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Élections municipales espagnoles de 1931

La Une d'un journal au lendemain des élections.
La Une d'un journal au lendemain des élections.

Les élections municipales du 12 avril 1931 sont les premières élections démocratiques organisées en Espagne après près de huit ans de dictature et marquent un tournant dans l'avenir du pays. Présentées dans les faits comme un plébiscite portant sur la monarchie du roi Alphonse XIII, leurs résultats, bien que quantitativement favorables au régime monarchique, mettent en évidence une claire prédominance des républicains dans les grandes villes, interprétée comme une perte de confiance dans le régime d'une part importante du peuple espagnol. Deux jours plus tard le Roi prend l’exil, sans toutefois abdiquer formellement, ouvrant ainsi la voie à la période trouble de la Seconde République espagnole, qui débouche sur la Guerre civile (1936-1939) puis sur près de 40 ans de dictature franquiste.

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Élections générales espagnoles de 1977

Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 1977 (en espagnol : Elecciones generales de España de 1977) se sont tenues le mercredi dans le but d'élire les 350 membres du Congrès des députés et les 207 membres du Sénat de la législature constituante. Ce sont les premières élections générales depuis les précédentes élections de 1936.

Le scrutin voit l'Union du centre démocratique, coalition de différents parti, remporter une majorité relative de 165 sièges avec 34,44 % des suffrages exprimés. Le Parti socialiste ouvrier espagnol du jeune avocat Felipe González réalise un triomphe en terminant deuxième avec 118 sièges et se convertissant en premier parti d'opposition devant le Parti communiste d'Espagne réduit à 20 sièges.

En conséquence, le roi Juan Carlos Ier confirme Adolfo Suárez à son poste de président du gouvernement. Ce dernier forme alors son deuxième gouvernement, le premier reposant sur une majorité démocratique depuis plus de quarante ans.

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Référendum constitutionnel espagnol de 1978

Bulletin de vote.

Le référendum constitutionnel espagnol de 1978 s'est tenu le mercredi . À la question « Approuvez-vous le projet de constitution ? », le « oui » recueille 88,54 % des suffrages exprimés.

Le taux de participation s'élève à 67,11 % et le « oui » l'emporte dans l'ensemble des provinces bien que les trois provinces basques soient celles qui ont le taux d'abstention le plus élevé. Le « non » perd avec 7,89 % des suffrages et un proportion de 3,57 % des suffrages exprimés s'incline pour le vote blanc.

En conséquence, le roi Juan Carlos Ier signe et promulgue la nouvelle constitution espagnole le qui entre en vigueur le jour même. Le jour du référendum, le , est célébré tous les ans.

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Élections générales espagnoles de 1982

Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 1982 (en espagnol : Elecciones generales de España de 1982) se sont tenues le jeudi dans le but d'élire les 350 membres du Congrès des députés et les 208 membres du Sénat de la IIe législature. Ce sont les troisièmes élections générales depuis la transition démocratique. Le président du gouvernement sortant, le centriste Leopoldo Calvo-Sotelo, en poste depuis vingt mois, convoque les élections de manière anticipée après une crise au sein de son propre parti l'Union du centre démocratique et la difficulté à gouverner.

Ces élections sont une véritable débâcle pour le parti au pouvoir qui perd 157 sièges et n'en gagne que 12. Leopoldo Calvo-Sotelo n'est pas réélu dans sa propre circonscription et n'entre au Congrès des députés que suite à la démission du tête de liste Landelino Lavilla. Le Parti communiste d'Espagne de Santiago Carrillo subit lui aussi une sévère défaite et perd 19 sièges. En revanche, les élections constituent un triomphe important du Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González qui obtient près d'un suffrage sur deux et une des plus fortes majorités absolues de toute la période démocratique avec 202 sièges. Enfin, l'Alliance populaire de l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga obtient la deuxième place et conquiert 107 mandats à la chambre basse des Cortes Generales.

Le , le secrétaire général du PSOE Felipe González est investi président du gouvernement par une majorité absolue de 207 voix favorables ; il est le premier président du gouvernement socialiste depuis la transition démocratique.

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Élections européennes de 1987 en Espagne

Carte des élections.

Les premières élections européennes espagnoles eurent lieu le , à la suite de l'entrée de l'Espagne dans la Communauté européenne le , pour élire les 60 députés européens du pays, qui siégèrent jusqu'à la fin de la législature, en 1989.

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Élections au Parlement d'Andalousie de 1996

Carte des élections.

Les élections au Parlement d'Andalousie de 1996 se tiennent le dimanche de manière anticipée, afin d'élire les 109 députés de la Ve législature du Parlement d'Andalousie pour un mandat de quatre ans. Le scrutin se tient le même jour que les élections aux Cortes Generales.

La législature sortante est marquée par « la pinza », une opposition conjointe du Parti populaire et de la Gauche unie qui bloque l'action du gouvernement minoritaire du président de la Junte socialiste, Manuel Chaves. Ainsi, après avoir échoué deux années consécutives à faire voter son projet de loi de finances Manuel Chaves dissout le Parlement et choisit de faire coïncider les élections régionales avec les élections générales.

Le scrutin connaît l'un des plus forts taux de participation d'Andalousie, grâce à la concomitance des élections générales et à la perception d'un véritable enjeu quant au vainqueur. Les résultats aboutissent à la cinquième victoire consécutive du Parti socialiste, qui se renforce au détriment de la Gauche unie, sans toutefois reconquérir la majorité absolue perdue deux ans plus tôt. Le Parti populaire, donné vainqueur par les sondages, perd un siège.

Cinq semaines et demi après la tenue des élections, Manuel Chaves est de nouveau investi président de la Junte, après s'être assuré du soutien du Partido Andalucista, avec qui il forme un gouvernement de coalition.

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Élections générales espagnoles de 1996

Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 1996 (désignées sous le numéronyme 3-M) se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 350 députés et 208 des 257 sénateurs de la VIe législature des Cortes Generales.

Après 14 ans au pouvoir, le président du gouvernement socialiste Felipe González est contraint de convoquer les élections avec un an et demi d'avance, ayant perdu l'appui extérieur des nationalistes catalans de Jordi Pujol, qui a fait voter à l'automne le rejet du projet de loi de finances. Depuis sa victoire à la majorité relative de 1993, la stabilité de son gouvernement était en effet tributaire du soutien sans participation des partis nationalistes périphériques basque et catalan.

Le Parti populaire, déjà vainqueur des élections européennes de 1994, puis municipales et régionales de 1995, s'impose avec la majorité relative, mais son avance sur le Parti socialiste est plus faible qu'attendu. Comme Felipe González avant lui, le chef de file du PP José María Aznar est donc dépendant de l'appui des nationalistes de Convergence et Union et du Parti nationaliste basque. Il parvient à conclure un pacte avec eux ainsi qu'avec la Coalition canarienne, lui permettant d'être investi président du gouvernement deux mois après le scrutin et de provoquer la première alternance depuis 1982.

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Élections générales espagnoles de 2000

Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 2000 se tiennent le dimanche , afin d'élire les 350 députés et 208 des 259 sénateurs de la VIIe législature des Cortes Generales.

Organisées exactement quatre ans après le précédent scrutin, ces élections générales sont les premières à se tenir au terme d'une législature complète. Celle-ci a été marquée par la première alternance au pouvoir depuis 1982, avec l'élection à la présidence du gouvernement du conservateur José María Aznar en remplacement du socialiste Felipe González grâce au soutien des nationalistes basques et catalans.

Ce scrutin, où la participation recule fortement, voit une nouvelle fois la victoire du Parti populaire (PP), qui décroche la majorité absolue des sièges au Congrès des députés. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), seul auteur de cette performance jusqu'à présent, réalise alors pour sa port son plus mauvais résultat depuis 1977. Son secrétaire général Joaquín Almunia démissionne au soir même de l'élection. De même, Izquierda Unida chute pour la première fois depuis 1982.

Six semaines plus tard, Aznar obtient de nouveau l'investiture du Congrès, ce qui lui permet de former son second gouvernement.

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Élections générales espagnoles de 2004

Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 2004 se tiennent le dimanche , afin d'élire les 350 députés et 208 des 259 sénateurs de la VIIIe législature des Cortes Generales.

Après une législature marquée notamment par la participation de l'Espagne à la guerre en Irak, le président du gouvernement José María Aznar, au pouvoir depuis 1996, respecte son engagement de ne pas postuler pour un troisième mandat. Le Parti populaire (PP) qu'il préside investit pour lui succéder le ministre de la Présidence Mariano Rajoy. Il se trouve principalement opposé au secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol José Luis Rodríguez Zapatero, élu à ce poste en 2000 avec une courte avance sur le candidat de l'appareil socialiste, José Bono.

Trois jours avant l'ouverture des bureaux de vote, un attentat terroriste frappe plusieurs trains de banlieue à Madrid, faisant près de 200 morts. Le gouvernement accuse immédiatement les indépendantistes basques d'ETA, mais la piste s'oriente rapidement vers le terrorisme islamiste. L'exécutif est alors mis en cause par plusieurs manifestations.

Au soir du scrutin, le PSOE remporte la majorité relative face au PP, après huit ans dans l'opposition. Zapatero obtient un mois plus tard l'investiture du Congrès des députés et forme le premier gouvernement paritaire de l'histoire espagnole.

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Élections au Parlement de Galice de 2005

Carte des élections.

Les élections au Parlement de Galice de 2005 se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la VIIe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans.

Contrairement à ses habitudes, le président de la Junte Manuel Fraga achève en avance la législature, marquée notamment par sa gestion critiquée de la marée noire du Prestige, et convoque les élections quatre mois avant le terme naturel de son mandat.

En dépit des critiques et des sondages, le Parti populaire obtient sa cinquième victoire électorale consécutive sous la conduite de Manuel Fraga, mais il perd sa majorité absolue à un siège près. En forte progression, le Parti socialiste retrouve son rang de deuxième force politique au détriment du Bloc nationaliste galicien, dont le résultat moins bon qu'espéré ne garantit pas initialement l'alternance. Finalement, le décompte du vote des expatriés confirme la répartition des sièges au soir du scrutin, garantissant l'exacte majorité absolue aux partis de gauche.

En moins de trois semaines au mois de , le Parti socialiste et le Bloc nationaliste s'accordent sur un contrat de coalition et un gouvernement conjoint. Six semaines après les élections, le socialiste Emilio Pérez Touriño est investi président de la Junte et forme un exécutif dont le nationaliste Anxo Quintana est vice-président. Manuel Fraga renonce pour sa part à diriger le PP de Galice, responsabilité qui revient en à Alberto Núñez Feijóo.

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Référendum espagnol sur la constitution européenne

Carte des élections.

Le référendum espagnol sur le traité établissant une constitution pour l'Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) eut lieu le . À la question « Approuvez-vous le traité établissant une constitution pour l'Europe ? », le « oui » recueille 81,65 % des suffrages exprimés.

Le taux de participation s'élève à 42,32 % et le « oui » l'emporte dans l'ensemble des provinces. Le « non » perd avec 17,24 % des suffrages et un proportion de 6,03 % des suffrages exprimés s'incline pour le vote blanc.

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Élections au Parlement de Galice de 2009

Carte des élections.

Les élections au Parlement de Galice de 2009 se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la VIIIe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans. Elles ont lieu le même jour que les élections au Parlement basque.

Le scrutin, anticipé de quelques semaines, intervient quatre ans après une alternance historique au profit des partis de gauche, en conclusion d'une législature marquée des polémiques et divisions au sein du gouvernement de coalition entre le Parti socialiste et le Bloc nationaliste et alors que l'Espagne est touchée par une crise économique.

Le Parti populaire d'Alberto Núñez Feijóo, tirant profit du renouvellement générationnel au détriment de son chef historique Manuel Fraga qui remobilise ses électeurs et du désenchantement de l'électorat progressiste face au bilan du président de la Junte socialiste Emilio Pérez Touriño, retrouve la majorité absolue avec une victoire nette que les sondages n'avaient pas anticipé. Il progresse notamment dans les provinces littorales, qui avaient joué un rôle-clé dans le succès de la gauche en 2005. Le vote des émigrés lui fait perdre un siège de député dans la province rurale et intérieure d'Ourense au profit des socialistes, sans remettre en cause son retour au pouvoir.

En conséquence, Emilio Pérez Touriño démissionne du secrétariat général du Parti socialiste et le vice-président de la Junte Anxo Quintana (es) renonce à son poste de porte-parole national du Bloc nationaliste. Six semaines après les élections, Alberto Núñez Feijóo est investi président de la Junte.

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Élections municipales espagnoles de 2015

Carte des élections.

Les élections municipale de se tiennent le dimanche afin d'élire les 67 515 conseillers municipaux des 8 095 communes d'Espagne pour un mandat de quatre ans. Des élections dans 13 communautés autonomes se déroulent le même jour.

Avec 27 % des voix et 22 744 élus, le Parti populaire (PP) est le vainqueur du scrutin, devant le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) qui totalise 25 % des suffrages et 20 818 sièges. Bien que le PP vire en tête, il perd l'intégralité de ses victoires du précédent scrutin et de nombreux bastions du fait de l'alliance entre le PSOE, les listes citoyennes et les « marques blanches » issues du parti Podemos. L'arrivée au pouvoir de maires issus de la société civile ou de partis alternatifs au bipartisme — Manuela Carmena à Madrid, Joan Ribó à Valence ou Pedro Santisteve à Saragosse — fait naître l'expression de « mairies du changement » (en espagnol : ayuntamientos del cambio). À l'issue du scrutin, le Parti populaire perd la présidence de dix des 38 députations provinciales.

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Élections au Parlement de Catalogne de 2015

Carte des élections.

Les élections au Parlement de Catalogne de 2015 (en catalan : Eleccions al Parlament de Catalunya de 2015, en occitan : Eleccions ath Parlament de Catalonha de 2015, en espagnol : Elecciones al Parlamento de Cataluña de 2015), ou élections autonomiques, sont les élections des 135 députés de la onzième législature du Parlement de Catalogne le 27 septembre 2015 pour un mandat de quatre ans.

Les élections voient une victoire de la coalition indépendantiste Junts pel Sí qui obtient une majorité relative de 62 sièges. Le président de la Généralité sortant Artur Mas, qui dans un premier temps refuse de céder, se retire au dernier moment pour favoriser un accord avec les 10 députés radicaux de la Candidature d'unité populaire qui prévoit l'investiture du maire de Gérone Carles Puigdemont à la présidence de la communauté autonome. L'accord prévoit la tenue d'un référendum sur l'indépendance de la Catalogne.

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Élections générales espagnoles de 2015

Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 2015 (en espagnol : Elecciones generales de España de 2015) sont les élections des 350 membres du Congrès des députés et des 208 membres (sur 266) élus au suffrage direct du Sénat organisées le 20 décembre 2015 en Espagne. Ce sont les douzièmes élections générales depuis la transition démocratique.

Ces élections voient la disparition de la bipolarisation du système politique qui caractérisait l'Espagne depuis la transition démocratique. Au Congrès des députés, le Parti populaire (PP) arrive en tête avec 28,72 % des voix et obtient 123 sièges, mais il perd sa majorité absolue. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) est deuxième avec un score historiquement faible de 22,02 % des voix et 90 sièges. Podemos et Ciudadanos réalisent des scores élevés et obtiennent respectivement 69 et 40 sièges.

Au Sénat, le Parti populaire (PP) conserve une majorité absolue en obtenant 124 sièges. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) obtient 48 sièges et Podemos obtient 16 sièges.

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Élections générales espagnoles de 2016

Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 2016 (en espagnol : Elecciones generales de España de 2016) se tiennent le , un peu plus de cent quatre-vingts jours après le précédent scrutin parlementaire qui n'a pu dégager aucune majorité claire au Congrès des députés, la chambre basse des Cortes Generales.

À l'issue de ces précédentes élections, le Parti populaire (PP), dirigé par le président du gouvernement sortant Mariano Rajoy, est arrivé en tête avec 28,72 % des voix et 123 sièges acquis sur 350, perdant ainsi la majorité absolue qu'il détenait à la chambre basse bien qu'ayant conservé sa majorité au Sénat, avec 124 sièges sur les 208 concernés par ces élections.

Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), arrivé deuxième avec 22 % des voix, soit l'un des plus faibles résultats de son histoire, s'est alors allié au parti centriste et libéral Ciudadanos pour former un gouvernement de coalition mais avec 90 sièges pour le PSOE et 40 autres pour Ciudadanos, le quorum pour atteindre la majorité absolue au Congrès n'était pas suffisant pour que le secrétaire général du PSOE, Pedro Sánchez, puisse être investi président du gouvernement.

C'est la première fois, depuis la Transition, que des élections générales sont convoqués après l'échec d'un candidat désigné par le roi à la présidence du gouvernement devant le Congrès des députés. Aucun gouvernement n'ayant été nommé à l'issue de ces élections, les ministres du cabinet sortant sont chargés d'expédier les affaires courantes jusqu'à ce qu'une majorité se dégage après alliances éventuelles entre partis.

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Élections au Parlement de Catalogne de 2017

Carte des élections.

Les élections au Parlement de Catalogne de 2017 (en catalan : eleccions al Parlament de Catalunya de 2017, en espagnol : elecciones al Parlamento de Cataluña de 2017) se tiennent le , afin d'élire les 135 députés de la XIIe législature du Parlement, pour un mandat de quatre ans.

À l'issue du scrutin, dont la participation atteint le record de 82 %, le bloc des formations indépendantistes (Ensemble pour la Catalogne, Gauche républicaine de Catalogne et Candidature d'unité populaire) arrive en tête avec 47,5 % des voix et conserve la majorité au Parlement avec 70 sièges, tandis que le bloc unioniste (Ciudadanos — parti arrivé en tête —, Parti populaire catalan et Parti des socialistes de Catalogne) totalise 43,5 % des voix et obtient 57 sièges. La coalition CatComú-Podem qui défend l'idée d'un référendum sur l'indépendance sans se positionner pour ou contre celle-ci et affirme la prévalence de la défense des droits sociaux sur la question indépendantiste, obtient quant à elle 7,5 % des voix et 8 sièges.

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Élections au Parlement d'Andalousie de 2018

Carte des élections.

Les élections au Parlement d'Andalousie de 2018 (en espagnol : elecciones al Parlemento de Andalucía de 2018) se tiennent le , afin d'élire les 109 députés de la XIe législature du Parlement de la communauté autonome d'Andalousie pour un mandat de quatre ans.

Bien qu'arrivé en tête des voix, le Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie au pouvoir connait un fort recul, de même que le Parti populaire d'Andalousie et dans une moindre mesure Adelante Andalucía, tandis que Ciudadanos connait une forte hausse. Le scrutin est cependant surtout remarqué dans le pays et à l'étranger par la percée du parti Vox, qui fait son entrée au parlement andalou et devient ainsi le premier parti d'extrême droite à obtenir des sièges dans un parlement espagnol depuis la transition démocratique. Ces élections mettent fin à presque quatre décennies de domination socialiste sur la communauté autonome.

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Élections générales espagnoles de novembre 2019

Parti arrivé en tête par circonscription.
Parti arrivé en tête par circonscription.

Les élections générales espagnoles de novembre 2019 se tiennent le dimanche afin d'élire les 350 députés et 208 des 265 sénateurs de la XIVe législature des Cortes Generales.

Ce scrutin est convoqué par le roi Felipe VI cinq mois après le précédent scrutin, à la suite de l'incapacité du Congrès à investir un nouveau président du gouvernement à la fin du mois de juillet, en raison des désaccords entre le Parti socialiste et Unidas Podemos sur la formation ou non d'un gouvernement de coalition. Ces élections sont par conséquent anticipées de trois ans et demi par rapport au terme naturel de la XIIIe législature et constituent la deuxième répétition électorale de l'histoire post-franquiste après celle de 2016.

La courte campagne électorale est notamment marquée par des tensions politiques et sociales en Catalogne liées à la condamnation pénale d'anciens dirigeants territoriaux pour avoir organisé en 2017 un référendum interdit sur l'indépendance, et l'exhumation de la dépouille de Francisco Franco de son mausolée du Valle de los Caídos, engagement pris par le président du gouvernement Pedro Sánchez lors de son accession au pouvoir.

Alors que la participation recule, le Parti socialiste de Sánchez confirme sa position de premier parti du pays mais perd sa majorité absolue au Sénat. Avec plus de 15 % des voix, la formation d'extrême droite Vox devient la troisième force politique du pays derrière le Parti populaire, qui progresse tout en réalisant le deuxième plus mauvais résultat de son histoire. Ciudadanos, qui occupait précédemment la troisième place, perd les quatre cinquièmes de sa représentation parlementaire au Congrès, entraînant le retrait de son président Albert Rivera. Le scrutin voit une poussée des partis nationalistes et régionalistes, qui occupent un septième du Congrès, plus de la moitié d'entre eux étant par ailleurs favorables à l'indépendance de leur territoire.

Moins de deux jours après le scrutin, le PSOE et Unidas Podemos annoncent la conclusion d'un accord de principe pour former un gouvernement de coalition. Le pacte de coalition est signé sept semaines plus tard, ainsi que plusieurs accords d'investiture avec les nationalistes basques, la gauche indépendantiste catalane et plusieurs petits partis territoriaux. Sánchez remporte l'investiture à la majorité simple le 7 janvier 2020 et forme son second gouvernement six jours plus tard.