-Ouanne (D 18)
- Les Fraisiers, Rte de Champcevrais (D 14)
- Les Frins*, Rte de Villiers-Saint-Benoît (D 132)
G
- Gaugé*, Chemin de Gaugé (Rue de Paris)
- La Gaule*, Rte de Marchais-Beton (D 119)
- Les Gassins, Rte de Grandchamp (D 14)
- La Gelée*, Rte de Marchais-Beton (D 119)
- La Gibardière, Rte de Grandchamp (D 14)
- Le Grand Chemin*, Rte de Marchais-Beton (D 119)
- Le Petit Grand Chemin*, Rte de Marchais-Beton (D 119)
H
- Les Hortauts*, Rte de Grandchamp (D 14)
J
- Janvier, Rte de Saint-Martin-sur-Ouanne (D 18)
L
- Les Lèdets, Rte de Villiers-Saint-Benoît (D 132)
- La Livrée*, Rte de Champcevrais (D 14)
- Louesme, Rte de Villiers-Saint-Benoît (D 132)
M
- Les Madoires*, Rte de la Moinerie (de la D 14 vers Champcevrais)
- Maisoncelle*, Rte de Grandchamp (D 14)
- Les Maisons Blanches,
- Les Petites Maisons*, Rte Asnières - Les Baudons
- Le Marchais Vert*, Rte de Tannerre (D 7)
- Le Petit Marchais, Rte du Charme (D 7)
- Massu*, Rte de Villeneuve-les-Genêts (D 18)
- Le Mineroi, Rte de Champcevrais (D 14)
- La Montagne de Champignelles, Rte de Villiers-Saint-Benoît (D 132)
- Le Moulin de Linières*, Rte de Grandchamp (D 14)
- La Musse*,
O
- L'Oie Blanche, Rte Asnières - Les Baudons
P
- Le Parc Neuf*, Rte du Charme (D 7)
- Château Le Parc Vieil, Rte du Charme (D 7)
- Les Perriaux*, Rte du Charme (D 7)
- Les Polis*, Rte de Saint-Martin-sur-Ouanne (D 18)
- La Potence*, D 160 Grandchamp - Tannerre
- Le Pré Joli, Rte de Champcevrais (D 14)
R
- La Ravine, Rte de Marchais-Beton (D 119)
- Les Roches*, D 207 Villeneuve-les-Genêts - Champcevrais
S
- Les Sablons, Rte de Tannerre (D 7)
- La Sarronnerie*, Rte de Marchais-Beton (D 119)
- Les Saules, Rte de Bouron (de la D 14 vers Champcevrais)
- Les Savins*, Rte des Villars
- La Simonerie* D 160 Grandchamp - Tannerre
T
- La Tuilerie, Rte du Charme (D 7)
- Les Toubeaux*, D 160 Grandchamp - Tannerre
V
- La Vêlerie, Rte de Champcevrais (D 14)
- Les Vigreux*, Rte des Villars
- Le Grand Villars*, Rte des Villars
- Le Petit Villars, Rte des Villars
- Les Vincents*, Rte de la Moinerie (de la D 14 vers Champcevrais)
- Les Petits Vincents, Rte de Bouron (de la D 14 vers Champcevrais)
Communes limitrophesModifier
HistoireModifier
XIe siècleModifier
Champignelles est cité dans une liste d'églises[1] datée du XIe s[2],ajoutée au Liber Sacramentorum de Sens[Note 1]. Il s’agit d’une liste de 145 églises, paroisses ou prieurés appartenant à l’archidiaconé de Sens[Note 2], qu’un scribe écrivit au verso des feuillets 3 et 4 d’un sacramentaire à l’usage de l’Eglise de Sens.
Campignol (Champignelles) apparaît plus précisément parmi les quarante-neuf églises composant le Ministerium confié à cette époque au prêtre Frédéraire, couvrant notamment le futur doyenné de Courtenay. Sont également citées, entre autres, les églises de Domnum Martinum (Saint-Martin-sur-Ouanne), Tanotram (Tannerre) et Grandem Campum (Grandchamp), mais ni Charny, ni Malicorne ne semblent avoir d’église à cette époque.
La paroisse de Champignelles dépendait dans l’ancienne France du doyenné de Courtenay, l’un des cinq doyennés de l’archidiaconé de Sens, lui-même l’un des cinq archidiaconés de l’archidiocèse de Sens. Ce doyenné de Courtenay comprenait au sud ouest Charny, Fontenouilles, Marchais-Beton, Chambeugle, Champignelles et Champcevrais. À l’ouest, les paroisses de Dicy, Douchy, Melleroy, Chêne-Arnoult, Saint-Maurice sur Lavéron, Aillant-sur-Milleron et Rogny appartenaient au doyenné de Ferrières de l’archidiaconé du Gâtinais.
Une période sombre pour Champignelles : 1348 -1360Modifier
Après la peste noire qui sévit en 1349 tuant environ le tiers de la population française, c'est au tour du capitaine anglais Robert Knolles, depuis la forteresse voisine de Malicorne, de ravager la région entre 1358 et 1360. Il dévaste Champignelles, maltraite et rançonne la population. Il faudra plusieurs générations avant que la région se repeuple.
Trace émouvante des exactions de Robert Knowles et de ses comparses, une lettre de rémission est accordée en mars 1368 par le Dauphin (futur Charles V) aux habitants de Saint-Martin-sur-Ouanne et de Champignelles :
« Savoir faisons que comme nos ennemis ont naguère pris et tiennent le châtel de Malicorne-sur-Ouanne et pillent, brûlent, rançonnent, détruisent tout le pays, mettent à mort et prennent prisonniers tous les hommes et ravissent et déshonorent toutes les femmes qu’ils peuvent trouver […] pour ce […] les habitants […] se sont rançonnés à ces ennemis sans notre licence […] et pour ce notre amé Bérard de Bellegarde a fait brûler plusieurs desdites villes en tout ou parti et pillé et pris les biens desdits habitants et avec ce a pris ou fait prendre quelques-uns desdits habitants […] et veut les rançonner […] »
Le Dauphin leur fit grâce, ordonne la mise en liberté des prisonniers et la restitution du butin et des rançons déjà perçues[3].
Les seigneurs de ChampignellesModifier
- Pierre Ier de France (1126 - 1180/1183), sixième enfant de Louis VI le Gros, devient seigneur d'un vaste territoire en Gâtinais, dont Champignelles et Charny, par son mariage avec Élisabeth de Courtenay († 1205), fille de Renaud de Courtenay[4].
- Robert Ier de Courtenay (1168-1239), second fils du précédent, seigneur notamment de Champignelles et de Charny, fut bouteiller du roi de France Louis VIII. Il fonde Villeneuve-les-Genêts où il fait bâtir une église en 1217 puis se croise en 1239 pour aller mourir en Palestine. De sa seconde épouse Mahaut de Mehun-sur-Yèvre, il eut notamment trois fils[4] :
- Robert de Courtenay (1224-1279), évêque d'Orléans[4]
- Jean Ier de Courtenay(1226-1270), archevêque de Reims (1266-1270)
- Guillaume Ier de Courtenay (~ 1226 - ~ 1280), seigneur de Champignelles et de La Ferté-Loupière, qui participa avec saint Louis à la prise de Carthage en 1270
- Robert de Courtenay-Champignelles (1251-1324), fils du précédent et de Marguerite de Bourgogne-Chalons, fut archevêque de Reims (1299-1324) et sacra les trois derniers capétiens directs[4]
- Jean Ier de Courtenay-Champignelles (1265-1318), fils de Guillaume Ier et de sa seconde épouse Agnès de Toucy, fonde en 1317 une chapelle dans l'enceinte du château de Champignelles[5]. De son épouse, Jeanne de Sancerre, fille de Étienne II, seigneur de Saint-Brisson, il eut :
- Jean II de Courtenay-Champignelles (1291-1334), chef de nom et d'armes de la maison de Courtenay à la mort de son oncle, l'archevêque de Reims Robert. De son épouse Marguerite de Saint-Vérain, il eut notamment deux fils[4] :
- Jean III de Courtenay-Champignelles (1330-1392) qui participa à la bataille de Poitiers en 1356 et fut livré en otage au traité de Calais (1360). Il servit sous Du Guesclin en 1379 et fut sans descendance de son épouse Marguerite de Thianges[4].
- Pierre II de Courtenay-Champignelles (1334-1394), frère du précédent, avait servi Jean le Bon en 1351, puis en 1369 participé à la bataille de Rosbeke (1382), mais il passa un an dans les rangs des ennemis du roi. D'Agnès de Melun, il eut[4]
- Pierre III de Courtenay-Champignelles (1377-1411), conseiller et chambellan du roi Charles VI, grand-bailli de Sens et d'Auxerre, épousa Jeanne Bracque, héritière de Châtillon-sur-Loing[4], d'où :
- Jean IV de Courtenay-Champignelles (~ 1410-472) qui suivit en Italie Gilbert de Montpensier, père du connétable de Bourbon, vice-roi de Naples, mais dissipa sa grande fortune terrienne ce qui lui valut le surnom de Jean sans Terre. Il vendit à Jacques Cœur en 1450 les seigneuries de Champignelles, Septfonfs et Saint-Maurice-sur-Aveyron, et mourut sans descendance légitime malgré deux mariages[4]. Il est l'auteur de la branche bâtarde du Chêne et de Changy.
- Jacques Cœur (~1398-1456), grand argentier du royaume de France
- Antoine de Chabannes (1408-1488), comte de Dammartin, à l'issue d'un procès inique, dont il fut l'un des commissaires, il acheta pour 20.000 écus (qu'il ne paya probablement jamais) les domaines de Jacques Cœur en Puisaye et Gâtinais : Toucy, Saint-Fargeau, La Coudre, Perreuse, Lavau, Mezilles, Villeneuve-les-Genêts, Champignelles, Saint-Maurice sur Aveyron, Lenfernat, Melleroy et Fontenouilles. De Marguerite de Nanteuil, il eut :
- Jean de Chabannes, fils du précédent, maréchal de France, comte de Dammartin, seigneur de Puisaye
- Jean III de Rambures, époux en 1538 de Françoise d'Anjou, petite-fille du précédent. Ses enfants vendirent la terre de Champignelles à Christophe de Saucière de Tenance[6].
- Christophe de Saucière de Tenance (~ 1525-1595), gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, baron de Champignelles, il prend part à la bataille de Saint-Denis (1567) dans le camp catholique et y est fait prisonnier. Il épouse avant 1574 Louise de Vieilchastel [6].
- François de Saucière de Tenance, écuyer de la petite-écurie du roi, baron de Champignelles, il épouse en 1616 Louise d'Orléans du Rère[6].
- Charles de Rogres, seigneur de Chevrainvilliers, aide de camp, gendre du précédent, il épouse en 1643 Marie de Saucière de Tenance[6].
- Louis de Rogres (1646-1684), capitaine de cavalerie, baron de Champignelles, il épouse en 1674 Nicole Grassin[6].
- Charles Louis de Rogres (1675-1756), cornette des gendarmes bourguignons et premier maître d'hôtel du duc de Berry, marquis de Champignelles, il épouse en 1702 Catherine de Brissay[6].
- Louis René de Rogres de Lusignan (1705-1784), lieutenant-général des armées du roi, marquis de Champignelles, il épouse en 1737 Henriette Lefebvre de Laubrières[6].
- Armand Louis de Rogres de Lusignan (1740-1830), maréchal de camp, marquis de Champignelles, il épouse en 1770 Charlotte d’Y de Missy[6].
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2016, la commune comptait 1 039 habitants[Note 3], en diminution de 0,1 % par rapport à 2011 (Yonne : -0,56 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
ÉconomieModifier
Lieux et monumentsModifier
CultureModifier
Chaque été, depuis 2003, Champignelles est le centre
névralgique des Estivales en Puisaye-Forterre, festival de musique classique qui se déroule dans la deuxième quinzaine d'août à travers une quinzaine de communes de la Puisaye, dans l'Yonne, la Nièvre et le Loiret. Une représentation originale d'une opérette ou d'un opéra est chaque année créée à Champignelles par la troupe des Estivales. Le maire de Champignelles, Jacques Gilet, et toute la commune apportent un soutien logistique aux Estivales.
Les « Rencontres de Champignelles » sont une manifestation annuelle organisée pour permettre aux maires et à leurs adjoints de se réunir afin de parler des problèmes spécifiques à leur fonction et pour mettre en commun leur expérience d'élus locaux. Les XXIe rencontres de Champignelles, en octobre 2010, ont réuni près de 150 maires et adjoints de Puisaye.
LoisirsModifier
Le petit train de Champignelles a été créé par un groupe de passionnés qui a reconstitué un réseau ferroviaire en modèle réduit à l'échelle 1/3 sur de voies de 40 cm. Il promène les visiteurs dans les wagons spécialement conçus, sur un circuit de 1 km[11],[12].
EnvironnementModifier
La commune inclut deux ZNIEFF :
- La ZNIEFF des étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin, 11 699 ha répartis sur 12 communes[13], et vise particulièrement les habitats d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats présents dans cette ZNIEFF sont des eaux courantes, landes, fruticées, pelouses, prairies humides et mégaphorbiaies, tourbières, marais, bocages et bois[14].
- Sur Champignelles elle couvre la pointe sud-ouest de la commune attenante à celles de Bléneau, Saint-Privé et Champcevrais, soit environ 100 ha au sud de la D 207 qui incluent la partie sud du Grand Etang Neuf, et les lieux-dits les Roches et le Petit Étang.
- La ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne, totalisant 2464 ha répartis sur huit communes[15]. Elle vise les habitats d'eaux courantes (milieu déterminant); on y trouve aussi des tourbières, marais, prairies humides et mégaphorbiaies, cultures et bocages[16].
- Sur la commune elle couvre, comme son nom l'indique, la vallée du Branlin et une partie de ses coteaux voire leur hauteur complète. La photo ci-contre montre les inondations saisonnières de la vallée, ici en février, au nord de Champignelles juste avant la confluence de l'Agréau (en arrière-plan derrière les arbres) avec le Branlin en avant-plan).
Personnalités liées à la communeModifier
- Robert Ier de Courtenay-Champignelles (1168-1239), seigneur et petit-fils du roi Louis VI.
- Pierre Duguiot (1923-1918), homme politique né et mort sur la communes
- André Barbault (1921-2019), astrologue français
Pour approfondirModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Attribuée tout d’abord au IXe s., information qui est souvent reprise à tort, cette liste, grâce aux travaux de Léopold Delisle, est datée du XIe s.
- Cet archidiaconé recouvrait l’ancien pagus senonensis, l’une des cinq divisions territoriales de la civitas des Sénons, civitas qui formait l’assiette de l’archidiocèse de Sens jusqu’à la Révolution.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Geffroy, A. (Auguste Mathieu), 1820-1895, Notices et extraits des manuscrits concernant l'histoire ou la littérature de la France, qui sont conservés dans les bibliothèques ou archives de Suède, Danemark et Norvège, Paris, Imprimerie impériale, (lire en ligne), p; 71-72
- Auguste Longnon, Pouillés de la province de Sens, Paris, C. Klincksieck,
- Ambroise Challe,, « La Puisaye et le Gâtinais dans le département de l’Yonne », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, , p.141
- Alice Saunier-Seïté, de l'Institut, Les Courtenay, destin d'une illustre famille bourguignonne, Paris, France-Empire, , 250 p. (ISBN 2-7048-0845-7), p. 211 et s.
- Bouchet, Ex Continuatore Aimoni Monachi Floriacensis, Lib. V, Cap. LI (1661), p. 79. Cité dans Seigneurs de Champignelles (Capétiens).
- P.-G. Foucault, « La seigneurie de Champignelles », Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Auxerre, année ?, p. 179 et s.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Site de l'association du petit train de Champignelles.
- Le petit train de Champignelles, présentation de l'association sur le site de l'Agence de Développement Touristique de l'Yonne en Bourgogne.
- Les communes concernées par la ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental sont :
Bléneau, Champcevrais, Champignelles, Mézilles, Moutiers-en-Puisaye, Saint-Fargeau, Saint-Martin-des-Champs, Saint-Privé, Saints, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Tannerre-en-Puisaye, Villeneuve-les-Genêts. - ZNIEFF 260014941 - Étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.. Cette ZNIEFF rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes.
- Les 8 communes concernées par la ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne sont :
Champignelles, Fontaines, Malicorne, Mézilles, Saints, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Tannerre-en-Puisaye et Villeneuve-les-Genêts. - ZNIEFF 260014938 - Vallée du Branlin de Saints à Malicorne sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.